Il ne faut pas confondre une personne immigrée et une personne étrangère. Souvent une personne étrangère est immigrée, cependant il y a des exceptions, en particulier pour des enfants mineurs nés de parents étrangers en France.
A Grenoble, en 2018 il y a 13% d’étrangers et 17,8% d’immigrés. C’est en augmentation par rapport il y a 10 ans où il y avait respectivement 10% et 15,5%.
Dans la métropole il y a 10 % d’étrangers et 14,6 % d’immigrés
En France il y a 7,6% d’étrangers et 10,2% d’immigrés.
A Grenoble en 2018, les Français représentent 87 % des habitants, parmi eux, 91% sont français de naissance et
9 % le sont par acquisition.
Il y a 20 530 étrangers à Grenoble dont un tiers sont européens et 25% sont issus de l’Union Européenne, les plus nombreux sont les Italiens, les Portugais et les Espagnols.
46 % sont originaires d’Afrique. Les plus nombreux sont les Algériens, les Marocains et les Tunisiens.
21 % sont originaires d’autres continents. Les plus nombreux sont les Turcs.
Retour des règles dérogatoires dans les conseils municipaux et communautaires depuis le 10 novembre 2021 jusqu’au 31 juillet 2022. Il est donc à nouveau possible de tenir ces réunions en tout lieu, de se réunir sans public ou avec une jauge maximale. La loi Vigilance sanitaire, autorise à nouveau que les réunions se tiennent en visio ou audioconférence.
Beaucoup trop de logements vacants en France. Selon l’INSEE, il y a 37,2 millions de logements. C’est le nombre de logements recensés en France (hors Mayotte) au 1er janvier 2021 Sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 des résidences secondaires ou logements occasionnels, et 8 vacants. C’est la photographie de l’Insee sur la France des logements.
Conséquences d’un prix carbone élevé en Europe, une étude de la Banque Postale. Le marché carbone est devenu la clef de voûte de la politique climatique européenne. Un ensemble de réformes a été réalisé pour rendre le prix des gaz à effet de serre (GES) plus incitatif à la décarbonation des industries européennes. Un projet d’ajustement tarifaire aux frontières a été soumis ce qui protégerait en partie la production européenne d’importations plus carbonées.
La France, ses maires et ses territoires. A l’occasion du congrès de l’association des maires de France, un document de l’Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof, présente une synthèse de cinq enquêtes auprès des maires et de français depuis 2018. Ce document rappelle la nécessité de la proximité dans une société en mal de repères et insiste sur la nécessité de conforter les maires dans leurs responsabilités et leurs moyens d’actions, car il y a une crise de l’engagement démocratique.
La ville de Grenoble s’est construite par à-coups. Seuls 7% des logements ont été construits avant 1919. Et de 1919 à 1945 il y a eu environ 280 logements construits en moyenne par an. Par contre de 1946 à 1970 ce sont en moyenne annuelle 1325 logements construits. De 1971 à 1990 le rythme était soutenu aussi, 970 par an, puis ça a légèrement baissé entre 1991 et 2005 avec 700 logements par an et depuis 2006 jusqu’en 2015 la moyenne a été de 850 logements et depuis 2015 le rythme s’est nettement ralenti avec la majorité écologiste de gauche et citoyenne.
Les deux périodes depuis 1983, où il y a eu le plus de logements construits par an, c’est la période Carignon puis entre 2008 et 2015, lorsque Michel Destot a donné la main à l’adjoint à l’immobilier de droite, Ph. De Longevialle, qui avait débuté sa carrière professionnelle avec Carignon.
A Grenoble, certains quartiers sont très récents : Jean Macé, Europole, Paul Cocat et Vigny Musset comprennent plus de la moitié de logements construits après 1991.
L’INSEE a étudié l’impact de la crise sanitaire sur un panel anonymisé de clients de La Banque Postale. Une analyse des activités bancaires de 203 000 clients de La Banque Postale ayant des comptes actifs entre janvier 2019 et juin 2021 permet d’éclairer la diversité des situations financières en 2020 pendant la crise sanitaire. L’étude conclu qu’en 2020, la crise a affecté les revenus des particuliers de manière limitée et temporaire, les revenus sur l’ensemble de l’année 2020 apparaissent inférieurs de 2 % au niveau attendu « hors crise », et les dépenses de 6 %. L’étude rappelle que ce constat plutôt positif n’est pas tout à fait représentatif de la diversité des situations. Par exemple, les volumes d’aide alimentaire distribués par les associations auraient augmenté de façon prononcée en 2020 et le nombre de foyers bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) augmente de 7,4 % entre fin décembre 2019 et fin décembre 2020. Parmi les clients les plus modestes certains ont été davantage pénalisés par la crise et sans surprise, les clients ayant les revenus les plus élevés en ont profité plus que les autres pour fortement épargner.
