Archives pour le mot-clef ‘Lutte contre l’extrême-droite’

Mobilisation contre l’intégrisme catholique dans l’agglomération

Publié le 28 mai 2021

Le 12 décembre 2017, l’ancien maire de Meylan avait délivré un permis de construire concernant la construction d’une église par l’association culturelle Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X. La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X est très proche des milieux d’extrême droite, notamment du parti d’extrême droite Civitas dont un des responsables a été conseiller régional Rhône Alpes du FN (A. Gabriac).

L’association meylanaise de gauche Meydia a fait un recours contre le permis de construire considérant qu’il ne respectait pas les règles d’urbanisme, mais le tribunal administratif de Grenoble a rejeté ce recours le 15 avril (>> lire le jugement ). L’association va faire appel, la ville de Meylan devrait venir en intervention.

Le 10 mai, le conseil municipal de Meylan unanime a adopté un vœu dirigé vers le gouvernement et le Président de la République leur demandant d’examiner « le bien-fondé et la légitimité du financement d’un tel projet, l’agrément d’une telle association et le respect des règles s’appliquant à l’école hors contrat ». Lors du Conseil de métropole du 21 mai, un vœu allant dans le même sens a été adopté à l’unanimité des groupes présents.

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Deux décisions de justice : une réjouissante, l’autre attristante

Publié le 18 décembre 2020
Photo GK

Tout d’abord la décision réjouissante : le 10 décembre le tribunal administratif de Marseille a sanctionné le refus opposé à des associations de porter une assistance médicale et juridique aux personnes exilées enfermées illégalement dans le local attenant au poste de la police aux frontières (PAF) de Montgenèvre. Considérant que cet espace ne peut constituer un local de « mise à l’abri », le juge des référés vient s’inscrire dans la lignée de la décision du 30 novembre dernier du tribunal administratif de Nice. Reprenant la décision du Conseil d’Etat du 27 novembre dernier, le tribunal rappelait qu’« un refus d’entrée ne peut être opposé à un étranger qui a pénétré sur le territoire en franchissant une frontière intérieure terrestre ». En confirmant l’illégalité des pratiques de l’administration à la frontière franco-italienne, que les associations ne cessent de dénoncer, cette décision pose les bases d’une reconnaissance de l’illégalité de la privation de liberté des personnes exilées à cette frontière.

Ces récentes décisions permettent d’ouvrir une nouvelle voie à la reconnaissance et à la sanction des violations quotidiennes des droits des personnes exilées à la frontière franco-italienne, les associations appellent désormais à ce qu’elles se traduisent dans les faits. Il faut que cessent, enfin, ces pratiques qui violent les droits et mettent en danger la vie de nombreuses personnes, chaque jour, aux frontières françaises.

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La cérémonie du 11 novembre à Grenoble entachée d’indignité par le dépôt d’une gerbe par l’extrême droite !

Publié le 16 novembre 2018

Pour la première fois l’extrême droite aura été autorisée à déposer une gerbe lors de la cérémonie du 11 novembre à Grenoble et ceci grâce à l’autorisation du préfet suite à la demande des parlementaires « En Marche », ce qui n’avait jamais été fait auparavant. Lors de cette cérémonie c’est à l’Etat de déposer une gerbe. Or les parlementaires ne représentent pas l’Etat ; mais la volonté de certains députés de vouloir absolument se montrer les a poussés à faire pression sur le préfet pour qu’il les autorise à faire ce dépôt. Du coup la députée européenne d’extrême droite s’est engouffrée dans la brèche.

Le maire de Grenoble a vivement critiqué cet acte : « Au moment où le président de la République dérapait lourdement en saluant les qualités militaires de Philippe Pétain, pourtant frappé d’indignité nationale, les députés de la république en marche des circonscriptions de Grenoble faisaient pression avec insistance sur la préfecture de l’Isère afin qu’elle leur octroie le privilège, inédit à Grenoble, de déposer des gerbes lors des commémorations nationales du centenaire de l’Armistice. Cette torsion du protocole républicain a pour odieuse conséquence de faire sauter un garde-fou : pour la première fois à Grenoble, l’extrême-droite sera mise à l’honneur lors des cérémonies en déposant elle aussi une gerbe. »

Il faut se souvenir que le 11 novembre à Grenoble n’est pas uniquement une commémoration de l’armistice de 1918, mais aussi un symbole qui a servi contre l’oppression nazie et vichyste. Dans le décret du 4 mai 1944 signé par le Général de Gaulle, qui fait la ville de Grenoble « Compagnon de la libération », se trouve la citation qui fait expressément référence au 11 novembre 1943 :

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Agenda

Publié le 9 novembre 2018

Samedi 10 novembre à 14 h 30, Place Félix Poulat à Grenoble, rassemblement en solidarité avec le Brésil. Non au fascisme, solidarité avec le peuple brésilien.


