Le 15 octobre, le conseil syndical du SMTC a adopté le protocole d’accord avec la Métro et le Conseil départemental traitant de leurs participations au SMTC. Les statuts du SMTC imposaient que la Métro et le département participent à égalité à son financement. Fin 2014, la majorité (PS-PC) du Conseil général décide de ne plus financer à hauteur de 36 M€ le SMTC mais seulement à 25 M€ et avec une diminution régulière jusqu’à 15 M€ en 2018 et 10 M€ en 2019. C’était l’asphyxie à court terme du SMTC. Le Président du SMTC, Yann Mongaburu a alors proposé au département de réexaminer la dette du SMTC, qui devrait être portée à part égale par la Métro et le Département en cas de disparition du SMTC.
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Les finances du SMTC, du mieux, mais toujours fragiles
Mission d’information et d’évaluation sur les frais de déplacements des élus
Lors du Conseil municipal du 19 octobre, le rapport de la MIE (Mission d’Information et d’Evaluation) sur les frais de missions des élus durant le dernier mandat (2008 à 2014) et le début du mandat actuel a été présenté. « Cette M.I.E. fait en effet suite à la révélation d’un dysfonctionnement majeur dans le remboursement de notes de frais à un conseiller municipal du mandat municipal 2008-2014 ».
L’ancien adjoint au maire, président de la Mission locale et qui présidait le groupe PS et alliés lors du dernier mandat, s’était permis de se faire rembourser plusieurs fois ses frais de déplacements.
Politique politicienne
Subitement voilà que se forme l’union sacrée de tous les opposants à une nouvelle politique des déplacements dans la ville, sur le thème : il n’y a pas de concertation. Celle-ci regroupe la Chambre de Commerce de d’Industrie de Grenoble, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Isère et l’Association des unions commerciales « Label Ville » rejointes par Matthieu Chamussy, Jêrome Safar et Richard Cazenave. Le projet d’autoroute à vélo est pris comme bouc émissaire. Contrairement à ce qu’ils affirment, les projets ont été co-construits ; voir la délibération du 19 décembre 2014 de la Métro :
Expérimentation du « certificat qualité de l’air »
Le gouvernement a décidé que les agglomérations de Grenoble et de Strasbourg expérimenteront les « certificats de qualité de l’air » qui vont classer les automobiles en fonction de leurs niveaux de pollution, par l’apposition d’une pastille sur le pare-brise. Il y aura 7 pastilles différentes, ce qui permettra d’agir de manière plus efficace contre les épisodes de pollution en incitant les propriétaires de véhicules particulièrement polluant de basculer sur d’autres modes de transports, avec d’éventuelles aides. Ce dispositif est piloté par le Préfet et le SMTC.
Voici ce que précise le ministère de l’écologie :
Concertation préalable sur le projet de « MÉTROCÂBLE »

Transport en commun par câble à Bolzano
La Métro a le projet de réaliser une liaison par câble (téléphérique) entre Fontaine-Sassenage et Saint Martin le Vinoux en passant par le polygone scientifique. Pour enrichir et améliorer le projet, la Métro organise du 5 octobre au 13 novembre 2015, une concertation ouverte à tous les habitants de l’agglomération.
Il est prévu :
TROIS ATELIERS :
- GRENOBLE – Mercredi 14 octobre, de 20h à 22h Chambre des Métiers, 20 rue des Arts et Métiers.
- FONTAINE – Mardi 3 novembre, de 20h à 22h Salle Edmond Vigne, 22 rue des Alpes
- SAINT-MARTIN-LE-VINOUX – Mercredi 4 novembre, de 20h à 22h, Maison des Moaïs, 3 rue des Rosiers
Favoriser l’utilisation du vélo avec le transport collectif
Bonne nouvelle. Contrairement à ce que nous craignions la semaine dernière, l’indemnité kilométrique pour se rendre au travail en vélo est maintenue à 25 centimes du kilomètre ; par contre son versement est facultatif.
