L’INSEE produit chaque année de nombreux renseignements issus du recensement annuel sur les caractéristiques des logements par quartiers IRIS dans de nombreuses villes.
Nous choisissons d’évoquer le nombre total de logements au 1er janvier 2021, le taux de résidences principales, le taux de résidences secondaires (et des logements occasionnels), le taux de logements vacants, le taux de propriétaires habitants leur résidence principale, le taux de locataires de résidence principale et le taux de locataires HLM (attention à ne pas comparer avec le taux SRU de logements sociaux).
Alors qu’il y avait la même population en 2006 qu’en 2021, il y a 15 300 logements de plus en 15 ans, mais seulement 4800 résidences principales de plus, 3400 résidences secondaires de plus et 7100 logements vacants de plus.
En 2006 il y avait en moyenne 2,03 personnes par habitation principale, en 2021 c’est seulement 1,91.
Le taux de propriétaires occupants n’a reculé que de 0,5 point.
Nouvel épisode de perturbation du fonctionnement des institutions locales : réaction de la Ville de Grenoble. Pour la troisième fois, les membres du collectif « Touche pas à ma place » – il s’agit de place de stationnement, pas de place dans la société- opposés aux travaux de rénovation de l’avenue Jeanne d’Arc et à de nombreux autres projets d’embellissement de la ville ont perturbé le bon déroulement du fonctionnement des institutions locales. Le vendredi 8 novembre, plusieurs personnes ont manifesté devant le siège de Grenoble-Alpes Métropole et empêché les agent-es, élu-es et usager-es d’y entrer. Ils avaient fait de même le 30 septembre devant le conseil municipal de Grenoble et le 5 novembre à la Maison de la vie Associative et Citoyenne où se tenait un atelier de projet…Devant ces méthodes de pression, d’invectives et d’intimidations sur les agent-es et les élu-es, plusieurs élu-es grenoblois-es ont décidé de quitter temporairement l’hémicycle métropolitain pour marquer leur totale désapprobation. La Ville de Grenoble appelle au respect des biens, des personnes et des institutions et indique que ces pressions exercées sur des élu-es et agent-es sont inacceptables. La Ville de Grenoble refuse toute pression de la part de ce collectif, et envisage de signaler les faits de violence aux autorités compétentes.
Congrès de l’Association des Maires de France, les raisons de la colère. Il va se tenir du 18 au 21 novembre. Dans quel état d’esprit les représentants de l’Association des maires de France appréhendent-ils ce rendez-vous ? Le temps n’est clairement pas au beau fixe loin de là. David Lisnard, André Laignel et Muriel Fabre évoquent les principaux objets de crispation et les désaccords de fond avec la politique du gouvernement. L’Etat central aurait tendance à « dénigrer » le rôle essentiel du bloc local dans la plupart des politiques publiques… et leur coût réel après les vagues de transferts de charges. Alors, lorsque le projet de loi de finances vient de surcroît demander de nouveaux efforts aux collectivités, pour eux la coupe est pleine.
Valeurs locatives des locaux d’habitation : nouveau décalage d’un an ? Le gouvernement propose de décaler à nouveau d’un an la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation (RVLLH). Initialement prévue en 2023 pour une intégration dans les bases d’imposition de 2026, cette révision a d’abord été reportée de deux ans, en 2023, puis d’un an encore en 2024 – en accord avec les associations d’élus. Un amendement présenté par le gouvernement propose un nouveau report d’un an, « afin que les modalités d’actualisation des paramètres d’évaluation des locaux professionnels puissent être stabilisées, et ainsi permettre que les travaux liés à la RVLLH puissent utilement s’appuyer sur le processus complet arrêté pour les locaux professionnels ». Il est donc proposé d’effectuer la révision en 2026 pour une intégration dans les bases d’imposition en 2029.
Si le parlement ne vote pas les diminutions de recettes des collectivités prévues par le gouvernement Barnier, la situation financière de la ville sera très correcte pour les trois années qui viennent. C’est ce qui ressort du Rapport d’orientation budgétaire (ROB) débattu au Conseil du 4 novembre 2024.
