Archives pour la catégorie ‘Politique_’

Un recteur pas très académique

Publié le 8 octobre 2011

Oulan-Bator à environ 20 000km de Grenoble, capitale de la Mongolie, 1 million d’habitants. C’est dans la plus grande ville de ce pays que le recteur d’académie de Grenoble rêve d’ « expédier » certains enseignants Français.

Alors que C. Forestier administrateur du Conservatoire national des arts et métiers lui remettait les insignes de commandeur de l’Ordre des Palmes Académiques, c’est le moment choisi par O. Audéoud pour faire la déclaration suivante, rapportée par le quotidien régional : « …j’accorde beaucoup d’importance au respect de nos principes fondamentaux : nous accueillons tous les élèves sans exception, nous maintenons notre tissu éducatif même si parfois j’aimerais bien expédier certains enseignants à Oulan Bator plutôt que de les voir mettre des poubelles devant les établissements… » Les habitants de la capitale mongole apprécieraient sûrement le niveau de cette déclaration et surtout le mépris d’un haut fonctionnaire de la République Française. Quant aux enseignants, qui, ces dernières années essuient les pires affronts, ils peuvent mesurer, si besoin était, en quelle estime les tient leur administration à travers O. Audéoud. Comme de nombreux récipiendaires de médailles en tout genre remises ces derniers temps, le recteur de l’académie de Grenoble a bien mérité une telle distinction, qui vient comme en apothéose, après l’opération avortée de démantèlement du lycée Mounier, menée de concert avec le Président de Région et le maire de Grenoble depuis plus d’ un an.

Mais cette déclaration du recteur Audéoud n’est pas seulement insupportable pour les habitants d’Oulan-Bator et pour les enseignants. La section académique du SNES a fait un communiqué de presse et alerte l’ambassade de Mongolie pour ces propos désobligeants pour la ville d’Oulan-Bator. De même cette lettre ouverte d’un proviseur honoraire officier de l’ordre des Palmes Académiques :

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Négawatt : un scénario d’avenir énergétique à 100% d’énergies renouvelables

Publié le 8 octobre 2011

Le nouveau scénario Négawatt a été rendu public le 29 septembre. À l’instar de travaux menés dans d’autres pays, notamment dans l’Union européenne, par des experts privés ou institutionnels sur des scénarii de transition énergétique « 100% renouvelables », l’association Négawatt s’est lancée, à l’automne 2010, dans élaboration d’un nouveau scénario, approfondissant la méthode et l’ambition du précédent.

Ce nouveau scénario répond à plusieurs objectifs :

  • montrer qu’une société dite « développée » peut subvenir à ses besoins en diminuant considérablement l’utilisation d’énergies fossiles et nucléaire.
  • proposer des mesures concrètes permettant une réelle transition énergétique
  • apporter une contribution technique au débat sur la politique énergétique de la France.

De profondes améliorations du scénario ont donc été apportées, visant à :

  • actualiser toutes les données statistiques (consommations de biens et d’énergie, évolution de la démographie…)
  • réaliser un travail plus poussé sur l’industrie (vers l’écologie industrielle et l’économie circulaire)
  • intégrer une prospective sur le lien entre urbanisme et mobilité sur 2020-2050
  • coupler ce scénario avec le scénario « AFTERRES » sur alimentation – agriculture et usages des sols, en cours de réalisation par l’association SOLAGRO
  • intégrer une modélisation en puissance sur l’électricité (équilibre offre-demande sur les énergies renouvelables variables : éolien et photovoltaïque)
  • développer des politiques et mesures permettant d’initier sa réalisation

Voir sur le site internet : http://www.negawatt.org/scenario-negawatt-2011-p46.html

A noter : Vincent Fristot, porte parole de l’association négaWatt, participera au débat « Sortir du Nucléaire – pourquoi ? Comment ? » organisé à Meylan, Salle Décibelledonne le 20/10/11 à 20h30.

Sénatoriales, un échec de la droite

Publié le 29 septembre 2011

Le sénat qui bascule à gauche, c’était un rêve, c’est maintenant une réalité. Que ce soit nationalement ou dans l’Isère, la poussée de la gauche et des écologistes s’apparente à un raz de marée.