Le GART (Groupement des autorités responsables de transport), dans une étude du 16 septembre 2015, publie un état des lieux complet des actions des collectivités en faveur de l’intermodalité vélo-transports collectifs. Loin de se limiter à l’articulation entre vélos en libre-service et transports collectifs, ces actions empruntent souvent des formes très variées dans des collectivités aux profils toujours plus divers …
Aires de covoiturage, qui sont les usagers ?
L’ADEME, en collaboration avec des collectivités vient d’éditer une étude nationale sur l’utilisation des aires de covoiturage. L’enquête a été menée en partenariat avec la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère, la Communauté Urbaine de Dunkerque-Grand Littoral et les départements du Bas-Rhin, de Charente-Maritime, de Loire-Atlantique et des Pyrénées Atlantiques.
En résumé : « Alors que le covoiturage sur les longues distances connait un fort développement, le covoiturage sur de courtes distances n’a pas connu de réel démarrage en raison de freins clairement identifiés (voir rapport CERTU 2013). Lire le reste de cet article »
M. Destot et le Lyon Turin
Ce grand projet inutile qui n’en finit pas de rebondir, malgré les démonstrations continuelles de ses aberrations, sur le plan de coût exorbitant et du non sens pour le transport ferroviaire.
Michel Destot et le sénateur très à droite Michel Bouvard, sont arrivées devant la commission des finances de l’Assemblée Nationale, avec un argument-massue pour convaincre que la question du financement du Lyon-Turin était résolue. Ils proposent d’augmenter des péages autoroutiers comme une solution miracle qui allait résoudre ce financement qui a beaucoup augmenté depuis la mise en route de ce grand projet, et qui pourrait nous réserver de plus mauvaises surprises dans le temps. Tous les experts démontrent que cette solution ne permettra pas de financer ce grand projet, moins de 2 Milliards sur les 8 milliards actuellement prévus et qui pourraient augmenter considérablement, comme l’EPR de Flamanville…
Une mauvaise nouvelle, la diminution de l’indemnité kilométrique pour les vélos
Le Journal de l’environnement (JDLE) signale que l’indemnité kilométrique vélo sera diminuée de moitié. Une expérimentation a eu lieu avec 18 entreprises volontaires, les résultats ont été très encourageants. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), indiquait qu’il y a eu une hausse de 50% de la proportion de personnes se rendant au vélo au travail, grâce à l’indemnité de 25 centimes/km versée par leur entreprise.
Mais le 13 septembre la ministre de l’écologie Ségolène Royal a indiqué que « pour l’extension du dispositif, c’est encore en discussion mais cela devrait tourner autour de 12 à 15 centimes/km ». Soit moitié moins que le montant expérimenté.
Une agglomération à 30 km/h, c’est possible et ce sera fait
La grande majorité des communes de la Métro (43 sur 49) sont tombées d’accord pour généraliser la limitation de vitesse à 30 km/h sur leurs territoires avec le début de la mise en place en janvier 2016. Un certain nombre d’axes resteront limités à 50 km/h. C’est l’initiative pour une « Métropole apaisée » rendue publique le 15 septembre. Manque à l’appel pour l’instant : Meylan, Saint Paul de Varces, Notre Dame de Mésage, Quaix en Chartreuse, Sarcenas, Mont Saint Martin.
La Métro lance une boite à idée en direction des habitants : « Les projets d’aménagement urbains seront développés par les services des communes et de la Métropole, mais aussi avec la contribution des habitants qui le souhaitent. La Métropole met ainsi à disposition des citoyens une boîte à idées en ligne : www.lametro.fr/marueapaisee » Lire le reste de cet article »
L’affaire A480 prend de l’ampleur
La décision de l’Etat de concéder l’A480 à AREA s’est faite sans aucune concertation avec les collectivités intéressées et est complètement contradictoire avec les décisions antérieures : L’ancien projet de petit élargissement, soutenu et défendu par le département a fait l’objet d’une concertation préalable, le Contrat de Plan Etat-Région (qui engage l’Etat puisqu’il en est signataire) ne prévoit que l’aménagement de l’échangeur du Rondeau sur lequel tout le monde est à peu près d’accord. Le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui avait reçu l’accord du préfet a mis des conditions strictes sur l’avenir de l’A480. La majorité de la Métro a pris une position très claire sur l’objectif de transformer à terme l’A480 en un boulevard urbain à 2*2 voies dont la vitesse serait limitée à 70 km/h. La majorité municipale de Grenoble est pour mettre fin aux projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’A51 et aussi pour réduire la vitesse à 70 km/h.