C’est exactement l’inverse de ce qui se passe pour l’Etat qui est obligé, en urgence, de diminuer encore les crédits prévus pour 2024 de 5 milliards d’euros pour limiter le déficit public à 6,1% du PIB…
A Grenoble, l’épargne brute resterait autour de 12% des recettes de fonctionnement et la capacité de désendettement resterait inférieure à 8 ans. On serait loin des lignes rouges de 7% et de 15 ans.
Cependant une forte augmentation des investissements serait nécessaire pour préparer les transitions et entraînerait une augmentation de la dette de 40 M€ dont le stock resterait inférieur au niveau des recettes de fonctionnement (90%).
En 15 ans il y a eu une diminution notable (21%) du nombre de voiture détenu par les ménages grenoblois, soit 13 800 voitures en moins. L’augmentation du nombre de parkings privés est aussi significative, environ 4 000 places de parkings privés de plus. On peut donc estimer qu’il y a eu de très nombreuses places de parkings sur voiries non utilisées par les ménages grenoblois depuis 15 ans.
Les quartiers IRIS dont les ménages ont le moins de parkings privés (moins de 25%) : Cours Berriat, Gabriel Péri, Jean Jaurès, Grenette, Saint André, Notre Dame (6,1%), Génissieu, Hoche, Mistral, Alpins, Teisseire, Les Trembles, Arlequin, Village Olympique Nord et Sud.
Là où il y en a le plus (plus de 55%) : Drac-Ampère, Eaux Claires-Painlevé, Reyniès, Beauvert, Poterne, La Bruyère, Helbronner (76,7%), Vigny-Musset.
Election législative partielle 1ère circonscription de l’Isère.Un seul candidat de gauche et écologiste sera présent dans la 1ère circonscription pour l’élection partielle qui devrait être prévue en janvier 2025. En effet la candidate du PS, Amandine Germain se retire et apporte son soutien à Lyes Louffok comme candidat du Nouveau Front Populaire, qui n’appartient à aucun parti politique.
Vœu de la ville de Grenoble : pour l’instauration d’un scrutin spécifique, garant de la parité et de la démocratie, lors de l’élection des élu-es communautaires. Pour des intercommunalités garantes de la parité, du choix du corps électoral et du débat démocratique, le conseil municipal de la Ville de Grenoble demande au Premier ministre : l’instauration, dès 2026, d’une élection spécifique des élu-es communautaires au suffrage universel direct par scrutin de liste paritaire par alternance ; d’étendre aux exécutifs des intercommunalités les dispositions de la loi du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.
La loi impose que moins de deux mois avant le vote du budget annuel, les collectivités locales présentent un Rapport d’Orientation Budgétaire (ROB). En général la ville de Grenoble vote son budget primitif en décembre et propose en novembre le débat sur le ROB qui retient dans la mesure du possible, les décisions prises par le gouvernement et le parlement et qui impactent les finances locales.
Cette année il y a de très grandes incertitudes sur le budget de l’Etat et ses conséquences sur les budgets des collectivités. Il est actuellement impossible de savoir avant la fin décembre quelles seront les décisions décidées par le gouvernement qui aura certainement imposé l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, si il n’est pas censuré.
Le 4 novembre 2024, le Conseil municipal de Grenoble ne pourra pas retenir d’éventuelles décisions de l’Etat puisqu’elles ne seront connues que fin décembre, espérant qu’il y aura un sursaut des parlementaires. Lors du vote du budget en décembre le conseil municipal pourra faire évoluer certains détails du budget primitif et courant 2025, il corrigera le budget par une décision modificative, selon le principe habituel qui intervient plusieurs fois dans l’année.
Le sauvetage de la Tour Perret élément du patrimoine grenoblois est réalisé par un chantier très technique et coûteux de 15,5 millions d’euros. Il est coordonné par la Ville, en partenariat avec l’État (DRAC) qui contribue à hauteur de 5 millions d’euros et le Département de l’Isère avec 3 millions d’euros.
