A droite on s’éclate : M. Chamussy essaye de montrer qu’il partira de toutes façons en louant un local de campagne. Réponse du berger à la bergère : le trio Peyrin, Piton et Carignon décident de tenir des permanences dans un local situé en face du siège de l’UMP, et traitent Chamussy de diviseur. Dumolard veut apparaître comme chef de file d’une liste indépendante alors qu’il est bien marqué à droite et critique Bonzy qui vient manger à son râtelier en se présentant comme société civile.
Archives pour le mot-clef ‘Lutte contre l’extrême-droite’
Le maire de Charvieu-Chavagneux rattrapé par la justice
Le représentant de la droite extrême iséroise, conseiller général, maire de Charvieu-Chavagneux , G. Dezempte a comparu le 20 novembre devant le tribunal de grande instance de Vienne (38) pour prise illégale d’intérêt. Il fut un proche d’A. Carignon maire corrompu et de Charles Millon qui fut élu président de la région avec les voix du Front National…
Politique politicienne grenobloise
Les affaires ressortent
La campagne sur la 1ère circonscription de l’Isère et la nomination de la sortante comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche donne à la droite un bon prétexte pour exhumer de vieilles affaires. C’est le cas avec Corys. Il est vrai que la fin de cette entreprise, créée par M. Destot, n’a pas été des plus glorieuses, Tractebel (du groupe Suez – Lyonnaise) est heureusement arrivé à temps pour éviter une liquidation qui aurait pu être frauduleuse. Nous avions, à l’époque évoqué un renvoi d’ascenseur de la Lyonnaise des Eaux, qui se voyait confirmée comme gestionnaire de l’eau de Grenoble par M. Destot en 1996. Il avait alors fallu toute la pugnacité des écologistes pour que s’impose le retour en régie du service de l’eau. G. Fioraso et S. Siebert faisaient partie du staff dirigeant de Corys et le rapport des experts judiciaires montre clairement que tout n’était pas limpide dans cette entreprise. Mais ceci ne devrait pas faire oublier les comportements des candidats de droite dans cette circonscription : Mme Tardy a été sur la liste régionale de Charles Millon qui, pour se faire élire président, s’est allié avec le Front national, M. Peyrin est activement soutenu par les réseaux du maire corrompu de Grenoble. M. de Longevialle, membre du cabinet du corrompu, se met en scène dans son tract de campagne avec son fils et sa compagne qui est adjointe au maire (très à droite) d’Aix les Bains. Nous encourageons donc les électeurs-trices à voter pour les candidats qui ont des comportements éthiques (voir nos bons choix).
Faire barrage à l’extrême-droite : une évidence
Les résultats du scrutin du 1er tour ont été une claque pour l’ensemble des démocrates. C’est d’abord et avant tout l’abstention record qui doit tous nous interroger.
Cette abstention a provoqué la qualification au second tour du Front National dans 11 cantons de l’Isère, dont 4 dans l’agglomération grenobloise. Le retour du Front National à Grenoble (canton 6) est particulièrement inquiétant. En effet, grâce à l’action des élus écologistes contre le système de corruption instauré sous Carignon, le FN n’arrivait plus dans notre ville à vendre sa rhétorique du « tous pourris ». Le discours de la honte de Nicolas Sarkozy à Grenoble cet été, les dérives des pratiques politiques, y compris localement, lui donne à nouveau prise dans notre ville. A Grenoble, la majorité droite-gauche actuelle devra s’interroger sur sa responsabilité dans cet état de fait : promesses non tenues, retour aux affaires des affidés du maire corrompu (par exemple, l’ancien membre de son cabinet, aujourd’hui adjoint à l’immobilier…) brouillage des lignes politiques lors de l’alliance avec la droite en 2008, atteintes à la laïcité cédant à des pressions communautariste, dérives sécuritaires avec la vidéosurveillance au détriment de la présence humaine…
Mais pour l’heure, il faut donc faire barrage à l’extrême-droite à Grenoble, dans l’agglomération et en Isère ; et envoyer un maximum d’élu-e-s écologistes au conseil général, pour refonder les pratiques politiques.
Dimanche 27 mars, votez pour :
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faire barrage à l’extrême droite dans les 11 cantons concernés
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contribuer à battre la droite là où elle est présente au 2e tour
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faire le choix de l’écologie politique en votant pour les 4 candidats écologistes sur les cantons de Grenoble 1 et 3, Villard-de-Lans et St Egrève !
M. Charles Millon doit payer 330 000 € aux contribuables de la région !
Ancien Président de la région Rhône-Alpes grâce au soutien du Front National, M. Charles Millon avait été condamné par la justice administrative, suite à des recours de E. Tête conseiller régional écologiste, à rembourser des avantages obtenus indûment. Le Conseil d’Etat par un arrêt du 20 octobre 2010, vient clore cette saga judiciaire et obliger M. Millon à payer environ 330 000 € au Conseil Régional en validant l’arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Lyon du 8 avril 2008.
L’affaire date de 1989 et a été révélée lors de l’intervention de Raymond Avrillier et Etienne Tête sur la délibération du 28 juillet 1995 de la commission permanente du conseil régional.
Rappels : ont été annulées en première instance ou en appel successivement les délibérations :
- du 10 février 1989 par laquelle le bureau du conseil régional de Rhône-Alpes a autorisé le président de la région à signer au nom de la région un bail portant sur un logement destiné à lui servir d’appartement de fonction ;
- du 24 novembre 1989 par laquelle le bureau a autorisé le président du conseil régional à bénéficier d’un logement de fonction pour nécessité absolue de service ;
- du 28 juillet 1995 de la commission permanente du conseil régional ayant pour objet la mise à disposition de personnel de maison au profit de Ch. Millon.
Voici encore un exemple de la lenteur de la justice administrative qui met plus de 20 ans pour trancher un litige ! Il faudrait que la loi impose des délais de jugement. Souhaitons que le Conseil régional mette tout en œuvre pour récupérer rapidement cette somme auprès de son ancien président.
En attendant M. Millon va, comme M. Carignon et M. Peneau (ancien directeur général des services du CGI), faire une demande de remise gracieuse au ministre des finances de M. Sarkozy, pour ses dettes de 234 206,84 euros et 91 904,01 euros d’argent public qu’il a détourné. Qui veut gagner des… ?