Donc ce décret du 21 août 2015 est un passage en force qu’il faut dénoncer et combattre, comme le font les personnels de l’Etat qui sont priés d’aller travailler à AREA.
Nos trains sont en danger, tirons le signal d’alarme !
Malgré les efforts des élus écologistes à la Région Rhône-Alpes pour forcer la SNCF et RFF à maintenir des services ferroviaires de qualité, la dégradation de ce système de transport s’accélère fortement. La convention de partenariat n’est toujours pas signée….
De son coté la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT) adresse une pétition au Président de la République.
Le réseau ferré français a été l’un des plus performants du monde, mais il est aujourd’hui en danger car les infrastructures se sont dégradées, des lignes ferment et la qualité d’un nombre important de dessertes n’est plus acceptable.
A480, le lobby autoroutier a frappé : vers l’asphyxie de la cuvette
Au journal officiel du 23 août 2015 parait un décret n° 2015-1044 approuvant un avenant à la convention passée entre l’Etat et « la société des Autoroutes Rhône-Alpes (AREA) pour la concession de la construction, de l’entretien et de l’exploitation d’autoroutes et aux cahiers des charges annexés à ces conventions ».
Concrètement, l’Etat confie à AREA la portion d’autoroute entre St Egrève et Claix (15 km = toute la traversée de l’agglo) pour que cette société élargisse l’A480 à 2 fois 3 voies ce qui lui coûtera 300 M€, en contrepartie AREA obtient la prolongation de sa concession jusqu’en 2036 et une augmentation de ses tarifs de péage pour se rembourser de cette somme. Les personnels de l’Etat qui s’occupaient de l’A480 sont priés de partir à AREA.
Politique politicienne
Il y a des jours où on a honte d’être isérois : le conseil municipal de la commune de Charvieu-Chavagnieux sous la houlette du maire G. Dezempte, vient de voter à l’unanimité la décision de ne recevoir qu’une famille de réfugiés à condition que ce soit des chrétiens ! Ces messieurs-dames ont-ils prévus des signes distinctifs pour signaler à la vindicte publique les incroyants et les croyants non-chrétiens ? Sachant que l’étoile jaune et le triangle rose sont déjà pris ne doutons pas de leur imagination fertile pour trouver un moyen d’appliquer leurs idées nauséabondes. Cette décision est un exemple effarant de la violation de la déclaration des droits de l’homme et du principe constitutionnel de laïcité. Une réaction du préfet permettrait de déférer cette délibération au tribunal administratif et à la justice de demander des comptes à ses élus qui ignorent les principes républicains.
51 Artistes face à l’A51 : l’exposition à Grenoble
Là où certains décideurs projettent de poursuivre une autoroute (A51) destructrice et inutile, plus de 51 artistes ont puisé leur inspiration à travers les monts et merveilles du Trièves, du Champsaur et du Buëch. Leurs œuvres sont réunies en une exposition d’une remarquable richesse et d’une belle diversité. L’exposition a parcouru les chemins du TRIEVES et du CHAMPSAUR cet été.
L’exposition termine son itinérance à Grenoble et se tient du 2 au 13 Septembre prochain à l’Ancien Musée de Peinture (place de Verdun) de 14 à 19 heures, fermé le lundi et mardi.
Comment se déplacent les Grenoblois pour aller travailler ?
Fin juin 2015, l’INSEE a mis en ligne des données sur les déplacements domicile-travail issus du recensement de 2012 pour les 36 000 communes.
Sur 66 100 Grenoblois ayant un emploi, 36 800 travaillent à Grenoble (56 %), 23 600 travaillent dans la région urbaine grenobloise (36%).
Pour la 1ère catégorie ce sont les modes doux qui l’emportent largement, la voiture ne représente que 28 % des modes de transport.
