Archives de janvier 2011
Publié le 28 janvier 2011
Le numéro de duettistes entre le Recteur de l’Académie de Grenoble et le Président de la région Rhône-Alpes est bien rodé. Au début de l’affaire, le 28 septembre 2010, les parents d’élèves avaient reçu une lettre signée des deux autorités, claire et précise annonçant la fermeture pure et simple du lycée Mounier.
Depuis, face à la forte mobilisation du collectif Mounier, les deux larrons ont adopté une tactique visant à gagner du temps et à faire pourrir la situation espérant la démobilisation. Chacun de son coté a joué sa petite musique en accusant l’autre de ne pas comprendre ce qu’il voulait et demandant des explications, ou en lançant une médiation, contraint et forcé, mais sans y croire. Bref cette mauvaise pièce de théâtre se termine par la décision du recteur réaffirmée le 25 janvier : pour lui, il n’y aura pas de classes de secondes à Mounier à la rentrée 2011 et le lycée fermera deux ans plus tard conformément à la demande initiale du président de la région du 25 Novembre 2010 qu’il n’a pas eu le bon sens de retirer lors de la nomination des médiateurs.
L’ADES estime que le Président de la région Rhône-Alpes n’a pas la compétence pour prendre une telle décision : c’est au Conseil régional qu’elle revient de droit, c’est à dire aux élus de cette assemblée et non à l’exécutif ni à l’administration… Evidemment, le Président de la Région ne veut pas faire délibérer le Conseil régional car il pense, à juste titre, qu’il n’aurait pas de majorité. Mais le Recteur n’a pas à appliquer la décision du Président de la Région, car cette décision est illégale et non exécutoire. C’est en ce sens, et pour que la justice se prononce, que le collectif Mounier a déposé divers recours au tribunal administratif. L’affaire n’est pas terminée, et la mobilisation se poursuit.
On ne peut par ailleurs que souligner l’incapacité du maire de Grenoble à agir efficacement dans ce dossier, c’est pourtant lui qui a la compétence de la police de sécurité et pas JJ. Queyranne.
A noter la double initiative réussie des élus écologistes régionaux qui, le 26 janvier, ont proposé à tous les groupes de la majorité de tenir une conférence de presse commune dénonçant les positions du Président de la Région, puis le soir en réunion extraordinaire de la commission lycées régionale, ont fait confirmer par les techniciens la faisabilité technique de la reconstruction sur place en bâtiments modulaires préfabriqués dans la cour pour 450 élèves, ouvrant la voie à une motion unanimement votée et fixant une feuille de route claire au Président : appliquer la solution des médiateurs en préservant la communauté éducative et toutes les options pendant toute la reconstruction.
Cependant des tentatives de récupération politique se font jour, divers candidats aux cantonales s’agitent, les communiqués pleuvent de partout, mais beaucoup d’agitation et peu d’actions locales efficaces contre les décisions du Recteur et du Président de la Région. La force du mouvement des Mounier est son pluralisme, il serait dommage qu’il soit utilisé pour valoriser des boutiques politiques.
Mots-clefs : Conseil régional, Mobilisations, Mounier
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Publié le 28 janvier 2011
Comme nous l’avions indiqué la semaine dernière, ils n’avaient rien trouvé de mieux que de se rendre à Sfax du 7 au 12 janvier 2011, au moment de la chute de Ben Ali et du combat du peuple tunisien pour recouvrer sa liberté : lors de la réunion du conseil municipal de Grenoble le 24 janvier dernier, piqués au vif par les réactions et questions du groupe des élus « Ecologie et Solidarité » sur ce déplacement incongru, le duo JM. Detroyat et Ph.Falcon de Longevialle a laborieusement tenté de se justifier.
C’est d’abord JM. Detroyat, conseiller municipal chargé de la coopération décentralisée, qui, sûr de son fait, s’y colle et déclare que ces échanges se font dans l’« intérêt respectif » des populations locales, autrement dit sur un pied d’égalité. Comme on aura pu l’apprécier au vu du déroulement des évènements en Tunisie, pour les habitants de Sfax il y avait certainement une impérieuse nécessité d’accueillir des élus grenoblois, à ce moment précis !
L’un des objectifs de ce voyage était « d’apporter notre aide » pour le nettoyage d’une plage de Sfax polluée au phosphate. Quel rapport avec la présence de Ph. Falcon de Longevialle adjoint à l’urbanisme ? Aucun. Sinon qu’une fois le phosphate enfoui, il y aurait sûrement des aménagements à faire au-dessus et pourquoi pas des opérations de constructions.
La raison de la présence dans cette délégation de Ph. De Longevialle adjoint à l’urbanisme, ou plutôt à l’immobilier, est devenue un peu plus claire quand la réhabilitation de la médina de Sfax fut évoquée par JM.Detroyat : alors que ce dernier parlait d’« intérêt respectif », il déclinait des actions faisant apparaître sur fond de condescendance une conception bien particulière de la coopération décentralisée.
