Archives pour le mot-clef ‘Métro’

Les petits potins politiques

Publié le 11 mars 2011

Au conseil de Métro du 11 mars 2011 se discutait les aides au plan campus. Gilles Kuntz a été le seul à critiquer les procédures du partenariat public privé (PPP) employées pour certains investissements. Les PPP sont l’abandon pur et simple de la maîtrise d’ouvrage publique au privé. Le groupe privé construit puis met en location le bâtiment sur du très long terme. Cette nouvelle invention du gouvernement de droite est un abandon des prérogatives de la puissance publique et évite à l’Etat et aux collectivités d’augmenter leur dette, mais évidemment cela reviendra plus cher aux organismes publics qui auront acceptés cette méthode. Un autre élu, député socialiste et maire de sa commune, a également émis quelques doutes sur l’absolu bien fondé de la méthode. Il a surtout mis en garde sur les conséquences  de ce mode de financement, qui pourrait s’avérer douloureux à plus ou moins long terme, pour les organismes qui l’auront adopté. Le vote contre de G. Kuntz sur la délibération est le rappel que toutes les méthodes ne sont pas bonnes à soutenir, dans certains cas il faut avoir le courage de le dire, même si on est tout seul contre la gauche et la droite réunies.

Les candidats du PC à Grenoble sur les 3 cantons renouvelables de Grenoble veulent « donner une bonne gauche à la droite » ! Ce slogan serait plus crédible s’ils l’avaient pratiqué en mars 2008 lors des élections municipales. En effet à cette époque ils ont accepté de faire liste commune avec M. Destot, le Modem et des anciens soutiens actifs au maire corrompu, très à droite. Ils continuent de participer à la majorité droite-gauche. Encore un parti qui sait faire le grand écart entre le discours et les actes. Mais en politique seuls les actes comptent.

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La Métro budget 2011 du bon et du mauvais

Publié le 4 février 2011

Le 28 janvier, le conseil de la Métro a débattu du budget 2011 qui a été adopté sans surprise. Le débat a beaucoup tourné autour de l’augmentation très forte de la TEOM (+25 % en moyenne et +30 % à Grenoble).

Au nom d’ « Ecologie et Solidarité » Gilles Kuntz s’est réjoui de voir que l’ordre des priorités politiques de la Métro évoluait dans le bon sens, la solidarité étant clairement mise en avant. Il a dit espérer qu’à l’avenir cet affichage se traduise réellement dans les chiffres, indiquant également qu’il fallait stabiliser rapidement la dette très élevée, et mettre un terme à l’augmentation des impôts locaux qui sont une véritable injustice.

Sur la question des impôts, toujours les mêmes réponses : cela ne va peser que pour quelques euros de plus par mois, comme si il n’y avait que les impôts locaux qui augmentaient. Tout augmente et les revenus eux ne suivent pas. Pour les ménages les plus modestes lorsqu’ils ont payé le logement, les charges, l’électricité, l’eau, les impôts, les transports… le reste à vivre diminue comme peau de chagrin. La crise sociale est profonde et il serait temps que les responsables politiques en prennent la vraie mesure, mais ils semblent vivre dans un autre monde.

Le Président a défendu l’augmentation des impôts en déclarant : « je ne fais pas partie de ceux qui, dès lors qu’on parle de fiscalité, s’agitent comme un diable dans le bénitier ». Il a aussi expliqué que la politique suivie était la bonne, notamment que c’était bien grâce à l’action de la Métro que la recherche publique grenobloise a eu tant de succès ces derniers temps. A ce propos, un peu de modestie serait bienvenue, car ces succès sont dus à uniquement à la qualité des équipes de recherche grenobloises.

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Quand Mme Fioraso ment en public…

Publié le 4 février 2011

Gilles Kuntz a relevé dans le document budgétaire distribué aux élus de la Métro (page 5), une dérive sémantique lourde de sens : au lieu du triptyque bien connu « Université, recherche, industrie » il était indiqué « Université, recherche, haute technologie ». Or l’industrie et la haute technologie ce n’est pas pareil, et cette dérive montre bien quelles sont réellement les priorités : tout pour le high tech et nous serons sauvés !

