Archives pour le mot-clef ‘climat’

Cartographie de l’effet d’îlot de chaleur urbain

Publié le 21 novembre 2025

Météo France publie des cartes d’îlot de chaleur urbain pour 47 agglomérations, dont celle de Grenoble. Mené de 2015 à 2019, le projet MApUCE (Modélisation Appliquée et Urbanisme Climatique Énergétique) visait à mieux comprendre l’impact de l’urbanisation sur le climat local et la consommation énergétique des villes. Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et coordonné par le Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France/CNRS), il calcule l’îlot de chaleur urbain (ICU) en modélisant, à l’aide d’un modèle atmosphérique qui tient compte d’indicateurs caractérisant les villes , comme la hauteur des bâtiments, le nombre d’habitants, l’occupation du sol… la température de l’air par mailles de 250 m et son écart entre zones urbaines et rurales.

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Climat : où en sont les investissements des collectivités ?

Publié le 21 novembre 2025

Une analyse d’I4CE indique que les investissements des collectivités en faveur du climat ont augmenté de 42 % depuis 2017 mais il y a un vrai risque de décrochage. L’étude publiée le 14 novembre 2025, chiffre l’effort supplémentaire à 19 milliards d’euros par an à horizon 2030, soit un peu plus du double de ce que les collectivités investissent actuellement dans la décarbonation des bâtiments, des transports et de l’énergie.

Porteuses des deux tiers de l’investissement public civil, les collectivités locales jouent un rôle déterminant pour réussir la transition bas-carbone. Le prochain mandat municipal sera décisif pour atteindre les objectifs climat que la France s’est fixée à l’horizon 2030.  À l’heure des débats sur le projet de loi de finances 2026 et à la veille du Congrès des maires, les marges de manœuvre budgétaires des territoires suscitent de nouvelles interrogations.

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Diverses actualités

Publié le 21 novembre 2025
Crieur public

Changement climatique, les Français inquiets, attendent plus d’actions de la part des pouvoirs publics. Depuis 2000, l’ADEME conduit une enquête chaque année auprès d’échantillons représentatifs de la population permettant de dresser un tableau des représentations sociales du changement climatique et de leurs évolutions. Le rapport de l’année dernière avait fait état de la montée d’un certain scepticisme quant aux causes et aux conséquences du changement climatique. On observe une stagnation cette année, voire une inquiétude et un plus grand pessimisme.Dans le même temps, la propension personnelle à agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qui tendait à fléchir l’année dernière stagne cette année, confirmant une certaine démobilisation du public.Ces évolutions s’accompagnent d’une forte demande de politiques publiques pour faire face au changement climatique, même si l’adhésion pour une série de mesures publiques baisse cette année.


Entre 2003 et 2022, le revenu des plus aisés augmente plus vite que celui des autres foyers. Une étude de l’INSEE. En 2022, leur revenu annuel moyen s’établit à 1 million d’euros, contre 31 000 euros pour les autres foyers. Les revenus des autres foyers fiscaux sont composés à 90 % de traitements, salaires, pensions et retraites, contre seulement 38 % pour les foyers à très hauts revenus. En 2022, les revenus de capitaux mobiliers représentent 47 % des revenus de ces derniers, les bénéfices professionnels 11 %, et les revenus fonciers 3 %. Entre 2003 et 2022, le revenu moyen des foyers à très hauts revenus a davantage augmenté que celui des autres foyers fiscaux, bénéficiant de l’augmentation des revenus financiers et fonciers. Enfin, la forte croissance des revenus des plus aisés et la progressivité du barème font que la part de l’impôt sur le revenu payé par les foyers fiscaux à très hauts revenus s’est accrue en vingt ans, malgré une diminution de leur taux d’imposition moyen.


Accompagner les jeunes majeur·e·s de la protection de l’enfance, un investissement rentable. Sur une vie entière, un accompagnement jusqu’à 25 ans peut générer un gain net de 1,8 millions d’euros pour la collectivité ! Une sortie de la protection de l’enfance sans filet de sécurité : des milliers de jeunes en font l’amère expérience à 18 ans. Beaucoup subissent l’arrêt de leur prise en charge malgré la loi du 7 février 2022 dite loi « Taquet ». Sortie sèche, absence de soutien, difficultés professionnelles, exposition au chômage et au sans-abrisme… Un départ dans la vie d’adulte des plus complexes. Face à cette situation, le collectif Cause Majeur ! publie une étude – Les vies de Paul – démontrant, chiffres étayés à l’appui, que l’accompagnement durable des jeunes majeur·e·s n’est pas qu’une nécessité sociale et humaine, mais est aussi un investissement économique largement rentable pour les finances publiques.

