Archives pour le mot-clef ‘démocratie locale’

La démocratie au rebut

Publié le 24 septembre 2011

Depuis quelques mois déjà, des habitants du secteur 4 (Alliès-Alpins, Beauvert Reyniès, Capuche, Grands Boulevards, Exposition Bajatière) s’inquiètent, comme d’autres à Grenoble, de la tournure que prennent les projets d’urbanisme présentés par la majorité municipale. C’est le cas notamment du collectif « Vivre à Flaubert » mais pas seulement.

Comment en effet ne pas manifester d’inquiétude quand, outre les immeubles de grandes hauteurs, la sur-densification urbaine envisagés, les espaces et équipements publics non pris en compte, etc, on impose le transfert d’équipements telle la déchèterie Jacquard. Quel mal y a-t-il à cela diront certains ? Aucun, sinon que cette décision suscite une forte opposition fondée sur des arguments qui mériteraient un peu d’attention, voire de considération.

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De l’animation au conseil de Métro du 16 septembre

Publié le 17 septembre 2011

Heureusement qu’il y a un représentant des écologistes au Conseil de Métro, sinon la démocratie en souffrirait davantage et on s’ennuierait ferme.

A l’occasion d’une délibération sur l’avis à donner concernant les objectifs et les modalités de la concertation proposée par le Préfet de l’Isère pour l’aménagement de l’A480, un échange assez vif a eu lieu entre le Président de la Métro et Gilles Kuntz. Le représentant des écologistes a rappelé les évidences que tout le monde connait (sauf le Président !) : toute augmentation de la capacité routière entraine une augmentation du trafic automobile avec des conséquences négatives sur l’environnement, il faut donc vérifier si un tel projet avec 20 M€ de dépenses (financées par l’Etat) ne va pas de nouveau entraîner des conséquences néfastes notamment sur la santé des riverains. Gilles Kuntz a proposé de renforcer les politiques alternatives à la voiture. Ce fut comme un chiffon rouge agité devant le Président qui est parti dans des explications où tout se mélangeait :

  • la solution pour régler les questions de circulation c’était la rocade nord ! Décidément il n’a toujours pas digéré cet échec personnel. Il croit toujours que la rocade aurait diminué la circulation dans l’agglomération.
  • le modèle économique des transports en commun est en crise et le financement de leur développement n’est plus assuré.

C’est bizarre de voir un responsable politique ne pas se poser de questions sur le financement de la rocade nord et se faire le défenseur de l’impossibilité de financer les transports en commun. Espérons qu’il défendra une grande réforme de la fiscalité locale en plus de la fiscalité nationale si la gauche gagne en 2012. Comme lui a répondu Gilles Kuntz, c’est une question de priorité politique, rappelons les nombreux gaspillages évitables, d’argent public : grand stade et son parking, certaines aides économiques, le coût des études de la rocade nord, le projet Center Parc au Conseil général, la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble… étaient certainement moins prioritaires que les transports en commun en matière de politique publique. La politique c’est prévoir et faire des choix.

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Ligne E du tram, c’est parti, mais…

Publié le 9 septembre 2011

Le 19 avril 2011, la commission d’enquête sur l’utilité publique de la ligne de tram E rendait son rapport et ses conclusions avec un avis favorable et deux réserves : vérifier le tracé de la ligne E à l’Esplanade et assurer la signature du contrat d’axe avant d’autoriser le projet.

La majorité municipale (gauche-droite) de Grenoble, contre l’avis du CCS2 et des habitants de l’Esplanade (pourtant les premiers intéressés) a poursuivi dans l’erreur en imposant le tracé du tram à l’extérieur du prochain quartier de l’Esplanade. Et le contrat d’axe a été signé entre le SMTC et les quatre communes intéressées. Comme nous l’avons signalé, ce contrat d’axe (qui n’est que moral et n’a pas de valeur juridique) a été élaboré en dehors de toute information, concertation ou consultation des citoyens ; pourtant, il entraîne des conséquences importantes pour l’avenir. Encore une fois la charte de la démocratie locale a été oubliée…

Conformément à la loi, le 11 juillet 2011, le SMTC a voté la déclaration de projet qui réaffirme, de son point de vue, l’intérêt général du projet de ligne E (unanimité moins deux abstentions). Le 26 août 2011, le Préfet de l’Isère a arrêté la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), signant le lancement réel de l’opération.

