Un peu de lecture pour un week-end studieux

12 avril 2024

Une brève histoire de l’économie, une révision utile par Daniel Cohen disparu l’an passé, Ed. Albin Michel, 19, 90 euros.


L’égalité sans condition, Régine Senac , « osons nous imaginer et être semblables » Ed. Rue de l’Echiquier, 11 euros.


Deux peuples pour un état ? Shlomo Sand, une autre lecture de l’histoire d’Israël Palestine, Ed. Seuil, coll. La couleur des idées, 21 euros.


Le murmure de la mer, Hippolyte, BD pour ne pas oublier, Ed. Les Arènes et SOS Méditerranée, 27 euros.

La rénovation de l’éclairage public à Grenoble, le retour à un vrai service public et son importante amélioration

12 avril 2024

Après définition des besoins en éclairage public et appel à concurrence, le conseil municipal de Grenoble approuve le 26 mai 2015 un marché public de Conception, Réalisation, Entretien et Maintenance (CREM) avec la société Citéos (Bouygues-Vinci) d’une durée de huit ans qui doit permettre de réaliser au moins 50 % d’économie d’énergie dans l’éclairage public grenoblois qui était en mauvais état, pour un coût global un peu inférieur à 15 M€ HT (valeur 2015). Cette délibération annonce qu’une régie municipale sera créée pour mieux gérer ce service de l’éclairage public, ce sera décidé le 22 juin 2015, la Régie Lumière, régie publique communale, assure la maîtrise d’ouvrage et le suivi du contrat avec Citéos.

En ce début 2024, les huit années se sont écoulées et le contrat élaboré par la nouvelle municipalité a tenu les engagements puisque la consommation annuelle d’électricité de l’éclairage public a été diminuée de 60 % passant de 12,4 GWh à 5 GWh. Le taux de panne qui était avant 2015 très élevé (entre 6 et 10%) est maintenant de seulement 0,4%. Le coût de l’énergie est passé de 1 M€ (valeur 2015) à 0,7 M€ (valeur 2023). Malgré l’inflation sur le prix de l’électricité le coût supporté par la commune baisse de manière significative.

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L’accessibilité est en panne à l’arrêt « Grand’place » du réseau du SMMAG

12 avril 2024
© Dauphiné Libéré

A l’arrêt « Grand’place » du SMMAG très fréquenté, existe depuis la création de la ligne A de tram, un escalator et un ascenseur permettant aux personnes à mobilité réduite de pouvoir accéder depuis le trottoir de l’arrêt de tram à la passerelle qui mène à la galerie commerciale Grand Place ou à la Bourse du travail et aux logements de la Villeneuve.

Or ces deux appareils sont régulièrement en panne, ce qui entraine des complications très lourdes à ces personnes qui sont obligées de trouver des dérivations compliquées pour atteindre cette passerelle, le passage par l’escalier ne leur étant pas toujours physiquement possible.

Il a fallu longtemps à certaines personnes, ulcérées par cette situation, pour trouver quelle administration avait la charge de la maintenance de l’ascenseur et de l’escalator. Il s’avère que c’était le SMTC, et maintenant le SMMAG.

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Le nouveau centre de tri des déchets ménagers, fonctionne à Athanor

12 avril 2024

Le nouveau centre de tri des déchets ménagers a ouvert sur un site auparavant prévu et utilisé pour garer les cars de supporters venant aux matchs dans le stade des Alpes, ce parking était une condition pour que le permis de construire du stade soit délivré. Nous attendons toujours de la Métro des informations à ce sujet… dommage que la mémoire des décisions contractuelles fasse ici défaut !

La construction de ce nouveau centre de tri répond à la nécessité d’un changement dans la future économie du tri des déchets, la Métropole misant sur une baisse de l’ensemble des déchets, parallèlement à une meilleure réutilisation des biens et à la récupération d’un plus grand volume de déchets recyclables.

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Un budget familial pour vivre dans des conditions décentes

12 avril 2024

L’Unaf (Union Nationale des Associations Familiales) développe depuis de longues années des budgets-types visant à chiffrer les besoins nécessaires pour que les familles puissent vivre dans des conditions décentes. Ces budgets identifient les besoins d’une famille-type et calculent ainsi les sommes nécessaires pour les couvrir.