Pour que chacun et chacune s’approprie ce chef-d’œuvre, une collecte, en lien avec la Fondation du patrimoine, est ouverte (urlr.me/ybhM9) bénéficiant d’allègements d’impôt.
Il est également prévu une nouvelle aire de jeu dans le parc Paul Mistral, en miroir de la tour, pour un hommage à l’hydroélectricité et aux montagnes environnantes. Elle sera intégrée au parcours muséographique de la tour Perret et accueillera le futur pavillon de la tour. L’aire de jeux, conçue sur mesure, a pour thématique l’hydroélectricité, en référence à l’exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925, dont le centenaire sera célébré en 2025. Elle s’inspire également de la montagne, du cycle de l’eau et ses parois en béton de l’aire de jeux rappelleront la tour Perret et ses claustras. Son coût atteindra plus de 1,5 M€.
Au conseil municipal du novembre 2024, la majorité municipale de Grenoble va tirer les conséquences du mauvais fonctionnement de la Métro depuis 2020. Contrairement à sa décision de 2019, la ville centre ne proposera pas un accord local qui octroyait à 9 communes, un deuxième représentant dans le conseil métropolitain, ce qui avait pour conséquence de minorer la représentation des plus grandes villes de l’agglomération au sein duconseil de métropole.
Le fond de l’affaire est très clairement expliqué par la majorité grenobloise : il y aurait nécessité d’avoir en 2026 des listes intercommunales qui proposent un programme politique d’ensemble pour la métropole, ainsi l’élection se ferait à la proportionnelle des électrices et électeurs de l’agglomération et non plus comme actuellement selon la désignation des élu-es métropolitains par les 49 élections communales. L’expérience a démontré que le programme et l’exécutif résultent parfois de marchandages politiciens peu « fair play » c’est le moins qu’on puisse dire.
A Grenoble, en 15 ans il n’y a pas eu de bouleversement dans le nombre et la structure de la population en fonction des âges, c’est ce qui ressort de la comparaison dans la pyramide des âges entre 2006 et 2021.
Par contre l’analyse par quartiers IRIS montre des évolutions très importantes de la population dans certains quartiers dues aux différentes opérations de constructions notamment dans de grandes ZAC.
Grenoble
Habitants
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75 ans ou plus
2006
156107
13,92%
32,62%
19,01%
15,42%
10,85%
8,17%
2021
157477
15,00%
30,80%
19,90%
14,60%
11,50%
8,20%
Dans le tableau suivant sont présentés le nombre d’habitants fourni par le recensement de 2021, la structure par âge de la population 2021, l’âge moyen du quartier et l’évolution de la population de 2021 par rapport à celle de 2006.
De 2006 à 2021 en 15 ans à Grenoble, les modes de déplacements domicile/travail pour les actifs de 15 ans ou plus, ont beaucoup évolué. La voiture représentait presque 50 % des modes de transport en 2006, ils sont tombés à 34 % en 2021 et la diminution est constante. C’est l’utilisation du vélo qui permet cette évolution et Grenoble a pris la tête des grandes villes cyclables. Par contre l’utilisation de transports en commun stagne. La réduction des places de stationnement est très efficace pour dissuader l’utilisation de la voiture surtout les pendulaires. Elle permet une diminution de l’utilisation de la voiture sur l’ensemble de l’agglomération.
Durant de nombreuses années, la ville de Grenoble n’avait que 16 sièges sur 142 dans l’assemblée délibérante de la communauté d’agglomération. En 2014 Grenoble avait 31 sièges sur 124. En 2020 Grenoble passe à 36 sièges sur 119 suite à un accord local passé entre les communes. Il en a résulté une augmentation de 9 sièges d’élu-es au profit de 9 villes moyennes : Vif, Varces, Claix, Vizille Seyssins, Domène, la Tronche, Gières et Saint Martin le Vinoux qui ont donc eu deux représentants à la Métro au lieu d’un seul, comme le précise le texte de loi de la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Pour le prochain mandat qui débutera en 2026, la composition du conseil de Métropole ne fera pas appel à un accord local, car le conseil municipal de Grenoble ne devrait pas l’approuver lors du conseil du 4 novembre 2024.