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Diverses actualités

Publié le 31 octobre 2025
Crieur public

Ces 601 bombes climatiques à retardement qui compromettent l’Accord de Paris. Le média Reporterre rapporte : Mines de charbon, forages pétroliers, puits de gaz… notre planète est truffée de « bombes carbones » à retardement, selon un consortium d’associations climatiques qui les a recensées et cartographiées. Au total, 601 projets d’extraction de combustibles fossiles sont encore dans les cartons. Autant d’épées de Damoclès qui risquent de pulvériser le seuil d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser, et de rendre notre planète inhabitable. Ces « bombes carbone » sont principalement implantées en Chine, en Russie, aux États-Unis et en Arabie Saoudite, mais, ô surprise : c’est le groupe français TotalEnergies qui totalise le plus grand nombre de projets fossiles, selon cette étude. Avec 30 « bombes carbone », le fleuron hexagonal du forage devance la compagnie nationale chinoise, l’italien Eni et les britanniques BP et Shell.


PFAS : vers une surveillance élargie. Un travail de l’Anses. Restreindre l’utilisation des composés per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est une priorité pour limiter leurs émissions dans l’environnement et les pollutions qui en découlent. Face à une famille de substances aussi vaste et hétérogène, identifier les plus préoccupantes est un élément majeur pour optimiser les dispositifs de surveillance. Pour la première fois, l’Anses a compilé et exploité les données de contamination disponibles dans l’ensemble des milieux de l’environnement, l’alimentation, les produits de consommation et la biosurveillance, etc. en France. A l’issue de ce travail, l’Anses dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et propose des stratégies de surveillance adaptées à ces substances.


Nicolas Sarkozy, champion du (passe) droit. Il y a des justiciables comme tout le monde, et puis il y a Nicolas Sarkozy. Depuis plus d’une décennie, l’ancien président de la République incarne presque à lui seul une justice à deux vitesses : celle qui oppose le citoyen ordinaire à ceux qui ont jadis tutoyé les sommets de l’État. Protection policière, permis de visite accordé en un temps record, promenade aménagée, visite du Garde des sceaux… Autant d’égards que l’on ne consent pas aux « taulards » du quotidien. Tribune dans Blast de Romain Ruiz, avocat.

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Points de bascule climatiques : la planète au bord d’un gouffre imprévisible

Publié le 17 octobre 2025

Le rapport (en anglais) 2025 du « Global Tipping Points » traite des points de basculement mondiaux.
À l’approche de la COP30, il synthétise, les dernières recherches sur les points de basculement à la fois positifs et négatifs. Au total, 160 auteurs, provenant de 23 pays et 87 institutions y ont contribué. Ils consolident les connaissances sur la façon de gouverner les points de basculement du système terrestre, les risques qu’ils posent et les opportunités offertes par la compréhension et l’action sur des points de basculement positifs.

Le média « Reporttere » en fait une présentation pédagogique dans son édition du 13 octobre 2025 :

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Les capitalismes à l’épreuve du climat

Publié le 17 octobre 2025

Un nouveau livre de Michel Damian, professeur honoraire d’économie à l’Université Grenoble Alpes, où il enseignait à la Faculté d’économie. Il est ancien directeur de département à l’Université Senghor d’Alexandrie. Il est éditeur, avec Jean-Christophe Graz, de l’ouvrage Commerce international et développement soutenable (Economica, 2001). En 2015, il a publié Les chemins infinis de la décarbonisation (Campus ouvert/L’Harmattan).

Il sera disponible en librairie le 23 octobre 2025. Il a pour sous-titre : « Entre échec à endiguer le réchauffement et transition énergétique (1950-2050) »

Voici une partie de l’introduction qui résume l’idée contenue dans cet ouvrage :

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Diverses actualités

Publié le 10 octobre 2025
Crieur public

Projet de modification du plan de prévention des risques inondation (PPRi) Drac aval. Le public est appelé à donner son avis sur ce PPRi entre le 7 octobre et le 6 novembre 2025. Ceci concerne les communes suivantes : Champagnier, Champ-sur-Drac, Claix, Échirolles, Eybens, Fontaine, Grenoble, Noyarey, Pont-de-Claix, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Martin-d’Hères, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins,  Varce-Allières-et-Risset, Veurey-Voroize et Vif.