Quant à Ph.Falcon de Longevialle, qui s’est dit choqué par les mises en cause dont il a été l’objet pendant cette séance du conseil, il a poursuivi sur le même registre. Non ! a-t-il dit, ils ne se sont pas contentés de rendre visite aux fidèles de Ben Ali à la mairie de Sfax… d’ailleurs, ils n’ont jamais affiché leur soutien au pouvoir en place… la preuve, ils ont même pu rencontrer des personnes de tous bords : des représentants tunisiens de la Ligue des Droits de l’Homme par exemple ? De tous bords on vous dit ! ! Alors qui ? Des universitaires, l’association de protection des oiseaux, le club de tennis… De tous bords comme on le voit…
Nous nous devions de saluer ces deux élus d’exception, dont la hauteur de vue atteint des sommets insoupçonnés.
Ce jour de conseil, leurs collègues de la majorité municipale ne se sont pas mobilisés pour les défendre. Le maire était absent à ce moment de la séance et n’a toujours rien dit à ce sujet : pourtant, il est le premier magistrat d’une des cinq communes Compagnons de la Libération…
Mots-clefs : conseil municipal
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Publié le 28 janvier 2011
Le maire ne sait pas compter
A propos des coûts du parking sous le stade, suite à une question orale des élus écologistes, le maire a indiqué que les amortissements du parking s’élevaient à seulement 112 000 € par an : c’est là un montant très très faible qui suppose que la durée d’amortissement devrait s’étaler sur plus de cent ans, ce qui n’est pas réglementaire… et complètement idiot. Mystère, mystère… Le maire a ajouté qu’il était incapable de donner le coût des intérêts des emprunts liés à ce parking : pourtant, il est très simple de savoir – l’année où les factures ont été payées – quelle a été la part des emprunts (et leurs taux) pour financer l’ensemble des investissements de la Ville. Par exemple durant l’année 2007, les emprunts ont couvert environ 33 % des dépenses d’investissement et le taux d’intérêt était d’environ 4 %. On peut donc considérer que hors subventions, la Ville a dû emprunter environ 3,5 M€ pour payer le parking. A 4 %, sur 25 ans, cela représente 90 000 € par an d’intérêts en moyenne ; c’est un bon ordre de grandeur. Ce parking qui ne sert à rien, coûte donc environ 0,5 M€ par an à la Ville et ceci pendant 30 ans. Vive le gaspillage d’argent public.
Le maire se fait tacler par un de ses adjoints
Dans le débat sur le projet Châtelet, comme à son habitude, le maire a oublié de nommer les élus à l’origine de ce projet durant le mandat précédent. L’adjoint rapporteur de la délibération a pris soin de citer les noms qui avaient été oubliés par un maire à la mémoire bien courte et sélective.
Soyons généreux
Dans une délibération relative à une subvention de 20 000 € pour un grand colloque international scientifique, les élus écologistes ont fait remarquer que dans le budget prévisionnel de ce colloque il était seulement demandé 17 000 € à la ville de Grenoble ! Personne n’a pu justifier cet écart, mais la majorité à tout de même voté les 20 000 €. Quelle générosité ! Mme Fioraso devait présenter la délibération mais elle était absente, ainsi que le maire, serait-ce le cumul des mandats qui a frappé ? A remarquer que le financement de ce type d’opération relève plutôt de la compétence de la Métro. Grenoble est la seule commune de l’agglomération à se distinguer en la matière alors que l’argent manque cruellement, notamment pour les associations en charge de la solidarité et le financement de la présence publique dans les quartiers.
Mots-clefs : conseil municipal
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Publié le 28 janvier 2011
Le Centre communal d’action sociale – CCAS de la ville de Grenoble, après avoir vidé ses fonds propres, est entré depuis quelques années dans des déficits chroniques qui remettent en cause la politique sociale.
Les raisons en sont multiples : la crise sociale qui s’amplifie et l’augmentation des recours à l’aide sociale, mais surtout les déficits structurels d’activités comme la mission «personnes âgées» qui n’entre pas dans la compétence principale du CCAS mais dans celle du Conseil général de l’Isère.
Face à cette situation – qui peut conduire à une administration directe de l’Etat et à l’abandon de nombreuses actions en nivelant par le bas – la présidence du CCAS a entrepris une recherche d’économies avec des conséquences inévitables sur les usagers : augmentation des tarifs d’hébergement en établissements pour personnes âgées (jusqu’à +7%), réduction des remplacements de personnels, gel de l’ouverture de nouvelles places en crèches qui sont déficitaires… Certains personnels sont affectés à des postes précaires renouvelés de trimestre en trimestre en attendant le renouvellement de conventions avec l’Etat et le conseil général de l’Isère… Des établissements déficitaires sont transférés à des mutuelles qui, outre le manque de personnel en poste, ont également de plus grandes difficultés à les gérer…
Certes la Ville a augmenté sa subvention au CCAS, mais pas suffisamment. Les élus écologistes, au vu des besoins, avaient proposé une augmentation supplémentaire de la subvention lors du vote du budget 2011 mais la majorité municipale l’avait refusé.
L’Etat, la Caisse d’allocations familiales – CAF et le Conseil général de l’Isère profitent à Grenoble d’un CCAS fort (le 2ème de France après Paris) pour se décharger sur lui des responsabilités qui leur incombent.