Devant cette remarque, la 1ère vice-présidente a déclaré avec sa rigueur habituelle qu’elle avait relu avec beaucoup d’attention le budget et que nulle part il n’y avait ce glissement sémantique. Pas de chance, elle s’est pris le pied dans le tapis en démontrant qu’elle n’avait pas lu le document budgétaire avant de le voter.

Autre intervention intéressante de G. Fioraso, qui a demandé instamment aux maires des communes de l’agglomération de tout faire pour ne pas construire de logements dans leurs zones d’activités économiques. C’est l’hommage du vice à la vertu, car G. Fioraso a été l’artisan de la refonte du PLU (plan local d’urbanisme) de la Presqu’île à Grenoble pour permettre de nombreuses opérations de logements, voir notamment les 11 tours sur le terrain dit Schneider.

Le budget 2006 de la Métro était illégal

Publié le 4 février 2011

Le budget 2006 de la Métro avait organisé un hold-up de 3 millions d’euros dans le budget annexe de l’assainissement pour équilibrer le budget principal en lourd déficit à cause des dépenses engagées pour le stade. R. Avrillier, qui était vice président chargé de l’assainissement, sachant que ce hold-up allait entraîner à terme des augmentations de tarifs aux usagers, s’était fermement opposé à cette décision avec le groupe des élus écologistes. Il a déposé un recours contre ce budget, et le tribunal administratif vient de lui donner raison en annulant le budget principal et le budget annexe de l’assainissement. Il aura fallu plus de 5 ans pour faire reconnaitre cette illégalité. Reste maintenant à régulariser cette situation, mais le vice président aux finances de la Métro a déclaré qu’il n’y avait rien à faire puisque le budget a été exécuté ! Voila une drôle conception du droit : l’illégalité est accomplie donc… il n’y a plus rien à voir ! Il n’est pas du tout sûr que ce soit aussi simple… à suivre.

Les dettes du GF 38 à la Métro

Publié le 4 février 2011

En 2010, le GF 38 a reçu des factures de la Métro à propos de l’utilisation du stade des Alpes, dont le montant total TTC s’élevait à 1,35 M€. Le GF 38 n’a versé que 0,5 M€, laissant pour l’instant une ardoise de 0,85 M€ impayée. Il n’a pas payé sa part (très petite) de la taxe foncière 2010, soit 87 000 €. En 2011, il devra 108 500 € de taxe foncière car la part départementale va être appelée pour la première fois. On est en droit de se demander ce qui va réellement se passer durant l’année 2011. Le budget 2011 de la Métro est légèrement insincère lorsqu’il annonce que le GF 38 va verser environ un million d’euros à la Métro, ce qui n’est pas réaliste vu le nombre de spectateurs au stade.

Personne ne peut assurer que le GF 38 existera encore à la fin de la saison puisque le trou financier global atteint 5 M€. Y aura-t-il un repreneur ? Quel gâchis.

Attention au budget 2011 de la Métro !

Publié le 14 janvier 2011

Lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), de la Communauté d’agglomération, des scénarios budgétaires ont été présentés. Pour boucler le budget 2011 tel qu’envisagé il était par exemple proposé d’augmenter fortement la pression fiscale sur les ménages en augmentant la Taxe d’habitation de 10 %.

Précisons que la réforme gouvernementale du financement des collectivités locales a bouleversé le système des impôts locaux. Auparavant la Métro collectait la taxe professionnelle (TPU) sur l’ensemble de l’agglomération à la place des communes. Ces dernières touchaient l’attribution de compensation dont le montant a été gelé en euros courants depuis la mise en place de la TPU. Devant ses difficultés financières la Métro, au lieu de diminuer la voilure comme le proposait les écologistes, a créé la fiscalité mixte (taxe d’habitation et taxe foncière) qui lui rapporte un peu moins de 10 M€ par an, et a décidé d’augmenter fortement la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Depuis cette année la Métro va recevoir la partie de Taxe d’habitation que percevait le Conseil général soit 40 M€ environ.

