Archives pour le mot-clef ‘Déplacements’

A 480 dernières nouvelles

Publié le 1 février 2019

La Ville de Grenoble a invité les riverains de l’échangeur Catane de l’A 480 à une réunion publique d’information (le 29 janvier) d’un projet qu’elle subit ne faisant pas partie des comités de pilotage comprenant l’Etat, l’AREA, la Métropole et le Département de l’Isère. La ville s’était beaucoup mobilisée pour que le projet soit compatible avec un boulevard urbain à vitesse de 70 km/h sur la stricte emprise de l’autoroute actuelle sans élargissement qui pouvait fragiliser la digue et mettre en péril une grande partie de la ville en cas d’inondation sévère du Drac. De plus la limitation à 70 km/h dans la conception des échangeurs n’aurait pas obligé à restructurer celui de Catane. Malheureusement la concession de l’autoroute à AREA en 2015 a supprimé cet espoir de boulevard urbain en donnant à AREA le feu vert pour la réalisation d’une vraie autoroute à 2 fois 3 voies plus bande d’arrêt d’urgence, ce qui peut un jour ou l’autre permettre de relancer l’autoroute A51 jusqu’à la vallée de la Durance et ainsi doubler la vallée du Rhône, les verrous mis étant trop peu dissuasifs et AREA ayant la concession sans les verrous, elle peut donc les supprimer sans problème particulier ou demander encore des compensations financières.

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Lyon-Turin, les traités interdisent d’engager les travaux définitifs

Publié le 1 février 2019

La Coordination des Opposants au projet « Lyon-Turin » a communiqué le 23 janvier pour expliquer que les travaux définitifs ne peuvent pas commencer car les conditions mises dans les traités ne sont pas remplies :

La France, l’Italie et l’Europe sont dans l’incapacité de garantir la disponibilité du financement prévue à l’article 16 : « La disponibilité du financement sera un préalable au lancement des travaux des différentes phases de la partie commune franco-italienne de la section internationale. ».

Cette exigence est doublée par les dispositions de l’article 1 du même accord du 30 janvier 2012, ratifié par la France et l’Italie : Article 1er : « En particulier, il n’a pas pour objet de permettre l’engagement des travaux définitifs de la partie commune franco-italienne, qui nécessitera l’approbation d’un nouvel avenant tenant notamment compte de la participation définitive de l’Union européenne au projet. »

Pour consulter l’accord devenu traité, voir ici.

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La contestation contre l’élargissement de l’A 480 se développe

Publié le 25 janvier 2019

Le collectif citoyen pour des alternatives à l’élargissement de l’A480, soutenu par de nombreuses associations a pris l’initiative d’organiser samedi 26 janvier de 10 h à 12 h une action non violente pour demander un moratoire sur le démarrage des travaux, rendez-vous devant le parking relais Catane.

Le collectif avec Alternatiba Grenoble, le Collectif Il est encore temps, l’ADTC – se déplacer autrement, l’Union de quartier Eaux-Claires (UDHEC), l’Union de quartier Berriat, le Réseau Citoyen de Grenoble, l’ADES, les Amis de la Terre, Conseil Citoyen Indépendant (secteur 1) ont fait un communiqué mercredi 23 janvier :

« Nous, citoyens et associations de l’agglomération grenobloise, soutenons l’appel des scientifiques locaux et demandons un moratoire sur le projet d’élargissement de l’A480 et l’ouverture d’une concertation citoyenne autour des scénarios alternatifs. Un tel aménagement ruine les efforts entrepris par les collectivités depuis des années, et va clairement à l’encontre des objectifs du Plan de Déplacements Urbains (PDU), en encourageant l’usage de la voiture au détriment des autres modes de transports. Il est également en contradiction flagrante avec la volonté de la métropole grenobloise de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques.

Permis par des décisions politiques prises au niveau national en 2015 pour satisfaire les sociétés concessionnaires d’autoroute, ce projet est entaché d’irrégularités (absence de consultation publique adaptée, modélisation des trafics ne prenant pas en compte l’effet incitatif de l’augmentation de la capacité de l’autoroute sur les comportements individuels…), comme l’a signalé l’Autorité environnementale et comme l’ont relevé, dans leur recours contre la Déclaration d’Utilité Publique, quatre citoyens grenoblois.