Il serait temps que le maire prenne en main ce dossier et organise avec tous les partenaires (Etat, Conseil général, CAF…) un « Grenelle local du social », lui qui est si friand de cette formule fourre-tout. Il devrait y associer tous les maires de l’agglomération : ceux-ci ont en effet manifesté récemment leurs inquiétudes face à la politique de restructuration menée tambour battant par le président du Conseil général de l’Isère qui liquide progressivement ce qui reste des politiques de proximité au lieu de les renforcer.
Mots-clefs : social
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Publié le 28 janvier 2011
Les tarifs décidés par la majorité municipale et appliqués par la Compagnie de Chauffage (CCIAG) sont beaucoup trop élevés par rapport au service rendu. De plus en plus de copropriétés interviennent auprès des élus et de la CCIAG pour que les tarifs soient revus à la baisse, mais en vain.
Il n’est pas acceptable qu’un service public fasse plus de 4 millions d’euros de bénéfices net.
De plus une copropriété a découvert récemment que la CCIAG avait majoré indûment le coût de l’abonnement, en contradiction avec le règlement du service : en effet, il est prévu une dégressivité de l’abonnement en fonction de la puissance tarifaire et ceci n’est pas appliqué correctement dans ce cas précis. Mais cette copropriété est-elle la seule dans ce cas ?
D’autres questions se posent sur le calcul de l’abonnement au moment du changement de tarifs en juillet 2008.
Un recours au Tribunal de Grande Instance de Grenoble devrait marquer le début de l’intervention du judiciaire dans cette affaire, alors que la justice administrative a été saisie depuis des années mais qu’elle n ‘a toujours pas rendu de jugement.
Mots-clefs : Cie de chauffage, Tarifs publics
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Publié le 28 janvier 2011
Non contente d’avoir instauré en septembre 2010 des repas « sans viande » dans les restaurants scolaires où certains refusaient de voir le résultat du lobbying d’un petit groupe de pression fondé sur la religion, la municipalité de Grenoble persiste et franchit une nouvelle étape dans les coups qu’elle porte à la laïcité : elle a décidé d’engager une « formation action sur le fait religieux à destination des professionnels des secteurs 3, 5 et 6 » pour un coût forfaitaire de 14 400 €.
On remarquera que les initiateurs de cette « formation » n’ont pas cru bon de devoir l’étendre à tous les secteurs de la ville. Victor Hugo disait « je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle ». Qu’est-ce qui peut bien motiver la municipalité pour ne plus assurer à ce point, la liberté de conscience (en l’occurrence celle des agents de la fonction publique) qui est le premier principe fondateur de la Loi de 1905 ? Ceux qui contribuent depuis quelques années à vider de leur sens les mots de Résistance, République… Laïcité, ne devront guère s’étonner de les voir objet d’un hold-up, pervertis et recyclés à la sauce nauséabonde de l’extrême droite.
L’ADES organisera prochainement une formation sur la laïcité.
Mots-clefs : laïcité
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Publié le 21 janvier 2011
Le programme de la soirée des vœux du maire et de sa municipalité, le 15 janvier dernier, était plutôt alléchant. Des élèves des conservatoires de danse de Grenoble, Bytom (Pologne) et Essen (Allemagne) présentaient un ballet concocté par le chorégraphe grenoblois JC Gallotta sur le thème «Les 3 voiles d’Europa». Voilà pour le spectacle qui chaque année est précédé d’une intervention du maire.
Jusque-là, ce dernier nous avait habitué à faire le bilan de l’année écoulée et à tracer quelques perspectives, grands projets et orientations politiques pour l’année à venir. Cette année, sans doute celle des restrictions, il aura fallu se contenter de phrases telles que «2010 l’année d’un été difficile», suivi d’un tissu de lieux communs comme «les jeunes ne sont pas un problème, mais un espoir», ou autre perle du genre «Grenoble doit rester ouverte à l’Europe, au monde et au Maghreb». Il ne lui restait plus qu’à demander à la directrice du conservatoire de Bytom et au vice-maire de Essen de présenter leurs vœux dans leurs langues respectives et sans traduction (c’est vrai à quoi aurait donc pu servir une traduction?) et après ? Après… rien. Rien sur les JO, la Rocade Nord, le stade, le GF38, l’augmentation des impôts, la vidéosurveillance, les problèmes d’emplois et de logements, le lycée Mounier… On a pourtant connu les envolées lyriques d’un M. Destot plus volubile, enthousiaste, martelant que lui seul et ses amis détenaient la vérité sur cette liste de belles réussites. Mais voilà, si le maire n’a plus rien à dire aux Grenoblois c’est sûrement la faute des écolos. Bonne année !
Mots-clefs : Destot
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Publié le 21 janvier 2011
Pour que tout un chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont certains grands élus ou administrateur gèrent les services publics…
- Sans aucune explication le programme de rénovation du lycée, prévu et financé par la Région, a été stoppé début 2010.
- Le Président de la Région prenant prétexte de nouvelles questions de sécurité (pour l’instant non avérées) décide, seul et sans aucun débat avec sa majorité régionale, de fermer le lycée à la rentrée 2011. Il est immédiatement soutenu par le maire de Grenoble. Avec le Recteur, JJ. Queyranne avertit le 27 septembre 2010 les parents d’élèves que le lycée sera fermé à la rentrée 2011.
