Vendredi 17 octobre, une trentaine de cyclistes TMR (Trièves Mobilité Responsable), Lichens, Alternatiba Grenoble et ADTC Se déplacer autrement, tout de rouge vêtu·es, se sont retrouvé·es à 10h devant le Conseil départemental, avec des banderoles et une ribambelle de vélos tout aussi rouges. Manifestation pour interpeller le département de l’Isère qui finance fortement des aménagements contestables de la RN 1075 et pour le manque criant de piste cyclable sur un itinéraire pourtant très important pour le département, où vont circuler des camions de plus en plus lourds… Rappel du dossier ici.
Un communiqué du collectif les Lichens :
« Dans le projet pharaonique d’aménagement de la RD 1075 (56 millions d’€ annoncés, 9 voies de dépassement, 18 carrefours transformés…), la sécurité des cyclistes est méprisée. Leur parcours cyclable entre le col du Fau et le col de la Croix-Haute restera discontinu et non sécurisé. Pourtant, la circulation sera plus dense, plus rapide, et accessible à des camions plus gros ! De quoi frémir !
Cette séance du CD38 était publique. Pourtant, nous avons été accueilli·es par des grilles fermées, et des vigiles nous informant que la salle était déjà pleine. Un “fake” que Jérôme Cucarollo, élu du groupe Isère Écologie et Solidarités, n’a pas manqué de faire remarquer à Jean-Pierre Barbier. En effet, pour soutenir notre manifestation, J. Cucarollo a posé une question orale, à laquelle le vice-président Bernard Perazio a dû répondre. Vous pouvez revoir cette séquence ici, à 1:54:00.
La Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) est une commission parlementaire mixte (Assemblée Nationale et Sénat) intégrant des personnalités qualifiées. Elle est composée de sept députés désignés par le président de l’Assemblée Nationale, sept sénateurs désignés par le président du Sénat, et trois personnalités qualifiées nommées par le ministre de l’Économie et des Finances.
La CSNP constate qu’au cours des dernières années, l’examen par les pouvoirs publics de ces missions de service public n’a été abordé que sous l’angle budgétaire et souvent dans l’urgence. Elle estime qu’il est essentiel de mener une réflexion sur les besoins de nos concitoyens, à court terme mais surtout sur leurs besoins à l’horizon de 10 à 15 ans. Elle fait 16 recommandations, voir ci-dessous :
Un communiqué du syndicat, SUD éducation Isère, qui dénonce la fin de la gratuité des transports scolaires des collèges et lycées en Isère et des autres départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est la Région qui a compétence sur les transports scolaires et la tarification doit être la même dans tous les départements. Au lieu de s’aligner sur les départements qui avaient instauré la gratuité, le conseil régional impose une tarification de 10 € par mois, dans toute la région.
« En effet, depuis ce mois de septembre 2025, 10 € par mois doivent être acquittés par élève pour monter dans les cars de ramassages scolaires dans notre département. Cette mesure, qui touche directement les familles dès cette rentrée, illustre parfaitement les conséquences désastreuses de la politique d’austérité menée par les gouvernements successifs et ruisselant dans les régions, les départements et les collectivités territoriales, alors que des milliards d’argent public sont distribués aux grandes entreprises, y compris en AURA.
Comme chaque année, le 17 octobre un rassemblement à lieu à Grenoble place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) à 18 h, avec des discours, de la Ville et du collectif et des dépôts de gerbes. Ensuite un défilé ira sur la passerelle St Laurent où seront jetées des fleurs dans l’Isère à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 octobre 1961 à Paris.
« Une manifestation pour :
exiger de l’État français qu’il reconnaisse officiellement sa responsabilité dans les massacres liés à la colonisation ;
exiger la reconnaissance des massacres du 17 octobre comme crime d’État ;
réclamer l’ouverture des archives de la Guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions, ni exclusives ;
refuser les discours xénophobes, racistes, colonialistes.