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A480, l’autorisation environnementale est arrêtée par le préfet

Publié le 18 janvier 2019

La dernière décision administrative concernant l’élargissement de l’A480 vient d’être prise par le préfet de l’Isère. Le 14 janvier 2018 le préfet de l’Isère a arrêté l’autorisation environnementale, qui ouvre la voie aux travaux d’élargissement de l’A 480. Cet arrêté est pris suite à l’avis favorable de l’enquête publique, dont le rapport a été très critiqué vu les positions climatosceptiques des commissaires enquêteurs et leur refus de transmettre aux maitres d’ouvrages certaines observations, interrogations ou propositions du public.

Le recours déposé contre la Déclaration d’Utilité Publique permettra-t-il de bloquer les travaux qui sont programmés pour mars 2019 ? On devrait le savoir prochainement suite au prochain dépôt d’un référé suspension.

Au même moment, le 16 janvier, 135 scientifiques locaux rendent public un appel demandant aux décideurs de revoir le projet d’élargissement de l’A480, intitulé : « L’“affaire du siècle” dans l’agglomération grenobloise : “Nous en appelons aux décideurs politiques locaux pour reconsidérer l’élargissement de l’A480”.

En voici un extrait :

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Les sociétés concessionnaires des autoroutes se portent très bien…

Publié le 18 janvier 2019

D’après le décret de mise en concession d’août 2015, l’élargissement et la mise à niveau de l’autoroute A480 entre St-Egrève et Claix, incluant les études relatives à l’échangeur du Rondeau, l’AREA doit investir 360 M€ TTC (valeur juillet 2012). La totalité des études du Rondeau se montent à 3 M€ partagé entre les collectivités, l’Etat et l’AREA.

Or les investissements d’AREA pour l’élargissement de l’A480 sont estimés à 265 M€ TTC (valeur mars 2016) dont seulement 214 M€ TTC de travaux. L’indice des travaux publics n’a pas évolué entre juillet 2012 et mars 2016.

Il y a donc un écart de presque 100 M€ entre les investissements prévus dans le décret et la réalité et ce ne sont pas les travaux annexes sur certains échangeurs, une passerelle piétons cycles qui doivent être partagés avec la Métro qui coûteront à AREA ces 100 M€.

Au vu de ces chiffres, on ne peut pas s’empêcher de penser que le contrat entre l’AREA et l’Etat est très avantageux pour AREA.

Globalement les Sociétés concessionnaires des autoroutes (SCA) se débrouillent toujours très bien avec l’Etat dans lequel elle trouve des alliés hauts placés.

Voir par exemple le très bon article de Médiapart sur les relations entre l’Etat et les sociétés concessionnaires des autoroutes (dont AREA et l’A 480), dont voici quelques extraits :

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L’aéroport Grenoble Alpes Isère, beaucoup trop cher pour le budget du département

Publié le 18 janvier 2019

Les quatre élus départementaux du « Rassemblement des citoyens pour une Isère solidaire et écologique » ont tenu le 15 janvier une conférence de presse pour dénoncer la politique de la majorité départementale de droite concernant la gestion de l’aéroport Grenoble-Alpes-Isère qui est situé à St Etienne de St Geoirs. Ils annoncent avoir déposé un recours contre le versement d’une subvention excessive (dépassant le maximum indiqué dans le contrat de concession) par le département à la société Vinci Airport, qui a la délégation de service public jusqu’en 2026.

« Depuis plus de 40 ans, l’aéroport est structurellement déficitaire, obligeant différentes collectivités locales à combler les déficits. Entre 2010 et 2017, ce sont plus de 22 M€ qui ont été dépensés en investissement et fonctionnement. En 2018, le Département de l’Isère a versé en fonctionnement plus de 2M€ à Vinci Airport pour combler le déficit de l’aéroport. La légalité de ce versement est contestée au Tribunal Administratif de Grenoble.

Si des subventions de fonctionnement sont autorisées, elles doivent être transitoires avec pour objectif de tendre vers l’équilibre financier. La Commission Européenne, suivi par l’Etat Français, impose que ces subventions disparaissent au-delà de 2024. C’est tout le contraire qui est fait par le Département de l’Isère, la subvention de fonctionnement ne cessant de croitre depuis des années sans aucun garde-fou…

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PDU 2030, avis favorable de la commission d’enquête

Publié le 11 janvier 2019

L’enquête publique sur le projet de PDU s’est déroulée du 24 septembre au 26 octobre 2018. D’après le code de l’environnement la commission d’enquête aurait dû rendre son rapport et ses conclusions au plus tard le 26 novembre, c’était d’ailleurs rappelé dans l’arrêté d’ouverture de l’enquête publique. Or le rapport n’été remis que le 21 décembre 2018 soit avec presque un mois de retard.