- La mobilisation très forte des Mounier met en difficulté le maire qui est obligé de prendre une certaine distance avec le Président de la Région. La mobilisation, soutenue dès le début par les élus écologistes à la Ville et à la Région, fait reculer le Président qui décide le 19 novembre que les élèves pourront terminer leur scolarité à Mounier, mais il n’y aura plus de secondes à la rentrée 2011 ni de BTS. Il écrit le 25 novembre au Recteur pour qu’il organise la rentrée 2011 sans les secondes ni les BTS.
- La mobilisation continue. Les élus écologistes à la région proposent qu’il y ait une médiation. Les médiateurs nommés par JJ Queyranne ont quelques difficultés à remplir leur mission devant notamment l’hostilité du recteur qui se cache derrière la lettre (devenue de facto caduque depuis la mise en place de la médiation) de JJ. Queyranne du 25 novembre. Les médiateurs rendent leurs conclusions le 11 janvier 2011, proposant de réintroduire des secondes à la rentrée 2011. Mais JJ. Queyranne, au lieu de soutenir la proposition des médiateurs demande seulement son avis au recteur, créant une situation ubuesque.
- Le recteur avait prévu d’intervenir après le dépôt des conclusions des médiateurs, pour réaffirmer qu’il s’en tenait à la seule lettre du 25 novembre du Président du Conseil régional. Pour l’instant il ne l’a pas fait. Il attend la nouvelle position de Queyranne…
Il faut savoir que toutes ces décisions sont prises dans des conditions très irrégulières et que les recours administratifs commencent à tomber. Il ne faut pas relâcher la mobilisation, car l’issue positive est possible si tout le monde pousse dans le même sens.
Politiquement, il est intéressant de noter que les décideurs dans cette affaire sont tous adhérents ou proches du parti socialiste. A travers cet exemple, on voit que le PS n’est plus un vrai parti mais un syndicat d’élus ou de gestionnaires dont la priorité n’est pas le bien public, le service public de l’éducation nationale comme dans les quartiers sud de Grenoble en l’occurrence. Il s’agit plutôt de la pérennisation de la carrière de ses notables et du souci des convenances, pour ne pas entrer en confrontation avec les représentants de l’Etat UMP qui est pourtant en train de détruire l’Etat avec la RGPP (révision générale des politiques publiques).
Mots-clefs : Conseil régional, Mobilisations, Mounier, services publics
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Publié le 21 janvier 2011
La révolution de Jasmin a fait fuir le dictateur et tous les démocrates ne peuvent que se réjouir de cet évènement. Il est important que toute l’aide soit apportée aux opposants à la dictature pour qu’ils puissent enfin construire une démocratie digne de ce nom dans ce si joli pays.
Il est par contre navrant de voir que nos gouvernants ont soutenu jusqu’au bout le dictateur en place, lui proposant même de l’aide pour améliorer ses forces répressives.
Dessin Cled'12, tous droits réservés
Il est aussi navrant d’apprendre qu’une délégation d’élus de la majorité municipale de Grenoble se soit rendue en pleine révolution à Sfax, du 7 au 12 janvier 2011 pour discuter avec les autorités de la ville acquises à la dictature. Grenoble est jumelée avec Sfax, mais la majorité municipale a toujours refusé de prendre contact avec les opposants au régime dictatorial. En mai 2009, lorsqu’une élue écologiste (M. Girod de l’Ain) a fait partie d’une délégation de la ville et qu’elle a demandé la possibilité de rencontrer les représentants Tunisiens de la Ligue des Droits de l’Homme elle a essuyé un refus ferme de l’ensemble des officiels de la majorité. Elle est passée outre. Grâce aux contacts établis par l’intermédiaire des opposants Tunisiens de Grenoble, elle a pu s’entretenir avec l’un des représentants de la Ligue des droits de l’homme de Tunisie. Elle a dû subir quelques critiques acerbes, notamment celle-ci : « on ne fait pas d’ingérence dans les pays accueillants, ce sont des choses qui ne se font pas ».
Nous regrettons vivement que MM. De Longevialle et Detroyat, respectivement adjoint et conseiller municipal délégué au maire de Grenoble n’aient pas eu le réflexe élémentaire de solidarité envers les Tunisiens qui menaient un combat pour retrouver la liberté. Les élu-e-s écologistes vont demander un compte rendu exhaustif du bilan de cette rencontre avec la municipalité de Sfax dont les élus sont tous issus du parti unique. Ont-ils fait savoir à la population qui subissait la pire répression que la Ville de Grenoble était solidaire de leur lutte pour la démocratie ?
Décidemment cette majorité « droite-gauche » devrait vite revoir sa politique de coopération décentralisée pour la rendre conforme à ce que peut en attendre une ville Compagnon de la Libération.
Mots-clefs : Mobilisations
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Publié le 21 janvier 2011
Durant la semaine dernière, on a eu droit tous les jours aux hésitations, à l’ultimatum sans cesse repoussé du repreneur qui essayait par tous les moyens de faire baisser les prix. Il faut avouer que racheter le GF 38 tenait du plus haut masochisme. M. Granturco aurait donc décidé de ne pas racheter le club de football professionnel.