Aux dernières nouvelles, il ne serait pas proposé d’augmenter la Taxe d’habitation (TH) de 10 %, mais d’accélérer l’augmentation de la TEOM pour faire passer le taux de toutes les communes à 6,8 %. Ceci représenterait une augmentation de 25 % des rentrées de la TEOM à la Métro et une contribution supplémentaire de 30 % pour les habitants de Grenoble. D’un point de vue financier cette opération permet à la Métro d’obtenir les mêmes recettes qu’une augmentation de la TH de 10%.

Avec ce taux de TEOM, la Métro financera à la fois la collecte et le traitement des ordures ménagères. En 2005, lors du transfert de la compétence collecte des ordures de la ville à la Métro, le Conseil municipal de Grenoble avait pris comme position de ne pas accepter que la TEOM couvre le traitement mais seulement la collecte. Il sera intéressant de voir sur ce sujet comment vont voter les représentants de la ville de Grenoble le 28 janvier, lors du vote du budget 2011 de la Métro.

Nouvelles de la Villeneuve

Publié le 10 décembre 2010

Le ramassage des ordures laisse à désirer

Le système de collecte éolienne a été (ou est) en cours de remplacement selon les secteurs du quartier Villeneuve, soit par des bacs regroupés, soit par des conteneurs enterrés, à proximité des immeubles, à des endroits où des bennes peuvent venir collecter les bacs et les conteneurs. Cela modifie beaucoup les habitudes des usagers et il apparait donc que certains ont du mal à les faire évoluer. Mais cette situation est aussi de la responsabilité de la Métro et de la Mairie qui ont insuffisamment consulté les habitants et les copropriétés sur les scénarios possibles avant de décider. Comme quoi, en matière de services publics faisant appel à la citoyenneté des usagers au quotidien, il est important de les associer aux choix. Et dans ce domaine comme dans d’autres, la Métro et la Mairie ont encore de gros progrès à faire…

La collecte des déchets s’est dégradée notamment à l’Arlequin. Avant les changements, de nombreux habitants se servaient de vide-ordures, maintenant ils doivent descendre les sacs en bas de l’immeuble et malheureusement de nombreux sacs sont déposés dans les coursives et dans les galeries. Des gamins s’amusent parfois avec les sacs qui se déchirent. Au 30/40 Arlequin et aux Cascatelles les ordures déposées à côté des containers dégagent de fortes odeurs avec en plus des rats crevés, empoisonnés par les raticides de la mairie… Par contre soyons justes : c’est aux Cascatelles et dans les immeubles de l’avenue de Constantine que les meilleures performances du tri sont constatées !

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Le GF38 en eaux troubles !

Publié le 26 novembre 2010

La situation financière du GF 38 est très inquiétante, cela devient une habitude. Jeudi 25 novembre les dirigeants sont entendus par la commission nationale de contrôle de la ligue de football. Il s’avère que le club a de plus en plus de mal à payer ses factures. Son déficit de recettes est important (vente de joueurs à un faible prix, faible nombre de spectateurs) et il n’arrive plus à assumer toutes ses charges, à l’exemple de son loyer à la Métro. Dans son édition du 21 novembre, le Dauphiné Libéré indique que le club est en procès avec des entreprises qui lui réclament plusieurs millions d’euros. Le GF38 a passé un contrat de 1,4 M€ pour des prestations de services concernant le nettoyage, la sécurité et la maintenance informatique avec la société Voyager à Toulouse. Ce contrat, dont le montant est très supérieur aux coûts des mêmes services effectués lorsque le club était en ligue 1 avec trois fois plus de spectateurs, vient en doublon de contrats déjà existants avec d’autres sociétés pour le nettoyage et la sécurité ! A noter que la société Voyager a un capital social de 302 € et un chiffre d’affaire de 10 000 € en 2009 !

Le propriétaire du GF38 cherche à vendre, soit à un pool d’investisseurs français, soit à un groupe asiatique. Rien n’est fait. Que ce soit du coté sportif comme du coté financier, le GF38 n’a pas la cote. A suivre.