Alors qu’en 2001, en Isère, la droite était largement majoritaire (52%) parmi les grands électeurs, elle est, en 2011, largement minoritaire (46 %). La gauche traditionnelle a réalisé un très bon score (46 %) alors qu’elle ne faisait que 40 % en 2001.

Les écologistes progressent en voix (+ 29%) malgré la perte de 18 grands électeurs à Grenoble suite à la perte d’élus à Grenoble (11 en 2001 dans la majorité et 6 en 2011 dans l’opposition). La campagne dynamique de R. Avrillier et de ses colistières et colistiers a permis cette progression malgré la pression du vote utile

Le rejet de la politique gouvernementale, accentuée par la multiplication des listes, a fait perdre la droite. Par exemple en Isère la somme des différentes listes de droite (hors extrême droite) atteint 1269 exprimés contre 1270 pour la liste de la gauche traditionnelle ! Unie elle aurait pu disputer le 3ème siège et c’est dans de nombreux département la même situation.

Au niveau national, c’est avec les écologistes que la gauche gagne le sénat ; il est regrettable que R. Avrillier ne puisse apporter ses compétences dans cette assemblée qui doit contrôler l’exécutif (et il y en a bien besoin) et voter les lois.

Flaubert : la mauvaise prose municipale

Publié le 29 septembre 2011

Malgré l’opposition des habitants, dont certains distribuaient des tracts à l’entrée du conseil municipal le 26 septembre dernier, la majorité municipale a voté comme un seul homme le projet de déplacement de la déchèterie Jacquard sur le site Charvet dans le secteur de la future ZAC (zone d’aménagement concertée) Flaubert. Pointé comme un curieux paradoxe par H. Sabri conseiller municipal du groupe « Ecologie et Solidarité » le fait pour la majorité de parler de concertation tout en indiquant d’emblée cette décision comme « non négociable », n’aura en rien infléchi la décision. Mieux, l’adjointe à la démocratie locale s’est appuyée sur la Charte de la Démocratie locale pour justifier cette fin de non recevoir. Sans doute faisait-elle référence à l’article 11 de cette Charte qui dit en substance « …Ces règles de concertation préciseront notamment les éléments suivants : l’objet de la concertation et les invariants du projet… » Invariants doit se traduire par « non négociable » selon la majorité. Il reste à déterminer ce qui relève ou non de l’invariant. Dans ce dossier précisément, peut être considérée comme invariant et donc non négociable, la volonté de la ville de rendre plus attractive et efficace une déchèterie et d’y adjoindre une ressourcerie. Mais estimer que l’implantation d’un tel équipement est «  non négociable » est une tromperie et relève de la plus mauvaise foi. Dans ces conditions, si l’on s’en tient à l’interprétation des élus de la majorité, l’ensemble des points de tout projet quel qu’il soit pourrait être non négociable. A propos, que dit l’article 1 de cette charte ? Que « La ville de Grenoble s’engage à créer les conditions de confiance réciproque, d’échange et de respect mutuel entre les habitants et la Municipalité, en informant régulièrement les Grenoblois, en rendant lisibles et compréhensibles les projets et en motivant ses décisions » . Où sont passés ces beaux engagements ? confiance réciproque, échange et respect mutuel… A quoi sert cette charte de la démocratie, l’avis des unions de quartiers et des conseils consultatif de secteur, si les élus n’en tiennent aucun compte et ne les respectent pas ? Illusions et poudre aux yeux.

Lycée Mounier, enfin une partie de la vérité…

Publié le 29 septembre 2011

Le Président de la Région, soutenu par le maire de Grenoble et le recteur, avait décidé en septembre 2010 de fermer le lycée Mounier et ceci pour des questions de sécurité, soit disant parce qu’une accélération subite des déplacements de certaines parties des bâtiments menaçait la sécurité des élèves et des personnels. Grâce à la très forte mobilisation des personnels et des élèves, le lycée n’a pas fermé mais a été amputé de nombreuses classes. Diverses expertises mettaient en doute l’affirmation du Président de la Région sur la mise en danger à court terme, mais rien n’y a fait.