Le GF 38 ne va pas poursuivre son appel à la DNCG (le « gendarme du foot professionnel »), il sera donc rétrogradé administrativement à la fin de la saison et aura sa masse salariale bloquée.
Mais la majorité municipale continue de vouloir s’occuper de ce qui ne la regarde pas, au lieu de laisser cette société privée régler ses problèmes, elle aurait demandé à M. Granturco de revenir sur sa décision, et de s’associer à d’autres repreneurs. Le feuilleton n’est pas terminé.
Toute cette aventure va coûter très cher aux contribuables grenoblois, il est temps d’en faire le bilan et d’arrêter les frais. La Ville doit soutenir le sport amateur, notamment scolaire qui manque cruellement d’équipements. Le plus triste, c’est que le stade ne peut pas être utilisé pour cela, n’ayant ni piste d’athlétisme ni salles utilisables pour le sport scolaire par exemple.
Mots-clefs : sports, stade
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Publié le 21 janvier 2011
Le Conseil général a voté dans son budget 2011 une subvention au SMTC qui n’augmente que de 1,5 % au lieu des 6,5 % prévus depuis des années, et la Métro s’apprête à faire de même le 28 janvier prochain. Ceci va représenter un manque de recettes pour le SMTC d’environ 3,7 M€ !
Malheureusement cela arrive au moment où des inquiétudes se font jour sur la dégradation du service rendu par le SMTC. L’ADTC (Association pour le développement des transports en commun) lors de ses vœux a dit fortement son inquiétude sur la réduction de l’offre des transports en commun (TC) par le SMTC. Elle rappelle qu’il faudrait améliorer la vitesse commerciale des TC en leur attribuant la priorité aux feux.
Ces inquiétudes rejoignent celles des utilisateurs des TER où la dégradation du service par la SNCF s’accélère avec de retards de plus en plus fréquents et des suppressions de trains. Soumise à une forte pression interne des élus écologistes depuis des mois, la Région est enfin intervenue en décembre de manière ferme auprès de la SNCF afin que la qualité du service public se redresse rapidement (3 millions d’€ de pénalités seront versées par la SNCF qui va présenter un plan d’actions).
Mots-clefs : Déplacements, SMTC, Transports en commun
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Publié le 21 janvier 2011
Le PS a présenté ses candidats aux élections cantonales des 20 et 27 mars prochain en Isère. Cherchez les femmes… Sur 26 cantons seules 5 femmes sont candidates titulaires. La parité avance à grands pas, ou alors c’est la préfiguration de la future assemblée territoriale.
L’UMP38 est sous tutelle parisienne, c’est le calme plat. On apprend tout de même un scoop : il parait qu’Alain Carignon (le corrompu) aurait dit qu’il avait renoncé à la vie publique iséroise. La guerre entre pro et anti Carignon serait donc enfin terminée ! Une telle annonce a déjà été faite dans le passé. Nous observerons avec attention les résultats des élections internes au printemps prochain.
La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille à Echirolles. Le 15 janvier, le Dauphiné Libéré annonce que le conseiller général communiste Claude Bertrand ne briguera pas un nouveau mandat aux élections cantonales de mars 2011 et que Mme Rochas (PC) est la candidate désignée par le Front de Gauche. Mais le 17 janvier Claude Bertrand réagit en faisant savoir qu’il apprend par la presse qu’il n’est pas candidat : « La vérité m’oblige à dire que, sans concertation et sans débat, on a décidé de m’écarter en présentant à ma place une autre candidate… ». A suivre.
Les soutiens à Strauss-Kahn pour la présidentielle commencent à se déclarer dans la région. Voici les premiers élus PS de Grenoble qui s’affichent derrière leur champion : Christine Crifo, Michel Destot, Abderrahmane Djellal, Geneviève Fioraso et Jérôme Safar.
La majorité municipale a décidé de faire appel à M. de Portzamparc pour remplacer M . Vasconi comme architecte en chef pour le projet presqu’île. Evidemment ceci s’est fait sans débat au conseil municipal, sans mise en concurrence… C’est le fait du prince ! Au lieu de faire la place à de jeunes architectes pour qu’ils se lancent, le maire ne jure que par des grands noms, c’est plus cher et parfois leur comportement n’est pas toujours adapté à la mise en place d’un dialogue avec les intéressés. On a pu voir l’échec de ce qui se passe avec Yves Lion à la Villeneuve.
L’adjoint à l’immobilier récidive, en s’appropriant le travail des autres. Dans une déclaration récente il s’approprie le projet de la ZAC Blanche Monnier à l’Ile Verte, comme il l’avait fait à propos de la caserne de Bonne. Cette majorité est incapable de reconnaître le travail des prédécesseurs, cela rappelle les photos du politburo sous Staline où, au fur et à mesure des purges, les visages des renégats disparaissaient.
Mots-clefs : cantonales, Corrompu, démocratie locale, droits des femmes, Giant
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Publié le 21 janvier 2011
Actuellement se déroule l’enquête publique sur la démolition des silos (parkings) à l’Arlequin. Elle se termine le 7 février. Il est important d’aller expliquer que contrairement à ce que dit la majorité municipale, cette action n’est pas d’utilité publique puisque un projet moins cher et rendant un meilleur service est proposé par de nombreux habitants.