Débats ouverts par la ville sur les pratiques et attentes des habitants en matière de lecture publique : lundi 12 novembre 18 h bibliothèque Alliance. Jeudi 15 novembre 10 h Théatre 145. Samedi 17 novembre à 10 h bibliothèque Arlequin.


16, 17 et 18 Novembre 2018 à Paris, 4ème salon du livre des lanceurs et lanceuses d’alerte. La Maison des Métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème.

Brésil : non au fascisme, solidarité avec le peuple brésilien !

Publié le 2 novembre 2018

Appel de nombreuses organisations à manifester en solidarité avec le peuple brésilien, samedi 10 novembre 2018 à 14H30 Place Félix Poulat à Grenoble.

« Le candidat d’extrême-droite Jaime Bolsonaro a été élu dimanche président du Brésil, avec 55,3 % des voix. Nombreux, nombreuses sont les Brésiliens, les Brésiliennes qui ont de quoi être inquiets après les déclarations agressives, d’une extrême violence, de Bolsonaro qui a déclaré vouloir gouverner « pour la majorité, pas pour la minorité ». Dans sa ligne de mire : les Noirs, les femmes, les membres de la communauté LGBT, mais aussi les militants de gauche, les Indiens, les paysans sans terre, les défenseurs de l’environnement et les journalistes. Florilège de petites phrases de Bolsonaro quelques jours avant son élection : « Je défends ce que certains nomment les excès de la dictature, si celle-ci a fait une erreur, c’est d’avoir torturé plutôt que tué », « Les gays sont le produit de consommation de drogue », à une députée de gauche : « tu ne mérites même pas qu’on te viole », Si je dois assumer la présidence, l’Indien n’aura plus un seul cm de terre »…

Quant à son programme, il est plus qu’inquiétant. En proposant de placer le ministère de l’environnement sous la tutelle de celui de l’agriculture, il entend soutenir les gros propriétaires terriens, l’agro-business et encourager la déforestation de la forêt amazonienne, ce « poumon de la planète ». Il projette de réduire la dette de 20%, en privatisant tous les services publics (éducation, santé, aide sociale…), de transformer le système de retraite, d’assouplir le « marché » du travail. Et couronnant le tout il n’exclut pas de faire à l’appel à l’armée pour réprimer manifestations et révoltes sociales, voire instaurer un régime « autoritaire »…

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Politique politicienne

Publié le 15 décembre 2017

Le Président de la Région, Laurent Wauquiez, est rattrapé par la justice sur la « Clause Molière ». Le 13 décembre le tribunal administratif annule la délibération du Conseil Régional du 9 février 2017, imposant à tous les personnels engagés dans un marché de la Région de maitriser la langue française. C’est le préfet de Région qui avait saisi le tribunal.

« Le tribunal annule la délibération du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes pour détournement de pouvoir dès lors que la délibération a été adoptée non pour assurer la protection de la santé et la sécurité des salariés mais pour exclure les travailleurs détachés des marchés publics régionaux et favoriser les entreprises régionales en méconnaissance des principes de liberté d’accès à la commande publique et d’égalité de traitement des candidats. »

Il était urgent de rappeler les fondamentaux de notre République à ce responsable politique qui est prêt à tout pour mener sa carrière politique.

Tribune libre : « Et aujourd’hui j’ai peur »

Publié le 5 mai 2017

J’ai trouvé super l’article d’Akram Belkaïd « La chronique du blédard : voter Macron ? Oui, hélas… » parue dans le quotidien d’Oran le 27 avril. J’aurais voulu écrire un peu de ce qu’il dit car je m’appelle Eveline mais comme beaucoup de Aminata, je suis noire, oui noire de la tête aux pieds et j’ai transmis cette couleur à mes enfants.