Divers recours d’habitants ont été déposés contre des décisions du SMTC. Un référé suspension sera jugé le 27 septembre au Tribunal administratif de Grenoble, il concerne des aspects financiers du projet.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Publié le 26 août 2011

M. Destot déclare sur son blog, à propos de la politique économique du gouvernement : « Un profond changement des politiques économiques, budgétaires et fiscales doit donc être mis en œuvre sans tarder, dans le cadre d’une réelle concertation avec les partenaires sociaux. Et, à ce propos, je tiens à redire mon opposition à la manière d’agir du Gouvernement qui ne rencontrera les représentants syndicaux et patronaux que demain, c’est-à-dire après les décisions. ».

Combien de décisions du maire de Grenoble et de sa majorité sont prises sans réelle concertation ? Il suffit de rappeler qu’ils ont décidé d’augmenter fortement les impôts locaux alors qu’ils avaient promis le contraire pour se faire élire, et que les explications au bon peuple sont venues après le conseil municipal de décembre 2008. Le député maire de Grenoble est donc mal placé pour donner des leçons de pratiques démocratiques.

Concertation à gogos

Publié le 1 juillet 2011

Il y a eu pendant quelques temps le MODEM (Mouvement Démocrate) qu’il a présidé et depuis peu le groupe municipal « Grenoble Démocrate » que bien sûr, il préside, alors on aurait mauvaise grâce à ne pas voir là le profond attachement qui lie Ph. Falcon de Longevialle à la démocratie. D’ailleurs il le prouve quasi quotidiennement dans son « action » politique d’élu à l’immobilier. Exemple : cette dernière réunion du 28 juin dernier, dite de « concertation » sur le projet de ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) Flaubert. Dans le public présent, un énergumène mal embouché a eu l’outrecuidance d’évoquer une éventuelle délocalisation de la déchèterie Jacquart. La réponse de l’édile n’a pas tardé « la délocalisation (de la déchèterie) n’est pas négociable ». L’élu de secteur et l’élue à la… comment dit-on déjà ?… Démocratie Locale, présents et témoins de cette grande marche vers la démocratie n’ont pas jugé utile de se manifester. Tous les trois s’étaient probablement imprégnés de cette définition de la concertation : « la concertation suppose la confrontation entre les parties, l’échange d’arguments, l’explication des points de vue de chacun… c’est préparer une action en commun » et se concerter c’est « s’entendre pour agir ensemble ».

Le Conseil d’Etat propose d’améliorer la démocratie

Publié le 1 juillet 2011

Le Conseil d’Etat vient de produire son rapport public 2011 intitulé : « Consulter autrement, participer effectivement ». Il sera disponible auprès de la Documentation française à partir du 8 juillet 2011, et en ligne.

Parmi les principales propositions de ce rapport public :

« 6. Arrêter le principe d’une loi-code intitulée projet de loi-code relative aux principes de l’administration délibérative.

7. Introduire dans la « loi-code » l’ensemble des principes directeurs qui régiraient le recours à des concertations ouvertes précédant, chaque fois que nécessaire, la prise de décision.

Les principes directeurs sont au nombre de six.

  • garantir l’accessibilité des informations,
  • assurer le dépôt des observations de tous les participants et favoriser leur diffusion,
  • garantir l’impartialité et la loyauté de l’organisateur de la concertation et mettre en place, chaque fois que nécessaire, un « tiers garant »,
  • assurer des délais raisonnables aux citoyens ou aux organismes représentatifs pour s’exprimer,
  • veiller à la « bonne » composition des organismes consultés,
  • donner les informations sur les suites projetées, dans un délai proportionné à l’importance de la réforme. »

Il est à craindre que les députés et sénateurs ne se précipitent pas pour proposer une telle loi. A Grenoble on en aurait pourtant un besoin urgent pour faire changer radicalement les pratiques pseudo-démocratiques de la majorité municipale.

M. Destot essaye de faire voter le projet « Ecocité » sans débat !

Publié le 28 mai 2011

Le 23 mai 2011, au Conseil municipal de Grenoble, le maire rapporte sur une délibération très importante, la délibération n° 7 sur le projet « Ecocité ». Il propose de passer au vote sans débat expliquant que la délibération a été vue en commissions (comme toutes les autres comme il se doit). Protestation des élus écologistes qui tiennent à intervenir sur cette modeste délibération qui engage la Ville et la Métro pour seulement 263 M€ ! Avec le risque d’amplifier une ville à 2 vitesses puisque tous les investissements seront mis sur la polarité nord-ouest, donc pour Grenoble, les quartiers Presqu’île et Esplanade. Raté, le maire a été obligé de laisser le débat s’ouvrir.