Les chiffres du dernier recensement de 2018 sont publiés concernant la répartition par quartiers IRIS du statut de l’occupation des logements, de la possession de parking ou de voiture par les ménages dans les résidences principales et de la vacance dans l’ensemble des logements.
Il y a trois statuts d’occupation de la résidence principale : propriétaire occupant, locataire payant un loyer (soit dans un logement social soit privé) et l’occupant logé gratuitement (soit chez des parents, des amis ou un employeur).
A Grenoble le taux de propriétaires occupant est stable depuis de longues années, environ 37 %. Ce seront les seuls parmi les habitants à payer directement l’impôt local après 2023 quand la taxe d’habitation aura totalement disparue. Le taux de logements HLM est aussi stable environ 16 % des résidences principales, malgré l’augmentation de 4% du nombre de résidences principales en 10 ans.
Le taux de parkings occupés par les ménages (39%) augmente régulièrement car les nouvelles constructions y contribuent. Par contre le taux de ménages n’ayant pas de voiture augmente régulièrement passant en 10 ans de 32,4% à 36,2%.
L’Insee donne de nouveaux résultats du recensement 2018 par quartiers IRIS. Dans cet article nous présentons les répartitions par quartier IRIS des habitants de 15 ans ou plus suivant les catégories socioprofessionnelles suivantes : Artisans, commerçants et chefs d’entreprises ; Cadres, professions intellectuelles supérieures ;
Professions intermédiaires ; Employés ; Ouvriers ; Retraités ; Autres sans activité.
Les agriculteurs exploitants sont très rares à Grenoble (33), ils ne sont donc pas inclus dans le tableau.
Les répartitions par quartier IRIS montrent de très fortes disparités par quartiers, notamment en fonction du coût du logement par rapport aux revenus liés aux qualifications professionnelles, avec une forte disparité entre 38000 et 38100.
Depuis 10 ans il y a des évolutions dans les qualifications à Grenoble notamment l’augmentation du nombre de cadres et professions intellectuelles supérieures qui passent de 14,8 % en 2008 à 17,3% en 2018, et une diminution des ouvriers de 8,4% à 7,5% et des retraités de 19,7% à 18,6%.
A Grenoble il y a 4 QPV (Mistral Lys Rouge Camine, Villeneuve – Village Olympique, Teisseire Abbaye Jouhaux Châtelet, Alma – Très Cloîtres – Chenoise) regroupant 22 375 habitants. Soit 14,2% de la population de la commune.
A Echirolles ce sont 3 QPV (La Luire – Viscose, Essarts – Surieux, Village Sud) regroupant 10341 personnes soit 28 % de la population d’Echirolles.
Chaque année, l’INSEE publie les résultats du recensement annuel concernant les données statistiques dans tous les territoires notamment des communes. Elle recommande de comparer les données non pas annuellement mais tous les cinq ans à cause du mode de recensement par sondage qui a été choisi depuis le dernier recensement de 1999. Les dernières données sont celles du recensement dit de 2018, elles sont donc à comparer avec celles de 2013 et 2008.
Le nombre de données intéressantes étant très élevé, nous avons sélectionné celles qui ont le plus évoluées depuis 10 ans entre 2008 et 2018.
Les évolutions les plus importantes sont notamment :
Pour définir la pauvreté, l’insuffisance de revenus n’est qu’un aspect, qui doit être complété par des indicateurs non monétaires reposant sur les conditions de vie. En 2019, en France métropolitaine, 13,1 % de la population est pauvre au sens non monétaire, selon l’indicateur européen de privation matérielle et sociale, 21,0 % est en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale et 5,7 % cumule les deux. Les ménages dont la personne de référence est au chômage et les familles monoparentales sont particulièrement exposés au risque de pauvreté : respectivement 50,8 % et 29,2 % sont pauvres au sens de la privation matérielle et sociale ; 33,3 % et 14,1 % cumulent cette privation avec une pauvreté au sens monétaire.
Retour de l’inflation ? Les derniers chiffres de l’INSEE indiquent une remontée régulière de l’inflation depuis décembre 2020. On devrait atteindre et peut être dépasser rapidement les 2%.
Les dégâts de la faible densité médicale : Etude de la DREES indique qu’on assiste à de nombreux renoncement aux soins.
