Une étude de la Caisse des dépôts sur l’évolution de la place des femmes dans les conseils municipaux lors des élections de 2020. La révision constitutionnelle de 1999 et la loi sur la parité de 2000 ont marqué un tournant dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les responsabilités politiques. Vingt ans plus tard, les élections municipales de 2020 révèlent des avancées significatives, mais aussi des disparités persistantes.
Les élections municipales de 2020 ont vu une augmentation notable de la représentation féminine dans les conseils municipaux, atteignant 41,5 % de femmes élues. Cependant, des écarts subsistent selon les rôles : les femmes représentent seulement 17,5 % des maires, 36,4 % des adjoints et 45,1 % des conseillers municipaux. Les communes de moins de 1 000 habitants, non soumises à l’obligation de parité, montrent une représentation féminine de 37,6 %, avec des variations géographiques marquées.
Manifestation et grèves le jeudi 2 octobre. Communiqué intersyndical de la CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires. Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre ! Pour exiger : L’abandon de l’ensemble du projet de budget. La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes. La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées. Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire. Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
Sarkozy condamné dans l’affaire du financement par la Lybie, pour association de malfaiteurs. Il a laissé ses proches collaborateurs agir en vue d’obtenir des soutiens financiers de la part du régime libyen pour financer sa campagne à l’élection présidentielle de 2007. Il échappe à la condamnation pour corruption mais pas à la prison. Il est condamné à cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. La Cour de cassation examinera par ailleurs le 8 octobre son pourvoi dans l’affaire « Bygmalion », portant sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012 et pour laquelle il a été condamné en appel à un an de prison dont six mois ferme.
Grenoble : une population jeune et diplômée, une économie dynamique. Suivant une étude de l’INSEE qui la compare à 40 autres villes en Europe. La « city européenne de Grenoble » compte près de 367 500 habitants en 2021 ; elle regroupe 16 communes et 81 % des résidents de Grenoble Alpes Métropole. Sa population est plus jeune et plus diplômée que celle de la zone de référence composée de 40 cities de taille équivalente. Le marché du travail y est dynamique. Bien que le secteur tertiaire non marchand soit majoritaire, concentrant un peu plus d’un tiers des emplois offerts, la city de Grenoble se distingue par le poids significatif des activités scientifiques et techniques.
Vendredi 19 septembre à 19 h à l’arrêt de tram Alsace-Lorraine : rassemblement-fête contre le retour du maire corrompu en face du local de campagne de Carignon
17ème manifestation Equinox Mètis de l’ODTI qui se déroulera notamment le samedi 20 septembre 2025 à partir de midi avec le Couscous Républicain Communautaire habituel. Place Edmond Arnaud à Grenoble.
Du train pour nos montagnes ! 3 et 4 octobre 2025, 2 jours de rencontres et festivités pour réclamer du train pour nos montagnes ! à la Métro, 1 Place André Malraux à Grenoble. Voir ici pour l’inscription et le programme.
Les préfectures défèrent systématiquement ces arrêtés au tribunaux administratifs considérant que les autorisations spéciales d’absence (ASA) proposées ne sont pas autorisées par la règlementation ; voir successivement des ordonnances de la justice, l’une le 17 février 2025 contre la Ville de Grenoble et tout récemment la Cour administrative d’appel de Lyon le 11 septembre 2025 qui valide l’ordonnance du tribunal grenoblois contre les décisions du président de la Métro, qui a décidé de faire cassation au Conseil d’Etat, pour essayer de faire évoluer la jurisprudence.
Malgré les cabales lassantes et rabâchées de certains hommes et femmes politiques concernant la mauvaise image de Grenoble, des articles récents du Dauphiné Libéré sont intéressants … et démentent les sombres propos de personnes qui n’arrivent pas à prendre un peu de hauteur de vue et de réflexion pour parler de la ville de Grenoble.
Le 12/9/2025 et dans le quotidien régional du 15 septembre pour les nouveaux étudiants. Cela confirme ce que nous disent de nombreux habitants qui ne comprennent pas ce Grenoble bashing systématique organisé par certaines oppositions politiques.
… « 250 nouveaux Grenoblois ont été accueillis dernièrement à la mairie de Grenoble. Parmi eux, P…, Y… et leur fille.
Les bailleurs sociaux n’ont pas les capacités financières suffisantes pour produire à un rythme élevé des nouveaux logements sociaux chaque année et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, assure l’étude.