Découvrir le nouveau site internet de l’ALEC. L’Agence locale de l’énergie et du climat de la Grande Région Grenobloise a rénové son site internet. Sobriété et lisibilité ont guidé cette refonte. Les habitants, les collectivités et les professionnels, découvriront plus facilement toutes les missions de l’ALEC. Rappel, l’ALEC est une Société Publique Locale (SPL), elle accompagne la mise en œuvre des politiques climatiques et de transition énergétique de ses 49 collectivités actionnaires : Grenoble Alpes Métropole (actionnaire majoritaire), le Département de l’Isère, 45 communes, le Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) et un syndicat intercommunal (SIVOM du Néron).


En 2024, 6,0 millions d’étrangers vivent en France, 0,9 million y sont nés. Une étude de l’INSEE.Les personnes étrangères sont les personnes résidant en France mais ne possédant pas la nationalité française. En 2024, 6,0 millions d’étrangers vivent en France. Une majorité d’entre eux (5,1 millions) sont nés à l’étranger et sont donc également immigrés. 0,9 million sont nés en France, principalement des mineurs qui pourront, sous conditions de résidence, obtenir de plein droit la nationalité française à 18 ans ou de façon anticipée dès leurs 13 ans. En 2024, les personnes étrangères représentent 8,8 % de la population vivant en France. Cette part est inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %) ainsi qu’à celle des pays frontaliers de la France. Les nationalités des personnes étrangères vivant en France se sont diversifiées au fil du temps, reflétant l’évolution des origines. En 1968, près de trois étrangers vivant en France sur quatre, possédaient la nationalité d’un pays européen et un sur quatre avait une nationalité africaine. En 2024, près de la moitié des étrangers vivant en France ont la nationalité d’un pays du continent africain et un tiers d’un pays européen.

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Adapter la France à + 4°C: moyens, besoins, financements

Publié le 18 septembre 2025

Cette étude publiée le 12 septembre 2025, s’inscrit dans la continuité des travaux d’I4CE engagés depuis plusieurs années sur la qualification et la quantification des besoins et des moyens pour l’adaptation en France. Elle propose une vision d’ensemble de ce que l’on peut dire sur ces aspects, basée sur le suivi et l’analyse d’une quinzaine de domaines d’action publique concernés par le changement climatique. Des éléments techniques détaillés, disponibles en annexe, offrent un appui pour approfondir ce rapport.

 Il est urgent que les pouvoirs publics se penchent réellement sur les investissements indispensables pour adapter nos territoires, investissements oubliés dans le projet de budget Bayrou…

« Une dynamique d’adaptation en nette progression ces dernières années mais fragilisée en 2025

Depuis 2020, nous observons une montée en puissance des moyens dédiés à l’adaptation dans tous les domaines d’action publique concernés par le changement climatique. En particulier, la période 2020-2024 a constitué un réel moment d’appropriation des enjeux et de montée en charge des moyens nationaux. À ce jour, nous n’identifions plus d’angle mort évident, même si les montants ou le périmètre couvert restent limités pour certains domaines.

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Face aux canicules, Grenoble protège aujourd’hui et prépare demain

Publié le 28 août 2025

Grenoble traverse une vague de chaleur exceptionnelle : en ce mois d’août 2025, la ville connaît des températures record, largement supérieures à 38 °C, avec plusieurs jours d’alerte canicule rouge. Cette canicule s’ajoute à un été déjà marqué par des épisodes extrêmes : en juin, Grenoble avait dépassé les 38 °C et connu plusieurs jours d’alerte orange, tandis que l’été 2024 avait été ponctué de 9 jours de canicule et 13 nuits tropicales. Ces épisodes répétés rappellent l’urgence de préparer la ville aux étés toujours plus chauds et aux effets du réchauffement climatique. Le groupe majoritaire à la ville fait le point sur les actions menées.

Face à cette situation, Grenoble ne se contente pas de mesures ponctuelles. Depuis 2023, la Ville a renforcé son plan municipal « fortes chaleurs », combinant protection immédiate des populations, transformations urbaines durables et mobilisation citoyenne. Ce plan, détaillé dans le dossier de presse publié le 1er juillet 2025, illustre une stratégie à la fois ambitieuse et concrète.

