
Le Rouge et le Vert va faire une pause durant l’été (sauf en cas d’urgence) et reprendra début septembre.
Le Rouge et le Vert va faire une pause durant l’été (sauf en cas d’urgence) et reprendra début septembre.
Bien sûr que la dette de l’Etat est un vrai problème, bien sûr que le déficit du budget de l’Etat est un vrai problème, mais les solutions proposées par le « docteur » Bayrou sont de fausses solutions. Ce gouvernement refuse de regarder les raisons de l’amplification des déficits. Depuis de nombreuses années, les gouvernements successifs ont privilégié les baisses d’impôts pour les plus riches et détenteurs de capitaux très importants, entrainant une baisse de recettes de plus en plus importante, ce qui a accéléré le déficit.
L’Assemblée nationale, sous l’impulsion de la gauche et des écologistes, avait proposé pour le budget 2025, un effort fiscal des très riches qui apportait des recettes permettant d’amoindrir le déficit, la gauche et les écologistes proposaient une relance keynésienne de l’activité économique, cette solution a été refusée par le gouvernement.
Bayrou ne fait que répéter la rengaine macroniste : « l’activité économique des plus riches nous sauvera et elle permettra un ruissellement dans l’ensemble de la société » ! Cette théorie est mise à mal par toutes les études sérieuses qui démontrent que ce ruissellement n’existe pas. L’évidence de cette idée fausse, c’est que les plus riches ont enrichi leur patrimoine à grande vitesse et ils gardent pour eux cette générosité de l’Etat. Si nos dirigeants voulaient faire preuve de courage pour assurer un bon ruissellement, il suffirait de maintenir l’évolution des patrimoines des super-riches à hauteur de l’inflation.
Lire le reste de cet article »Un protocole d’accord, voté par le conseil de Métro le 6 avril 2018 et signé par le président de la Métro, le maire de Saint Martin d’Hères et le gérant du centre commercial, interdit aux responsables du centre commercial de débaucher des enseignes présentes sur certains site de Grenoble.
La Métro et la commune de Saint Martin d’Hères s’engageaient à respecter les équilibres commerciaux et à tout mettre en œuvre pour accompagner le promoteur dans sa recherche d’enseignes répondant aux critères fixés. Visiblement cela n’a pas été fait. Le nombre d’enseignes qui sont débauchées augmente régulièrement et la dernière en date est MICA, la boutique de maquillage de la Place Victor Hugo qui a ouvert le 10 juillet 2025 à Neyrpic.
Pour la ville de Grenoble ce sont plusieurs millions d’euros qui devraient être récupérés par la Métro pour aider les commerces du centre-ville de Grenoble.
Pour l’instant, ni la Métro ni la commune de Saint Martin d’Hères n’ont agi pour faire respecter leurs signatures du protocole d’accord. Le protocole précise « Tout différend découlant de la présente convention et de son interprétation sera régi par le droit français et relèvera de la compétence du Tribunal Administratif de Grenoble. »
Lire le reste de cet article »Voici un article du groupe des élu-es de gauche, écologiste et citoyenne (UMA,) à la métropole, qui décrit une belle initiative à propos de l’accueil de migrants. UMA signale que son nouveau site internet va être prochainement accessible : https://unemetropoledavance.com/
A la croisée des enjeux d’accueil des personnes migrantes, de renforcement de la démocratie et de construction de politiques métropolitaines, l’AGORA a rempli ses promesses. L’AGORA ? C’est un espace de dialogue avec les personnes concernées pour construire et faire vivre une politique d’accueil renforcée sur le Grand Territoire Grenoblois. Un dispositif inédit qui, depuis 2023 a permis de faire progresser notre territoire dans son hospitalité.
Retour sur cette initiative avec Céline Deslattes, Vice-présidente en charge de la jeunesse, l’emploi et l’insertion :
Lire le reste de cet article »C’est ce qui ressort du rapport d’une commission d’enquête sénatoriale sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants.
Une constatation abrupte du rapport : l’administration est dans l’incapacité de savoir le montant des aides versées et surtout à qui et à quoi elles sont utilisées !
« L’équivalent d’environ 7 % du PIB s’évanouit dans la nature et personne ne sait vraiment où va l’argent. Bercy, pourtant tellement à cheval sur les dépenses publiques, ne semble pas vouloir en savoir plus. Le rapport montre le manque flagrant d’intérêt du ministre de l’Economie Eric Lombard pour le sujet et laisse pointer un gros sous-texte politique : se pencher sur ces chiffres, c’est questionner le comportement des entreprises dont le ministre se fait, jour après jour, le porte-parole des intérêts.