La commission remet au SMTC le procès-verbal de synthèse le 15 novembre 2018, alors qu’elle aurait dû le faire au plus tard le 5 novembre. Le SMTC répond le 29 novembre dans le délai de 15 jours prévu par la règlementation.

Il manque une justification de l’important retard pris par la commission d’enquête pour rendre son rapport. Il est vrai qu’il s’agissait d’un dossier volumineux, mais la commission était constituée en conséquence (5 personnes). En général, dans ce cas, il y a une demande de délai supplémentaire par la commission, mais aucune trace d’une telle demande. Par contre il y a eu de nombreuses réunions entre la commission et le SMTC après la date butoir du 26 novembre.

La commission d’enquête a donné un avis favorable au projet de PDU de l’agglomération grenobloise.

Cet avis est assorti d’une réserve, de 2 recommandations vives et de 16 recommandations.

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Où travaillent les métropolitains, dans leur commune ou ailleurs ?

Publié le 15 décembre 2018

L’INSEE donne des indications sur le lieu de travail des actifs de plus de 15 ans.

Pour Grenoble le recensement de 2015 indique que 57 % de Grenoblois travaillent à Grenoble et 39 % dans une autre commune de l’Isère. En 2006 c’était 55% qui travaillaient à Grenoble et 41 % en Isère. La concentration des emplois continue sur la ville centre.

La ville centre est une exception car pour les autres communes, c’est une large majorité des actifs qui travaillent dans une autre commune.

Par exemple, dans la Métro, à Saint Martin d’Hères ce sont seulement 28 % des actifs qui travaillent dans la commune, Echirolles 31 %, Fontaine 21%, Meylan 21%, Pont de Claix 25%, Saint Egrève 26%, Sassenage 20%, Seyssinet 17%, Vizille 29%.

En dehors de l’agglomération les chiffres sont aussi intéressants : Voiron 39 % travaillent dans la commune et à Voreppe 22%. A Crolles seulement 32 % travaillent dans la commune.

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Projet du tunnel Lyon-Turin, une très forte opposition franco-italienne

Publié le 15 décembre 2018

Le 8 décembre à Turin plus de 50 000 personnes ont manifesté contre le projet Lyon-Turin. Ce fut le rassemblement le plus important jamais vu sur ce dossier. Comme quoi la contestation persiste. A cette occasion le maire de Villarodin-Bourget a pu rappeler que l’opposition française s’exprime depuis plus de 20 ans et jusque dans des rapports de la haute administration qui montrent que ce projet n’est pas d’intérêt général.

Dans son discours le maire de Villarodin-Bourget a rappelé l’essentiel des raisons pour lesquelles il faut arrêter ce projet pharaonique et inutile :

« Nous sommes un mouvement qui rassemble une opposition franco-italienne.

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A 480, la DUP est attaquée. Les travaux ne pourront peut-être pas démarrer !

Publié le 7 décembre 2018

Des habitants de l’agglomération ont déposé fin septembre un recours au tribunal administratif de Grenoble contre l’arrêté de la DUP (déclaration d’utilité publique) signé le 23 juillet 2018 par le préfet de l’Isère. Ils annoncent qu’ils déposeront dans les semaines qui viennent un référé suspension pour bloquer les travaux qui sont annoncés pour début 2019.

Ils soulèvent des irrégularités lourdes dans la préparation de la DUP, notamment l’absence de concertation préalable obligatoire imposée par l’article L 103-2 du code de l’urbanisme, qui exige que la concertation associe « pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées ». La concertation sur laquelle s’appuie l’AREA s’est terminée en 2012 et n’a été reprise qu’avec les administrations mais pas les habitants et les associations.

Si cette absence est reconnue par le tribunal, cela entrainera l’annulation de la DUP et l’obligation pour les maitres d’ouvrages de tout recommencer depuis le début ! Mais laissons la justice faire son travail.

En tous cas le préfet a eu tort de ne pas écouter les habitant et certains avertissements de la ville de Grenoble qui ont insisté sur un changement de projet moins impactant pour l’environnement notamment le passage à 70 km/h avec un changement de géométrie des voies et aller vers une voirie apaisée et non avec un gabarit autoroutier standard qui n’empêcherait pas un jour la poursuite de l’autoroute A 51.