Au lieu de raser des silos et d’en construire un tout neuf qui ne remplacera pas les places détruites loin de là, il serait plus sérieux de prévoir la rénovation des silos 3, 4 et 5 dont l’entretien a été abandonné, la ville ne remplissant pas son rôle de copropriétaire durant de nombreuses années.
Le nouveau projet réalisera à peine 500 places de parking et en détruira plus de 1300. Actuellement le stationnement dans le quartier de l’Arlequin devient très difficile et si la ville veut faire venir des habitants pour organiser la mixité sociale, une des premières conditions est de pouvoir assurer un stationnement en ouvrage au plus près des habitations. L’éloignement des garages et leur diminution en nombre sera très dissuasif. De plus cela coûterait bien moins cher (7 M€) de rénover l’existant que de le détruire et construire le nouveau silo (14 M€) dont la gestion serait donnée à une société privée.
Toute personne utilisatrice du stationnement à l’Arlequin est intéressée à ce que les bons choix soient faits et doit donc aller faire part de ses remarques dans les registres d’enquête publique, soit à la mairie soit à l’antenne du secteur 6 et ce avant le 7 février.
Mots-clefs : enquêtes publiques, Villeneuve
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Publié le 21 janvier 2011
Comme nous l’avions indiqué en fin d’année, le nouveau slogan de vente de Grenoble vient d’être présenté officiellement par le maire. Dorénavant la communication vers l’extérieur va être souvent accompagnée du logo de « PlayGrenoble »…
Pour la petite histoire, lorsque l’office du tourisme avait dévoilé ce nouveau logo au moment du marché de Noël, sur les anoraks des personnes tenant le stand de l’office, le maire avait été très mécontent car il souhaitait dévoiler lui-même cette « innovation »…
Voici ce qu’en dit avec enthousiasme le site internet actumontagne :
« Cette accroche colle plutôt bien à l’image de ville jeune, dynamique, sportive et internationale que cultive Grenoble. N’en déplaise aux puristes de la langue française, l’emploi de l’anglais permettra à cette signature imaginée par l’agence lyonnaise Esprit Public, d’être comprise aux quatre coins de la planète. Précieux pour conquérir les visiteurs étrangers. La langue de Shakespeare apporte aussi un côté « cool » bien dans l’air du temps, qui rendra sûrement la destination sympathique auprès des touristes de moins de 50 ans. A vocation touristique pour l’instant, cette marque pourrait s’étendre à d’autres secteurs, et en particulier à celui de l’économie, où elle fonctionnera aussi bien, incitant les investisseurs potentiels, français ou étrangers, à miser sur la 12e agglomération de France pour leurs projets de développement. T-shirt, sacs, stylos et autres plaquettes publicitaires vont permettre la diffusion de cette nouvelle marque sur la place publique. »
C’est en effet très « cool », bien dans l’air du temps et les touristes de plus de 50 ans apprécieront ! Combien a coûté cette réflexion de communication si profonde et si contraire à la loi de défense de la francophonie? Et surtout, entre « play » et «plaie », il n’y a que 2 lettres…
Mots-clefs : démocratie locale
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Publié le 21 janvier 2011
Les personnels de ménage et d’entretien des bâtiments du Conseil général (CGI) se mobilisent contre la baisse brutale de 20% du budget pour le nettoyage de plusieurs de ses locaux, ce qui va inévitablement entrainer des licenciements, des déplacements sur d’autres sites et une hausse de la charge de travail des employé-e-s des sociétés sous-traitantes en contrat avec le Département. Cela va fragiliser davantage des personnels en situation de précarité. Les élus écologistes au département se sont élevés contre cette politique et ont proposés que le CGI :
- Arrête le recours à la sous-traitance pour les missions de nettoyage des bâtiments dont le Conseil général de l’Isère a la charge. Il s’agit de missions pérennes, le CGI peut et doit donc embaucher des agents titulaires pour les effectuer.
- N’utilise pas le prétexte de l’arrêt du financement des contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) par l’Etat, pour externaliser le nettoyage des collèges isérois.
- Arrête d’exiger des horaires décalés pour ces travaux d’entretien qui peuvent tout aussi bien être réalisés en horaires classiques. D’ailleurs, de nombreuses entreprises iséroises ont désormais choisi de faire accomplir le ménage ordinaire en journée.
Mots-clefs : Conseil général de l'Isère, services publics
Publié dans Le Rouge & le Vert Hebdo, Politique |
Publié le 14 janvier 2011
Les médiateurs ont rendu leurs conclusions le 11 janvier (voir ci dessous), il y a certes des avancées, mais tout n’est pas réglé loin de là, d’autant que le Président de la région dans un communiqué inacceptable laisse les mains libres au recteur pour poursuivre la dispersion des secondes (que le président lui avait demandé très clairement dans sa lettre du 25 novembre 2010). Voici un extrait du communiqué de JJ. Queyranne du 11 janvier : « Concernant la période transitoire, je demande au recteur de l’Académie de Grenoble de me faire savoir si les préconisations des médiateurs peuvent être mises en œuvre, notamment pour ce qui relève des conditions de répartition des élèves et des formations pour les prochaines rentrées. »
Donc au recteur de choisir, ce qui est très risqué vu son comportement ces dernières semaines. Une information de dernière minute indique que le recteur ne bougera pas puisque JJ.Queyranne n’est pas revenu sur sa lettre du 25 novembre, ce qui signifie que Queyranne n’a pas pris en compte les conclusions des médiateurs qu’il avait nommés. Le sale jeu de dupes continue.