Le bureau d’étude « CONCRETE » vient de rendre son rapport (18 juillet 2011) sur une année de surveillance des bâtiments du lycée qui a été équipé de nombreux capteurs mesurant l’évolution des désordres des bâtiments. Voici sa conclusion :

« Les constats énumérés ci-dessus permettent de mettre en évidence qu’il existe des déplacements très faibles, mais évolutifs. Leurs amplitudes sont étroitement liées aux températures extérieures, ces dernières ayant une influence importante sur la dilatation des deux bâtiments.

La période écoulée n’a pas montrée de tendance alarmante des capteurs (pas de variation rapide, ni d’écart significatif des valeurs) pouvant signifier une instabilité de la structure. »

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Déplacer la déchetterie Jacquard, une très mauvaise décision !

Publié le 29 septembre 2011

Décidée au Conseil municipal du 26 septembre 2011.

Les habitants ne comprennent pas les vraies raisons de cette décision. Pourquoi ne pas moderniser la déchetterie sur le terrain actuel et diminuer le volume de déchets à recevoir afin d’équilibrer la collecte dans des déchetteries de proximité ?

Les vraies raisons ont enfin été données par J.Ph. Motte, conseiller communautaire, qui a expliqué qu’il y aurait à terme seulement deux déchetteries à Grenoble, une dans le nord et une dans le sud. Donc au lieu de développer des déchetteries de proximité ce seront deux très grosses déchetteries pour tous les habitants de la ville. A terme il y aura fermeture des déchetteries de quartier. La déchetterie de l’Ile Verte vient de fermer, après celle de la rue Ampère, donc les autres (Jouhaux, Villeneuve) fermeront à plus ou moins long à terme.

C’est la Métro qui a la compétence de collecte des ordures ménagères, or, aucun débat ni réflexion n’ont eu lieu sur cette idée de fermer toutes les déchetteries de quartier et de n’en conserver que 2 à Grenoble. On connaît tous les inconvénients que cela va entraîner en termes de distances parcourues, circulation rendue plus difficile aux abords des grandes déchetteries… Il ne faudra pas s’étonner de revoir de nombreux déchets fleurir sur les trottoirs.

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Elargissement de l’A480, c’est parti !

Publié le 29 septembre 2011

Après le conseil de Métro, c’est la ville de Grenoble qui vient de donner un avis favorable à la concertation lancée par l’Etat pour l’élargissement de l’A480 dans sa partie nord. Seuls les élus écologistes ont voté contre. Pourtant les explications données par l’Etat sont totalement farfelues en termes d’augmentation de la circulation. Les 20 M€ proposés pour les travaux étaient prévus pour l’insertion de l’arrivée de la rocade nord, ce qui n’a plus lieu d’être.

La grande priorité sur l’A480 et la rocade sud c’est l’échangeur du Rondeau, mais l’Etat qui est le maître d’ouvrage n’a pas mis, pour l’instant, le budget suffisant pour cet échangeur (environ 50 M€). Les collectivités ont tort d’accepter la proposition de l’Etat qui ne fera qu’aggraver la situation au Rondeau en augmentant la circulation. Encore une incohérence pour une ville qui se veut « post-carbone ». Il faudra se mobiliser lors de l’enquête publique pour éviter de nouveaux désagréments aux habitants du secteur 3. Rappel : le CCS3 a donné un avis négatif à l’élargissement de l’A480, mais en vain.

L’esprit des lois

Publié le 29 septembre 2011

Ils étaient 26. 26 riverains de la commune de Montesquieu des Alberes dans les Pyrénées Orientales, inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants. Ils ont saisi en référé le tribunal de grande instance de Perpignan pour qu’il interdise l’installation d’une antenne relais par la société SFR. Le tribunal s’étant déclaré incompétent, les habitants ne se sont pas découragés et ont fait appel de cette décision auprès de la cour d’appel de Montpellier qui vient de leur donner gain de cause. Dans son arrêt, la Cour rappelle que les riverains « … estiment notamment que caractérise un trouble anormal du voisinage et un dommage imminent qu’il convient de faire cesser, la crainte légitime d’un risque sanitaire constitué par l’exposition aux ondes émises par cette antenne relais pour les populations vivant à proximité immédiate des installations et en particulier les personnes vulnérables que constituent les enfants et les personnes âgées » Elle indique également que « … bon nombre de pays ont réduit considérablement les valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques, tout en imposant dans certains cas des distances minimales entre les installations et les habitations » et poursuit : « …l’Italie, l’Autriche, la Pologne, la Russie et la Chine ont abaissé la valeur limite à 6V/M (6 volts par mètre), la Suisse à 4 V/M et le Luxembourg à 3 V/M pour les bandes de fréquences de 900 MHZ utilisées par les antennes de téléphonie mobile » Elle cite entre autres le rapport de l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail) du 15 octobre 2009 qui met en évidence « l’existence d’effets des radiofréquences sur les fonctions cellulaires rapportés par une dizaine d’études expérimentales considérées par l’AFSSET comme incontestables. »

