Un léger mieux en août mais la vigilance doit rester très présente. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) communique au 1er septembre l’état des nappes en France.
Courant août, la vidange se poursuit sur l’ensemble des nappes et les niveaux sont généralement en baisse (73%). Sur le tiers nord du territoire, les précipitations de juillet et d’août ont toutefois permis de maintenir les niveaux ou d’enregistrer des épisodes de recharge.
La situation s’améliore entre juillet et août : 62% des niveaux des nappes sont sous les normales mensuelles en août alors que 72% étaient constatés en juillet 2023.
La situation s’améliore principalement sur les nappes du tiers nord du territoire. Cependant cet état demeure sous les normales de saison sur une grande partie du pays, notamment sur le pourtour méditerranéen, le couloir Rhône Saône et le sud de l’Alsace.
L’effondrement climatique a commencé. L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, a détaillé l’Observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l’année la plus chaude de l’histoire. L’hémisphère sud, où nombre de records de chaleurs ont été battus en plein hiver austral, n’a pas été épargné. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ». Dans son ensemble, le mois d’août a connu la moyenne mensuelle des températures de surface de la mer la plus élevée jamais enregistrée, tous mois confondus, avec 20,98°C. Les températures ont dépassé le précédent record (mars 2016) chaque jour du mois d’août.
Qui veut encore des professeurs ? C’est le titre d’un livre de Philippe Mérieux qui décrit un moment historique pour l’école, né de la concordance de plusieurs phénomènes. D’abord, bien sûr, la crise de recrutement que traverse le métier et le caractère dérisoire des annonces sur « le choc d’attractivité » au regard de la revalorisation financière en trompe-l’œil, le pouvoir d’achat ou plutôt de vivre de nos enseignants étant parmi les plus faibles d’Europe. Ensuite la constatation d’un profond découragement des professeurs et des cadres éducatifs. Et, parallèlement, l’observation de la montée d’une tentation technocratique de notre système scolaire qui promeut la normalisation et le contrôle des pratiques enseignantes, quand elle ne laisse pas entendre que les professeurs pourraient avantageusement être remplacés par des processeurs… qui satisferaient bien mieux à « l’obligation de résultat » en délivrant des contenus « certifiés » et en s’adaptant strictement à chaque élève. Il est convaincu que cette songerie dit quelque chose d’une idéologie insidieuse qui s’installe doucement aujourd’hui, qui fait glisser l’école d’une logique d’institution, qui promeut des valeurs, à une logique de service qui doit satisfaire des clients.
L’accompagnement des personnes en situation de handicap vieillissantes.Rapport de la Cour des comptes. L’augmentation du nombre de personnes en situation de handicap âgées de plus de 50 ans constitue un phénomène de grande ampleur. Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) de plus de 50 ans a augmenté de 55 % entre 2011 et 2019. Ces chiffres résultent de la combinaison de l’avancée en âge des générations nées dans l’après-guerre et de l’amélioration sensible de l’espérance de vie des personnes en situation de handicap. Pour autant, cette évolution démographique n’a pas été anticipée par les pouvoirs publics et ses conséquences sur les besoins en établissements et en services spécifiques n’ont pas été prises en compte. Le rapport publié ce jour a pour objet d’étudier les conséquences de ce phénomène démographique majeur, insuffisamment appréhendé par les pouvoirs publics.
Décès de François Gèze, éditeur à la Découverte, directeur de la collection Enquêtes qu’il avait créée. Nous sommes touchés par ce départ car l’existence et l’œuvre de F. Gèze sont liées à nos vies de militant.es grenoblois.es et ce, depuis bien longtemps. Il a milité contre la Coupe du Monde de foot en Argentine, en lien avec le COBA – Comité de Boycott de la Coupe du monde en Argentine – en participant aux nombreuses actions menées en Isère, et contre la torture en tous lieux… Notamment en Algérie dans les années 90, où il était parfois bien le seul intellectuel de couverture nationale à tenter d’agir contre les exactions menées par le pouvoir algérien, en lien cependant avec les militants locaux du Centre d’Information Inter-Peuples. Il a publié à la Découverte le livre de Philippe Descamps et Raymond Avrillier, Le Système Carignon, permettant même par la suite son accès libre en ligne… Lire cet article de Médiapart: Adieu, François Gèze !