L’ADES poursuivra son soutien aux Mouniers et leur apportera l’aide nécessaire pour faire stopper les décisions du Président de la région et du recteur.
A noter que lors des vœux du Président de la région, les élus écologistes avaient fait entrer dans la salle une délégation du collectif Mounier qui dans le plus grand silence a brandi des pancartes, ce qui a troublé le président et lui a fait oublié de parler des lycées dans son intervention, pourtant il s’agit d’un des budgets les plus important de la région !
Les "Mounier" aux voeux de la Région (Photo PM, tous droits réservés)
Voici un large extrait des conclusions des médiateurs :
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Mots-clefs : Mobilisations, Mounier
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Publié le 14 janvier 2011
Lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), de la Communauté d’agglomération, des scénarios budgétaires ont été présentés. Pour boucler le budget 2011 tel qu’envisagé il était par exemple proposé d’augmenter fortement la pression fiscale sur les ménages en augmentant la Taxe d’habitation de 10 %.
Précisons que la réforme gouvernementale du financement des collectivités locales a bouleversé le système des impôts locaux. Auparavant la Métro collectait la taxe professionnelle (TPU) sur l’ensemble de l’agglomération à la place des communes. Ces dernières touchaient l’attribution de compensation dont le montant a été gelé en euros courants depuis la mise en place de la TPU. Devant ses difficultés financières la Métro, au lieu de diminuer la voilure comme le proposait les écologistes, a créé la fiscalité mixte (taxe d’habitation et taxe foncière) qui lui rapporte un peu moins de 10 M€ par an, et a décidé d’augmenter fortement la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Depuis cette année la Métro va recevoir la partie de Taxe d’habitation que percevait le Conseil général soit 40 M€ environ.
Aux dernières nouvelles, il ne serait pas proposé d’augmenter la Taxe d’habitation (TH) de 10 %, mais d’accélérer l’augmentation de la TEOM pour faire passer le taux de toutes les communes à 6,8 %. Ceci représenterait une augmentation de 25 % des rentrées de la TEOM à la Métro et une contribution supplémentaire de 30 % pour les habitants de Grenoble. D’un point de vue financier cette opération permet à la Métro d’obtenir les mêmes recettes qu’une augmentation de la TH de 10%.
Avec ce taux de TEOM, la Métro financera à la fois la collecte et le traitement des ordures ménagères. En 2005, lors du transfert de la compétence collecte des ordures de la ville à la Métro, le Conseil municipal de Grenoble avait pris comme position de ne pas accepter que la TEOM couvre le traitement mais seulement la collecte. Il sera intéressant de voir sur ce sujet comment vont voter les représentants de la ville de Grenoble le 28 janvier, lors du vote du budget 2011 de la Métro.
Mots-clefs : budget alternatif, fiscalité mixte, Impôts, Métro, Teom
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Publié le 14 janvier 2011
En ce début d’année 2011 et avec les cérémonies des vœux ou autres manifestations politiques, la photo des vœux de la Métro parue dans la presse traduit une situation inquiétante sur la parité Femmes/Hommes en politique.
Certes il y a moins de femmes que d’hommes dans cette instance, même si c’est un peu moins caricatural qu’au conseil général, mais pourquoi une seule femme sur la photo : les autres femmes lui avaient elles délégué leur représentation ?
Nous traversons une période plutôt régressive sur le sujet. La composition de l’assemblée de la Métro est très masculine en raison de la sélection faite par chacune des communes. Comment se fait il que la parité de chaque assemblée municipale ne permette pas une représentation identique dans une instance de 2ème niveau ?
Il y a probablement plusieurs raisons : les hommes veulent les places, les femmes n’ont pas le goût du principe plutôt masculin « poussez vous de là, la place me revient». Ce n’est pas la seule raison. Une très grande majorité de femmes considère que les responsabilités du quotidien, enfants, tâches ménagères, activité professionnelle, sont également indispensables et ne peuvent être délaissées pour un mandat politique.
Enfin, lorsqu’on lit certains organes de presse sur l’action des femmes en politique, on s’aperçoit rapidement que les attaques sexistes et violentes et même grossières sont plutôt adressées aux femmes.
Les hommes ont encore des comportements machistes et les femmes ne veulent pas ou ne peuvent pas se battre aussi sur ce terrain-là.
Pourtant les femmes représentent plus de la moitié du monde et leur pratique politique apporte souvent un autre éclairage qui tient davantage compte des problèmes et des contraintes du quotidien.
Dans les quartiers dits « difficiles », de nombreux pays ont fait le choix de s’appuyer sur le « genre » pour mieux appréhender les problèmes des jeunes enfants ou des adolescents. En France, nous sommes vraiment à la « ramasse » sur le sujet à tous les niveaux. Par contre, nombre de métiers évoluent favorablement sur cette mixité femmes/hommes, y compris des métiers manuels comme le BTP ou les espaces verts.