La Défenseure des droits dénonce les risques discriminatoires de la reconnaissance faciale. Face au risque de discrimination et de violation des droits fondamentaux, la Défenseure des droits appelle à la plus grande vigilance sur l’usage des technologies biométriques telles que la reconnaissance faciale. Elle invite notamment à interdire l’ajout de fonctionnalités biométriques aux caméras de vidéosurveillance et caméras-piétons.
L’INSEE vient d’éditer pour l’année 2020 la liste des équipements de services aux particuliers dans chaque quartier IRIS des communes dont Grenoble.
En 2020, la Base Permanente des Équipements se compose de 188 types d’équipements répartis en 7 grands domaines : services aux particuliers ; commerces ; enseignement ; santé ; transports et déplacements ; sports, loisirs et culture ; tourisme.
Les équipements sont répartis suivant trois gammes : proximité, intermédiaire et supérieure.
Dans le tableau suivant seuls 6 domaines sont indiqués : services d’action sociale ; fonctions médicales et paramédicales ; services santé ; services aux particuliers ; sport, loisirs et culture ; commerces.
Pour les domaines du tourisme et transports ; enseignement du 1er degré ; du 2ème degré ; du supérieur et des formations et services de l’éducation, les chiffres se trouvent sur le site de l’INSEE.
Depuis 2019, la métropole a
mis en place un « Observatoire de suivi de la vacance des logements
privés ». Il a pour but d’établir le nombre de biens vacants et d’étudier
les raisons de cette vacance. Il doit servir à définir les pistes d’actions
nécessaires pour une réoccupation de ces logements.
Il constitue, par la
recherche de logement à réoccuper, un outil au service des actions mises en
place pour développer l’offre de logements locatifs sociaux dans le parc
existant, comme le dispositif d’intermédiation locative de la Métropole « Louez
facile » qui va être renforcé prochainement.
En 2018, la région Auvergne Rhône Alpes compte 1,8 million d’enfants, soit 22 % de la population. Près d’un enfant sur cinq est touché par la pauvreté. Les enfants pauvres sont particulièrement nombreux dans les grandes métropoles et dans l’Allier, l’Ardèche et la Drôme. Les enfants qui vivent au sein d’une famille monoparentale ou nombreuse sont également plus souvent exposés à la pauvreté.
Le taux de pauvreté correspond à la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Par convention, ce seuil est fixé à 60 % du niveau de vie médian métropolitain, soit 1 087 euros par mois en 2018. Le taux de pauvreté des enfants correspond à la part d’enfants vivant dans un ménage dont le niveau de vie se situe sous le seuil de pauvreté
A Grenoble il y a 21,1%
d’enfants de moins de 18 ans qui vivent dans un ménage en dessous du seuil de
pauvreté ce qui fait environ 6 000 personnes en plus des adultes.
Nombre de naissances en 2021 : retour à la normale pour les naissances.Etude de l’INSEE du 30 avril. Neuf mois après le début de la pandémie de Covid-19, les naissances avaient fortement baissé en France. La baisse s’est poursuivie en janvier 2021. En février, les naissances repartaient à la hausse, tout en restant nettement inférieures à celles observées un an auparavant. En mars, les naissances continuent d’augmenter et dépassent légèrement celles de mars.
Tout savoir sur l’organisation des élections départementales et régionales. Le déroulement concret des opérations de vote les 20 et 27 juin est détaillé dans les 24 pages de l’instruction ministérielle du 28 avril, avec un protocole sanitaire rigoureux.
La moyenne des revenus
déclarés des habitants de la métropole est de 14 930 € par habitant. Il y
a 38 communes où le revenu moyen est supérieur ou égal à cette moyenne.
Grenoble fait partie des
communes où la moyenne est la plus basse, elle est classée en 43ème
position sur 49 avec un revenu moyen de 13 729 €. La commune où la moyenne est
la plus élevée est Corenc avec plus de 31 000 €/h, soit trois fois plus
que la moyenne de Saint Martin d’Hères qui, avec 10 000 €/h, est classée
49ème.
Les politiques publiques ne
sont pas les mêmes en fonction des réalités sociales dans les différents
territoires, la solidarité doit aussi s’exercer au niveau métropolitain.
Loi « Sécurité globale » le Conseil Constitutionnel est saisi pour en contrôler la constitutionnalité. Notamment l’article 24 pénalisant la diffusion malveillante d’images de policiers qui fait peser sur la liberté d’expression ainsi que sur la liberté de la presse une grave menace, ainsi que les dispositions concernant l’expérimentation des compétences de police judiciaire par certaines polices municipales au motif notamment d’une rupture de l’égalité. Des parlementaires contestent plus de la moitié des articles.