En 2002, le soir même de l’annonce des résultats, la mairie de Grenoble était pleine, pleine de gens indignés bien qu’en face de J-M. Le Pen, il y avait J. Chirac qui était loin d’être un modèle de solidarité et de justice sociale, mais malgré ça, tout autour de moi, d’une seule et même voix on a appelé à voter contre. Tout le monde savait bien que J. Chirac était de droite, mais l’indignation était plus forte.

En Mai 2002 je suis partie au Congo entre les 2 tours et ai laissé ici, mes enfants et ma procuration le cœur léger, je savais bien que je reviendrais, j’avais confiance en mes compatriotes, et en cette France vent debout contre le FN.

Entre 2002 et 2017, il y a eu certainement bien des déceptions sur le plan politique et social, mais pour moi il y a eu surtout sur le plan sociétal le mariage pour tous, et la « manif pour tous ». Christiane Taubira insultée de la manière la plus ignoble possible par des hommes, des femmes et même des enfants, la parole raciste s’est libérée, malgré quelques molles indignations, quelques billets dans les journaux, on sent bien que quelque chose a changé, on le voit aux Etats Unis et moi je le pressens en France.

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Editorial : appel à faire barrage au Front National et à combattre pour la justice sociale

Publié le 28 avril 2017

Le conseil d’administration de l’ADES réuni le 26 avril 2017 lance l’appel suivant :

Attention au piège : au deuxième tour de l’élection présidentielle les deux candidats en présence ne se valent pas. Il y a un candidat républicain et une candidate d’extrême droite. Notre République et ses valeurs sont mises en danger par une extrême droite qui se camoufle et se dédiabolise pour mieux diffuser ses poisons culturels et idéologiques. La candidate du Front National a essayé de supprimer toutes références d’extrême droite mais son discours reste antinomique avec les valeurs de la République et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : le FN c’est le rejet de l’autre, la rupture d’égalité entre les humains qui est la marque du racisme et de l’antisémitisme, le culte du chef, la mise en cause de la démocratie représentative (tous pourris), l’exaltation nationaliste, l’utilisation de bouc-émissaire, le rejet de la démocratie sociale et des syndicats… Ces ingrédients étaient constitutifs des mouvements fascistes et l’histoire nous a montré vers quelles outrances et vers quelles catastrophes mènent de telles orientations condamnées partout dans le monde.

Le Front National est devenu le parti ayant le plus de voix dans presque la moitié des départements. Il contrôle de nombreuses communes où il prend les moyens pour s’installer durablement. Il essaie de gagner le combat pour l’hégémonie culturelle en foulant au pied les valeurs de notre société, celles héritées du siècle des Lumières et du Conseil National de la Résistance…

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Politique politicienne

Publié le 25 novembre 2016

ras-le-frontLa cheffe de file du FN trouve qu’il n’y a pas assez de policiers municipaux à Grenoble, ça peut se discuter, par contre elle croit que ces derniers sont là pour lutter contre la criminalité, les attaques physiques contre les personnes, contre les attentats… C’est un aveu d’incompétence absolue pour une conseillère municipale qui aspire à gérer une ville. Elle devrait suivre une formation accélérée sur les compétences d’une police municipale dans une ville comme Grenoble. Elle apprendrait que sur les questions liées à la sécurité, elle se limite à la répression des atteintes à la tranquillité publique et que la loi prévoit que la police nationale agit pour assurer la sécurité des biens et des personnes et qu’elle doit être une police de proximité ce qui n’est plus le cas depuis le passage de N. Sarkozy au ministère de l’intérieur.

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Le populisme ça trump énormément !

Publié le 11 novembre 2016

trumpVoilà démontré, une fois de plus (Hitler par exemple) de manière très concrète qu’il est possible en démocratie de gagner une grande élection en faisant appel aux arguments les plus bas qui sont en rupture avec les valeurs même de la démocratie : racisme, sexisme, complotisme, exclusion, recherche de boucs émissaires…

Notre démocratie n’est pas à l’abri d’une telle dérive lorsqu’on prend connaissance de l’étude du Monde du 8 novembre sur « la grande fatigue démocratique des Français ». On y apprend les rejets « des partis politiques, des syndicats, des médias »… qui seraient des freins à l’amélioration de la situation en France. « 7 Français sur dix estiment que les élections ne changent rien » et 74 % estiment que les élus sont trop souvent corrompus !