Vendredi 19 septembre, près d’une centaine de citoyen·nes se sont réunis devant le local de campagne d’Alain Carignon pour rappeler une évidence : la corruption n’a pas sa place dans notre ville. Entre tambours, slogans percutants (« Carignon, pognon, prison ») et une énergie festive, la mobilisation a montré que la mémoire de Grenoble est bien vivace.
Alors que certaines et certains tentent de faire table rase du passé, cette manifestation citoyenne, organisée par le collectif « Grenoble sans corruption« , a permis d’informer et de rappeler les faits : Alain Carignon, condamné pour corruption et abus de biens sociaux, ne représente pas les valeurs de transparence et d’intégrité que nous portons et qui se doivent d’être appliquées dans toute assemblée responsable de la gestion du bien public.
Le collectif remercie les participantes et participants pour leurs engagement, leur créativité et leur détermination à défendre une politique locale propre et exemplaire. La lutte continue, et Grenoble mérite mieux !
Les impacts environnementaux des extensions de STMicro et de Soitec sont considérables. Les extensions de STMicroelectronics et Soitec, ainsi que le lot de nuisances qu’elles génèrent, ne se font pas toutes seules : elles sont le résultat de décisions politiques, dont une partie est prise à échelle très locale par les affreux bétonneurs de la communauté de communes du Grésivaudan (CCLG). Chargée de la compétence économique et fervente défenseuse de l’industrie micro-électronique, la CCLG est un des acteurs centraux qui rend possible la bétonisation galopante et la pollution du Grésivaudan au profit des multinationales de puces : vente et location de parcelles, financement des travaux sur les infrastructures dont dépendent les usines (adduction d’eau, extension de la gare de Brignoud), collusion public-privé (Serge Pommelet, le PDG d’Ectra est conseiller communautaire à la CCLG),
Manifestation et grèves le jeudi 2 octobre. Communiqué intersyndical de la CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires. Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre ! Pour exiger : L’abandon de l’ensemble du projet de budget. La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes. La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées. Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire. Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
Sarkozy condamné dans l’affaire du financement par la Lybie, pour association de malfaiteurs. Il a laissé ses proches collaborateurs agir en vue d’obtenir des soutiens financiers de la part du régime libyen pour financer sa campagne à l’élection présidentielle de 2007. Il échappe à la condamnation pour corruption mais pas à la prison. Il est condamné à cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire. La Cour de cassation examinera par ailleurs le 8 octobre son pourvoi dans l’affaire « Bygmalion », portant sur le financement de sa campagne présidentielle de 2012 et pour laquelle il a été condamné en appel à un an de prison dont six mois ferme.
Grenoble : une population jeune et diplômée, une économie dynamique. Suivant une étude de l’INSEE qui la compare à 40 autres villes en Europe. La « city européenne de Grenoble » compte près de 367 500 habitants en 2021 ; elle regroupe 16 communes et 81 % des résidents de Grenoble Alpes Métropole. Sa population est plus jeune et plus diplômée que celle de la zone de référence composée de 40 cities de taille équivalente. Le marché du travail y est dynamique. Bien que le secteur tertiaire non marchand soit majoritaire, concentrant un peu plus d’un tiers des emplois offerts, la city de Grenoble se distingue par le poids significatif des activités scientifiques et techniques.
Les élections municipales approchent et les différents lobbies se réveillent pour avancer leurs pions. Avec le développement, pour l’instant au niveau de prototypes, des petits réacteurs modulaires de faible ou moyenne puissance destinés à produire de la chaleur et ou de l’électricité, les propositions se multiplient. Mais on est encore loin de la production en chaine qui devrait permettre une diminution des coûts. Et l’expertise de l’ASNR sur la sécurité, sur le cycle de combustible et le démantèlement de ce type de petits réacteurs n’est pas faite.