LOCA++ une bonne idée, mais…

Publié le 6 novembre 2010

Permettre à des bailleurs privés de louer leur logement dans des conditions financières équivalentes ou proches de celles du logement social est une bonne idée qu’avait lancée et expérimentée l’association “ Un Toit pour tous ” en 2009 avec le soutien financier de la Métro et la Ville de Grenoble. Ces collectivités viennent de relancer cette opération à plus grande échelle mais en confiant la gestion à l’ensemble des agences immobilières et non aux opérateurs spécialisés dans l’accompagnement social des locataires comme le fait “ Un Toit pour tous ”. Du coup, la région ne participe pas au soutien financier de l’opération car la condition de l’accompagnement social, notamment des plus défavorisés était une des conditions mises à sa participation. LOCA++ risque donc de ne pas s’ouvrir à la frange la plus défavorisée de la population qui a le plus de mal à se loger, c’est dommage.

“ Un Toit pour tous ” a donc choisi de ne pas être opérateur de cette opération et s’en explique dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous :

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La situation financière, les emprunts toxiques et les nouveaux impôts de La Métro enfin expliqués

Publié le 14 octobre 2010

Interrogé par le journaliste Jean-Jacques Bourdin jeudi 7 octobre 2010 matin sur BFM, M. Migaud, président de la Cour des comptes par la volonté de M. Sarkozy est appelé à répondre à la question suivante : « Combien fait 9 x 7 ? »

M. Migaud éclate de rire et répond : « Vous avez… je vous répondrai juste après,  9 x 7 = 76, mais… C’est important de bien savoir compter. ». Le présentateur lui demande s’il est sûr de sa réponse: « Je vous l’ai dit : 76. A mon sens… ».

La vidéo est ici :

Le président de la Cour des comptes sait-il compter ?

Nous avons donc enfin une explication aux différentes manipulations financières de M. Migaud à la communauté d’agglomération La Métro :

Le président Migaud s’engage officiellement devant tout le conseil de Métro que le grand stade d’agglo ne coûtera pas plus de 30 M€ millions d’euros, puis un an plus tard qu’il ne coûtera pas plus de 50 M€, puis un an plus tard qu’il ne coûtera pas plus de 65 M€, puis un an plus tard le coût final est de 78 M€, ah ! nous oublions : il s’agit de prix hors taxes…

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Le GF38 moribond

Publié le 8 octobre 2010

Des bruits insistants indiquent que le propriétaire japonais (Index Holding) qui est en difficulté se prépare à vendre des actifs, dont le GF38, à un groupe asiatique ! Il y a fort à parier que le rachat du GF38 ne coûtera pas très cher vu l’état dans lequel se trouve l’équipe, qui pour l’instant serait relégable en nationale. On peut même se demander si le GF 38 arrivera à honorer sa convention de location du stade avec la Métro.

A ce sujet il faut noter que pour minimiser le coût du stade, la Métro avait indiqué au compte administratif 2009 en recette un reversement de 242 000 € du GF38 en remboursement de la taxe foncière du stade. Or il s’avère que ceci était faux, le GF 38 pour 2009 ne doit rembourser que 81 157 €. Reste donc 160 000 € aux frais de la Métro. Le coût du fonctionnement du stade est donc nettement plus élevé que ce qui a été indiqué aux élus lors du vote du compte administratif 2009. Sans compter les frais financiers et l’amortissement du stade, la Métro indiquait qu’en 2009 le stade n’avait coûté que 750 000 € en fonctionnement. En fait c’était plutôt 910 000 €, puisque sont oubliées un nombre de dépenses annexes non négligeables (voir http://ofipopu.org/wordpress/2010/06/02/lettre-n%c2%b017-bis-combien-coute-le-stade-des-alpes-a-la-metro/). Pour 2010 et les années suivantes, la location du stade va baisser de près de 500 000 € à cause de la très faible assistance du public lors des matchs (moins de 5000 spectateurs dernièrement), d’où une charge supplémentaire pour la Métro. Quel gâchis…