Malgré ce constat, nous pensons que les fondamentaux de notre démocratie sont à défendre en toute circonstance. Ils sont rappelés avec une belle concision par « La déclaration des droits de l’homme et du citoyen » de 1789. Bien évidemment nous militons pour que le fonctionnement de nos institutions soit constamment amélioré à chaque niveau institutionnel. Nous souhaitons que chaque composante politique présente dans ou hors des institutions milite pour que le débat public s’organise de telle manière qu’il élève la qualité de la vie collective au lieu de diviser et exclure en croyant pouvoir mieux faire avancer son pouvoir sur la société.

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Politique politicienne

Publié le 29 avril 2016

Cantine– Surprenant ! Voilà l’opposition municipale de droite qui trouve qu’il n’y a pas assez de bio dans les cantines scolaires ! La mairie compte le nombre de composantes bio par rapport au nombre total de composantes d’un repas pour annoncer qu’il y a 50 % de bio dans les cantines. La droite estime qu’il y a moins de 50 % de repas bio donc accuse de mensonge la mairie, mais ce qui compte au final, c’est bien la quantité de bio dans les assiettes. Que l’opposition se rassure la quantité de bio va continuer à progresser, c’est l’essentiel.

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Politique politicienne

Publié le 1 avril 2016

affiches-Grenoble-commercants– Les affichettes violettes très agressives mettant en cause la politique municipale sont enfin retirées des commerces ; elles l’avaient été petit à petit, de plus en plus de commerçants s’apercevant que cette campagne politicienne ne leur apportait rien, au contraire. Il aura fallu beaucoup de temps à l’association Label ville pour revenir au dialogue avec la Métro et la mairie. A suivre…

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Politique politicienne : pédalage à droite, moulinage au PS

Publié le 9 novembre 2013

A droite on s’éclate : M. Chamussy essaye de montrer qu’il partira de toutes façons en louant un local de campagne. Réponse du berger à la bergère : le trio Peyrin, Piton et Carignon décident de tenir des permanences dans un local situé en face du siège de l’UMP, et traitent Chamussy de diviseur. Dumolard veut apparaître comme chef de file d’une liste indépendante alors qu’il est bien marqué à droite et critique Bonzy qui vient manger à son râtelier en se présentant comme société civile.

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Le maire de Charvieu-Chavagneux rattrapé par la justice

Publié le 21 décembre 2012

Le représentant de la droite extrême iséroise, conseiller général, maire de Charvieu-Chavagneux , G. Dezempte a comparu le 20 novembre devant le tribunal de grande instance de Vienne (38) pour prise illégale d’intérêt. Il fut un proche d’A. Carignon maire corrompu et de Charles Millon qui fut élu président de la région avec les voix du Front National…

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Politique politicienne grenobloise

Publié le 1 juin 2012

Les affaires ressortent

La campagne sur la 1ère circonscription de l’Isère et la nomination de la sortante comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche donne à la droite un bon prétexte pour exhumer de vieilles affaires. C’est le cas avec Corys. Il est vrai que la fin de cette entreprise, créée par M. Destot, n’a pas été des plus glorieuses, Tractebel (du groupe Suez – Lyonnaise) est heureusement arrivé à temps pour éviter une liquidation qui aurait pu être frauduleuse. Nous avions, à l’époque évoqué un renvoi d’ascenseur de la Lyonnaise des Eaux, qui se voyait confirmée comme gestionnaire de l’eau de Grenoble par M. Destot en 1996. Il avait alors fallu toute la pugnacité des écologistes pour que s’impose le retour en régie du service de l’eau. G. Fioraso et S. Siebert faisaient partie du staff dirigeant de Corys et le rapport des experts judiciaires montre clairement que tout n’était pas limpide dans cette entreprise. Mais ceci ne devrait pas faire oublier les comportements des candidats de droite dans cette circonscription : Mme Tardy a été sur la liste régionale de Charles Millon qui, pour se faire élire président, s’est allié avec le Front national, M. Peyrin est activement soutenu par les réseaux du maire corrompu de Grenoble. M. de Longevialle, membre du cabinet du corrompu, se met en scène dans son tract de campagne avec son fils et sa compagne qui est adjointe au maire (très à droite) d’Aix les Bains. Nous encourageons donc les électeurs-trices à voter pour les candidats qui ont des comportements éthiques (voir nos bons choix).