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L’adaptation des logements aux fortes chaleurs par les organismes de logement social 

Publié le 18 juillet 2025

L’adaptation des logements sociaux aux fortes chaleurs est un défi majeur et peut-être plus complexe à relever que la l’adaptation contre le froid. Un rapport du 9 juillet 2025 de l’Agence nationale de contrôle du logement social, l’ANCOLS, réalise un état des lieux qualitatif des stratégies mises en place par les bailleurs sociaux concernant l’inconfort dans les logements lors de fortes chaleurs. Cette étude est issue des échanges réalisés auprès de trente bailleurs sociaux, implantés sur l’ensemble du territoire national y compris ultramarin et de dix organismes institutionnels accompagnant les bailleurs sur les sujets environnementaux.

Le besoin d’adaptation des logements aux fortes chaleurs est un sujet identifié par les bailleurs. En effet d’ici 2050, les projections indiquent que près de 25 millions de logements sur le territoire français seront exposés à au moins 20 jours de vague de chaleur par an.

Néanmoins cette adaptation est globalement,  faiblement intégrée dans leurs stratégies, avec des situations hétérogènes. Les bailleurs les plus moteurs sont ceux situés dans le Sud, les groupes nationaux et ceux confrontés aux îlots de chaleur urbains. 

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Coqueli’cours : transformer les cours d’écoles pour améliorer le bien-être des enfants

Publié le 11 juillet 2025

La Ville de Grenoble transforme les cours de ses écoles maternelles et élémentaires. Au cœur du projet : végétalisation et adaptation au changement climatique, la possibilité de construire une diversité d’imaginaires et d’usages, le bien-être de tous les usagers et le développement des enfants.

Ces cours, plus naturelles et plus variées, offrent de nouvelles opportunités pédagogiques, particulièrement précieuses pour animer les temps scolaires et périscolaires. Elles contribuent à la construction des savoirs par le « faire », l’expérience et l’observation.

Après les écoles Clémenceau, Diderot, Christophe Turc, Joseph Vallier, quatre nouvelles cours ont fait l’objet de travaux : Menon site Gémond, Léon Jouhaux, Les Trembles et Jean Racine. Cet été d’autres cours d’écoles auront des travaux à leur tour : Nicolas Chorier, Sidi Brahim et Les Genêts.

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Le Haut conseil pour le climat tire le signal d’alarme

Publié le 11 juillet 2025

Sous le titre « Relancer l’action climatique face à l’aggravation des impacts et à l’affaiblissement du pilotage » le 3 juillet 2025, le Haut conseil pour le climat publie son 7ème rapport annuel sur l’action climatique de la France, l’efficacité de ses politiques et leur cohérence avec la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Alors que le pilotage de l’action climatique s’affaiblit et que les impacts du changement climatique s’aggravent, le Haut conseil pour le climat appelle à relancer l’action climatique en France.

Il y a urgence à réduire les émissions pour limiter le réchauf­fement. Or si le second budget carbone établi pour la période 2019­-2023 est respecté pour les émissions brutes, la trajec­toire de décarbonation connaît en 2024 un fléchissement incompatible avec l’objectif de neutralité carbone en 2050.

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Nappes d’eau souterraine au 1er juillet 2025 : une carte revisitée et plus fréquente

Publié le 11 juillet 2025

Le BRGM, établissement public expert du sol et du sous-sol, assure la surveillance des nappes phréatiques en France. Afin de surveiller le niveau des nappes d’eau souterraine, le BRGM assure le suivi du réseau national piézométrique qui comporte 1650 points de forage. Ces derniers permettent de connaître en temps réel l’état quantitatif des grandes nappes phréatiques exploitées. À partir de ces données, le BRGM édite notamment un bulletin de situation des nappes afin de décrire l’état des nappes d’eau souterraine.

Publié jusqu’à présent tous les mois, son bulletin de situation des nappes d’eau souterraine évolue en juin 2025. Désormais, la carte de situation des nappes sera publiée tous les 15 jours, avec une situation actualisée au 1er et au 15 de chaque mois.

Au 1er juillet 2025, la vidange se poursuit sur les nappes phréatiques. Après plusieurs mois de pluies efficaces mais déficitaires, la situation continue de se dégrader. 39% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, bien plus qu’en 2024 (17%).

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L’urgence d’adapter les logements bouilloires aux canicules

Publié le 4 juillet 2025

Depuis trois ans maintenant, la Fondation pour le Logement des Défavorisés alerte sur le phénomène des logements bouilloires et de la précarité énergétique d’été, une urgence autant sanitaire que sociale et écologique.