Finalement ce 16 septembre 2011, la Cour d’Appel de Montpellier a ordonné à la société SFR de procéder à l’enlèvement de la station relais, sous astreinte en cas de non exécution et a condamné SFR à verser 2500€ aux habitants. Voilà qui pourrait donner quelques idées aux Grenoblois concernés si, d’aventure, ils n’étaient entendus ni par les élus, ni par les opérateurs de téléphonie mobile.

La démocratie au rebut

Publié le 24 septembre 2011

Depuis quelques mois déjà, des habitants du secteur 4 (Alliès-Alpins, Beauvert Reyniès, Capuche, Grands Boulevards, Exposition Bajatière) s’inquiètent, comme d’autres à Grenoble, de la tournure que prennent les projets d’urbanisme présentés par la majorité municipale. C’est le cas notamment du collectif « Vivre à Flaubert » mais pas seulement.

Comment en effet ne pas manifester d’inquiétude quand, outre les immeubles de grandes hauteurs, la sur-densification urbaine envisagés, les espaces et équipements publics non pris en compte, etc, on impose le transfert d’équipements telle la déchèterie Jacquard. Quel mal y a-t-il à cela diront certains ? Aucun, sinon que cette décision suscite une forte opposition fondée sur des arguments qui mériteraient un peu d’attention, voire de considération.

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Réflexions sur la politique du logement à Grenoble

Publié le 24 septembre 2011

Les réalités changent vite, les politiques publiques doivent lutter contre les dérives du marché fou, celui de la spéculation et de la financiarisation d’un bien essentiel : le logement. La politique du logement doit devenir une priorité d’intervention publique pour les habitants actuels et futurs.

Dans « le Monde » du 8 septembre 2011 un article indique qu’en France, les loyers augmentent et que les locataires gagnent moins. En 10  ans les loyers ont augmenté (en moyenne) de 24 %, de 32 % pour les studios, alors que le revenu réel des ménages a baissé de 2% (en moyenne).

Cet effet ciseaux entraîne pour de nombreux ménages de grandes difficultés à finir le mois et les impayés augmentent, signature de l’augmentation de la précarité. L’Union sociale de l’habitat qui regroupe 800 organismes HLM gérant plus de 4 millions de logements, indique que dans le logement social la part des ménages en impayé de loyer de plus de 3 mois est passé de 5,4% à 6,7 % en deux ans (fin 2008 à fin 2010) et ceci malgré les aides spécifiques.

La même dégradation se fait jour dans le parc locatif privé.

Gilbert Emond de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) déclare :

« Je ne crois pas à un retour des institutionnels dans l’immobilier résidentiel, contrairement aux incantations des pouvoirs publics. Seuls les organismes HLM sont, à mon avis, capables de répondre en qualité et en quantité aux besoins en logements des classes moyennes. »

Dans « Le Monde Argent » du 14 septembre 2011 un article attire l’attention sur « les villes où l’on peut encore investir… et les autres ». Il donne comme exemple négatif la situation de Lille où il serait déconseillé d’investir car le coût des appartements de petites surfaces dépasse les 4000 €/m2 et se louent entre 350 et 380 € par mois, difficile dans ces conditions de rentabiliser son achat rapidement. Or les prix à Grenoble atteignent des niveaux équivalents ou supérieurs pour les appartements de petites surfaces. C’est ce qu’indique l’étude de l’Express (n°3138 du 24 au 30août 2011) à partir des données des notaires : la moyenne du prix des studios neufs était de 4130 €/m2 fin mars 2011. Le prix des logements neufs a augmenté de 14,5 % en un an entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011.