Il faut remarquer que l’étude ne s’interroge pas sur la RLS (réduction de loyer de solidarité) qui a depuis 2018 asphyxiée de nombreux bailleurs, surtout ceux qui ont la majorité de leurs logements en QPV. Sans la RLS la situation serait meilleure. C’est plus d’un milliard d’euros qui manque chaque année aux bailleurs. La Cour des comptes avait fait une critique forte de cette décision gouvernementale
Les élections municipales approchent et les différents lobbies se réveillent pour avancer leurs pions. Avec le développement, pour l’instant au niveau de prototypes, des petits réacteurs modulaires de faible ou moyenne puissance destinés à produire de la chaleur et ou de l’électricité, les propositions se multiplient. Mais on est encore loin de la production en chaine qui devrait permettre une diminution des coûts. Et l’expertise de l’ASNR sur la sécurité, sur le cycle de combustible et le démantèlement de ce type de petits réacteurs n’est pas faite.
Voilà qu’à Grenoble, certains envisagent de nouveau de réfléchir à une implantation en milieu urbain d’un petit réacteur pour alimenter le réseau de chauffage urbain qui est un des plus importants de France.
Des recherches actives sur de nouveaux concepts de réacteurs de 4ème génération sont présentes à Grenoble au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC). Une startup NAAREA propose un petit réacteur à neutrons rapides à sel fondu issu de ces recherches et un démonstrateur pourrait être présenté d’ici deux ans.
Le 15 septembre 2025, la Cour des comptes rend un rapport sur la contribution des usagers aux transports en commun. Les magistrats de la Cour ont un parti pris très net sur le fait que ce doit être aux usagers de participer fortement à leur financement. Pourtant quand on compare les coûts supportés par les collectivités et l’Etat pour assurer aux voitures particulières et aux camions leurs déplacements sur les voiries, on est proche de la gratuité totale pour ce mode de transport non collectif et qui a des impacts écologiques forts. Pourquoi n’y aurait-il pas une socialisation forte du coût des transports collectifs (pouvant aller jusqu’à la gratuité) qui ont un impact écologique bien meilleur, alors qu’il y en a une pour les transports individuels ?
La vision purement comptable de la Cour des comptes l’empêche d’analyser plus finement le financement des transports collectifs, notamment elle pourrait insister sur la nécessité de laisser aux autorités organisatrices des TC de pouvoir fixer le taux du versement mobilité comme le fait la RATP, au lieu de le bloquer à 2% pour les réseaux hors Ile de France.
Une nouvelle publication du Conseil d’Etat, du 10 septembre 2025, dresse un diagnostic des difficultés de l’État à se projeter dans la durée et formule 20 propositions concrètes, destinées aux décideurs publics, pour donner au temps long toute sa place dans l’action publique. Elle clôt un cycle de trois études explorant les grandes dimensions de l’action publique : le territoire dans lequel elle se déploie (étude 2023), l’espace dans lequel elle s’inscrit souverainement (étude 2024) et le temps dans lequel elle se mène (aujourd’hui).
À travers cette étude, le Conseil d’État analyse les obstacles à l’inscription de l’action publique dans le temps long. D’abord, parce que le débat public est aujourd’hui marqué par une polarisation accrue et par la difficulté à élaborer des compromis. L’établissement d’un constat objectivé et partagé, pourtant indispensable pour définir des orientations durables, est de plus en plus difficile.
Cette étude publiée le 12 septembre 2025, s’inscrit dans la continuité des travaux d’I4CE engagés depuis plusieurs années sur la qualification et la quantification des besoins et des moyens pour l’adaptation en France. Elle propose une vision d’ensemble de ce que l’on peut dire sur ces aspects, basée sur le suivi et l’analyse d’une quinzaine de domaines d’action publique concernés par le changement climatique. Des éléments techniques détaillés, disponibles en annexe, offrent un appui pour approfondir ce rapport.
Il est urgent que les pouvoirs publics se penchent réellement sur les investissements indispensables pour adapter nos territoires, investissements oubliés dans le projet de budget Bayrou…
« Une dynamique d’adaptation en nette progression ces dernières années mais fragilisée en 2025
Depuis 2020, nous observons une montée en puissance des moyens dédiés à l’adaptation dans tous les domaines d’action publique concernés par le changement climatique. En particulier, la période 2020-2024 a constitué un réel moment d’appropriation des enjeux et de montée en charge des moyens nationaux. À ce jour, nous n’identifions plus d’angle mort évident, même si les montants ou le périmètre couvert restent limités pour certains domaines.