Pour le maintien de la déchetterie Jacquard

Publié le 28 mai 2011

Une réunion organisée par l’Union de Quartier Foch-Aigle-Libération le samedi 21 mai 2011 a débattu du projet de future déchetterie rue Balzac. Les personnes présentes n’étaient guère satisfaites par les réponses formulées par l’adjoint à l’immobilier et l’urbanisme. Certaines se sont plaintes de n’avoir pas été entendues depuis plusieurs années. D’autres de n’avoir eu connaissance de certains projets que très récemment. Toutes ont regretté constater que les choses sont décidées à l’avance, et que la qualité de vie des habitants actuels et leur avis ne sont pas pris en compte. Un membre de l’Union de Quartier a demandé en fin de réunion : « Etes-vous favorable  au maintien de la déchetterie sur le site Jacquard ? » La réponse (à main levée) à été oui  à la quasi unanimité des habitants présents.

Malheureusement c’est ce qui se passe systématiquement dans toute la ville sur les projets d’aménagement, il n’est pas tenu compte des avis des habitants.

Le projet urbain de l’Esplanade est fortement contesté

Publié le 11 mai 2011

Le Comité des Habitants de l’Esplanade (CHE) a mené depuis des mois des réflexions approfondies sur l’avenir de leur quartier et une critique du projet de la Ville. Le CHE a écrit le 6 mai au maire de Grenoble pour lui demander des modifications effectives du plan masse du projet.

En voici quelques extraits :

« … Malheureusement après plus d’un an de discussion, nous déplorons que la seconde maquette n’ait que trop peu évolué et restons donc avec un sentiment de concertation partielle et inachevée. Beaucoup trop d’aspects du projet font encore débat et n’ont trouvé l’approbation ni des habitants, ni de l’union de quartier, ni du CLUQ qui a d’ailleurs récemment organisé une conférence sur la densification. De plus, il nous semble que le CCS2 a rendu un avis très nuancé et à connotation septique et nous nous interrogeons sur l’absence de consultation du CCS1 qui nous parait être tout aussi concerné par ce projet ! Enfin, nous souhaiterions savoir quelle réponse sera donnée à l’avis de l’enquête publique qui s’interroge sur l’ex-centrage du tracé de la ligne de tram E sur l’Esplanade.

Par ailleurs, nous avons remis en main propre à Messieurs de Longevialle et de Portzamparc au mois d’octobre 2010 lors du dernier débat public, une trentaine de propositions émanant de la réflexion des résidents actuels du quartier. Nous sommes aujourd’hui navrés de constater que peu de modifications ont été apportées à la maquette du projet d’urbanisme dont l’échelle nous a paru douteuse et propice à la confusion des non initiés. En particulier, nous constatons que peu de gens sont à même de se représenter la hauteur des futurs immeubles sur la maquette alors qu’elle est par endroit jugée trop grande (2,5 fois l’habitat actuel le plus haut), « ombrageante », trop massive et de ce fait non propice au sentiment de bien être à venir (construction au Nord du site sur l’Esplanade).

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Le huis clos, mais quelle mouche les a piqués !

Publié le 6 mai 2011

L’intercommunalité est une chose si sensible que le bon peuple et la presse ne sont pas conviés aux réflexions profondes des élus à ce sujet !

A la Métro, le 29 avril, durant plus d’une heure et demi, les conseillers communautaires ont échangé à huis clos sur l’évolution de l’intercommunalité. Au lieu de faire une réunion de travail normale, c’est dans le cadre réglementaire d’un conseil de Métro que ce point a été traité. Il n’était même pas à l’ordre du jour et évidemment ne pouvait pas donner lieu à une délibération. Ce huis clos était incompréhensible et notre représentant, Gilles Kuntz, a refusé d’intervenir dans ce cadre imposé contraire à la démocratie la plus élémentaire. Y a-t-il des choses qui ne peuvent être dites en public sur ce sujet, que veut-on cacher ?