Voici le texte diffusé par les requérants lors de leur conférence de presse du 7 décembre :

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CHRONOVELO, ça avance… dans le bon sens

Publié le 7 décembre 2018

Le CLUQ (comité de liaison des unions de quartier), et derrière lui le petit collectif « vélo qui marche », a organisé une réunion débat sur la mise en place des pistes « Chronovélo » qui vont permettre lorsqu’elles seront terminées de structurer de manière intelligente et efficace les déplacements en vélo à l’échelle de l’agglomération.

La réunion a été bien organisée et on a pu entendre le CLUQ, les élus et des usagers du vélo débattre sur ce sujet d’importance. Contrairement à l’espoir de certains, le débat ne s’est pas cristallisé sur un défaut de concertation (prétexte à camoufler un désaccord sur le fond), mais bien sur la nécessité d’avancer dans ce dossier.

Le projet Chronovélo et les choix des pistes a été très clairement expliqué par les élus et il y a pu avoir un débat entre les diverses solutions proposées avec une nette préférence pour le projet métropolitain.

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Comment les Grenoblois se déplacent pour aller travailler ?

Publié le 7 décembre 2018

L’INSEE donne d’utiles renseignements sur les modes de déplacements des résidents grenoblois pour aller travailler.

L’institut analyse quel est le mode de transport le plus couramment utilisé pour les actifs de plus de 15 ans qui vont travailler : soit ne pas se déplacer (travail à domicile), marche à pied, deux roues, voiture ou camion et transport en commun.

On peut noter qu’entre 2006 (64 823 actifs) et 2015 (66 265), il y a des changements très importants : le recul très important de l’automobile (moins 9 points) concurrencé par les transports en commun (qui gagnent 3 points) et surtout les deux roues (qui gagnent 6 points). Alors que près de la moitié des déplacements pour le travail était effectués en voiture en 2006, ils sont maintenant moins de 40%, c’est-à-dire inférieur aux déplacements en transport en commun et aux vélos.

Les politiques volontaristes menées depuis de longues années et accélérées depuis 2014 portent leurs fruits et doivent être poursuivies pour accélérer la transition vers une ville plus apaisée et respirable.

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A 480, la commission d’enquête donne un avis favorable pour l’autorisation environnementale

Publié le 16 novembre 2018

Sans aucune surprise, vu la manière dont l’enquête publique a été menée : la commission d’enquête ayant décidé de ne pas organiser de réunion publique, ni de rechercher des documents importants pour la compréhension de ce dossier difficile et surtout ne surtout pas mettre en cause quoi que ce soit des affirmations des maitres d’ouvrages.

Le 3 novembre 2018, la commission d’enquête a donné un avis favorable sans réserve. Elle se contente de faire 6 recommandations résumée par le Préfet, la Métro, l’AREA et le Département dans leur communiqué du 9 novembre : « La commission a assorti cet avis de six recommandations qui visent une amélioration fine de l’insertion environnementale du projet, sans remise en cause des aménagements prévus. » Passer il n’y a plus rien à voir…

Le communiqué se termine par l’information suivante : « L’arrêté du Préfet de l’Isère portant sur l’autorisation environnementale interviendra au plus tard dans un délai de trois mois, conformément au calendrier envisagé. La phase principale des travaux débutera en mars 2019 et se terminera en 2022. »

Le plus surprenant dans le rapport et ses conclusions c’est que la lecture ne permet pas de savoir quel était l’avis du public par rapport à cette enquête publique. Même si ce n’est pas un référendum, la commission se doit dans un souci de vérité d’indiquer la tendance des avis du public. Or 99 % des 182 contributions étaient strictement négatives. Ceci ne ressort absolument pas du rapport de la commission d’enquête.

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Clôture de l’enquête publique sur le PDU

Publié le 26 octobre 2018

Le vendredi 26 octobre, l’enquête publique sur le projet du Plan de Déplacements urbains, PDU 2030 s’est terminée, avec une participation du public assez faible. Maintenant la commission d’enquête a un mois pour rendre son rapport et ses conclusions. Il faut rappeler que ce type de plan ne détermine que des principes et des orientations et que, sauf sur le stationnement et les restrictions de circulations, il n’impose pas des réalisations précises. C’est la planification molle à la française. Mais il est obligatoire dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants ; l’agglomération grenobloise était donc dans l’illégalité puisque les PDU successifs, depuis 2007, avaient été annulés à notre demande à cause du projet de Rocade Nord.

Voici l’avis positif de l’ADES sur ce projet de nouveau PDU :

« Conformément à la loi, le projet de PDU détermine les principes régissant l’organisation du transport de personnes et de marchandises, la circulation et le stationnement dans le périmètre de l’agglomération grenobloise.