Voilà qu’à Grenoble, certains envisagent de nouveau de réfléchir à une implantation en milieu urbain d’un petit réacteur pour alimenter le réseau de chauffage urbain qui est un des plus importants de France.
Des recherches actives sur de nouveaux concepts de réacteurs de 4ème génération sont présentes à Grenoble au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC). Une startup NAAREA propose un petit réacteur à neutrons rapides à sel fondu issu de ces recherches et un démonstrateur pourrait être présenté d’ici deux ans.
Cet avis faisait lui-même suite, comme le rappelle la commission dans ses conclusions, à de nombreux autres avis défavorables ou très critiques. A savoir de la part du public très majoritairement, de la part des associations qui ont contribué à l’enquête ; il en fut de même pour la majorité des communes consultées par la préfecture qui se sont exprimées. Il en était préalablement de même pour les Services préfectoraux et par le Conseil National de la Protection de la Nature, quasi unanimement défavorables, que ce soit au titre du paysage ou de la biodiversité. L’analyse approfondie de l’expert désigné par le Président du tribunal administratif de Grenoble, s’est montrée également très critique sur le dossier d’enquête pour les thèmes explorés.
Quant à l’Autorité environnementale (MRAe), elle recommandait dès le départ « au maître d’ouvrage de la ressaisir sur la base d’une étude d’impact complétée, témoignant d’une démarche d’évitement plus approfondie, avant toute présentation au public et délivrance d’une autorisation ».
Il est ainsi exceptionnel qu’autant avis, émanant de sources aussi diversifiées et autorisées, soient défavorables à l’encontre d’un projet. On ne peut que s’interroger sur la qualité et la pertinence de ce dernier.
« Des débats animés ont lieu depuis presque vingt ans maintenant sur la nécessaire évolution de la police des foules, du « maintien de l’ordre », lors de protestations par définition susceptibles d’entraîner des comportements illégaux et perturbateurs. En Europe, aussi bien qu’aux États-Unis ou au Canada, des recommandations ont émergé pour se départir d’un mode d’action réactif et confrontationnel visant la dispersion, l’intimidation ou la retenue en masse (dans la rue ou dans des lieux fermés de détention) des manifestants, et évoluer vers un modèle davantage inspiré par la notion de désescalade du conflit.
La gestion de l’ordre public tendrait à s’éloigner d’un modèle du maintien de l’ordre centré sur l’usage de la force vers un modèle visant à un meilleur équilibre entre les droits de perturber et la garantie de l’ordre. Mais il ne semble pas que ce soit le cas en France, où l’approche choisie a même été qualifiée de « politique du désordre » en raison de ses conséquences, ou de « police contre la rue ».
Dans sa décision, le tribunal avait rappelé que la dérogation que les préfets ont accordée aux deux projets n’était possible que si trois conditions étaient réunies : si le maintien des espèces protégées n’est pas menacé, s’il n’existe pas de solution alternative et si le projet répond à une raison impérative d’intérêt public majeur. Le tribunal administratif avait estimé en l’espèce que les deux projets ne répondaient pas à une telle raison car leurs bénéfices économiques, sociaux et de sécurité publique étaient trop limités. En conséquence le tribunal avait annulé ces autorisations.
Ce jugement était très intéressant pour le droit de l’environnement car c’était la première fois que la justice osait arrêter une réalisation bien avancée, rappelant ainsi que les dérogations permettant de contourner la loi ne pouvaient être qu’exceptionnelles.
La Cour administrative d’appel de Toulouse a été saisie de trois appels formés contre ces jugements par l’Etat et les deux sociétés bénéficiaires des autorisations environnementales annulées. Chacun de ces appels était accompagné de requêtes tendant à ce que la cour prononce le sursis à l’exécution des jugements dans l’attente de l’examen au fond des appels.