Le collectif Solidarité Roms interpelle les éluEs de La Métro

Publié le 30 septembre 2010

Le collectif Solidarité Roms est intervenu vendredi 24 septembre à la Métro et a remis aux élus un texte les interpellant sur les situations inadmissibles faites aux Roms, qui se termine par les demandes suivantes :

“Nous attendons de l’assemblée qu’elle traite aujourd’hui de ces points :

  • État des lieux de la situation des Roms dans l’agglomération.
  • Positionnement politique de l’assemblée face à la politique xénophobe de stigmatisation des Roms et au cortège répressif qu’elle met en œuvre.
  • Mise en œuvre immédiate des compétences de l’assemblée pour apporter les solutions les plus rapides aux questions d’hébergement des Roms présents dans l’agglomération et plus particulièrement une décision immédiate concernant les familles Roms pour lesquelles des négociations ont déjà été engagées. ”

La présidente de la séance (G. Fioraso remplaçant M. Baïetto) a précisé qu’il y aurait ce sujet inscrit à l’ordre du jour à la prochaine réunion le la Métro le 29 octobre, ce qui ne répond pas à l’urgence de la situation.

Texte distribué par le collectif solidarité Roms aux élus de la Métro le 24 septembre

Le collectif Solidarité Roms a été crée le 16 septembre 2010. Il regroupe des militants de longue date représentants d’associations engagées dans les luttes sociales, en particulier celles concernant les sans papiers et les sans logis, des représentants de partis politiques, de syndicats, des élus, des professionnels de l’action sociale, ainsi que des Roms, des habitants de l’agglomération, des voisins des différents camps, ainsi que le collectif suivant depuis le printemps plus particulièrement les familles Roms qui ont été expulsées cet été à Saint Martin d’Hères.

Nous avons demandé cette prise de parole devant le Conseil de cette assemblée pour :

1) Exposer la situation d’ostracisme, de stigmatisation, d’exclusion sociale et même humanitaire dans laquelle vivent aujourd’hui, les Roms présents dans notre agglomération. Cette situation d’abandon, de désespoir, de peur est dégradante, inhumaine, pour eux, elle est une honte pour nous, elle doit l’être pour l’assemblée de cette métropole. C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas ajouter à la honte du Discours de Grenoble, qui inaugura cette nouvelle saison de chasse aux Roms, la honte de ce vous n’aurez pas fait.

2) Demander donc solennellement à cette assemblée, de prendre une position forte, précise et sans détours pour condamner la politique mise en œuvre depuis cet été à leur encontre. Pour affirmer que le droit des Roms ne peut être uniquement celui du droit au retour volontaire. Une législation française et européenne existe.

3) Exiger que la Métro utilise les compétences qui sont les siennes pour mettre en œuvre immédiatement des solutions d’hébergement dans le cadre d’une procédure d’urgence humanitaire en balayant les rhétoriques dilatoires de l’appel d’air et du partage des compétences.

4) Exiger que la Métro donne une réponse aujourd’hui à la démarche en cours depuis le printemps avec les services de Monsieur Jean-Philippe Motte, concernant le logement des familles Roms qui étaient à Saint Martin d’Hères et qui vivent aujourd’hui dans un campement de fortune sans eau, ni toilettes, ni électricité à Saint Martin le Vinoux.

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Changement de ton à la Métro, vers un changement de politique ?

Publié le 24 septembre 2010

Le 20 septembre, le Président de la Métro, M. Baïetto, tient sa conférence de presse de rentrée autour de trois thèmes : L’agglomération post-carbone, l’agglomération nature et l’agglomération innovante. M. Baïetto a dessiné des priorités politiques qui changent par rapport à ce qui s’est fait. Il annonce un débat au Conseil de la Métro lors du débat d’orientation budgétaire (obligatoire avant le vote du budget) qui devrait avoir lieu le 29 octobre. Il est de bon augure de lier priorités stratégiques et priorités budgétaires. De nombreux points sont à souligner dans cette conférence de presse :

  • Il faudrait un Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’agglomération, si c’est possible ce sera après 2014.
  • La Métro doit être présente sur le plan du social avec la création d’une direction des solidarités. Il faut une authentique politique de la ville au sein de la Métro, qui touche à la jeunesse, la santé, la formation, la culture, les loisirs, le sport… Ce serait une vraie révolution !
  • Préparer une agglomération post-carbone : diminuer les déplacements, plus de commerce dans les quartiers et moins de centres commerciaux en périphérie. Priorité aux modes doux des déplacements…
  • Evidemment le mea culpa sur la rocade est à souligner.