L’ADES critique le périmètre beaucoup trop réduit sur lequel porte le PDU, il faudrait que la loi évolue et impose une organisation de la mobilité à l’échelle de la région urbaine, car la question la plus difficile concernant les déplacements est celle de la périurbanisation.

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Non au déboisement massif des berges de l’Isère, du Drac et de la Romanche.

Publié le 26 octobre 2018

Le projet d’élargissement de l’A480 prévoit un déboisement des berges du Drac et la FRAPNA-Isère a fait connaitre son désaccord sur la manière dont le chantier va détruire la biodiversité et la flore de ces berges. Souhaitons que la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale réagisse aussi sur ces déboisements excessifs qui pourraient tout à fait être évités. La FRAPNA a indiqué que l’Association des Digues du Drac, de l’Isère et de la Romanche (ADIDR) projetait de déboiser de manière excessive les berges de l’Isère, du Drac et de la Romanche. L’ADIDR a critiqué la position de la FRAPNA dans le Dauphiné libéré du 16 octobre. Le 19 octobre, la FRAPNA répond à l’ADIDR :

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L’enquête publique sur le projet de PDU se termine le 26 octobre à 17 h

Publié le 19 octobre 2018

Le SMTC organise une enquête publique sur le projet de Plan de Déplacements Urbains (PDU), elle prend fin vendredi 26 octobre à 17 h. En 2019 sera arrêté le PDU et l’agglomération sera de nouveau dans la légalité puisque le PDU est un document obligatoire et important. Il aura fallu attendre 10 ans pour qu’un PDU légal existe. Le dernier qui restait après les annulations de 2006, 2008 et 2009 par la justice administrative à notre demande, datait de 1987 !!!

Le PDU est l’outil de programmation de la politique de transports publics qui veille non seulement à assurer l’équilibre entre les besoins en matière de mobilité et de protection de l’environnement, mais aussi à renforcer la cohésion sociale et urbaine. Il détermine les principes régissant l’organisation du transport de personnes et de marchandises, la circulation et le stationnement dans le ressort territorial de l’autorité organisatrice de la mobilité. Le PLUi devra être compatible avec le PDU.

Depuis que le département a baissé sa subvention au SMTC, ce dernier n’a plus les mêmes moyens pour investir autant qu’il le faudrait pour développer encore plus les alternatives à la voiture et notamment le réseau de transport en commun. De 2018 à 2030 il prévoit d’investir 352 M€ soit environ 30 M€ par an, ce qui est une somme assez faible par rapport aux besoins.

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L’élargissement de l’A 480, tel que proposé, n’est pas le bon choix

Publié le 12 octobre 2018

L’autorité environnementale (Ae), lors des deux enquêtes publiques pour la déclaration d’utilité publique puis pour l’autorisation environnementale, a attiré l’attention des maîtres d’ouvrages sur leur hypothèse de stagnation de la périurbanisation qui fonde leur proposition d’élargissement au gabarit autoroutier qui ne devrait pas servir, selon eux, d’aspirateur à voiture au-delà de ce qui se passe actuellement.

Dans son avis du 13 septembre 2017 elle relève que « les prévisions de trafic sur l’A480, estimées à l’horizon 2030, sont identiques à celles qui ont été calculées à l’horizon 2020, sans que cette stabilité soit argumentée, alors même que le prolongement des tendances à la périurbanisation pourrait laisser penser le contraire. Compte tenu de cette stabilité, le maître d’ouvrage s’exonère de modéliser à l’horizon 2030, l’évolution des nuisances en termes de qualité de l’air et de bruits, celles-ci étant directement corrélées avec les niveaux de trafic.

L’Ae recommande de justifier l’hypothèse de stabilité des trafics entre 2020 et 2030 sur l’A480, et de mettre en cohérence, éventuellement, les études de qualité de l’air et acoustique. »

Et dans le deuxième avis du 25 juillet 2018 elle demande à que soit tiré « le meilleur parti des analyses de l’agence d’urbanisme de Grenoble sur la relation entre l’extension de l’urbanisation et le développement des trois radiales autoroutières qui convergent sur la ville de Grenoble, et présenter les résultats de l’étude en cours sur les effets de la vitesse sur la pollution de l’air. »

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A 480, où en est le dossier ?

