Samedi 21
septembre à 10 h départ Place Saint-Bruno au
Musée de Grenoble : marche de la Paix
Samedi 21 septembre à 14 h départ Parc Paul Mistral à la Tour Perret : marche pour le climat
Lundi 23 septembre à 15 h, conseil municipal. Au menu 105 délibérations dont : revitalisation du commerce de proximité, projet alimentaire dans la région grenobloise, installation du Conseil des ainé-es, lutte contre les conduites addictives, bus à haut niveau de service Grenoble-Montbonnot, schéma directeur immobilier de la Ville, rapport CRC sur Alpexpo…
Voilà un motif
supplémentaire de participation à la marche pour le climat de samedi 21
septembre, départ à 14 h de la Tour Perret. Le 17 septembre 2019, lors d’une
conférence de presse du CNRS, de Météo France et du CEA de nouvelles
simulations indiquent que l’augmentation de la température moyenne du globe
dépassera les 2°C dans le scénario le plus optimiste et si on ne fait rien ce
sera plus de 6°C à la fin du siècle. Tout dépend des politiques climatiques qui
seront mises en route maintenant et pendant tout le siècle. Tous les scénarios
donnent plus de 2°C en 2040 et ensuite se séparent en fonction des politiques
menées au niveau mondial.
« La
communauté internationale en climatologie est engagée dans un important
exercice de simulations numériques du climat, passé et futur. Ses conclusions
contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport
d’évaluation du GIEC, dont la publication est prévue en 2021. Les scientifiques
français impliqués dans ce travail, notamment au CNRS, au CEA et à
Météo-France, ont été les premiers à rendre leur copie et viennent de dévoiler
les grandes lignes de leurs résultats. Leurs nouveaux modèles prévoient
notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes.
Ils progressent aussi dans leur description du climat à l’échelle
régionale… »
Sans surprise, Eric Piolle a décidé le
17 septembre de se présenter à la prochaine élection municipale de mars 2020.
Il précise que de début octobre à Noël, il y aura trois mois pour construire
avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent un projet municipal qui
relèvera les défis de la justice sociale et environnementale, une façon de
s’occuper à la fois de la fin du mois et de la fin du monde. Il rappelle qu’il
faut se retrouver sur les valeurs fortes de Grenoble portées par le Conseil
National de la Résistance (de mars 1944), l’hospitalité envers les exilés, le
goût des biens communs, le féminisme et l’expérimentation démocratique
permanente…
Si vous souhaitez soutenir et
participer à l’élaboration de ce nouveau projet, vous pouvez le signaler dès
maintenant à contact@ades-grenoble.org
La petite brochure d’A. Carignon, ne présente pas d’intérêt particulier. C’est un outil de pure propagande électorale qui n’apprend rien sur ce candidat sauf qu’il est un fieffé menteur ; il fait semblant de faire la clarté sur ce qu’il a fait mais il oublie l’essentiel. Il se pose à lui-même cette question : « avez-vous fait des erreurs ? » Voici ce qu’il déclare : «Oui bien sûr, et la délégation de la gestion du service de l’eau, même si elle apportait des recettes fortes à la ville, a été une erreur puisqu’elle m’a valu condamnation. » Il oublie que cette privatisation de l’eau l’a enrichi personnellement. C’est ce que la justice a démontré : enrichissement personnel d’au moins 19 millions de francs. Et ça a coûté très cher aux usagers de l’eau qui ont payé les impôts cachés dans leur facture envoyés dans le budget de la ville pour y redresser une situation financière catastrophique. Il a volé tous les usagers de l’eau de Grenoble et balancé l’argent public par la fenêtre en creusant la dette de la ville comme jamais !
Au conseil municipal du 23 septembre, aura lieu un débat sur le rapport
de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la SEM puis de la
SPL Alpexpo durant les années 2009 à 2017. Ce rapport fait suite à celui de
2008 qui traitait des années 2002 à 2006.