Jusqu’à récemment, la notion de précarité énergétique était uniquement associée à l’hiver : souffrir du froid ou se ruiner pour se chauffer, par manque de ressources ou parce qu’on habite dans une passoire thermique.

Les risques liés au fait de vivre dans un logement trop chaud l’été demeuraient un angle mort pour les pouvoirs publics et les professionnels du bâtiment. L’enjeu de la chaleur dans le logement était uniquement abordé à travers la notion de « confort d’été », un terme qui tend à minimiser la gravité du sujet : des logements qui deviennent inhabitables plusieurs semaines dans l’année, des températures qui dépassent largement les seuils de l’OMS, avec des risques majeurs pour la santé de celles et ceux qui les occupent. D’après Santé Publique France, la chaleur a ainsi causé une surmortalité de 3 700 personnes en 2024, année au cours de laquelle 42 % des Français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement selon le baromètre du Médiateur de l’énergie.

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Diverses actualités

Publié le 4 juillet 2025
Crieur public

Grenoble reçoit le Prix « Pionniers » pour sa politique alimentaire ambitieuse. Ce Prix « Pionniers » et le titre d’ambassadeur des Paysages Alimentaires décernés par l’association nationale « Un Plus Bio », c’est une reconnaissance nationale qui vient couronner des années de travail portées par la majorité municipale autour d’une vision résolument sociale et écologique de l’alimentation. Ce prix s’ajoute au Prix de la « Victoire des Cantines rebelles », que la Ville avait déjà reçu en 2018.


Péages, superprofits : nos (trop) chères autoroutes. Complément d’enquête diffusé sur France le jeudi 26 juin 2025. Disponible jusqu’au 30/12/2025. Vinci a engrangé des milliards d’euros grâce à ses péages autoroutiers. Ces « superprofits » choquent de nombreux automobilistes, car dans le même temps le prix des péages n’a pas baissé. Autrefois service public, le réseau est désormais partagé entre trois multinationales : Eiffage, Vinci et Abertis. L’Etat a-t-il bradé son patrimoine ? A-t-il si mal négocié les contrats qui le lient aux entreprises concessionnaires ? Privatisation controversée, rapports étouffés, soupçons de conflits d’intérêts : enquête sur un dossier explosif qui empoisonne tous les gouvernements ou presque depuis près de 20 ans. Avec nos actions (à partir de 00 : 44) sur les autoroutes Macron, Kohler et Borne : en replay.


Canicule et fortes chaleurs : protéger aujourd’hui, préparer demain. Alors que le mois de juin se termine, Grenoble a d’ores-et-déjà battu des records de chaleur avec des températures dépassant les 38° et connu plusieurs jours en niveau d’alerte canicule orange. Durant l’été 2024, Grenoble a subi 9 jours de canicule et 13 nuits tropicales (température qui ne descend pas en dessous de 20 °C la nuit). L’objectif de limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 degrés n’est désormais plus atteignable. En sachant que la fréquence des vagues de chaleur doit encore doubler d’ici à 2050, Grenoble continue de lutter contre la pollution et d’adapter ses rues, ses parcs et les bâtiments au réchauffement climatique, et de veiller que sa population soit informée des risques et des bonnes pratiques, avec une attention particulière pour les plus fragiles.

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Les fumées des incendies canadiens impactent la qualité de l’air

Publié le 20 juin 2025

Il s’agit d’un phénomène inédit et surprenant à plusieurs titres explique Atmo-Aura. Depuis plusieurs semaines, des millions d’hectares de forêts brulent au Canada. Ces incendies sont d’une précocité et d’une virulence inhabituelles, accentués par les effets du réchauffement climatique, notamment par la sécheresse.

Comme prévu et observé depuis plusieurs jours, les masses d’air chargées en particules fines issues de ces incendies traversent l’océan Atlantique sous un flux d’ouest à très haute altitude et survolent l’Europe sans impact notable sur les concentrations au sol.