Après plusieurs mois de travail, la commission d’enquête sénatoriale aboutit à une estimation qu’elle qualifie de « prudente » de 211 milliards d’aides. Il s’agit d’un plancher, car c’est sans compter les aides des régions, du bloc communal et les aides européennes, difficiles à établir avec des chiffres solides. Les sénateurs demandent alors à l’Insee d’arrêter « une nomenclature consensuelle et robuste des aides aux entreprises et d’alimenter un tableau annuel ».
Lire le reste de cet article »Même notre justice administrative fait parfois de la justice politicienne. Les collectivités locales essaient de faire avancer des règlementations obsolètes notamment pour ce qui touche à la vie concrète de leurs agentes. Les propositions d’autorisation d’absences pour douleurs menstruelles sont retoquées par le tribunal administratif à la demande de la préfecture. Mais le dernier développement est très surprenant. Le président de la Métro avait pris une note de service en mars 2025, concernant une autorisation spéciale d’absence en cas d’interruption de grossesse, ce qui avait été accepté par le tribunal en février 2025. Or le tribunal vient de suspendre la note de service de mars au motif qu’une interruption de grossesse n’est pas liée à la parentalité ! Là on atteint l’absurde ou pire une sorte de remise en question de la Loi Veil de 1974. La Métro va demander au Conseil d’Etat de casser cette ordonnance du tribunal. A suivre…
Ce bilan sera désormais réalisé tous les ans, et partagé aux communes accompagnées par l’ALEC et aux acteurs du territoire. L’échantillon de communes suivies atteint 30 communes en 2023.À des fins statistiques, les évolutions sont mesurées sur un périmètre stable de 17 communes suivies de 2015 à 2023.
Ce bilan intègre les données de l’année n-2 : en 2025 sont donc présentés les indicateurs 2023.
Depuis 2005, l’ALEC réalise le bilan annuel des consommations, dépenses et émissions de CO2 des communes de la métropole grenobloise. Depuis 2021, ce suivi est réalisé dans le cadre du Service public de l’efficacité énergétique (SPEE) de Grenoble Alpes Métropole.
L’échantillon de communes suivies atteint 30 communes en 2023. A des fins statistiques, les évolutions sont mesurées sur un périmètre stable de 17 communes suivies de 2015 à 2023. Une correction climatique à 2100 DJU a été appliquée à toutes de consommations d’énergie et émission de gaz à effet de serre, afin de mesurer les évolutions en neutralisant l’effet des variations de températures extérieures en période de chauffe. À des fins de comparaisons entre énergies, toutes les données de ce bilan sont exprimées en consommation finale.
Lire le reste de cet article »Voici le texte du communiqué du conseil constitutionnel du 11 juillet 2025, suite à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC).
Le Conseil constitutionnel affermit la portée du principe du contradictoire devant la juridiction administrative.
Saisi d’une disposition de la loi du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, le Conseil constitutionnel précise en des termes inédits le rôle et la portée du principe du contradictoire. Il censure pour méconnaissance de ce principe une procédure dite de « contradictoire asymétrique » instaurée devant le juge administratif.
Le Conseil constitutionnel était saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dirigée contre l’article L. 773-11 du code de justice administrative, dans sa rédaction issue de la loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration. Cet article créait une procédure dérogatoire pour le contentieux de certaines décisions administratives fondées sur des motifs en lien avec la prévention d’actes de terrorisme (notamment : décisions de dissolution d’associations, de fermeture de lieux de culte, décisions en matière de séjour sur le territoire ou de nationalité).
Lire le reste de cet article »Publiés par la revue juridique Civitas Europa, les travaux menés par Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, et la doctorante Laural Miller, de l’Ecole des hautes études en sciences sociales et de l’université Grenoble-Alpes, concluent à une « escalade de la violence » du côté des forces de l’ordre.
« Des débats animés ont lieu depuis presque vingt ans maintenant sur la nécessaire évolution de la police des foules, du « maintien de l’ordre », lors de protestations par définition susceptibles d’entraîner des comportements illégaux et perturbateurs. En Europe, aussi bien qu’aux États-Unis ou au Canada, des recommandations ont émergé pour se départir d’un mode d’action réactif et confrontationnel visant la dispersion, l’intimidation ou la retenue en masse (dans la rue ou dans des lieux fermés de détention) des manifestants, et évoluer vers un modèle davantage inspiré par la notion de désescalade du conflit.