Pour ceux qui travaillent dans la région urbaine (grande agglomération) c’est la voiture qui domine (58%).
Il y a une très forte différence entre les hommes et les femmes, ces dernières utilisant beaucoup moins la voiture et les deux roues et beaucoup plus les transports en commun
La loi sur la transition énergétique, des nouveautés intéressantes
La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique a été publiée au Journal Officiel, après être passée par le filtre du Conseil constitutionnel. Elle comprend de très nombreux articles dont certains ouvrent des possibilités nouvelles pour organiser les politiques publiques locales pour le développement des énergies renouvelables. Ceci pourra aider les communes et la Métro à muscler la nouvelle politique énergétique de l’agglomération qui se mettra en place avec le pôle public de l’énergie.
Alors qu’il y avait des difficultés pour une régie de créer des filiales spécialisées dans la production de gaz et d’électricité, la nouvelle loi l’autorise explicitement : « Les régies dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière peuvent créer une ou des sociétés commerciales ou entrer dans le capital d’une ou de sociétés commerciales existantes dont l’objet social consiste à produire de l’électricité ou du gaz. Les installations de production d’électricité ou de gaz de cette ou de ces sociétés commerciales peuvent être situées sur le territoire des régies mentionnées à la première phrase du présent alinéa ou en dehors de ce territoire. »
Les finances du SMTC au 31 décembre 2014
Comme chaque année, avant la fin juin, le SMTC adopte son compte administratif (CA) qui retrace dans le détail toutes les recettes et dépenses de l’année 2014, qui a vu l’augmentation du périmètre de la compétence du SMTC aux communes qui ont rejoint la Métro en début d’année 2014. Le SMTC n’a pas encore subi les diminutions importantes des subventions du département et par voie de conséquence de la Métro qui ont fait l’objet du budget 2015.
La situation financière au 31 décembre 2014 est correcte, c’était la dernière année des gros investissements pour le SMTC liés à la réalisation de la ligne E du tram, d’où une nouvelle augmentation de la dette de 37 M€ qui atteint 677 M€ fin 2014. Le SMTC n’a pas pris d’emprunts toxiques et sa dette ne présente pas de risque comme celle de la Métro.
Tarification des transports en commun
Le service public des transports en commun est un service administratif, les tarifs peuvent être fonction des revenus contrairement aux services publics industriels et commerciaux (eau, assainissement, gaz, électricité, chauffage urbain). Le SMTC introduisait la notion de revenus pour une modulation des tarifs de l’abonnement mensuel sur son réseau. Cette tarification, basée sur le quotient familial, a grandement facilité l’accès au réseau de transport des populations les plus modestes, notamment ceux dont le revenu moyen est inférieur ou égal au SMIC. Plus de 25% des abonnements sur le réseau TAG relève aujourd’hui de cette tarification, un chiffre en progression régulière d’année en année.
Pour essayer d’aller plus loin et de trouver de nouveaux critères plus équitables, le SMTC a demandé une étude à l’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG) pour essayer d’estimer de manière plus précise l’effort financier des ménages consacré au transport en commun.
51 artistes face à l’autoroute A 51

© Les- Anonymes51
« L’art ne peut pas changer le monde, mais il peut donner la conscience à chacun de la nécessité de le changer » Jean Ferrat dans un dialogue avec Georges Brassens (13 mars 1969, émission de télévision de l’ORTF). A la suite d’un collectif de personnes, de la Ville de Grenoble, d’associations environnementales (Amis de la Terre, Mountain Wilderness…), 51 Artistes ont répondu à l’appel d’organiser une exposition qui répondra au projet de poursuite de l’Autoroute A51 qui traverserait les Alpes du Sud, par des peintures, sculptures, installations, textes qui proclament la beauté des paysages, l’harmonie de la nature comme autant d’arguments face à un bétonnage forcené… C’est une façon de déclarer la beauté d’Utilité Publique !
L’exposition des œuvres des artistes démarre dans le 25 juin dans le Buech, puis dans le Champsaur en juillet. Retour dans le Trièves en juillet août et septembre et à Grenoble à l’ancien musée de peinture du 2 au 12 septembre.