Cette enquête, confiée à la brigade financière et anti-corruption (BFAC) de la police judiciaire de la préfecture de police, pour une éventuelle infraction de non-déclaration de bijoux à la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique). Les faits ont été signalés à la justice, notamment le 18 juin par le militant écologiste anticorruption de Grenoble Raymond Avrillier, ou le 26 juin par l’élu socialiste et sénateur parisien Rémi Féraud.
Précédemment, en avril, Libération avait identifié 19 bijoux pour un montant total de 420 000 euros, détenus depuis 2017 par Mme Dati. Or elle ne les avait pas mentionnés dans ses dernières déclarations de ministre à la HATVP, ni en 2024 ni en 2025. Chaque pièce dont la valeur est supérieure à 10 000 euros doit pourtant, en principe, être déclarée.
Ces bijoux avaient été offerts à la ministre par l’homme d’affaires Henri Proglio, entre 2017 et fin 2023, ils représentent une valeur totale de plus de 600 000 euros.
La production de cet avis commun aux deux agences s’appuie sur l’examen des résultats de l’étude, d’une part, par le comité d’experts » Santé, environnement, travail » (CE SET) de Santé publique France et, d’autre part, le comité d’experts spécialisé » Évaluation des risques liés aux milieux aériens » (CES Air) de l’Anses.
Le réaménagement de la place de Metz à Grenoble se poursuit. Les opposants à ce projet de végétalisation de la place avaient attaqué un arrêté du maire de Grenoble du 17 juin 2025 qui avait délivré à la métropole un permis pour réaménager la place et les voies adjacentes. Plusieurs commerçants ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble pour contester cet arrêté. Par une ordonnance du 15 septembre 2025, le juge a rejeté leurs requêtes, considérant que les moyens invoqués ne faisaient pas naître de doute sérieux sur la légalité de l’acte, au sens de l’article L. 521-1 du code de justice administrative.
Le projet immobilier « Tony Parker » à Villard-de-Lans a été rejeté par le préfet coordonnateur du massif des Alpes. Enfin une décision responsable et protectrice de l’environnement montagnard ! Le projet « Parker » était beaucoup trop important et sous-estimait l’adéquation des besoins du projet avec la ressource en eau ainsi que la sous-estimation des émissions de gaz à effet de serre. Saisi au titre de la « loi montagne », à la suite de la publication du rapport de synthèse le Préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et coordonnateur du massif des Alpes, a pris un arrêté rejetant la demande de création de l’unité touristique nouvelle structurante (UTNs) située sur le site « Côte 2000 » à Villard-de-Lans (38).
Rénovation énergétique : ce qu’il faut savoir sur la réouverture de MaPrimeRenov’ à la Métro. Cet été, les conditions d’accès à MaPrimeRénov’, l’aide nationale pour la rénovation, ont évolué. Localement, Grenoble Alpes Métropole poursuit son engagement en faveur de la rénovation énergétique à travers son dispositif « Mur Mur ».Le guichet d’accès à MaPrimeRénov’, va rouvrir fin septembre.Certains critères changent : les conditions d’un droit à une aide pour la rénovation d’ampleur sont plus strictes, tant sur les publics éligibles que sur les montants d’aides possibles.Au niveau local, Grenoble Alpes Métropole poursuit son soutien à la rénovation des logements à travers son dispositif Mur Mur, mis en œuvre par l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat) qui reste cumulable avec MaPrimeRénov’.
Les chiffres de la police ou des manifestants indiquent que de 11 000 à 30 000 manifestants ont défilé à Grenoble le 10 septembre après midi. Il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de monde dans une manifestation.
Beaucoup de jeunes très mobilisés contre la politique macroniste et bien décidés à poursuivre les mobilisations, rejoints par des syndicalistes et de nombreux militant-es de gauche. De nombreuses actions de blocages devraient se poursuivre. C’est l’expression d’un ras le bol général ainsi qu’une colère contre les politiques antisociales qui vont en s’amplifiant. Il peut s’installer une guérilla sociale, vu le niveau de ras le bol populaire.