Pour suivre et comprendre ce dossier il faudrait se plonger dans
l’histoire d’Alpexpo qui n’est qu’une série de dysfonctionnements, d’absence de
contrôle des collectivités et des actionnaires et de décisions qui espèrent
chaque fois sortir du trou financier qui existe depuis le début, mais qui est
toujours là. La nouvelle équipe municipale hérite en 2014 de ce lourd passé et
devant la situation désastreuse tente de trouver un entrepreneur privé qui
accepterait de gérer en délégation de service public l’activité d’ALPEXPO. Mais
personne de crédible ne se présente. Pour effacer le passé et repartir à zéro
il y aura la liquidation de la SEM et la création de la Société publique
locale. Les efforts de redressement se font jour en supprimant de nombreux
gaspillages, mais la modernisation de cet outil demande des investissements
très importants.
C’est l’exemple même de charges de centralité beaucoup trop lourdes pour
la seule ville centre et même pour l’agglomération.
Alors que le plan pauvreté du gouvernement se perd dans des
méandres mous et flous, une proposition récente de l’Observatoire des
inégalités simple à mettre en œuvre, qui ne couterait que 7 milliards d’euros, mettrait
l’ensemble des personnes de plus de 18 ans au-dessus de 860 € par mois (seuil
de pauvreté à 50% du niveau de vie médian).
« La proposition d’un revenu minimum unique garantit
un niveau de vie mensuel de 860 euros pour une personne seule, de 1 810 euros
pour un couple avec deux enfants. Il inclut d’éventuelles autres allocations
perçues par ailleurs (famille ou logement notamment). Les personnes qui
touchent déjà des allocations dont le total est supérieur à celui du RMU, ne
verront pas baisser leurs allocations. Fixé au seuil de pauvreté à 50 % du
niveau de vie médian, le RMU élimine la pauvreté à ce niveau.
Les principaux gagnants de
cette proposition sont d’abord les 18-25 ans qui ne peuvent pas prétendre
aujourd’hui au RSA, sauf conditions très particulières. Ensuite, les
allocataires du RSA et de l’allocation spécifique de solidarité (chômeurs en
fin de droits) qui ne perçoivent que 500 euros par mois hors autres
allocations. Pour eux, nous évaluons le gain à 150 euros mensuels environ pour
un célibataire.
L’Observatoire régional de l’énergie et des gaz à effet de serre (OREGES) a mis à jour les données 2017 pour la Métro, concernant les émissions de gaz à effet de serre dans les différents secteurs (résidentiel, tertiaire…), la séquestration nette du dioxyde de carbone, la consommation d’énergie finale par secteurs, les réseaux de distribution et de transport d’énergie, la production d’énergie dont les énergies renouvelables et le potentiel d’énergies renouvelables. Pour obtenir les données concernant la Métro et les évolutions de ces dernières années cliquer ici. On peut ainsi mesurer les efforts accomplis et ce qu’il reste à faire :
Le ministère de la Cohésion des territoires et des
Relations avec les collectivités vient de rendre publique une carte interactive
qui permet de visualiser, dans le détail, les dotations d’investissement de
l’État, département par département et commune par commune. Au niveau national
ce sont 27 328 projets qui ont été subventionnés. En moyenne la subvention
couvre 24% du coût du projet. Ces subventions proviennent de 4
programmes : la dotation de soutien à l’investissement local (Dsil), la
dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), la dotation politique de
la ville (DPV) et la dotation globale d’équipement (DGE) des départements
(remplacée en 2019 par la dotation de soutien à l’investissement des
départements).