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Faire barrage à l’extrême-droite : une évidence

Publié le 24 mars 2011

Les résultats du scrutin du 1er tour ont été une claque pour l’ensemble des démocrates. C’est d’abord et avant tout l’abstention record qui doit tous nous interroger.

Cette abstention a provoqué la qualification au second tour du Front National dans 11 cantons de l’Isère, dont 4 dans l’agglomération grenobloise. Le retour du Front National à Grenoble (canton 6) est particulièrement inquiétant. En effet, grâce à l’action des élus écologistes contre le système de corruption instauré sous Carignon, le FN n’arrivait plus dans notre ville à vendre sa rhétorique du « tous pourris ». Le discours de la honte de Nicolas Sarkozy à Grenoble cet été, les dérives des pratiques politiques, y compris localement, lui donne à nouveau prise dans notre ville. A Grenoble, la majorité droite-gauche actuelle devra s’interroger sur sa responsabilité dans cet état de fait : promesses non tenues, retour aux affaires des affidés du maire corrompu (par exemple, l’ancien membre de son cabinet, aujourd’hui  adjoint à l’immobilier…) brouillage des lignes politiques lors de l’alliance avec la droite en 2008,  atteintes à la laïcité cédant à des pressions communautariste,  dérives sécuritaires avec la vidéosurveillance au détriment de la présence humaine…

Mais pour l’heure, il faut donc faire barrage à l’extrême-droite à Grenoble, dans l’agglomération et en Isère ; et envoyer un maximum d’élu-e-s écologistes au conseil général, pour refonder les pratiques politiques.

Dimanche 27 mars, votez pour :

  • faire barrage à l’extrême droite dans les 11 cantons concernés

  • contribuer à battre la droite là où elle est présente au 2e tour

  • faire le choix de l’écologie politique en votant pour les 4 candidats écologistes sur les cantons de Grenoble 1 et 3, Villard-de-Lans et St Egrève !

M. Charles Millon doit payer 330 000 € aux contribuables de la région !

Publié le 10 novembre 2010

Ancien Président de la région Rhône-Alpes grâce au soutien du Front National, M. Charles Millon avait été condamné par la justice administrative, suite à des recours de E. Tête conseiller régional écologiste, à rembourser des avantages obtenus indûment. Le Conseil d’Etat par un arrêt du 20 octobre 2010, vient clore cette saga judiciaire et obliger M. Millon à payer environ 330 000 € au Conseil Régional  en validant l’arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Lyon du 8 avril 2008.

L’affaire date de 1989 et a été révélée lors de l’intervention de Raymond Avrillier et Etienne Tête sur la délibération du 28 juillet 1995 de la commission permanente du conseil régional.

Rappels : ont été annulées en première instance ou en appel successivement les délibérations :

  • du 10 février 1989 par laquelle le bureau du conseil régional de Rhône-Alpes a autorisé le président de la région à signer au nom de la région un bail portant sur un logement destiné à lui servir d’appartement de fonction ;
  • du 24 novembre 1989 par laquelle le bureau a autorisé le président du conseil régional à bénéficier d’un logement de fonction pour nécessité absolue de service ;
  • du 28 juillet 1995 de la commission permanente du conseil régional ayant pour objet la mise à disposition de personnel de maison au profit de Ch. Millon.

Voici encore un exemple de la lenteur de la justice administrative qui met plus de 20 ans pour trancher un litige ! Il faudrait que la loi impose des délais de jugement. Souhaitons que le Conseil régional mette tout en œuvre pour récupérer rapidement cette somme auprès de son ancien président.

En attendant M. Millon va, comme M. Carignon et M. Peneau (ancien directeur général des services du CGI), faire une demande de remise gracieuse au ministre des finances de M. Sarkozy, pour ses dettes de 234 206,84 euros et 91 904,01 euros d’argent public qu’il a détourné. Qui veut gagner des… ?

Archives lutte contre l’extrême-droite

Publié le 1 juin 2007

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