La gestion de l’ordre public tendrait à s’éloigner d’un modèle du maintien de l’ordre centré sur l’usage de la force vers un modèle visant à un meilleur équilibre entre les droits de perturber et la garantie de l’ordre. Mais il ne semble pas que ce soit le cas en France, où l’approche choisie a même été qualifiée de « politique du désordre » en raison de ses conséquences, ou de « police contre la rue ».
Lire le reste de cet article »Le gouvernement a répondu le 17 juin 2025 à une question posée par une députée sur les interdictions de distribuer des tracts sur la voie publique prononcées par certains maires. Ces interdictions sont illégales si elles sont « générales et absolues », et elles doivent avoir un motif de maintien de l’ordre public. Cette réponse est utile au moment où va s’ouvrir la campagne des élections municipales début septembre 2025.
« La loi n° 2004-1343 du 9 décembre 2004 de simplification du droit, qui a modifié la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, dispose que la distribution de tracts sur la voie publique est libre, y compris pour les tracts de nature politique. Cette distribution peut toutefois être soumise à certaines restrictions en droit. A titre d’exemple, s’il est avéré que la distribution a pour effet d’engendrer des troubles à l’ordre public, le maire peut exercer son pouvoir de police générale et prendre un arrêté d’interdiction, y compris en période de campagne électorale (CE, 17 avril 2012, n° 358495). L’éventuelle interdiction, qui ne peut être générale et absolue, doit être limitée dans le temps et dans l’espace sous peine d’illégalité (CE, 19 mai 1933, Benjamin, n° 17413 et 17520).
Lire le reste de cet article »À Flaubert, Grenoble repense l’espace public pour une ville plus juste, plus verte, plus vivante. Dans le quartier Flaubert de Grenoble, d’anciennes friches industrielles laissent désormais place à des bâtiments éco-conçus, des jardins partagés, des voies apaisées et des espaces publics pensés pour la santé, la biodiversité et la convivialité. Depuis janvier 2025, une nouvelle étape de cette grande transformation est en cours. Parmi les chantiers emblématiques : la requalification de la rue Marceline Desbordes-Valmore, l’aménagement de jardins en cœur d’îlots, l’extension du parc Flaubert à 3,5 hectares grâce à la débitumisation de la rue du même nom. Ces transformations répondent à une logique claire : désimperméabiliser, végétaliser, ralentir, relier. Autant de principes d’urbanisme favorables à la santé, au climat et au lien social, promus avec constance par la majorité municipale.
A Grenoble, des vasques de 1675 remises en eau. Suite à plusieurs semaines de rénovation, les vasques de la rue Montorge ont été remises en marche le 9 juillet 2025, après plus de 15 ans de fermeture. La Ville a requis l’aide d’une restauratrice pour assurer la conservation des pierres des fontaines, construites en 1675. La pompe a été changée et le système antérieur, qui fonctionnait à puit perdu, a été entièrement refait pour faire fonctionner les fontaines en circuit fermé : l’eau n’est plus rejetée directement dans les canalisations comme c’était le cas avant. A propos des fontaines, certains s’étonnent de la non remise en eau de la Fontaine des 3 Ordres sur la place Notre Dame. Nous avons demandé les informations auprès de la ville pour mieux comprendre la situation. Cette fontaine est un monument historique. Pour la remettre en eau, il ne s’agit pas seulement de réparer la fontainerie, mais aussi toute la structure qui présente des fragilités et nécessite une étude complète de la structure, pour bien identifier les dommages causés par le temps et engager les travaux de restauration pour lui redonner toute sa place de monument historique et de rafraîchissement par ses jets d’eau pour une longue durée.
Bibliothèque Chantal Mauduit : le nouveau bibliobus dessert les quartiers Eaux Claires et Mistral. En février dernier, la bibliothèque Chantal Mauduit était incendiée et partiellement détruite. Dès le mois de mars, la Ville annonçait son plan d’action pour maintenir ce service public de proximité. Parmi ces propositions de continuité de la bibliothèque «hors les murs», la Ville a annoncé l’achat d’un bibliobus pour maintenir un accès à la lecture en proximité aux habitant-es des quartiers Eaux Claires et Mistral. Depuis le 17 juin, le bibliobus est présent sur 4 créneaux chaque semaine pour emprunter des documents, participer à des ateliers ou simplement faire une pause lecture en plein air.