Après le coup de massue dû à la décision du tribunal de commerce entérinant la cession de Vencorex à BorsodChem / Wanhua, la CGT tire la sonnette d’alarme sur les risques en matière de sécurité et d’environnement pour le site (classé Seveso seuil haut) de Pont-de-Claix. Les élus syndicaux ont lancé, mardi 15 avril, un « danger grave et imminent » et un « droit d’alerte santé publique et environnement« . Ils ne comprennent pas comment un jugement a pu ordonner une cession alors que l’organisation de la sécurité n’est pas effective sur la plateforme Seveso seuil haut, ils en ont informé la préfète de l’Isère, la Dreal, l’inspection du travail et le maire de Pont-de-Claix.
Par ailleurs, représentant les syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC) et des associations, l’avocat Pierre Janot a interpellé le 16 avril les industriels, sommés d’assumer la charge et le coût de dépollution de la plateforme chimique. « Cette plateforme, qui a fonctionné pendant 120 ans, qui a enfoui ses déchets sur une zone à risque, doit maintenant traiter le problème parce qu’il n’y a plus d’exploitant sur ce site, plus de sécurité ni de maintenance », estime l’avocat. « Vencorex est à la fin d’une véritable chaîne d’exploitants (…) et devient aujourd’hui le légataire, celui qui a une obligation de dépollution du site en tant que dernier exploitant, plaide-t-il. C’est une bombe à retardement chimique, tout simplement parce qu’on en perd le contrôle. » Il somme la société mère de Vencorex, PTT Global Chemicals, de démanteler les unités de production qui n’ont pas été reprises. Une mesure, indispensable pour que les collectivités locales n’aient pas à assumer ces charges.
Inspirés par « L’Affaire du Siècle », 14 personnes lancent une action en justice contre l’État, accompagnées par Greenpeace France, Oxfam France et Notre Affaire à Tous, pour exiger une meilleure protection. Elles l’accusent de manquer à son obligation de protéger tous·tes les citoyen·nes face aux conséquences du changement climatique.
Le gouvernement a présenté son troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) le 10 mars 2025. Le contenu de ce plan est largement insuffisant : il ne protège pas efficacement, ni de façon juste, les populations exposées aux risques climatiques et ne garantit pas un financement à la hauteur des enjeux. Une fois encore, les réponses apportées sont trop lentes, trop faibles et trop éloignées de la réalité des sinistré·es.
Manque d’eau potable, maisons fissurées, pertes agricoles : énormément de Français·es subissent déjà, au quotidien, les conséquences d’un État qui ne les protège pas suffisamment et manque à l’une de ses missions.
Le tribunal de commerce de Lyon a rendu son délibéré, il donne le feu vert à la proposition du groupe chinois Wanhua BorsodChem de maintenir une activité croupion d’environ 50 personnes, pour un prix de cession de seulement 1,2 M€.
Evidemment la solution de la coopérative manquait cruellement de temps pour avoir suffisamment de fonds pour reprendre plus de 270 emplois et les anciennes activités de Vencorex qui auraient permis d’éviter d’autres licenciements dans les autres entreprises de la plateforme.
Le tribunal de commerce juge irrecevable le projet de reprise des salariés, car les financements réunis ne permettaient pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de quinze jours.
La responsabilité de l’Etat est vraiment engagée, la lenteur de ses réactions, le désintérêt de ce qui peut se passer sur un territoire, alors qu’il lui suffisait d’avancer une somme relativement modeste pour permettre un redémarrage et attirer d’autres industriels. Il a laissé volontairement pourrir la situation depuis septembre 2024.
L’inauguration du nouveau Lycée Mounier a eu lieu le 10 avril 2025 en présence du maire de Grenoble, de la vice-présidente de la Région chargée des lycées, du recteur de l’Académie nouvellement arrivé et du proviseur du lycée. Une visite détaillée des bâtiments a permis de découvrir un lycée moderne, aux normes environnementales actuelles et de plus avec des équipements modernes et en nombre permettant aux enseignants et aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
De nombreuses personnes ayant participé à la lutte qui a permis d’éviter la disparition du lycée ont découvert avec beaucoup d’émotion le résultat de leur combat débuté en 2010, qui a été rappelé par le maire de Grenoble, Eric Piolle, qui au début de cette histoire était conseiller régional.