En France, en 2020, hausse plus forte des décès pour les personnes nées à l’étranger que pour celles nées en France, surtout en mars-avril. Les décès ont fortement augmenté en France en 2020 : + 9 % par rapport à 2019, toutes causes de décès confondues. Les décès de personnes nées à l’étranger ont augmenté deux fois plus que ceux de personnes nées en France : + 17 % contre + 8 %. La hausse a été la plus forte pour les personnes nées en Afrique (+ 55 % pour les décès de personnes nées au Maghreb, + 117 % pour celles nées dans un autre pays d’Afrique) ou en Asie (+ 92 %).
Avis négatif du Conseil national d’évaluation des normes sur le projet de loi 4D. Le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration et diverses mesures de simplification de l’action publique locale) ne répond que partiellement aux attentes exprimées par les élus locaux d’aller vers une nouvelle étape de la décentralisation.
L’enquête de l’Insee décrite dans « Insee Première » n° 1850 d’avril 2021 » ne concerne que le premier confinement du 17 mars au 11 mai 2020. Un quart des personnes de plus de 15 ans estime que la situation financière de leur ménage s’est dégradée pendant le premier confinement. Mais la situation est très contrastée d’un territoire à l’autre. Les plus précaires sont davantage touchés. La situation financière se dégrade d’autant plus que le niveau de vie était faible avant le confinement : parmi les 10 % les plus pauvres du pays, 35 % déclarent une situation financière dégradée, contre 17 % chez les 10 % les plus aisés.
Les retraités sont, de loin,
les moins touchés économiquement par la crise, puisque seuls 6 % d’entre eux
déclarent que leur situation financière s’est dégradée.
En 2019, en France,
12,9 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études,
ni en formation (NEET). Si les femmes sont globalement plus souvent dans cette
situation que les hommes, ce n’est le cas qu’à partir de 22 ans. En effet,
elles sont plus souvent en études auparavant, puis inactives avec l’arrivée des
premiers enfants. L’écart entre les femmes et les hommes se réduit depuis 2003.
Il est aussi moins important que dans l’ensemble de l’Union européenne. Quant à
la part de NEET elle-même, elle est légèrement plus élevée en France qu’en Europe.
« En France, en 2020,
480 000 enfants mineurs vivent en résidence alternée et passent donc
la moitié du temps chez chaque parent. Plus d’un enfant sur dix dont les
parents sont séparés est en résidence alternée ; cette part croît
régulièrement jusqu’aux 10 ans de l’enfant. Au domicile maternel,
73 % des enfants en résidence alternée vivent dans une famille
monoparentale et 27 % dans une famille recomposée, respectivement
71 % et 29 % au domicile paternel.
Par rapport aux autres
parents, les parents d’enfants en résidence alternée sont davantage diplômés et
sont plus souvent cadres ou professions intermédiaires. Le taux d’emploi des
mères de ces enfants est proche de celui des pères (89 % contre
92 %), et bien supérieur à celui des mères vivant dans une famille
« traditionnelle » (77 %). Toutefois, les mères d’enfants
alternants travaillent quatre fois plus souvent à temps partiel que les pères
de ces mêmes enfants (19 % contre 5 %). Ces derniers sont par
ailleurs plus souvent propriétaires de leur logement que les mères et leurs
logements sont plus grands.
A partir des données de 2012,
l’INSEE a mis en œuvre le dispositif FiLoSoFi afin de disposer d’indicateurs de
niveau de vie, d’inégalité et de pauvreté à tous les niveaux depuis les quartiers
IRIS jusqu’au niveau national. FiLoSoFi remplace les dispositifs Revenus
Fiscaux Localisés (RFL) et Revenus Disponibles Localisés (RDL).
On peut suivre l’évolution
des revenus disponibles des ménages par unité de consommation de 2012 à 2018,
dernière année connue.
On avait déjà noté dans un
article précédent que les revenus des ménages grenoblois étaient, en moyenne,
légèrement inférieurs aux revenus nationaux.
Il n’y a pas eu de rattrapage
entre 2012 et 2018, au contraire, les évolutions ont été un peu plus lentes à
Grenoble que nationalement. On peut le voir avec le tableau suivant en
comparant les rapports des montants des revenus entre 2018 et 2012 pour le 1er
décile, la médiane et le 9ème décile. Les montants sont en euros.