Lire le reste de cet article »Le parc Jean Verlhac vous attend le 14 juillet pour une nouvelle soirée de festivités et d’animations avec dès 17h des animations et un verre républicain à partir de 18h. Après le bal vers 21h sera tiré le feu d’artifice à 22h30.
Cet évènement familial est gratuit et ouvert à toutes et tous.
Sauver l’information de l’emprise des milliardaires. Olivier Le Grain, avec Vincent Edin. Payot 5 €.
Des diables et des Saints. Un roman. Jean-Baptiste Andrea. Poche 8,50 €.
Comment le fascisme gagne la France, Hugo Palheta. Ed la Découverte 20,90 €.
L’insurgée. Un peu de féminisme. Séverine, qui dirigeait le Cri du Peuple entre 1886 et 1921, Ed. L’échappée, 20 €.
Peut-on déjouer les fake news. Richard Monvoisin Ed. la Martiniere coll. ALT. 3,50 €
Petit cours d’autodéfense intellectuelle. Une réédition salutaire. Normand Baillargeon, ill. Charb, Ed. LUX coll. instinct de liberté. 21,85 €
La Ville de Grenoble transforme les cours de ses écoles maternelles et élémentaires. Au cœur du projet : végétalisation et adaptation au changement climatique, la possibilité de construire une diversité d’imaginaires et d’usages, le bien-être de tous les usagers et le développement des enfants.
Ces cours, plus naturelles et plus variées, offrent de nouvelles opportunités pédagogiques, particulièrement précieuses pour animer les temps scolaires et périscolaires. Elles contribuent à la construction des savoirs par le « faire », l’expérience et l’observation.
Après les écoles Clémenceau, Diderot, Christophe Turc, Joseph Vallier, quatre nouvelles cours ont fait l’objet de travaux : Menon site Gémond, Léon Jouhaux, Les Trembles et Jean Racine. Cet été d’autres cours d’écoles auront des travaux à leur tour : Nicolas Chorier, Sidi Brahim et Les Genêts.
Lire le reste de cet article »Sous le titre « Relancer l’action climatique face à l’aggravation des impacts et à l’affaiblissement du pilotage » le 3 juillet 2025, le Haut conseil pour le climat publie son 7ème rapport annuel sur l’action climatique de la France, l’efficacité de ses politiques et leur cohérence avec la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Alors que le pilotage de l’action climatique s’affaiblit et que les impacts du changement climatique s’aggravent, le Haut conseil pour le climat appelle à relancer l’action climatique en France.
Il y a urgence à réduire les émissions pour limiter le réchauffement. Or si le second budget carbone établi pour la période 2019-2023 est respecté pour les émissions brutes, la trajectoire de décarbonation connaît en 2024 un fléchissement incompatible avec l’objectif de neutralité carbone en 2050.
Lire le reste de cet article »Suite au rapport et aux conclusions motivées et très positives de la commission d’enquête remis le 24 avril 2025, le conseil municipal de Grenoble a décidé le 19 mai 2025 de la déclaration de projet sur l’intérêt général de la requalification de l’Esplanade.
Le 23 juin 2025, une délibération du conseil municipal de Grenoble portant sur la convention de transfert de gestion du domaine public pour l’extension du parking-relais Esplanade, entre la Ville de Grenoble et le SMMAG, levait les derniers obstacles à une déclaration de projet par le conseil de la Métro.
Le Conseil métropolitain du 11 juillet 2025 délibère pour déclarer à son tour d’intérêt général le projet de requalification de l’Esplanade et la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) relative à cette requalification.
Lire le reste de cet article »Lors du conseil métropolitain du 11 juillet, deux délibérations permettent une nouvelle gestion en régie du Stade des Alpes. Une délibération fixe la politique tarifaire pour la location de tout ou partie du stade hors utilisation par les deux clubs professionnels de football et de rugby, l’autre fixe l’utilisation du stade par les deux clubs pour une période de deux ans, renouvelable.
L’ancienne gestion par la société Grenoble Alpes Sports (GAS), qui réunissait les deux clubs professionnels, est remplacée par une gestion directe en régie par le propriétaire du stade, la Métro, à partir du 29 juin 2025.
La location pour une occupation temporaire du stade par les clubs professionnels sera effectuée en contrepartie d’une redevance composée d’une part fixe et d’une part variable prenant en compte :