Nous ne pouvons que nous féliciter de voir le président de la Métro rejoindre les propositions que défendent les écologistes depuis des années. Espérons que ce ne seront pas que des « paroles verbales » et que dès le budget 2011 ce changement de priorités se traduise clairement par des chiffres, avec l’abandon de politiques de prestige et des aides sans contrepartie aux intérêts privés. Mais le poids des corporatismes communaux et des lobbies risque d’être plus forts que les envies de changement du président, et la sous représentation des écologistes à la Métro ne va pas aider à aller dans le bon sens : un seul élu (G. Kuntz) pour représenter 20 % de l’électorat, c’est vraiment scandaleux.

Le mea culpa respectable de M. Baïetto sur la rocade

Publié le 21 septembre 2010

Communiqué du 21 septembre 2010 (MAJ le 24/9/10)

Nous ne pouvons que respecter la nouvelle position de Marc Baïetto sur la rocade nord exprimée en tant que Président de la Métro lors de sa conférence de presse de rentrée le 20 septembre.

Il n’est pas fréquent qu’un responsable politique dise clairement qu’il s’est trompé. Il déclare en effet à propos du projet de contournement nord par la rocade : “ la voie que j’ai tracée avec d’autres, et j’en assume l’entière responsabilité, n’était peut-être pas la bonne. Il faut, aujourd’hui, penser autrement le cadre urbain ”.

« Il faut réfléchir au « chrono-aménagement », à la ville des courtes distances, donc des services de proximité. C’est la voie que je propose à la Métro. Si on diminue la part des déplacements contraints, on aura moins usage de la voiture. Et si il y a moins de voiture, il y a peut être assez d’infrastructures »

Par contre le Président est plus qu’approximatif lorsqu’il explique que sur le dossier de la rocade il n’y a ni gagnants ni perdants…

Nous attendons que les autres responsables qui ont défendu bec et ongle ce mauvais projet, fassent des déclarations analogues.

Les écologistes ne peuvent que se réjouir de voir leurs analyses et propositions confirmées. Il est regrettable que tant d’argent public et de temps aient été perdus dans ce projet d’un autre siècle.

Il est temps de mettre en chantier un véritable projet de déplacements d’agglomération et de région qui soit efficace et soutenable.

Comment comprendre que depuis 1999 les plus hauts responsables politiques et économiques de l’agglomération et du département, qui n’ont jamais voulu voir la réalité en face, aient fait preuve d’un tel entêtement ? Pourtant tous les éléments étaient réunis pour que la décision publique n’aille pas dans le sens de l’acceptation de la rocade-nord. Les informations maintenant disponibles permettent de décrire dans le détail l’histoire d’un échec programmé lié à de multiples manipulations indignes d’une démocratie.

La semaine prochaine, l’ADES rendra public des informations sur les manipulations et les mensonges dans ce dossier emblématique et les leçons à en tirer pour que les décisions publiques se prennent dans de bonnes conditions afin que l’argent public ne soit pas gaspillé dans des projets qui ne tiennent pas la route !

TEOM… Grenoble, les feuilles d’impôts locaux arrivent

Publié le 17 septembre 2010

Après avoir été augmentée de 30 % entre 2008 et 2009, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) va encore augmenter de 20 % en 2010 à Grenoble !! Elle aura doublé depuis sa mise en place en 2005, et ce à service constant !