Sur la représentation politique, les conseils municipaux et régionaux sont les 2 seules instances paritaires dans notre pays en raison du mode de scrutin : mais qu’en sera-t-il après en 2014 avec la réforme des collectivités territoriales ? La loi sur la parité a été critiquée et est sans doute critiquable. Mais sans cela, où en serions nous encore à ce jour ?
Rendons hommage au mouvement écologiste, d’avoir toujours eu cette préoccupation et de l’avoir mise en pratique et continuons de nous indigner de toute régression sur la parité femmes/hommes !
Mots-clefs : droits des femmes
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Publié le 14 janvier 2011
Suite à un recours du Front National, le Conseil d’Etat le 15 décembre 2010 a supprimé le 157ème siège de conseiller régional de la Région Rhône-Alpes qui ne compte plus que 156 élus. Pourquoi ?
Dans une petite commune d’Ardèche (Lablachère) les bulletins nuls (51) n’ont pas été annexés au procès verbal des résultats des élections, ce qui est irrégulier car on ne peut pas vérifier leur nullité. Le Conseil d’Etat part du principe que ces 51 bulletins auraient pu se porter sur une des listes présentes au 2ème tour (Gauche et écologistes, droite, Front national). Si les 51 bulletins sont affectés au FN alors cela enlève un siège à la liste de gauche et écologiste et en donne un de plus au FN. Mais comme il y a un doute sur la destination virtuelle des 51 bulletins, le Conseil d’Etat supprime le dernier siège affecté. La dernière élue (à la plus forte moyenne) est Maryvonne Boileau, écologiste, qui est la dernière élue sur la liste de gauche et écologiste de l’Isère.
Mais il se trouve que dans les 51 bulletins nuls il y avait 23 enveloppes vides, et le code électoral et la jurisprudence n’imposent pas de conserver ces enveloppes réglementaires vides, ce qui est logique puisqu’elles ne peuvent « profiter » à personne. Donc le raisonnement du juge de l’élection aurait dû porter sur seulement 28 bulletins nuls (51-23) non annexés et dans ce cas le dernier siège revient, en appliquant la règle de la plus forte moyenne, à Maryvonne Boileau. Devant ce fait, cette dernière a fait un recours en “ tierce-opposition ” pour demander au Conseil d’Etat d’annuler sa décision d’annulation.
Le coté amusant de cette affaire : le Président de la Région a écrit à Maryvonne Boileau une lettre lui annonçant la décision du Conseil d’Etat où il déclare : “ Je tenais sincèrement à vous remercier pour le travail que vous avez accompli depuis mars 2010 au sein de notre assemblée régionale et vous souhaite pleine réussite dans vos projets, notamment à Grenoble où je sais que vous êtes très engagée. ”. Effectivement Maryvonne Boileau est très engagée dans l’opposition à la majorité “ droite-gauche ” de M. Destot…. Ce dernier appréciera à sa juste valeur le soutien de son ami du PS à l’engagement des écologistes au conseil municipal de Grenoble.
Mots-clefs : Conseil régional
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Publié le 14 janvier 2011
Le successeur de Gilles Dumolard (ami de M. Destot) à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) est Jean Vaylet, qui était président du Medef Isère.
J. Vaylet a fait toute sa carrière dans l’électronique et la microélectronique : il fut directeur administratif et financier d’EFCIS issue du CEA de Grenoble et ancêtre de ST Microelectronics, PDG de Thomson CSF, directeur général d’Atmel et dernièrement président de Chronix Europe, petite entreprise sans salarié qui se contente de vendre quelques produits d’électronique.
C’est un pur militant du Medef qui accède à la présidence de la CCI.
C’est aussi un grand défenseur de l’autoroute A 51 et de la rocade nord. En octobre 2010 il invitait les adhérents du Medef à écrire à Borloo pour protester contre l’abandon de l’A51. Pour la rocade nord il diffusait un communiqué tout en finesse. « Dans le dossier « Rocade nord », les dernières déclarations de nos responsables politiques locaux sont plus empreints d’atermoiements, voire de renoncements, que marqués par une vraie volonté politique et un sens de l’avenir. Si ce projet devait être définitivement abandonné ce serait dramatique pour notre territoire. Nous pourrions alors effectivement « penser autrement » le développement de la région grenobloise, une expression politiquement très correcte pour caractériser, de fait, le déclin, la perte d’attractivité et les millions d’heures perdues dans les bouchons. Une bonne nouvelle cependant ; l’Etat a annoncé qu’il financera d’ici 2014 à hauteur de 20 millions d’euros une première tranche de travaux pour la mise à deux fois trois voies de l’autoroute A480 dans la traversée de Grenoble. »
Comme le dossier rocade est de plus en plus enterré, le Conseil général de l’Isère ayant enfin arrêté son financement, il ne nous reste plus qu’à surveiller le nouveau président de la CCI qui va organiser le déclin qu’il a prévu pour l’économie grenobloise.
De notre coté nous agirons pour aider à l’émergence d’un autre mode de développement plus écologique et solidaire que celui du Medef et de la CCI, et sans élargissement de l’A480 !
Mots-clefs : A480, Déplacements, Nanos, rocade nord
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