Il est difficile de prévoir l’avenir de ces mobilisations qui cherchent à faire la jonction avec la grande journée de mobilisation et de grève du 18 septembre organisée par l’intersyndicale nationale, sur le thème : « les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ».
Le 8 septembre, il n’y a pas eu de surprise, le vote de confiance demandé par F. Bayrou a mis en évidence une véritable déroute du premier ministre.
La nomination immédiate de Sébastien Lecornu par le Président de la République signifie que c’est Macron lui-même qui gouvernera.
Vu le niveau d’impopularité atteint par Macron, cette nomination ne devrait pas être d’un grand secours pour résoudre la crise politique dans laquelle Bayrou laisse notre pays et fait courir le risque d’ouvrir les portes du pouvoir au Rassemblement National. Et le fait que S. Lecornu soit, à ce qu’on dit, apprécié par le RN, est un signe supplémentaire que les politiques très à droite vont se poursuivre.
Bayrou était un grand défenseur de la proportionnelle pour l’élection des député-es. Il ne l’a pas fait alors qu’une grande majorité des partis représentés à l’Assemblée nationale y était favorable, même si il y avait des divergences sur le type de proportionnelle. Le scrutin proportionnel, empêche le RN d’avoir la majorité à lui tout seul, alors qu’avec 35 % des voix il peut être majoritaire avec le mode de scrutin actuel.
Rappelons que le logement reste toujours le premier poste de dépense des ménages. Selon une étude récente, l’agglomération de Grenoble serait « hors des clous » sur l’application de l’encadrement des loyers expérimenté depuis le début de l’année. Près de la moitié des locations ne respecteraient pas les prix fixés par la préfecture.
Les Grenoblois paient-ils des loyers trop chers ? Le baromètre de la Fondation pour le logement indique que 45% des loyers du parc immobilier privé dépasseraient les prix établis par la préfecture.
Ces données se basent sur l’état des lieux dressé par l’Observatoire des loyers. « On essaie de trouver des personnes qui sont volontaires pour participer à l’enquête, qu’elles soient propriétaires ou locataires, ainsi que des agences immobilières qui acceptent de nous transmettre leurs données. Déjà, cela permet à un propriétaire de mieux fixer son loyer et à un locataire d’avoir cette information« , explique l’AURG.
C’est une information qui est passé sous les radars pendant l’été. L’ONG l’Observatoire des Armements OBSARM a sorti sa 8ᵉ note d’analyse le 25 juin 2025 : Comment la France coopère avec Israël ?
Celle-ci dénonce les liens de coopération de STMicroelectronics avec Israël sur la conception de technologies militaires de pointes. L’entreprise installée à Grenoble et Crolles – qui a reçu 2 milliards de subvention publique en 2022 – est aussi implantée dans la ville de Netanya en Israël dans laquelle elle joue un rôle d’accélérateur de start-up via son programme ST up : notamment auprès de l’entreprise Adasky qui développe des capteurs de reconnaissance thermiques permettant de localiser des personnes à 200 mètres. ST Microelectronics a signé un accord avec Adasky pour produire ces puces qui seront destinées au secteur automobile. Mais ces puces sont aussi présentes dans des missiles et autres armements de l’armée israéliennes pour identifier des cibles. Elles ont déjà été utilisées dans le cadre des opérations militaires à Gaza. L’ONG dénonce : « Il est cruellement ironique de concevoir qu’une technologie développée aujourd’hui pour éviter des piétons aurait été perfectionnée au fil des bombardements de la population palestinienne. »
A propos du projet de loi de la sécurité sociale, lors d’une conférence de presse le 2 septembre 2025, la Fédération Hospitalière de France(FHF) a notamment appelé à une progression de l’ONDAM (objectif national de dépenses d’assurance maladie) de 3 % en 2026, ce afin de répondre aux besoins des établissements publics et de soutenir la reprise d’activité de ces derniers mois. Une telle évolution est nécessaire, sans quoi la dynamique engagée s’essoufflera rapidement. Dans le champ médico-social, une progression de 4 % est impérieuse pour poursuivre le développement de l’offre et répondre aux nécessités démographiques.
Pour associer soutenabilité financière et visibilité pour les établissements, cette progression doit s’inscrire dans une perspective pluriannuelle, seule capable de donner au système de santé la stabilité dont il a tant besoin.