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Sénatoriales – Soutiens préstigieux pour la liste conduite par R. Avrillier

Publié le 24 septembre 2011

Raymond AvrillierLa liste aux sénatoriales conduite par R. Avrillier a reçu des soutiens d’importance. Celui de Stéphane Hessel, et plus surpenant celui de Danielle Mitterrand. Avec sa fondation « France liberté », elle milite depuis des années pour faire reconnaître que l’eau est un bien commun de l’humanité et que sa gestion doit être indépendante d’intérêts privés, rejoignant en cela le combat des écologistes grenoblois. Voici des extraits de son message :

« Cher Raymond.

Vous avez agi à Grenoble pendant vingt ans afin de recréer un véritable service public de l’eau et de l’assainissement irrégulièrement délégué aux sociétés privées. C’est ce que nous pouvons appeler « le retour aux sources » : retour aux sources du service public, retour aux sources du politique. Votre expérience a démontré qu’avec une volonté politique de longue durée nous pouvions mettre en actes une vraie politique publique démocratique concevant le droit à l’eau comme droit humain et non l’eau comme une marchandise… ».

Danielle Mitterrand termine sa lettre avec un petit salut aux « actions pour la démocratie, l’écologie et la solidarité » en abrégé a.d.e.s !

Rappelons que J. Chiron, troisième candidat sur la liste de Vallini, qui a pris la place normalement dévolue à R. Avrillier par l’accord national PS-EELV, a beaucoup milité avec M. Destot pour que la Lyonnaise reste dans l’eau de Grenoble et que le service public ne revienne pas en régie. Tout est dit.

L’appel d’offre pour la gestion du stade des Alpes est lancé

Publié le 24 septembre 2011

Si vous désirez gérer le stade des Alpes voici quelques éléments de l’appel d’offre lancé par la Métro… réponse avant le 3 novembre 2011 à 11 h.

Il s’agit d’une délégation de service public par contrat de type affermage portant sur l’exploitation technique (entretien et maintenance incluant la pelouse), la gestion et l’animation du Stade des Alpes. 
La durée de 8 ans est une durée maximale.

Le Stade compte 20 000 places et intègre une configuration concert-grands événements avec une jauge de 25 200 spectateurs. Le Stade comprend en outre :

  • des espaces de réception pouvant être utilisés pour des séminaires, formations, événements professionnels, privés, etc.
  • des surfaces immobilières susceptibles de développement d’activités commerciales.

Le Délégataire assurera la gestion du service public délégué au travers des missions suivantes :

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Tarifs du chauffage urbain au-dessus de tout, les communes en-dessous…

Publié le 24 septembre 2011

Comme nous l’avions indiqué, les communes délégantes ont annoncé que le tarif nominal du chauffage urbain sera diminué de 8%. La communication du 1er adjoint de Grenoble sur ce sujet a été particulièrement alambiquée, démontrant son incapacité à régler les questions de fond. Il n’a pas voulu parler de baisse tarifaire mais seulement de modération tarifaire, car évidemment il ne sait pas de quoi demain sera fait (prix de l’énergie, météorologie défavorable ou pas).

L’ADES a protesté contre cette proposition qui ne règle en rien le fond de la question. En effet la marge avant impôt du service public sera toujours trop importante, les dividendes aux actionnaires toujours présents.

A propos des dividendes, ces derniers temps la Compagnie de chauffage – CCIAG distribuait 900 k€ à ses actionnaires dont 450 k€ à la ville de Grenoble qui a 52 % des actions. J. Safar annonce qu’il y en aura 150 k€ de moins pour la ville, soit 300 k€ de moins au total pour l’ensemble des actionnaires ; les dividendes resteront donc à 900 – 300 = 600 k€ dont 300 k€ pour Grenoble. La rémunération des capitaux investit par les actionnaires sera encore de 12%, on est loin d’une politique de gauche et citoyenne.

Cet abandon de 150 k€ de dividendes par la ville n’est pas un effort contrairement à ce que veut faire croire l’adjoint aux finances. Rappelons que les dépenses de chauffage urbain de la ville atteignaient 2,4 M€ en 2010, la baisse de 8 % représente une économie de 200 k€. L’abandon des 150 k€ de dividendes est inférieur de 50K€ à la baisse des tarifs, la ville ne fait aucun effort dans cette opération.