Contrairement aux autres communes de l’agglomération, la ville-centre a une spécificité, octroyée par la loi, qui consiste à accepter ou non les changements de statuts de l’EPCI et d’accepter ou non un accord local transformant la composition de l’assemblée métropolitaine en l’éloignant de la représentation démographique.
Annie Molier et Catherine Gucher qui entourent Jean Giard, ancien adjoint d’Hubert Dubedout, qui à 98 ans est venu les féliciter, avec les autres intervenants, pour leurs actions en faveur des personnes âgées.
Mardi 22 octobre à l’Hôtel de ville, a eu lieu une remise de médailles de la ville à deux femmes, Catherine Gucher et Annie Molier qui ont consacré leur vie professionnelle notamment au CCAS de Grenoble sur des politiques sociales importantes liées au maintien à domicile des personnes âgées.
C’est Kheira Capdepon adjointe au maire, déléguée aux ainé.es, aux aidants, à l’intergénérationnel et à l’inclusion numérique était l’animatrice de la réunion.
Elle a rappelé que la Ville avait récemment adopté un « Plan de soutien aux aidants de personnes âgées», qui propose une évolution dans la politique municipale en direction des personnes âgées, évoluant d’une logique fortement marquée par la gestion d’établissements et de services médico-sociaux, à la proposition plus affirmée d’une offre territoriale cohérente et plurielle, qui entend soutenir les aidants et les professionnel.les pour le maintien à domicile, qui est le souhait de l’immense majorité des personnes âgées.
A la suite du meurtre d’un cycliste sur une voie cyclable à Paris, n’est-il pas temps d’ouvrir des « sessions obligatoires de formation tout au long de la vie » en direction des automobilistes. Le code de la route évolue, les usages des voies publiques se sont diversifiés, le moment est venu d’inventer des séances obligatoires de formation continue à la conduite automobile, qui sécuriseraient les cyclistes et les piétons. Ces formations seraient aussi très bénéfiques aux conducteurs en leur évitant les graves conséquences d’actes dangereux. Ces « informations-formations » mettraient à jour les éléments essentiels du code de la route pour respecter dans l’ordre, les piétons, les vélos et les autres voitures. La citoyenneté se perd trop souvent au volant de la voiture qui peut devenir un engin meurtrier.
La poursuite des politiques publiques qui diminuent les vitesses autorisées sont nécessaires et indispensables. Elles rendent la circulation automobile plus difficile, le développement de pistes cyclables transforme les usages des routes et des rues… elles sont efficaces même si elles ne peuvent pas empêcher les comportements à risques et certaines résistances au changement, heureusement minoritaires à Grenoble.
Le projet « Territoire Zéro Non-Recours » (TZNR) à Grenoble est une initiative visant à lutter contre le non-recours aux droits sociaux, c’est-à-dire le fait qu’un individu ne bénéficie pas des aides ou des services auxquels il a droit, souvent en raison d’un manque d’information, de la complexité administrative, ou d’un sentiment de stigmatisation. Les chiffres du non recours en France : 30 % de non-recours toutes prestations confondues, dont 50 % de non recours au minimum vieillesse et 34 % de non recours au RSA.
L’objectif principal du projet TZNR est de garantir l’accès aux droits pour tous, notamment pour les populations les plus vulnérables, en simplifiant les démarches et en les rendant plus accessibles et rapides. Il cherche à rétablir la confiance entre les habitant-es et les institutions, pour un système plus juste et équitable. L’expérimentation a débuté en janvier 2024.