L’accès aux délibérations de la Métro et de la ville de Grenoble est enfin débloqué. Depuis de longs mois, nous demandions au président de la Métro et au maire de Grenoble de rendre accessible en PDF les anciennes délibérations de ces collectivités. Depuis qu’a été changé le logiciel pour accéder aux délibérations de ces deux collectivités il était impossible de télécharger ces documents administratifs sauf à les lire page par page. Il suffit maintenant d’utiliser l’icône « partage » à droite de l’écran pour télécharger le document en PDF pour ce qui concerne les délibérations d’avant décembre 2022, sachant que les suivantes sont directement accessibles en cliquant sur la délibération.
Les différents documents publics accessibles sur le site de la ville de Grenoble dans le répertoire des informations publiques. Ce sont des documents publics en format écrit de type PDF qui présentent un intérêt potentiel pour le public dans tous les champs d’intervention communale. On y trouve tous les budgets et comptes administratifs depuis 2012, les subventions accordées aux associations depuis 2008, les comptes rendus du conseil municipal depuis 2006, Les indemnités des élu-es depuis 2015, les résultats des élections à Grenoble depuis 2001, les rapports annuels sur le développement durable depuis 2014, les bilans sociaux de la ville depuis 2016, l’analyse des besoins sociaux depuis 2012, les rapports de situation entre les femmes et les hommes depuis 2015 et d’autres rapports sur la santé, les devis funéraires.
« La Commission a notamment salué les progrès réalisés et la réussite de Grenoble dans l’ensemble des domaines évalués de manière équilibré, avec le quadruplement des actions programmées depuis 2019, date de la dernière candidature de Grenoble.
Sur un total de 326 points possibles, Grenoble a atteint 285,9 points, soit 87,8% de son potentiel.
Canicule à Grenoble : lieux de fraîcheur et actions vis-à-vis des plus vulnérables. En cette période, les habitants et habitantes peuvent se trouver des lieux de fraîcheur à Grenoble. La ville et le Centre Communal d’Action Social concentrent leur vigilance vis-à-vis des personnes vulnérables. Chaque année les services de la ville éditent une carte des lieux frais, avec les parcs et jardins, les points d’eau, les lieux culturels gratuits, les sanitaires… des brumisateurs déployés dans toute la ville, ainsi que usieurs bassins rénovés et opérationnels améliorant la flânerie dans les parcs et jardins de la ville. La piscine Jean Bron est ouverte jusqu’au 27 août de 9h30 à 14h30 et de 15h30 jusqu’à 19h30. Cette année elle affiche des nouveautés : les mardis, la piscine ouvre exceptionnellement dès 7h30 (accès au bassin de 25 mètres uniquement) et les mercredis, une nocturne se prolonge jusqu’à 21h en août.
Le déshonneur d’Olivier Véran.Un blog de Jérôme Soldeville, conseiller municipal de Grenoble sur le site de Médiapart le 24 juillet 2023. « Jamais le fond de l’air n’aura été aussi brun en France que durant cet été et Olivier Veran, porte-parole du gouvernement macroniste, après avoir promis de « faire barrage aux idées de l’extrême droite », aura largement contribué à lui livrer le pays…lorsque le ministre de l’éducation nationale Pap N’Diaye, qui vient d’être débarqué de son poste par Macron, a qualifié Cnews et Europe 1 de médias « contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale », cela a valu à N’Diaye le triste privilège à la fois d’être très critiqué par LR et le RN, et de n’avoir quasiment pas de soutien au sein de l’exécutif… Une unique et misérable réaction, prononcée au nom de l’exécutif macroniste rapportée par le porte-parole du gouvernement, pour rappeler que « la liberté de la presse, la liberté de la diversité d’opinions et la liberté d’expression (…) s’applique aussi aux ministres ». Véran considèrerait donc que l’expression d’idées racistes sur Cnews et Europe 1 comme une expression comme une autre, ou comme une opinion relevant de la liberté d’expression, alors que depuis le vote de la loi Taubira le 21 mai 2001, la France a été le premier pays au monde à reconnaître l’esclavage et la traite négrière ? Quelle sérieuse dissonance cognitive !
Sans surprise, la proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale a augmenté en 2022. Une étude de l’INSEE. Début 2022, 14 % de la population de France métropolitaine est en situation de privation matérielle et sociale. Cette proportion atteint son plus haut niveau depuis 2013. Dans un contexte d’augmentation des prix de l’énergie, une personne sur dix vit dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement. Les habitants des communes rurales et urbaines de densité intermédiaire, qui ont des dépenses d’énergie plus élevées, sont ceux dont le taux de privation matérielle et sociale augmente le plus par rapport à 2020
Près de la moitié des Français ne partent pas en vacances. L’an dernier, 46 % des Français ne sont pas partis en vacances. La moitié des personnes qui renoncent à partir, le font pour des raisons financières.Les inégalités sont importantes et elles se sont accrues dans le temps : il y a vingt ans, selon le Crédoc, 42 % des Français déclaraient ne pas partir en vacances, en 2022, ils étaient 46 %.Selon l’Observatoire des inégalités, 63 % des personnes touchant moins de 1 285 euros par mois ne sont pas parties en vacances, contre 38 % des personnes touchant de 1 840 à 2 755 euros mensuels et 28% des hauts revenus supérieurs à 2 755 euros (pour une personne seule, après cotisations sociales et avant impôts). C’est principalement faute de finances que les Français ne peuvent pas partir en vacances.