Pour une part ceci est dû à la politique de la Métro qui veut absolument que toutes les communes aient le même taux de TEOM en 2014 (ce qui n’est pas obligatoire), et d’autre part d’une décision personnelle du maire de Grenoble, contre la position du Conseil municipal votée à la demande des élus écologistes en 2005 et sans qu’une nouvelle délibération ait été votée. A cette époque les élus écologistes avaient imposés que l’augmentation cachée des impôts locaux soit plus faible (de 800 000 €) que ce que voulait le maire. Profitant d’une évolution de la loi de finances, le maire a demandé à la Métro de récupérer ces 800 000 € (annuels) auprès de la Métro, charge à cette dernière d’augmenter d’autant la TEOM, ce qui fut fait le 2 juillet 2010 à la Métro. Pour un logement moyen la TEOM atteint maintenant 70 €, elle aura doublé en 5 ans à Grenoble !

Il s’agit ni plus ni moins d’une nouvelle augmentation des impôts à Grenoble alors que le maire s’était engagé pour qu’il n’y en ait pas d’autres après l’augmentation violente de 2009. C’est une habitude chez lui de ne pas tenir ses promesses à ce sujet.

Si nous étions majoritaires, il n’y aurait pas eu de hausses des taux des impôts grâce à l’abandon de politiques gaspilleuses d’argent public.

La saga de la taxe foncière du stade des Alpes

Publié le 1 juillet 2010

Stade des AlpesLa Métro est empêtrée dans ses relations financières avec le GF 38. Elle essaye maintenant de se faire rembourser une partie de la taxe foncière 2009 du stade par le GF38 en utilisant l’article 10 de la convention de mise à disposition du stade des Alpes à la SASP GF 38, qui stipule : « La SASP GF38 s’acquitte de l’ensemble des charges, contributions publiques ou privées, impôts et taxes générés tant par la pratique d’activités sportives dans l’enceinte du stade que par la mise à disposition des biens concourant à cet objet ». Autant cet article impose de se faire rembourser la taxe sur les spectacles, la taxe professionnelle (ou CET), la SACEM… autant il n’est pas du tout clair qu’il impose le remboursement de la taxe foncière puisque le GF38 n’occupe pas de manière permanente le stade. La Métro devrait passer un avenant à la convention pour que l’affaire soit juridiquement solide.

Le 2 juillet au Conseil de Métro, une délibération propose un calcul de la part de la taxe foncière que devrait rembourser le GF38. La Métro propose seulement 33,4 % de la totalité de la taxe en s’appuyant sur des occupations des locaux annexes au stade, alors que la valeur locative cadastrale a été définie par voie d’appréciation directe liée au coût total du stade. Une délibération de la Métro indique que le GF38 occupait le stade à 56 % de son utilisation annuelle (19 jours sur 34), c’est ce chiffre qui a été utilisé pour calculer le loyer que paye le GF 38 à la Métro.

Accepter le chiffre de 33,4 % est encore un cadeau fait à cette société privée commerciale. Décidément la gestion de l’argent public laisse beaucoup à désirer à la Métro

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Le Président de la Cour des comptes sermonne l’ancien président de la Métro…

Publié le 25 juin 2010

M. Didier Migaud, premier Président de la Cour des Comptes, s’alarme de la dérive des finances publiques et demande une action vigoureuse contre les déficits et la dérive de la dette publique. Il précise que « les collectivités territoriales ne peuvent pas rester à l’écart du redressement des comptes publics ».

Il nous faut rappeler que durant son mandat de Président de la Métro, M. Migaud Didier n’a cessé de creuser la dette de la Métro qui dépasse les 350 M€ fin 2009. Pourquoi n’a-t-il pas écouté les écologistes qui n’ont cessé de tirer le signal d’alarme depuis des années, notant que la Métro vivait au dessus de ses moyens ?

Le GF 38 en Ligue 2 de football…

Publié le 25 juin 2010

Stade des AlpesLe 24 juin 2010, la commission de contrôle des clubs professionnels de la DNCG n’a mis aucune restriction au maintien du GF 38 en Ligue 2 pour la saison prochaine. Les supporters vont être soulagés car ils craignaient la descente un cran plus bas en National. Mais les ennuis ne sont pas terminés puisque l’actionnaire japonais a décidé d’importantes économies, notamment sur la masse salariale, la construction d’une équipe performante sera donc difficile.