Grâce à la mobilisation des maires de Grenoble, Saint
Martin d’Hères et d’Echirolles, le gouvernement avait enfin décidé fin 2018 d’attribuer
des renforts de policiers dans les quartiers dits de reconquête républicaine
des Villeneuves de Grenoble et Echirolles et de
Renaudie-Champberton à Saint-Martin d’Hères. Renforts affectés à la lutte
contre les trafics de drogue. Le maire de Grenoble, s’en est félicité : « Après avoir longuement
dénoncé le manque d’effectifs et œuvré sans relâche à obtenir des renforts de
police nationale, je me réjouis de l’arrivée imminente de plusieurs dizaines de
policiers supplémentaires sur notre territoire. Le renfort de la présence
humaine sur le terrain est une nécessité pour le bien-vivre des Grenobloises et
Grenoblois. »
Fin 2018, arrivée de 20 policiers supplémentaires, puis 16 en
juin 2019 et 19 en septembre. Il en manque encore une quinzaine pour atteindre
le chiffre de 70 promis par G. Collomb en 2018 avant de démissionner du
ministère de l’intérieur. Et il en faudrait encore une cinquantaine
supplémentaire pour retrouver les effectifs d’avant les suppressions massives
de Sarkozy.
En 2016, la Fnau (Fédération nationale des agences d’urbanisme) et
l’AdCF (Assemblée des communautés de France) avaient édité une première
publication « Observ’agglo » qui décrivait et comparait les
caractéristiques des principales agglomérations. Elles ont été rejointes par
France Urbaine (association des métropoles, agglo et grandes villes) pour
l’édition 2019 « d’Observ’agglo ».
Près de 70 indicateurs retenus dans l’analyse sont organisés
autour de sept thèmes structurant du quotidien : la démographie, la santé,
l’habitat, le niveau de vie, le cadre de vie, la formation et l’emploi.
« Ces indicateurs dessinent à la fois un portrait de la géographie
des grandes villes en France et brossent les spécificités de chacune, certaines
de leurs facettes ainsi que certaines de leurs fragilités.
Le 10 septembre l’organisation OCDE basée à Paris a rendu un rapport
intitulé « Regards sur l’éducation
2019« , qui s’intéresse notamment au montant des dépenses par élève, à
la part de la richesse nationale des 37 pays membres consacrée à l’éducation ou
encore au total des dépenses publiques d’éducation.
La dépense annuelle moyenne par élève ou étudiant se monte à 9 460 euros
dans l’ensemble des pays de l’OCDE, avec de fortes disparités selon le niveau
d’enseignement. Ainsi, les dépenses par élève sont de l’ordre de 8 469 euros
dans l’enseignement primaire et atteignent 14 055 euros par étudiant dans
l’enseignement supérieur (tertiaire selon la terminologie de l’OCDE). En
moyenne, les pays de l’OCDE dépensent environ 1,7 fois plus par étudiant dans
le supérieur que par élève de l’enseignement non tertiaire (enseignement
primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire). La France se situe dans
la moyenne concernant les dépenses globales, par contre elle est à la traîne
dans le primaire et au-dessus pour le secondaire. Avec 6 860 euros par élève
dans le primaire, elle est en retard sur la moyenne des 37 pays membres (7 643
euros). Elle est revanche au-dessus de la moyenne pour le secondaire, avec une
dépense par élève de 10 918 euros, contre 8 994 en moyenne.
C’est le titre d’un rapport d’information de deux sénateurs au nom de la
commission des finances du Sénat, déposé en juillet 2019 mais mis sur le site
du sénat le 18 septembre 2019.
« En application de l’article 57 de la loi
organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), Thierry
Carcenac et Claude Nougein, rapporteurs spéciaux de la mission « Gestion des
finances publiques et des ressources humaines », ont mené une mission de
contrôle budgétaire sur le recouvrement des amendes de circulation et des
forfaits de post-stationnement (FPS).
Trois facteurs ont conduit Thierry Carcenac et Claude Nougein
à effectuer ce contrôle : un enjeu civique, les amendes et FPS venant
sanctionner des comportements illégaux ; un enjeu budgétaire, près d’un
milliard d’euros échappant chaque année au recouvrement ; un enjeu de politique
publique, la réforme du stationnement payant étant entrée en vigueur au 1er
janvier 2018.