Instruction du gouvernement relative au plan de gestion des vagues de chaleur. Le gouvernement a publié, le 8 juin dernier, un plan complétant le dispositif piloté par le ministère chargé de la santé relatif à la préparation et à la gestion sanitaire des vagues de chaleur. Ce plan gouvernemental se donne l’objectif de se préparer de façon systématique en amont de la période estivale puis d’anticiper l’arrivée prévue d’une vague de chaleur et de définir les actions àmettre en œuvre aux deux niveaux national et local pour en prévenir et en limiter les impacts nonsanitaires (impacts sur la vie sociale, culturelle et sportive, l’économie…). La présente circulaireprécise les mesures à mettre en œuvre au plus près des territoires, en complément des dispositionsspécifiques de gestion sanitaire des vagues de chaleur du plan ORSEC départemental.
Qui nous protège de la police ? Un article d’un sociologue dans le média AOC… qui nous protège de la police, qu’elle soit nationale ou municipale, de sa vision de l’ordre public, de son racisme institutionnel débridé ? Nous c’est-à-dire la population, les citoyens ordinaires. Soigneusement évitée, on ne peut pas ne pas la poser au regard de l’impressionnante série d’homicides policiers, de l’accumulation des propos racistes et des pratiques discriminatoires envers les jeunes et les familles des quartiers populaires à partir d’une typologie des apparences croisée avec une typologie des délits. De même, la question se repose au regard des dizaines de blessés graves et de mutilations de manifestants et militants depuis au moins cinquante ans, et en particulier depuis 2016.
En plus des délibérations sur les comptes de gestion et des comptes administratifs pour l’année 2002, des délibérations importantes ont été adoptées concernant la politique internationale présentée par Emmanuel Carroz ; le développement de l’agriculture urbaine par Antoine Back ; la transparence dans l’attribution des subventions culturelles présentée par Lucile Lheureux et le bilan de Grenoble Capitale Verte présenté par Maud Tavel.
Une politique internationale et européenne actualisée pour répondre aux nouveaux enjeux diplomatiques :
La politique internationale et européenne de Grenoble se veut volontaire sur les transitions environnementales et sociales, hospitalières, prévention santé et protectrice des droits humains. Alors que la guerre en Ukraine fait rage, les équilibres géopolitiques évoluent parfois de manière brutale, impactant la vie des ressortissants des pays concernés ainsi que les relations entre États et gouvernements locaux. Ces changements nous invitent à redéfinir les axes de la politique européenne et internationale de la Ville de Grenoble, la dernière délibération datant de 2015. C’est ainsi l’objet des deux délibérations votées le lundi 26 mai en Conseil Municipal : l’une sur le projet d’établissement de la Maison de l’international de Grenoble, et l’autre sur les coopérations internationales et européennes 2023-2028.
Le Haut conseil pour le climat est un organisme indépendant, chargé d’évaluer l’action publique en matière de climat, d’émettre des avis et recommandations indépendants et fixer des objectifs réalisables sur l’action climatique du gouvernement. Il est composé de treize membres, désignés pour cinq ans et choisis pour leur compétences d’expertise scientifique, technique et économique dans le domaine du climat.
A l’occasion de la publication de son rapport annuel 2023 « Acter l’urgence, engager les moyens », il tire le signal d’alarme, la France n’est pas du tout sur la bonne trajectoire pour atteindre les objectifs en 2030 dans la perspective ultérieure de neutralité carbone. La politique économique de la France n’a pas l’ampleur nécessaire. Le rythme de diminution des émissions de gaz à effet de serre est nettement insuffisant. Pour le Haut conseil, des actions correctrices rapides et en profondeur sont nécessaires pour réaliser, au rythme attendu, les transformations structurelles nécessaires.