Des bruits courent que le Maire de Grenoble, lui aussi, pourrait convoquer un Conseil Municipal extraordinaire à huis clos sur l’évolution de l’intercommunalité. Cela paraît un peu gros, mais vu la conception et la pratique de la démocratie locale portée par la majorité municipale, il faut s’attendre à tout…

Lors de ce conseil de Métro, peut être aurait-il mieux valu réserver le huis clos pour un peu plus tard. Cela aurait évité de rendre public un pléonasme amusant. Il faut être députée, adjointe au maire, présidente de Minatec, vice-présidente de la Métro… et ne jamais douter de rien comme G. Fioraso pour déclarer le plus sérieusement du monde  « …cette biennale a lieu tous les deux ans » !

L’avenir de la Métro se prépare en catimini

Publié le 15 avril 2011

Les grandes manœuvres se déroulent loin du regard des citoyens et pourtant la transformation de la Métro en communauté urbaine est à l’ordre du jour. Pour ce faire il faut atteindre le seuil fatidique de 450 000 habitants, d’où la recherche effrénée de communes à intégrer dans la nouvelle communauté.

Il y aurait de nombreux avantages à la transformation de la Métro en communauté urbaine : une intégration intercommunale beaucoup plus forte avec des compétences élargies, l’urbanisme enfin géré à un niveau plus pertinent, la gestion de l’eau en plus de l’assainissement… Et en contrepartie une dotation de l’Etat à la Métro beaucoup plus forte (environ 11 M€ de plus).

Tout ceci serait bel et beau si cela se passait en toute transparence et suite à un débat démocratique.

Malheureusement l’Etat joue son petit jeu et les grands élus le leur, et certains sont déjà en train de se partager les places…

Le Préfet de l’Isère doit rendre le 22 avril son projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). Le schéma doit être arrêté avant le 31 décembre 2011, après avis de la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), qui dispose de quatre mois pour émettre un avis. La CDCI a été mise en place en mars 2011 par le Préfet et comprend des représentants des communes, des établissements publics intercommunaux, de syndicats intercommunaux, des élus départementaux et régionaux.

Le Mercato est ouvert et la recherche des communes à agréger autour de la Métro pour atteindre le seuil de 450 000 habitants va bon train. Des communes des massifs de Belledonne, du Vercors et de la Chartreuse sont approchées, ainsi que du Voironnais et du Grésivaudan et du Sud de Grenoble.

Le fonctionnement de la communauté urbaine sera-t-il plus démocratique que celui de l’actuelle Métro ? Rien n’est moins sûr, puisqu’il n’y aura pas d’élection particulière des conseillers communautaires. Leurs noms seront simplement indiqués sur les listes lors des élections municipales, ce qui n’implique pas la présentation de programmes de gestion de la communauté. A moins qu’après 2012, si un nouveau gouvernement de gauche et écologiste, touché par la grâce démocratique, décide que les conseillers intercommunaux soient enfin élus au suffrage direct sur des programmes politiques…

Par contre, contrairement à la Métro actuelle, la représentation des communes se fera à la proportionnelle de leur population (sauf pour les petites communes qui auront d’office un représentant).

A suivre…

Foyers logement pour personnes âgées, suite…

Publié le 15 avril 2011

Le Conseil d’Administration du Centre communal d’action sociale CCAS vient d’adopter les évolutions pour les foyers logements pour personnes âgées. Seul le représentant du groupe Ecologie et Solidarité a voté contre après avoir proposé des amendements qui ont été refusés.

Il a été décidé de réunir les foyers du Lac et des Gentianes en un seul établissement, malgré les protestations des résidents et de leurs familles. Le foyer à fermer sera choisi en juillet par le maire qui laisse faire. Fermeture confirmée du restaurant à Notre Dame et aux Alpins ou Montesquieu.

Les réunions avec les résidents, dites de concertation, promises lors du dernier Conseil municipal, se borneront à leur faire avaler les couleuvres puisque les décisions ont été prises.

Les résidents et les familles actuellement à La Villeneuve  (une centaine) sont très inquiets.

Le constat de départ du CCAS « baisse de la demande » est une base erronée. Désormais personne n’est admis au Lac ou aux Gentianes (entrées bloquées et risque de déménager dans les 3 mois) : la baisse de la demande est organisée.

Le CCAS recherche des économies à tout prix et le service rendu passe après. Pourtant les réalités budgétaires du budget annexe des foyers logement ne sont pas inquiétantes à court terme, il y a donc le temps pour décider.

A Grenoble, l’habitude est de décider avant et de discuter après ! Encore une fois, la majorité démontre son incapacité à élaborer des politiques construites avec les habitants.