Deux publics sont ciblés par l’expérimentation : d’une part, les habitant-es du Secteur 6 qui est un lieu de grande précarité avec une forte concentration de ménages modestes souvent confrontés à des difficultés d’accès aux aides sociales et d’autre part toutes les personnes domiciliées au CCAS. Les personnes domiciliées représentaient près de 4 400 personnes début septembre 2024. Il s’agit d’un public éloigné des administrations, demandeur de soutien pour réaliser les démarches administratives.
L’article 15 de la loi n° 2023-175 du 10 Mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (dite loi APER) demande aux communes de définir, par délibération de leur Conseil Municipal, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAEnR) où elles souhaitent en priorité voir s’implanter des installations d’énergies renouvelables, sans obligation toutefois. Le conseil municipal du 30 septembre 2024 a proposé la délimitation de ces zones.
Ces ZAEnR peuvent concerner toutes les énergies renouvelables (ENR). Elles sont définies, pour chaque catégorie de sources et de types d’installation de production ENR, en tenant compte de la nécessaire diversification du mix énergétique et des potentiels du territoire concerné.
Ces zones d’accélération ne sont pas exclusives (des projets pourraient être autorisés en dehors de ces zones). Pour un projet, le fait d’être situé en zone d’accélération ne garantit pas son autorisation, celui-ci devant, dans tous les cas, respecter les dispositions réglementaires applicables et en tout état de cause l’instruction des projets reste faite au cas par cas.
Le centre commercial Neyrpic à Saint Martin d’Hères a été inauguré et il n’a pas fallu attendre longtemps que les conséquences négatives sur l’équilibre fragile des commerces notamment grenoblois se fassent sentir.
Depuis la naissance du projet Neyrpic, l’ADES a soutenu activement les opposants à ce projet car il ne répondait pas aux exigences du développement équilibré des commerces de l’agglomération et au principes édictés par le SCOT.
A Saint Martin d’Hères une partie importante de la population contestait ce projet en estimant qu’il y avait beaucoup mieux à faire sur cet emplacement qui soit conforme aux transitions énergétique et écologique dans la cuvette grenobloise et qui aurait pu recevoir, entre autres, des équipements et aménagements publics pour doter Saint Martin d’Hères d’un centre-ville digne de ce nom.
Un collectif citoyen écologiste a mené une longue bataille contre l’enquête publique, le déclassement d’une rue pour la vendre au promoteur à un prix dérisoire et les permis de construire successifs, mais sans succès.
Samedi 12 octobre à partir de 13 h 30 au Marché d’intérêt national (MIN), un débat est organisé entre citoyen-nes, associations et collectivités territoriales sur le projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation. Cet évènement, organisé par Aequitaz, la Ville de Grenoble et un large réseau d’organisations du territoire a comme objectif et de permettre à toutes et tous d’accéder à des denrées alimentaires de qualité et produites localement. Pour avancer dans cette direction, une expérimentation va démarrer à Grenoble.
L’idée d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA) se développe et s’expérimente dans de nombreux endroits du pays et en Europe. Elle s’inspire du régime général de la Sécurité sociale, issu du programme « Les Jours Heureux » du Conseil National de la Résistance. Le droit à une alimentation de qualité serait garanti par la création d’une nouvelle branche de la Sécurité sociale dédiée à l’alimentation, avec sa propre caisse alimentée par les prélèvements sur la richesse produite, dans le but de conventionner des aliments considérés bons pour la santé, issus de modes de production durable et rémunérant les actrices et acteurs des filières agricoles de façon juste. Ce système permettrait à chacune et chacun d’avoir concrètement les moyens de se nourrir en quantité et en qualité suffisante, tout en garantissant des débouchés aux paysans et travailleuses et travailleurs des filières vertueuses.