Diverses études démontrent que le respect de la trajectoire définie par la loi pour arriver à la neutralité carbone en 2050, exige des suppléments d’investissements colossaux durant les années qui viennent. Les pouvoirs publics (Etat et collectivités) sont en première ligne pour permettre la grande partie de ces investissements. Le site I4CE (Institut de l’Économie pour le Climat) analyse le dernier rapport présenté par M. Pisani-Ferry qui propose d’utiliser dès maintenant le levier fiscal sur les plus riches pour alléger l’augmentation inéluctable de la dette publique. Cette proposition très raisonnable a immédiatement été refusée par le président des riches, démontrant encore une fois pour qui il gouverne.
Les montants des dotations de l’Etat pour les collectivités pour l’année 2023 sont publiés. Lors de la construction des budgets primitifs des collectivités locales, il faut estimer quels seront les montants à indiquer dans la maquette budgétaire. En fonction des informations données par l’administration, les prévisions se rapprochent des montants qui seront réellement versés à la collectivité. Pour l’année 2023, le gouvernement vient de rendre public ces dotations. Pour la métropole grenobloise, pas de surprise la dotation de compensation et la dotation d’intercommunalité (respectivement (62,58 M€ et 13, 42 M€) sont très proches des prévisions. Pour la ville de Grenoble il y a une bonne surprise puisque la DGF versée (23,866 M€) est de 0,6 M€ supplémentaire à la prévision budgétaire (23,257 M€).
Nouvelle condamnation de Nicolas Sarkozy par la cour d’Appel de Paris. Le 17 mai 2023, dans l’affaire des écoutes téléphoniques où ses conseils cherchent à influencer un jugement en échange d’une nomination (utilisant le fameux pseudo Paul Bismuth), Nicolas Sarkozy est condamné en appel à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence. Il est également privé de ses droits civiques pour une durée de trois ans, ce qui le rend inéligible. C’est une première pour un président de la République. Il a décidé d’aller en cassation. Cet homme qui trouvait toujours la justice trop laxiste envers les délinquants exprime aujourd’hui à travers le commentaire de son avocate que la justice lui « fait la morale ». Cet argument d’un pouvoir judiciaire qui s’affranchirait des faits est un argument typiquement de droite très très à droite. Mais ce n’est pas terminé, il devra répondre prochainement du financement par la Libye pour sa campagne électorale de 2007. A suivre…
Le trésor de guerre de Laurent Wauquiez pour la présidentielle de 2017.Une enquête de Médiacité. De nombreux donateurs ont fait des dons au microparti de L. Wauquiez (La Droite sociale) pour financer la campagne des élections régionales. L’essentiel de l’argent des donateurs n’a pas servi directement à la réélection de Laurent Wauquiez mais à garnir les réserves de La Droite sociale. Fin 2021, elles débordent, avec plus de 1,8 million d’euros de disponibilités, un record. Un beau matelas pour envisager la suite de la carrière politique de Laurent Wauquiez.
Saisi par la ville de Grande-Synthe et des associations, le Conseil d’État avait enjoint le Gouvernement de prendre, d’ici le 31 mars 2022, toutes les mesures permettant d’atteindre l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de – 40% en 2030 par rapport à leurs niveaux de 1990, notamment afin de respecter l’Accord de Paris et les engagements européens repris par le législateur français. Un an après, le Conseil d’État vérifie si les actions menées traduisent une correcte exécution de sa décision. Le Conseil d’Etat estime que, si des mesures supplémentaires ont bien été prises et traduisent la volonté du Gouvernement d’exécuter la décision, il n’est toujours pas garanti de façon suffisamment crédible que la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre puisse être effectivement respectée. C’est pourquoi le Conseil d’Etat ordonne le 10 mai 2023 au Gouvernement de prendre de nouvelles mesures d’ici le 30 juin 2024, et de transmettre, dès le 31 décembre, un bilan d’étape détaillant ces mesures et leur efficacité…
1. Rappelle que l’Accord de Paris a pour objectif de maintenir le réchauffement global nettement en dessous de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle et de poursuivre les efforts pour limiter ce réchauffement à 1,5°C,
2. Constate, selon le dernier rapport du GIEC, que le réchauffement global a déjà atteint 1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle, qu’il atteindra 1,5°C dès les années 2030 et se poursuivra tant que la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère continuera d’augmenter, 3. Regrette que la tendance actuelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre mènerait à un réchauffement global de 4°C d’ici la fin du siècle tandis que les engagements actuels des Etats mèneraient à un réchauffement global de 3°C environ,
Le parc de la Villeneuve est l’un des plus grands parcs de Grenoble. C’est un lieu à découvrir comme le font depuis l’an dernier des milliers de grenoblois-es et métropolitain-es venu-es admirer le feu d’artifice du 14 juillet qui est tiré en son milieu. Il est aussi le lieu où se déroule chaque année l’URBAN CROSS entre la Villeneuve et Village olympique. Le parc est organisé autour d’un vaste bassin appelé « Le Lac » qui sert l’été de lieu de fraîcheur pour de nombreuses familles. Sa faible profondeur de l’ordre de 50 cm n’entraine pas la nécessité de le clore par une barrière et malgré des interdictions placardées autour, des jeunes enfants s’y trempent régulièrement en pleine chaleur sans qu’aucun accident ne soit jamais arrivé.