Il y aura donc toujours des charges qui ne devraient pas exister dans un tel service public essentiel. Les communes et la CCIAG n’ont toujours pas mis à plat l’économie de ce service public.

Le PS n’est PLU ce qu’il était

Publié le 24 septembre 2011

Quand on refuse d’assumer ses responsabilités, on s’efforce de trouver un bouc émissaire. C’est ce qu’a fait, on s’en souvient, la majorité municipale, et en particulier les élus PS et apparentés quand le Tribunal Administratif de Grenoble a mis un coup d’arrêt à la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sur le projet Presqu’île. A qui la faute ? A l’ADES bien entendu ! Mais pointer du doigt l’ADES ne suffisant pas, on a franchi de nouveaux paliers aussi mensongers l’un que l’autre :

  1. « La décision du tribunal administratif va retarder la construction de logements sociaux » entend-on dire, ce qui est évidemment faux comme nous avons eu l’occasion de le démontrer
  2. Puisque l’on n’est plus à une outrance ni à un raccourci près, on affirme par conséquent que « L’ADES est contre le logement social ».

Que dirait-on si à notre tour nous utilisions des procédés aussi fallacieux ? Ainsi par exemple à St Egrève, sur le secteur de Fiancey, la majorité municipale a prévu de construire une piscine, une crèche et des logements pour personnes âgées. Mais voilà que le PS vient de déposer un recours gracieux contre le PLU qui, s’il était retenu, n’autoriserait que la construction de la piscine, autrement dit : exit la crèche et les logements. Sûr que les élus PS Grenoblois ne manqueront pas de se mobiliser et de faire savoir publiquement que les élus PS de St Egrève sont contre les équipements publics et les logements.

Culture : la tension monte en Isère

Publié le 24 septembre 2011

La mobilisation des acteurs culturels de l’Isère contre les diminutions de 25 % des subventions par le Conseil général de l’Isère (CGI) s’amplifie et pourrait faire reculer le Président. Il y a déjà des annonces de rallonges possibles, mais c’est encore insuffisant. Il est prévu une mobilisation pour que lors du vote de la décision budgétaire modificative n° 2, les subventions soient rétablies pour 2011 au niveau de 2010.

Dans le secteur culturel les subventions servent à payer des salaires, cette baisse imposée violemment entrainera des suppressions d’emplois dans une conjoncture très difficile, où les licenciés auraient beaucoup de difficultés à retrouver du travail. Nous indiquerons prochainement le lieu et la date de la manifestation en préparation.

Des tarifs toujours trop élevés pour le chauffage urbain

Publié le 21 septembre 2011

Communiqué du 20 septembre 2011

Comme prévu, les communes délégantes du service public du chauffage urbain ont indiqué au collectif des usagers pour un chauffage juste et solidaire et aux associations de locataires que les tarifs seront diminués de seulement 8 % par rapport aux tarifs nominaux actuels.

Cette baisse est très insuffisante et n’est pas fondée sur une expertise contradictoire des charges réelles du service public. Récemment, l’Observatoire des Finances et des Politiques Publiques (OFiPoPu) a chiffré la baisse nécessaire des tarifs entre 16 et 20 % pour faire fonctionner correctement de service public.

Des avenants seront proposés aux différents conseils municipaux en octobre pour une application au 1er novembre.

Cette proposition de baisse des tarifs ne répond pas, loin de là, aux demandes des usagers et aux exigences de la règlementation.

L’ADES, en tant qu’usager du chauffage urbain, rappelle qu’elle a engagé des recours contre les tarifs de ce service public, auprès du Tribunal administratif de Grenoble depuis plus de 5 ans et qu’ils ne sont toujours pas jugés.

Cette baisse, même insuffisante, démontre que les tarifs arrêtés au 1er juillet 2008 étaient beaucoup trop élevés et que les usagers seront légitimés pour demander un remboursement du trop perçu.

L’ADES avec les élus « Ecologie et Solidarité » poursuivra son combat pour que les tarifs des services publics de la ville de Grenoble soient calculé au juste prix et pour que des intérêts privés n’interfèrent plus dans leur gestion.