La politique sociale de la majorité municipale n’est pas à la hauteur de la situation, elle devrait être discutée de manière ouverte et ne pas être enfermée dans le bunker du CCAS. Si il y avait un vrai maire dans la ville centre, il prendrait une initiative forte pour que l’ensemble des politiques sociales dans l’agglomération soient réexaminées avec tous les partenaires publics, associatifs et les usagers.

Contrat d’Axe de la ligne de tram E, un déni de démocratie

Publié le 25 mars 2011

En application des principes de la charte adoptée par le Syndicat mixte des transports en commun – SMTC le 2/7/2007, le contrat d’axe décrit les engagements réciproques des communes et du SMTC sur l’axe de la ligne de tram E. Il a été présenté le 16 février 2011 au SMTC. Mais il n’a jamais fait l’objet de débats publics préalables… On apprend par exemple que la Ville de Grenoble ce serait engagée pour construire 3300 logements supplémentaires le long de la ligne E, 900 avant 2015, le reste avant 2020… Au fait y a-t-il toujours une charte de la démocratie locale à Grenoble ?

Petits potins politiques

Publié le 21 janvier 2011

Le PS a présenté ses candidats aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochain en Isère. Cherchez les femmes… Sur 26 cantons seules 5 femmes sont candidates titulaires. La parité avance à grands pas, ou alors c’est la préfiguration de la future assemblée territoriale.

L’UMP38 est sous tutelle parisienne, c’est le calme plat. On apprend tout de même un scoop : il parait qu’Alain Carignon (le corrompu) aurait dit qu’il avait renoncé à la vie publique iséroise. La guerre entre pro et anti Carignon serait donc enfin terminée ! Une telle annonce a déjà été faite dans le passé. Nous observerons avec attention les résultats des élections internes au printemps prochain.

La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille à Echirolles. Le 15 janvier, le Dauphiné Libéré annonce que le conseiller général communiste Claude Bertrand ne briguera pas un nouveau mandat aux élections cantonales de mars 2011 et que Mme Rochas (PC) est la candidate désignée par le Front de Gauche. Mais le 17 janvier Claude Bertrand réagit en faisant savoir qu’il apprend par la presse qu’il n’est pas candidat : « La vérité m’oblige à dire que, sans concertation et sans débat, on a décidé de m’écarter en présentant à ma place une autre candidate… ». A suivre.

Les soutiens à Strauss-Kahn pour la présidentielle commencent à se déclarer dans la région. Voici les premiers élus PS de Grenoble qui s’affichent derrière leur champion : Christine Crifo, Michel Destot, Abderrahmane Djellal, Geneviève Fioraso et Jérôme Safar.

La majorité municipale a décidé de faire appel à M. de Portzamparc pour remplacer M . Vasconi comme architecte en chef pour le projet presqu’île. Evidemment ceci s’est fait sans débat au conseil municipal, sans mise en concurrence… C’est le fait du prince ! Au lieu de faire la place à de jeunes architectes pour qu’ils se lancent, le maire ne jure que par des grands noms, c’est plus cher et parfois leur comportement n’est pas toujours adapté à la mise en place d’un dialogue avec les intéressés. On a pu voir l’échec de ce qui se passe avec Yves Lion à la Villeneuve.

L’adjoint à l’immobilier récidive, en s’appropriant le travail des autres. Dans une déclaration récente il s’approprie le projet de la ZAC Blanche Monnier à l’Ile Verte, comme il l’avait fait à propos de la caserne de Bonne. Cette majorité est incapable de reconnaître le travail des prédécesseurs, cela rappelle les photos du politburo sous Staline où, au fur et à mesure des purges, les visages des renégats disparaissaient.

PlayGrenoble

Publié le 21 janvier 2011

Comme nous l’avions indiqué en fin d’année, le nouveau slogan de vente de Grenoble vient d’être présenté officiellement par le maire. Dorénavant la communication vers l’extérieur va être souvent accompagnée du logo de « PlayGrenoble »…

Pour la petite histoire, lorsque l’office du tourisme avait dévoilé ce nouveau logo au moment du marché de Noël, sur les anoraks des personnes tenant le stand de l’office, le maire avait été très mécontent car il souhaitait dévoiler lui-même cette « innovation »…

Voici ce qu’en dit avec enthousiasme le site internet actumontagne :