Ce projet de plan d’eau baignable à la Villeneuve faisait partie du projet « Grenoble en commun », dans une perspective d’accès facilité à la fraîcheur et à l’eau pour les habitant-es de Grenoble, accès gratuit et sécurisé dans un contexte de hausse des températures estivales liées au réchauffement climatique.
Avec un mois de retard, le conseil métropolitain a décidé le 28 avril, des suites à donner aux 239 propositions de la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat. La traduction budgétaire des mesures adoptées par la métropole, complétant ce qui était déjà prévu, devrait intervenir en cours d’année par une décision modificative du budget 2023.
Lors du lancement de cette convention la Métro avait décidé de « soumettre au Conseil Métropolitain les propositions de la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat,à transmettre aux communes les propositions qui les concernent,à relayer au niveau national ou européen les propositions qui concernent ces échelles d’intervention ».
Le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) souligne la progression continue du changement climatique. Il met en évidence les changements survenus à l’échelle planétaire sur terre, dans les océans et dans l’atmosphère, causés par les niveaux record de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur. En ce qui concerne la température mondiale, les années 2015-2022 ont été les huit plus chaudes jamais enregistrées, malgré l’effet refroidissant d’un épisode la Niña au cours des trois dernières années. La fonte des glaciers et l’élévation du niveau de la mer – qui a de nouveau atteint des chiffres record en 2022 – se poursuivront pendant des milliers d’années.
Le média en ligne Reporterre rend compte du 6ème rapport du Giec adopté le 19 mars, synthèse des 6 rapports parus entre 2018 et 2022. Ce rapport a été adopté à l’unanimité des195 pays membres du Giec qui s’accordent sur les causes anthropiques du changement climatique, ses effets et les solutions existantes. En France l’élévation de température est déjà de 1,7°C, la moyenne mondiale étant de 1,1°C. Il va servir pour préparer la COP28 en novembre 2023.
« Justice sociale » et « justice climatique »
Pour les États signataires, ce constat sur les solutions ne les engage pas. Le texte ne comporte en effet pas de prescriptions politiques. Mais il va néanmoins guider les négociations lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur le climat — la COP28 — qui se déroulera à Dubaï en novembre 2023. Autre point important du rapport pour les négociations à suivre, la reconnaissance des fortes inégalités face au réchauffement climatique. Les justices climatique et sociale font ainsi leur apparition dans le texte validé par les décideurs.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), dans son bulletin de situation hydrogéologique du 1er mars 2023 estime que sur tout le territoire métropolitain, les nappes phréatiques sont à la fin de l’hiver « dégradées » et sous les normales, ce qui laisse augurer d’une probable sécheresse dans les prochains mois.
Actuellement, 15 départements français sont déjà en vigilance, alerte ou alerte renforcée sécheresse, en totalité ou partiellement, selon le site officiel Propluvia qui renseigne sur les arrêtés de restriction d’eau liés à la sécheresse.
Tout le monde se souvient de la sécheresse qui a frappé l’Europe de l’Ouest en 2022. Un épisode extrême sans équivalent par son intensité et son étendue géographique, que des chercheurs du LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement) et d’autres laboratoires, associent à l’impact climatique des activités humaines dans un article d’une revue scientifique.
Est-ce que la sécheresse de cet hiver serait aussi liée au changement climatique ? On le saura peut-être plus tard.
« L’étude a utilisé une méthode appelée « analogues de circulation » pour comprendre la relation entre la circulation atmosphérique et le changement climatique anthropique. Cette méthode recherche les conditions de pression atmosphérique similaires aux conditions qui se sont produites pendant la sécheresse en 2022, et les compare à des conditions du passé lorsque le réchauffement climatique global était moins présent.
Cet avis estime que les besoins d’investissements sont considérables, de l’ordre de 2 à 4% du PIB chaque année (soit entre 50 et 100 milliards). Le CESE fait 15 recommandations pour rattraper la trajectoire de financement requise.
Voici quelques extraits de l’introduction de l’avis :