Pour lire un court rappel de cette histoire, où l’ADES a apporté un efficace soutien, voir ici.
Il faudra attendre quelques jours pour connaitre la décision du tribunal de commerce de Lyon sur l’avenir de Vencorex, l’audience a eu lieu jeudi 3 avril et le tribunal a mis en délibéré, le jugement sera rendu public le 10 avril.
Il y a toujours seulement deux offres ; soit le tribunal décide la liquidation de Vencorex soit il choisit l’une des deux offres :
Celle du groupe chinois Wanhua BorsodChem qui propose de reprendre très peu de salariés, une cinquantaine.
Celle de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) portée par des salariés de Vencorex, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) et plusieurs collectivités locales, dont la métropole, des communes et prochainement la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce projet envisage la reprise totale des actifs corporels et incorporels de Vencorex, ainsi que 273 employés sur les 301 que compte désormais l’entreprise, après une première vague de licenciement en mars. Les salariés proposent un prix symbolique de 2 euros pour cette reprise.
Le système mis en place à la préfecture de l’Isère était dénoncé par les associations de soutien aux étrangers car il était conçu pour les décourager lors du renouvellement des titres de séjour.
L’ADA (Accueil des demandeurs d’asile), l’APARDAP (Association de parrainage républicain des demandeurs d’asile), l’ODTI (Observatoire des discriminations et des territoires interculturels, l’Institut de défense des droits de l’homme (IDH) et la Cimade ont déposé un référé pour que soit notamment suspendu le système de téléservice mis en place par la préfecture de l’Isère sans qu’aucune modalité alternative ne soit prévue. Les interventions du Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés et du Syndicat des Avocats de France sont admises par le juge.
Le Tribunal administratif de Toulouse annule ce jeudi 27 février l’autorisation environnementale du chantier de l’autoroute A69, autorisation délivrée par la Préfecture. Il suit l’avis de la rapporteuse publique qui a requis l’annulation en raison de « l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur ».
Enfin la justice administrative prend la mesure des torsions, raccourcis et faux-semblants avancés par les aménageurs, avalisés par les Préfectures pour justifier à tout prix bétonnages et bitumages attentant gravement au monde agricole, à la ruralité et à notre territoire, à l’opposé des engagements formels de la France.
La justice tranchera à son tour pour le projet RD1075 dans le Trièves.
Depuis des mois le collectif « Bouge ta pref » se mobilise pour que la préfecture arrête d’empêcher les sans-papiers de pouvoir accéder au service pour demander ou renouveler leur titre de séjour.
Le 24 mars 2025 à 11h aura lieu l’audience au tribunal administratif de Grenoble, concernant le référé suspension à propos du « défaut d’accès au service public » constaté par les associations. Le même jour à 10h est prévu un rassemblement place de Verdun pour soutenir cette action.
Cette pression sur la préfecture a eu pour conséquence que la préfète de l’Isère a publié un communiqué le 14 mars 2025, qui annonce une nouvelle organisation des rendez-vous, pour chercher à éviter une suspension imposée par le tribunal administratif.
Manifestation à Grenoble le samedi 08 mars 2025, rendez-vous à 14h à l’arrêt de tram B Cité internationale (rue Félix Esclangon).
Voici l’appel intersyndical national signé par la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSa, Solidaires et la FSU.
Nous voulons enfin des actes ! L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.
L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives et la mise en place de l’index égalité pour tenter de corriger les écarts ne suffisent pas.
Ce constat que nous posons, année après année est largement admis et pourtant il n’y a aucune réelle volonté du patronat et des gouvernements successifs pour appliquer et faire appliquer la Loi et aboutir à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.