« Cette accroche colle plutôt bien à l’image de ville jeune, dynamique, sportive et internationale que cultive Grenoble. N’en déplaise aux puristes de la langue française, l’emploi de l’anglais permettra à cette signature imaginée par l’agence lyonnaise Esprit Public, d’être comprise aux quatre coins de la planète. Précieux pour conquérir les visiteurs étrangers. La langue de Shakespeare apporte aussi un côté « cool » bien dans l’air du temps, qui rendra sûrement la destination sympathique auprès des touristes de moins de 50 ans. A vocation touristique pour l’instant, cette marque pourrait s’étendre à d’autres secteurs, et en particulier à celui de l’économie, où elle fonctionnera aussi bien, incitant les investisseurs potentiels, français ou étrangers, à miser sur la 12e agglomération de France pour leurs projets de développement. T-shirt, sacs, stylos et autres plaquettes publicitaires vont permettre la diffusion de cette nouvelle marque sur la place publique. »

C’est en effet très « cool », bien dans l’air du temps et les touristes de plus de 50 ans apprécieront ! Combien a coûté cette réflexion de communication si profonde et si contraire à la loi de défense de la francophonie? Et surtout, entre « play » et «plaie », il n’y a que 2 lettres…

L’ADES a un nouveau Président : Jean-Marc Cantèle remplace Hakim Sabri

Publié le 23 décembre 2010

Hakim SABRI étant devenu Président du groupe des élus “Ecologie et Solidarité” Europe-Ecologie les Verts, ADES, Alternatifs à la Ville de Grenoble, il a demandé à être remplacé à la présidence de l’association.

Jean-Marc CANTELE a été élu à l’unanimité du Conseil d’administration comme nouveau Président.

Jean-Marc Cantèle

Photo GK, tous droits réservés

Militant depuis la création de l’ADES, il a été élu en 2001 conseiller municipal et nommé adjoint au maire chargé de l’Education, de la Vie Scolaire et de la Restauration Municipale. Il a accéléré fortement l’entretien du patrimoine scolaire en imposant un doublement du niveau des investissements, et en renforçant les moyens municipaux dans les écoles, notamment en rénovant les restaurants scolaires et en y créant le système « self service ». Il a permis entre autres, la reconstruction de l’école du Verderet, la création de l’école Lucie Aubrac modèle de bâtiment économe en énergie… Il a veillé au maintien de la mixité sociale avec le décloisonnement des sections internationales (Anglais, Italien, Espagnol…) ou encore l’implantation des Classes à Horaires Aménagés musique et danse à l’école Léon Jouhaux. Grâce à lui la Cuisine Centrale a été créée sur le site du MIN. Il a été l’instigateur du projet éducatif Grenoblois avec Cécil GUITART.

Professionnellement il a été travailleur social, puis journaliste et s’est de nouveau investi dans la Protection de l’Enfance jusqu’à ces derniers mois.

Les priorités d’actions de l’ADES pour 2011 : Démocratie, Ecologie, Solidarité

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Nouvelles de la Villeneuve

Publié le 10 décembre 2010

Le ramassage des ordures laisse à désirer

Le système de collecte éolienne a été (ou est) en cours de remplacement selon les secteurs du quartier Villeneuve, soit par des bacs regroupés, soit par des conteneurs enterrés, à proximité des immeubles, à des endroits où des bennes peuvent venir collecter les bacs et les conteneurs. Cela modifie beaucoup les habitudes des usagers et il apparait donc que certains ont du mal à les faire évoluer. Mais cette situation est aussi de la responsabilité de la Métro et de la Mairie qui ont insuffisamment consulté les habitants et les copropriétés sur les scénarios possibles avant de décider. Comme quoi, en matière de services publics faisant appel à la citoyenneté des usagers au quotidien, il est important de les associer aux choix. Et dans ce domaine comme dans d’autres, la Métro et la Mairie ont encore de gros progrès à faire…

La collecte des déchets s’est dégradée notamment à l’Arlequin. Avant les changements, de nombreux habitants se servaient de vide-ordures, maintenant ils doivent descendre les sacs en bas de l’immeuble et malheureusement de nombreux sacs sont déposés dans les coursives et dans les galeries. Des gamins s’amusent parfois avec les sacs qui se déchirent. Au 30/40 Arlequin et aux Cascatelles les ordures déposées à côté des containers dégagent de fortes odeurs avec en plus des rats crevés, empoisonnés par les raticides de la mairie… Par contre soyons justes : c’est aux Cascatelles et dans les immeubles de l’avenue de Constantine que les meilleures performances du tri sont constatées !