Ces masses d’air sont notamment chargées de particules fines (PM10 et PM2,5). La part des particules les plus fines (PM2,5) est la plus importante, ce qui est spécifique aux phénomènes de combustion. Les fumées issues de feux de forêts peuvent également transporter d’autres composés, tels que des oxydes d’azote, des oxydes de carbone, ou autres Composés Organiques Volatils…

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La baisse des émissions de CO2 en 2024 ralentit en France

Publié le 20 juin 2025

Le Citepa, organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, a mis à jour son estimation des émissions de gaz à effet de serre, publiée dans l’édition 2025 du rapport Secten. Ces nouveaux résultats permettent d’éclairer la trajectoire récente de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé seulement de 1,8% en 2024. L’évolution des secteurs témoigne de forts écarts, confirme aussi ce nouveau rapport : -3,8 Mt pour l’industrie de l’énergie, -0,9 Mt pour l’industrie manufacturière, -1,5 Mt pour les transports, -0,4 Mt pour les bâtiments et -0,4 Mt pour l’agriculture. La trajectoire est hélas en train de d’éloigner de l’objectif 2030.

Voici l’essentiel du rapport Secten.

Les émissions de gaz à effet de serre [GES] en France poursuivent leur trajectoire de réduction. En moyenne entre 2019 et 2023, hors puits de carbone, elles s’élèvent à 406 MtCO2e/an, ce qui est en dessous du 2nd budget carbone ajusté [1] de 425 Mt CO2e /an, budget en vigueur (SNBC-2) pour la période. En prenant en compte l’UTCATF (Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie), les émissions de GES en France s’élèvent en moyenne à 370 Mt CO2e /an, pour un budget ajusté de 380 Mt CO2e /an pour la période 2019-2023. Hors puits de carbone, elles ont diminué entre 2022 et 2023 de 27,4 Mt CO2e, soit de 6,8% et tous les grands secteurs émetteurs participent à cette réduction : -7Mt pour l’industrie de l’énergie, -7,2 Mt pour l’industrie manufacturière, -5,6 Mt pour les transports, -6,9 Mt pour les bâtiments et -0,5 Mt pour l’agriculture.

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Étude prospective des ressources en eau et changement climatique en Isère

Publié le 13 juin 2025

En 2023, le Département de l’Isère avec l’aide de l’Agence de l’eau, a lancé une étude prospective sur la ressource en eau liée au changement climatique.  Elle vient d’être publiée sur son site internet. Elle a coûté 300 000 €, somme répartie à égalité entre le Département et l’Agence de l’eau.

Le changement climatique est déjà très visible en Isère avec la hausse des températures, la remontée de la limite pluie neige, la modification de l’hydrologie des cours d’eau… Autant de phénomènes qui impactent déjà la satisfaction des besoins des différents usages de l’eau (industrie, agriculture, eau potable…) et les milieux naturels (rivières, zones humides, etc.).

Le volet prospectif du diagnostic est envisagé à 3 horizons, court, moyen et long terme, selon 2 scenarios d’émissions de gaz à effet de serre (GES) du GIEC : le scénario avec politique mondiale de diminution des GES et le scénario sans politique de diminution des GES.

Les résultats de ce travail concernent les 11 bassins versants isérois. Pour mener l’étude prospective, deux bureaux d’études Auxilia et Hydroclimat ont exploité les résultats bruts du projet national Explore 2, réalisé par un consortium scientifique de laboratoires de recherche français. La démarche a été validée par un comité scientifique composé de chercheurs de l’INRAE, de l’Université Grenoble Alpes, d’EDF Hydro et de Météo-France.

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Diverses actualités

Publié le 13 juin 2025
Crieur public

L’adaptation de l’aménagement des territoires, au changement climatique nécessite davantage de moyens. C’est ce que déclare une mission d’information de l’Assemblée nationale. Les rapporteurs regrettent un accompagnement insuffisant de la part de l’État. Malgré l’ampleur du défi de l’adaptation, son financement reste un impensé. Le financement de l’adaptation doit commencer par le chiffrage des coûts de l’inaction et des coûts d’adaptation, aujourd’hui largement méconnus. Les rapporteurs formulent plusieurs propositions, notamment de développer une méthodologie de chiffrage à destination des collectivités territoriales ou de publier en annexe du projet de loi de finances un « orange budgétaire » récapitulant les actions de financement de l’adaptation. Les rapporteurs regrettent la baisse du « fond vert » alors que celui-ci constitue le principal véhicule de financement des actions d’adaptation des collectivités territoriales et appellent à le rehausser à son niveau de 2024 en augmentant la part consacrée à l’adaptation et en augmentant les exigences de verdissement et d’adaptation des projets financés afin de ne pas en faire une dotation déguisée.