Publié le 5 octobre 2018

Le 2 octobre, la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) a fait une conférence de presse pour tirer un signal d’alarme contre le déboisement des berges : « Les boisements des berges de l’Isère et du Drac sont menacés de disparition alors qu’ils constituent un véritable poumon vert et un corridor biologique. Entre 2005 et 2013, 70 hectares (plus de 70 000 arbres) de forêt alluviale de l’Isère ont été remplacés par de l’herbe. Et ce déboisement va s’aggraver le long du Drac, dans le cadre des travaux d’élargissement de l’A 480…Cinq hectares boisés le long du Drac vont être impactés, mais Area ne propose que 1,5 hectare de replantations en bord de l’Isère. Le reste sera planté plus loin, sur des coteaux, à La Buisse, Bresson, Montbonnot »

Le 3 octobre se terminait l’enquête publique sur l’autorisation environnementale concernant l’élargissement de l’A480 et du Rondeau. La très grande majorité des avis du public, déposés par internet, sont opposés à ce projet mais une enquête n’est pas un référendum, la commission d’enquête doit se faire sa propre opinion. Avant le 11 octobre, le président de la commission d’enquête rencontrera les maîtres d’ouvrages pour leur communiquer les observations écrites et orales consignées dans un procès-verbal de synthèse. Ensuite les maîtres d’ouvrages ont un délai de 15 jours pour produire leurs observations. Mais comme ils ont eu accès à la plupart des observations transmises en numérique, ils ont eu le temps de les étudier. Et comme ils sont très pressés ils ne devraient pas dépasser ce délai.

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Un vœu de la ville de Grenoble sur la gratuité des transports en commun.

Publié le 5 octobre 2018

De plus en plus d’agglomérations organisent la gratuité partielle ou totale des transports en commun, la dernière en date est l’agglomération de Dunkerque qui est passée de la gratuité partielle à la gratuité totale.

Le 24 septembre 2018, le Conseil municipal de Grenoble à une large majorité a voté un « vœu relatif à la gratuité des transports en commun et à l’augmentation du Versement Transport ».

Il faudrait trouver environ 36 M€ de recettes supplémentaires au SMTC pour pouvoir lui permettre d’assurer la gratuité totale, c’est ce que payent actuellement les usagers. Et seule une augmentation conséquente du versement transport (VT), qui est plafonné par la loi à 2% de la masse salariale des entreprises d’au moins 11 salariés dans l’agglomération, pourrait aider à atteindre cette somme. Un taux de 2,7% suffirait à récupérer plus de 36 M€. Rappel à Paris le VT atteint 2,95%.

Il faudrait alors changer la loi, c’est donc à ce niveau qu’il faut intervenir pour ouvrir la possibilité de la mise en place de la gratuité partielle ou totale dans l’agglomération, car du côté des collectivités (Métro et département) la loi leur interdit d’augmenter leurs dépenses de plus de 1,2% y compris l’inflation.

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Le lobby du Lyon-Turin biberonné par les collectivités

Publié le 5 octobre 2018

Le journal d’investigation « MEDIACITÉS » est un journal en ligne qui enquête sur les pouvoirs politiques, économiques, sociaux, culturels, sportifs… Il vient de mettre en ligne, le 3 octobre 2018, un article très documenté sur une association lobbyiste qui promeut le projet du tunnel Lyon-Turin.

Des grenoblois participent à la dénonciation de ce lobby opaque et à la recherche de transparence dans la gestion de l’argent public : Pierre Mériaux a mené l’enquête dans les locaux du lobby, mis à disposition sans droits ni titres et dénoncé le soutien du conseil régional, avant de stopper la subvention de la ville de Grenoble (16 350 €/an !), et Raymond Avrillier continue, devant la CADA, à demander les documents justifiant du fonctionnement du lobby qui a couté déjà 5 M€ à la région.

L’association Transalpine qui vit notamment de subventions publiques de nombreuses collectivités mais a un fonctionnement très opaque qui refuse de rendre public ses comptes, ce qui est pourtant obligatoire pour les associations dont le budget dépasse les 153 000 €. Par exemple la Région finance fortement cette association, mais même les élus ont eu beaucoup de mal à obtenir l’ensemble des aides consenties. Depuis la nouvelle majorité à Grenoble, la ville ne finance plus ce lobby qui influence fortement les élus, pourtant « le Lyon-Turin fait l’unanimité contre lui de la part des administrations depuis 1998 – avis négatifs du Conseil général des Ponts et Chaussées, de l’Inspection des finances et de la Cour des comptes ! » La Transalpine joue un rôle de lobby important pour le BTP.

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