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« Play Grenoble » !

Publié le 3 décembre 2010

Le marché de Noël s’est installé de la Place Victor Hugo au jardin de Ville… même l’Office du Tourisme y a son petit chalet avec ses agents d’accueil dans leur nouvelle tenue vert-pomme prêts a vous renseigner, avec un détail : cette tenue est siglée d’un logo accompagné de la formule «Play Grenoble »… ?

Quelle signification peut avoir cette formule ? S’agirait-il du nom que va prendre l’offre touristique Grenobloise chargée de regrouper différentes entités autour de l’Office du Tourisme, suite à un grand remodelage ?

Les Grenoblois le sauront bien assez tôt lorsque ce projet leur sera présenté… Nous noterons encore une fois le manque de concertations et de débats autour de cette restructuration. Décidément cette majorité a un problème avec la démocratie participative…

Mais ce nouveau nom vous play t’il ? Est ce que ça fait assez « high tech » pour plaire au maire ?

Centrale solaire de Lans en Vercors : le non très majoritaire

Publié le 24 septembre 2010

Le maire de Lans soutenait le projet d’implantation d’une grande centrale photovoltaïque dans la forêt de Jay, projet qui avait fait l’objet d’un avis défavorable lors de l’enquête publique. Autant il faut défendre l’implantation de panneaux photovoltaïques sur des surfaces adéquates (par exemple les toits des maisons et immeubles), autant il faut éviter la déforestation qui va à l’inverse de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les habitants de Lans ont refusé à 65 % ce projet industriel qui ne répondait pas aux exigences écologiques les plus élémentaires.

Les événements récents qui nous font réagir (3)

Publié le 2 février 2010

puceRVExpulsions ça suffit !

Nous relayons la lettre ouverte de l’association Roms Action de Grenoble qui s’élève contre les expulsions de familles roumaines qui se multiplient notamment à Saint martin d’Hères.

puceRVConseil municipal de Grenoble, ta démocratie fout le camp !

Lors du dernier conseil municipal le maire a tenu un propos étonnant. Il considère que les débats de fond ne doivent pas se faire au Conseil mais dans les commissions préparatoires. Drôle de conception de la démocratie. La loi instaure le conseil municipal en assemblée délibérante qui gère les affaires de la commune, et les conseillers doivent délibérer en connaissance de cause et donc avoir les explications suffisantes pour se prononcer. Les commissions municipales sont là, en théorie, pour préparer les décisions, mais les membres de la majorité municipale n’y viennent pas (un, deux ou trois conseillers dans le meilleur des cas) et les projets de délibérations sont distribuées en séance, autant dire qu’elles ne servent pas à préparer le débat mais seulement de première information.

Donc refuser le débat de fond au conseil, signifie que le maire considère le conseil comme une chambre d’enregistrement et que l’exécutif (lui) s’occupe de tout ! Où est la séparation des pouvoirs, pourtant fondement de la démocratie représentative ?

D’ailleurs quand vous assistez au conseil vous êtes surpris du silence dans les rangs de la majorité, visiblement il y a des consignes de se taire. Heureusement les écologistes sont là pour créer et imposer le débat, la droite étant en général assez absente se contentant de quelques interventions.

Pour connaître les tenants et aboutissant des décisions allez sur le site du groupe des élus « Ecologie et Solidarité » Verts, ADES, Alternatifs.

puceRVLe stade coûte de plus en plus cher

Le coût de l’investissement avait dérapé de manière catastrophique et la Métro a été obligée de payer la TVA.

On en sait un peu plus sur les coûts de fonctionnement. Ils sont prévus à environ 2 M€ sans compter les intérêts de la dette (au moins 1,8 M€) et il faudrait aussi ne pas oublier les amortissements de l’équipement (environ 3 M€). Les calculs faits par la Métro pour donner un coût de location à la journée se fondaient sur 34 jours d’occupation chaque année dont 19 pour le GF 38. Le GF 38 devrait donc payer un « loyer » d’environ 3 M€. Or il en paye moins de 1 M€.

Le stade qui est utilisé très majoritairement par des organisateurs privés (contrairement à la patinoire d’agglomération) coûte de plus en plus cher au contribuable, qui sponsorise sans le savoir des activités commerciales très lucratives, la justice devrait dire le droit à ce sujet prochainement.