Des bruits insistants venant de la Métro laissent à penser que la redevance que versera le GF38 à la Métro sera en forte baisse : 1,2 M€ en 2009, 1 M€ en 2010 et 0,65 M€ en 2011. C’est-à-dire que la Métro estime une chute très importante des spectateurs, ou qu’elle accepte de revoir à la baisse le montant du loyer. Rappelons que le stade est déjà loué à prix cassé au GF38 ou à tout autre organisateur de manifestation, cela va être encore pire à l’avenir.

Quel gâchis d’argent public. Le coût du stade va peser de plus en plus lourd sur le budget de la Métro, d’où des projets d’augmenter les impôts (TEOM et taxes d’habitation et foncière) dans les prochaines années. Il va bien falloir qu’un jour toutes ces dépenses de prestige cessent.

Rocade nord, l’heure des choix

Publié le 10 juin 2010

nitunnelniviaducLa commission d’enquête ayant rendu un avis défavorable sur l’utilité publique de la rocade Nord, le Président du Conseil général de l’Isère (CGI) a demandé à la Métro et à la Ville de Grenoble quelles étaient leur position sur ce dossier. Le 28 mai dernier, la Métro, faisant suite à des pressions du lobby automobile relayé par la droite au conseil communautaire, a voté à une large majorité du conseil communautaire une demande ferme et claire au CGI de poursuivre les études sur le contournement nord pour proposer un nouveau projet de rocade. Le Conseil municipal de Grenoble qui se réunit le 14 juin devrait faire de même, reprenant mot pour mot le texte délibéré à la Métro. Les deux collectivités se déclarent prêtes à s’associer à ces études donc à participer à leur financement.Le Conseil général lors de sa prochaine réunion des 17 et 18 juin prendra une décision qui devrait accéder aux demandes de la Métro et de la Ville.

Tout a été discuté et calé en coulisses donc tout devrait repartir comme avant. A noter que la Ville, dans la délibération annoncée pour le 14 juin, parle d’un projet de pont routier sur l’Isère au droit de la rue Durand Savoyat (quartier Jean Macé), reliant l’entrée de ville (nord Esplanade) à la Presqu’ile et à la gare pour supprimer l’autoroute A 48 sur l’Esplanade. Où donc a été discuté un tel projet ? Ni les élus, ni les habitants n’ont été appelés à en débattre. Pourtant les questions de circulation sont complexes et devraient être examinées dans la clarté et la transparence. Où sont les études de trafic qui fondent un tel projet ? Il serait très intéressant de connaître la position de l’Etat sur les conditions qu’il pose pour le déclassement de l’autoroute A 48, et ce qu’en pensent la commune de Saint Martin le Vinoux et la Métro. Qui va payer ce nouveau pont ?

Les habitants sont menés en bateau, et pendant ce temps-là les lignes de tram prennent du retard : le prolongement de la ligne B sur la Presqu’île et la ligne E sont encore repoussés. On peut légitimement se demander s’il n’y a pas une volonté de sabotage systématique de la politique des transports en commun pour faire croire que la seule solution possible c’est la rocade !

Rocade Nord : la Métro veut continuer, et même payer !

Publié le 30 mai 2010

nitunnelniviaducLe conseil de la Métro du 28 mai a adopté une délibération qui demande clairement au Conseil général de reprendre les études d’une rocade-nord, et en lui proposant généreusement de copiloter les études et donc de les payer moitié-moitié (dixit le Président). Voir ci-dessous le texte des décisions prises.

Voici quelques points forts du débat qui a précédé le vote de cette délibération (63 pour, 6 contre et 4 abstentions). A noter que les représentants de La Tronche (UMP) ont voté pour, par contre ceux de Saint Martin le Vinoux ont voté contre, comme un élu du Parti de Gauche (Semanaz) et deux élus de la majorité municipale (Vuaillat et Grasset) ; et évidemment G. Kuntz, représentant les dizaines de milliers d’électeurs écologistes de l’agglomération.

Gilles Kuntz a présenté les points forts d’un programme pour améliorer les déplacements et l’accessibilité de l’agglomération sans rocade, en effet la question des déplacements périurbains doit être traitée en priorité.

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