De l’animation au conseil de Métro du 16 septembre

Publié le 17 septembre 2011

Heureusement qu’il y a un représentant des écologistes au Conseil de Métro, sinon la démocratie en souffrirait davantage et on s’ennuierait ferme.

A l’occasion d’une délibération sur l’avis à donner concernant les objectifs et les modalités de la concertation proposée par le Préfet de l’Isère pour l’aménagement de l’A480, un échange assez vif a eu lieu entre le Président de la Métro et Gilles Kuntz. Le représentant des écologistes a rappelé les évidences que tout le monde connait (sauf le Président !) : toute augmentation de la capacité routière entraine une augmentation du trafic automobile avec des conséquences négatives sur l’environnement, il faut donc vérifier si un tel projet avec 20 M€ de dépenses (financées par l’Etat) ne va pas de nouveau entraîner des conséquences néfastes notamment sur la santé des riverains. Gilles Kuntz a proposé de renforcer les politiques alternatives à la voiture. Ce fut comme un chiffon rouge agité devant le Président qui est parti dans des explications où tout se mélangeait :

  • la solution pour régler les questions de circulation c’était la rocade nord ! Décidément il n’a toujours pas digéré cet échec personnel. Il croit toujours que la rocade aurait diminué la circulation dans l’agglomération.
  • le modèle économique des transports en commun est en crise et le financement de leur développement n’est plus assuré.

C’est bizarre de voir un responsable politique ne pas se poser de questions sur le financement de la rocade nord et se faire le défenseur de l’impossibilité de financer les transports en commun. Espérons qu’il défendra une grande réforme de la fiscalité locale en plus de la fiscalité nationale si la gauche gagne en 2012. Comme lui a répondu Gilles Kuntz, c’est une question de priorité politique, rappelons les nombreux gaspillages évitables, d’argent public : grand stade et son parking, certaines aides économiques, le coût des études de la rocade nord, le projet Center Parc au Conseil général, la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble… étaient certainement moins prioritaires que les transports en commun en matière de politique publique. La politique c’est prévoir et faire des choix.

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Polémiques sur les finances de la ville et du CCAS

Publié le 17 septembre 2011

Le Président de l’UMP38 avait donné le La. L’attaque devait porter sur la gestion des responsables socialistes dans les diverses collectivités. On pouvait attendre un dossier travaillé, mais en fait rien de nouveau. A Grenoble, l’opposition de droite (les trois groupes dirigés par 3 UMP !) a embrayé de la même manière. Seule nouveauté très remarquée, les 3 groupes se sont exprimés ensemble pour la première fois depuis des mois.

M. Chamussy indique que l’augmentation probable des taux d’intérêt entrainera des dépenses supplémentaires pour Grenoble et la Métro, il déclare sur son blog : « Les collectivités locales sont actuellement en train de préparer leur budget pour 2012. Ce sera pour tout le monde un exercice difficile en cette période où l’argent public se fait rare. A Grenoble, l’exercice sera particulièrement complexe en raison du niveau extrêmement élevé de la dette. »

Or il n’est pas vrai que la dette de la ville soit extrêmement élevée. Il faut faire attention au vocabulaire employé. La dette est forte, elle atteint pour le seul budget principal 1700 € par habitant alors que la moyenne des grandes villes est de 1100 €/h. Mais sa capacité de désendettement est identique.

Il faudrait rappeler à la droite UMP que l’essentiel de la formation de la dette de la ville s’est faite sous le règne du corrompu (de 1983 à 1995 soit + 146 M€ en 12 ans), comme l’indique le graphique ci-dessous, alors que depuis 1995 la dette n’a augmenté que de 36 M€ et qu’elle est stabilisée.

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Chauffage urbain suite…

Publié le 17 septembre 2011

Dans un article précédent nous indiquions qu’un courrier de salariés de la Compagnie de Chauffage (CCIAG) avait été envoyé aux maires des communes concédantes pour faire pression. Ce courrier très maladroit a été mal reçu par certaines communes. Rédigé sur papier à en tête officiel de la CCIAG, il avait donc la bénédiction de la direction, d’autant plus qu’il reprenait in extenso des phrases de la direction prononcées lors d’un récent conseil d’administration.