Le service public départemental de l’autonomie (SPDA) ? Un arrêté du 28 mai 2025 relatif au cahier des charges du service public départemental de l’autonomie. Le SPDA est un nouveau service public mis en œuvre solidairement par les acteurs institutionnels et professionnels agissant pour le soutien à l’autonomie des personnes âgées, des personnes en situation de handicap et leurs aidants à l’échelle départementale. Il repose sur l’ambition d’une société accessible et démocratique qui respecte et soutient la pleine citoyenneté des personnes concernées. Ce service public porte quatre grandes missions :
1. La garantie d’un accueil, d’un accès à l’information, d’une orientation et d’une mise en relation avec le bon interlocuteur sans renvoi de guichet en guichet ;
2. L’évaluation de la situation, l’attribution des prestations dans le respect des délais légaux ;
3. Le soutien à des parcours personnalisés, continus, coordonnés ;
4. La réalisation d’actions de prévention, de repérage et d’aller vers les personnes les plus vulnérables.


Le Rapport sur les inégalités en France (édition 2025). Tous les deux ans, l’Observatoire des inégalités publie un panorama complet des disparités qui fracturent notre société. Revenus, éducation, travail, modes de vie, territoires : l’ouvrage analyse méthodiquement les écarts en s’appuyant sur les données les plus récentes. Le constat n’est pas nouveau : les catégories populaires, composées d’ouvriers, d’employés, de personnes peu diplômées et souvent peu qualifiées ayant des emplois précaires, subissent les exigences de flexibilité d’une société prospère, confortable pour une large classe favorisée. La fracture passe par les conditions de travail notamment. 35 % des salarié.es connaissent au moins trois critères de pénibilité physique à leur poste, une proportion qui n’a pas diminué en quinze ans. Cela concerne dix fois plus les ouvriers que les cadres. L’injustice est d’autant plus importante parce que notre pays est aussi l’un des plus inégalitaires dans le domaine de l’éducation. Année après année, les tests de niveaux scolaires montrent à quel point l’école française profite beaucoup plus aux enfants de parents diplômés qu’à ceux de milieux sociaux démunis.

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Diverses actualités

Publié le 9 mai 2025
Crieur public

Comment adapter notre territoire à la hausse des températures ? Le changement climatique transforme déjà notre quotidien : canicules plus fréquentes, sécheresses prolongées, risques accrus d’inondations, épisodes de grêles destructeurs, etc. C’est pourquoi dans la lignée de son premier Plan climat en 2015, la métropole grenobloise intègre désormais une stratégie d’adaptation à la prochaine version de son Plan climat. L’adaptation consiste à ajuster nos sociétés et écosystèmes aux impacts climatiques déjà en cours ou inévitables. Elle implique de transformer les infrastructures, les villes et les modes de vie pour les rendre résilients face aux nouvelles réalités climatiques : canicules, inondations, sécheresses et autres phénomènes extrêmes. La concertation s’est déroulée entre le 10 mars au 20 avril 2025 ! Lire les contributions ici.


Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses. Après la fin de vie et le climat, le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 mai 2025 la tenue d’une troisième convention citoyenne sur les « temps de l’enfant » pour juin 2025 qui portera sur les vacances et horaires. Cette annonce apparaît en décalage avec les besoins de l’Ecole, ceux des personnels comme des élèves, « hors sujet », diversion selon les syndicats. Scandales et dérives dans le secteur privé, notamment Betharram, libération de la parole sur les violences dans les établissements scolaires, inclusion difficile des élèves, des effectifs chargés, crise d’attractivités des métiers éducatifs, les manques de moyens de l’Ecole et de reconnaissance du travail des enseignant.es, sont autant de sujets d’actualité, d’importance et d’urgence. Ce président et son gouvernement ont un don particulier à toujours vouloir prendre les problèmes par le petit bout de la lorgnette.


Petite enfance : parution du décret sur le plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil. Publics concernés : gestionnaires et professionnel.les des modes d’accueil du jeune enfant (crèches collectives, jardins d’enfants, crèches familiales, assistants maternels), conseils départementaux, préfectures, agences régionales de santé, comités départementaux des services aux familles, caisses d’allocations familiales, mutualité sociale agricole.  Objet : le décret précise les modalités d’élaboration du plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil du jeune enfant et de son bilan ainsi que leur contenu. Il permet une meilleure articulation entre ce plan annuel et les schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant. Il fait également évoluer la composition du comité départemental des services aux familles.

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