Le conseil municipal de Grenoble du 30 septembre 2024 a adopté un vœu présenté par les groupes d’élu-es « Place Publique » et « Grenoble en commun », adressé au Premier ministre. Ce vœu réagissait avant même le discours de politique générale de Barnier, au vu d’informations qui filtraient et dessinaient une politique d’austérité voulant s’imposer aux collectivités locales. C’est totalement injuste puisque ces dernières sont particulièrement vertueuses dans l’utilisation de l’argent public. Contrairement à l’Etat, elles n’ont pas le droit de présenter des budgets en déficit et n’ont pas le droit d’emprunter pour des dépenses de fonctionnement ou pour rembourser des emprunts. L’Etat emprunte chaque année une somme équivalente aux salaires des agents de l’Etat et cela dure depuis des années.
Le conseil municipal demande au Premier ministre : « de lancer une conférence sur les moyens financiers et les compétences des collectivités territoriales ; votre engagement formel à indexer sur l’inflation les dotations destinées aux collectivités afin d’assurer un service public local de qualité au service de toutes et tous ; de soutenir financièrement les collectivités et leurs Établissements Publics pour garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée dans les transports publics ; de soutenir financièrement les collectivités pour mettre en place la gratuité intégrale à l’école ; d’augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1600 € net et par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires en compensant intégralement ces hausses pour les collectivités territoriales et leurs Établissements Publics. »
Inauguration de la nouvelle école Anne Sylvestre à Grenoble. L’école Anne Sylvestre, au cœur du quartier Flaubert, a ouvert ses portes à la rentrée de cette année. D’une surface de plus de 3300m², l’école est composée en partie de matériaux naturels tels que la terre crue et le bois. Les cours de récréation végétalisées offrent des espaces ludiques et permettent de nombreux usages. La rue George Sand attenante a quant à elle été en partie piétonnisée pour offrir une Place(s) aux enfants, également végétalisée et sécurisée, aux élèves, leurs familles et aux riverain-es. Cette école nouvelle génération représente un des plus gros chantiers de la Ville, pour un budget de près de 14,6 millions d’euros.
Le mois des p’tits lecteurs dans toutes les bibliothèques de Grenoble. De 0 à 6 ans. Quatre semaines riches en animations, expositions, spectacles, ateliers, projections… attendent les familles, avec une véritable immersion dans l’univers de Laëtitia Devernay. Du 1er au 31 octobre, les bibliothèques et leurs partenaires proposent une programmation construite autour du thème de l’oiseau pour sensibiliser les enfants au monde du vivant, et pour, comme lui, se lover dans un nid, trouver son équilibre et prendre son envol. Voilà une belle occasion de partager entre petits et grands, à la découverte d’une œuvre délicate et sensible.
Des fouilles archéologiques préalables aux travaux sur l’Esplanade. Le quartier de l’Esplanade s’apprête à prendre de nouvelles couleurs, résolument plus vertes ! En son cœur, la Grande Esplanade constituera d’ici 2027 un nouvel espace public convivial en entrée de ville. Avant cela, une étape préalable de diagnostics archéologiques menée par l’Inrap, sur prescription et contrôle de l’Etat (Drac Auvergne – Rhône-Alpes), a eu lieu en 2022. Suite à la découverte de vestiges durant cette phase, des fouilles approfondies sont réalisées sur la Grande Esplanade entre le 14 septembre et jusqu’à fin novembre sur une surface de 1240 m².
un enjeu d’égalité (organiser l’accès de tous aux services publics, favoriser la montée en compétence des citoyens et des professionnels, intégrer la participation des citoyens et la culture de l’innovation) ;
un engagement environnemental (changer les pratiques internes : penser responsable, généraliser la commande publique responsable, stimuler les filières économiques du réemploi) ;
le projet d’un territoire intelligent et durable (mobiliser les infrastructures et technologies au service du territoire durable, adopter une stratégie territorialisée pour un numérique responsable, porter l’éthique du territoire intelligent et responsable).
En cohérence avec les objectifs fixés par ce manifeste et dans la poursuite des politiques numériques menées depuis 2014, la ville de Grenoble fixe des objectifs politiques structurants pour le développement de sa stratégie numérique responsable, conformément à la loi n° 2021-1485 du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France (loi REEN).