De nombreuses contre vérités sont affirmées dans ce courrier :

  • Les avenants de juillet 2008 suivraient la plupart des recommandations formulées par la Chambre Régionale des Comptes (CRC). Or la CRC a déposé ses recommandations en septembre 2009, il était donc impossible que ces avenants en tiennent compte.
  • Les usagers demanderaient un changement de statut de la CCIAG pour passer en régie municipale. C’est inexact puisque la proposition est de passer en régie intercommunale. Il serait totalement insensé de créer 6 régies municipales qui géreraient chacune son chauffage urbain. Pour le maintien de l’entité de la CCIAG, il est préférable de passer en régie intercommunale. Ainsi, disparaît la délégation de service public qui doit être renouvelée régulièrement avec le risque de ne pas être retenue. C’est ce qui a failli se passer en 2005 lors du renouvellement par la Métro de la délégation d’Athanor. Une partie du personnel de la CCIAG aurait dû partir dans l’autre société si la délégation n’avait pas été renouvelée. Donc pour la stabilité des emplois des personnels, le statut de régie intercommunale est bien préférable à celui de société d’économie mixte (SEM).
  • « La CCIAG est une entreprise citoyenne qui allie performance économique et respect environnemental ». En fait elle n’est pas si citoyenne que cela puisqu’elle profite de toutes les occasions pour augmenter fortement ses capitaux propres (les capitaux qui appartiennent aux seuls actionnaires). Les actionnaires ont apporté seulement 5 millions d’euros (le capital social) et grâce à la gestion très capitaliste de cette SEM, les capitaux propres fin juin 2010 atteignaient plus de 21 M€, et cela va continuer. Donc les actionnaires on multiplié par 4 les capitaux investis, et en plus ils reçoivent des dividendes ! La CCIAG est une entreprise capitaliste très performante dirigée par un salarié des actionnaires privés. Au lieu de se désendetter, elle augmente les capitaux propres et va permettre aux actionnaires privés de réaliser une très belle opération financière en fin de concession s’ils le désirent. Il est désolant de voir des communes délégantes, dont la plupart se disent de gauche, favoriser ce type de développement capitaliste qui n’a rien à voir avec un service public digne de ce nom.

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On « eiffage » tout !

Publié le 17 septembre 2011

Après avoir défendu pied à pied (si l’on ose dire) la Rocade Nord, voilà que le président de la Métro, Marc Baïetto, n’a plus d’yeux que pour « la ville post-carbone ». Saluons comme il se doit cette soudaine mais heureuse métamorphose ! Rendre la ville respirable et plus agréable à vivre ! Quelle plus noble ambition pour… demain ? Pas tout à fait, disons plutôt à l’horizon 2030. Voilà qui calme un peu les ardeurs. Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit de : lutte contre le réchauffement climatique, réduction des consommations d’énergies et des émissions de gaz à effet de serre, isolation thermique des bâtiments et immeubles, préservation de la qualité de l’air, développement des espaces naturels de l’agglomération, déplacements en modes doux, renforcement du maillage des transports en commun… Autant d’actions connues de tous que les élus discutent et engagent depuis plusieurs années déjà. Alors quoi de neuf ? Où faut-il chercher l’innovation ?

Dans « Phosphore » bien sûr, le nom du laboratoire de « recherche en développement urbain durable » à qui la Métro a décidé de confier la destinée de ses habitants pour la modique somme de plus de 1 million d’€ dans un premier temps. Phosphore se présente comme un laboratoire de « prospective en développement durable visant à définir et à mettre en œuvre la ville de demain ». On retiendra « définir » et surtout « mettre en œuvre ». Voilà qui s’appelle faire d’une pierre deux coups, rien d’étonnant quand on sait que Phosphore n’est autre que le petit dernier du groupe Eiffage : Concessions et PPP (Partenariat-Public-Privé), Construction, Travaux Publics, Energie, Métal . Eiffage, 5ème groupe européen de la construction et des concessions. A titre d’exemple le groupe est l’heureux propriétaire, depuis le 20 février 2006, du 2ème groupe autoroutier de France, « Autoroutes Paris Rhin Rhône » et de sa filiale AREA. C’est dire s’il peut facilement défendre le développement durable. N’étant pas très regardant, il peut aussi bien construire un grand stade (Grand Stade de la Métropole Lilloise) que des prisons (Lyon-Corbas).

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