Ces budgets ne décrivent pas ce que dépensent effectivement les familles, mais déterminent le niveau des dépenses estimées nécessaires pour qu’une famille, de la composition envisagée, afin de vivre sans privation. Ils sont différents du budget réel qui est un budget de ressources, qui part des moyens disponibles pour les affecter le plus judicieusement possible aux différents postes de dépenses. Les budgets de l’Unaf sont des budgets de besoins, ils calculent un minimum décent, pas un minimum vital. Le but n’est pas d’assurer la survie, mais la vie, dans des conditions modestes mais convenables. C’est aussi un minimum décent qui suppose une gestion soigneuse des ressources.

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Des propositions pour une politique publique face à la raréfaction de la ressource en eau

12 avril 2024

L’Agence France Locale (AFL), publie une nouvelle étude avec l’INET (Institut national des Etudes Territoriales) intitulée : « Face à la raréfaction de la ressource en eau, comment mieux orienter les financements vers des usages vertueux de la ressource et la modernisation des réseaux ? »

L’AFL publie, dans le cadre de son partenariat avec le CNFPT, une étude inédite consacrée à l’orientation des financements vers un usage vertueux de l’eau et vers la modernisation des réseaux dans les collectivités territoriales. Cette étude présente les enjeux d’un des versants majeurs de la transition écologique. Elle propose des pistes d’optimisation de la gestion de l’eau dans un contexte de raréfaction de la ressource. Un panorama des différentes stratégies et des outils de financement des investissements vient compléter l’analyse afin de proposer aux collectivités un outil à visée pratique.

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La CEDH condamne la Suisse pour inaction climatique

12 avril 2024

Le 9 avril 2024, la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté les recours de jeunes Portugais dénonçant l’inaction de leur pays et de 31 autres, face au changement climatique, ainsi que le recours de Damien Carême. Par contre et c’est une première, elle condamne la Suisse pour violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que pour violation de l’article 6 § 1 (accès à un tribunal). Cette condamnation va faire jurisprudence.

Voici des extraits du communiqué de la CEDH concernant la condamnation de la Suisse :

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Le vert et le rouge : l’émergence du mouvement écologiste grenoblois, fin des années 1960 – juillet 1976. : Suite

12 avril 2024

Sous forme de série, chaque semaine, sont proposés des extraits de ce travail de recherche effectué par Josselin SIBILLE en 2012.

6. Protéger la nature : la naissance de l’environnementalisme grenoblois

C’est dans la dynamique lancée par l’affaire de la Vanoise qu’est fondée en 1971 la Fédération Rhône-Alpes des Associations de Protection de la Nature (FRAPNA)[1]. Si cette affaire constitue un événement important dans la structuration des associations de protection de la nature en France[2], son influence à Grenoble semble limitée[3].

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La crise du logement se poursuit inexorablement

12 avril 2024

Alors que les alarmes viennent de partout pour demander au gouvernement de changer en urgence de politique, rien ne se passe et les résultats tombent chaque mois, ainsi la limite des 300 000 logements commencés a été franchie, alors qu’en août 2022, il y avait encore 400 000 logements commencés. Ces dernières données nationales sont inquiétantes, comme indiqué :

En février 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 30 000 (- 4 % par rapport à janvier). Le nombre de logements autorisés se situe 22 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

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Participation citoyenne et décision publique : quel rôle joue le tirage au sort ?

12 avril 2024

Au conseil municipal de Grenoble du 25 mars a été présenté le travail de la Commission d’évaluation des dispositifs de démocratie locale et son rapport 2023 intitulé : « Participation citoyenne et décision publique : quel rôle joue le tirage au sort ? ». Cette commission est composée de 15 citoyen-nes ayant déjà participé à un ou plusieurs dispositifs de participation (membres pour un mandat d’un an, renouvelable une fois), de 6 élu-es, d’agent-es et de chercheur-ses. Elle est présidée par l’élue à la participation citoyenne.

Créée par une délibération du Conseil Municipal du 7 février 2022, la Commission de suivi et d’évaluation de la participation citoyenne visait à répondre aux enjeux de transparence et d’amélioration de la qualité de l’action publique locale. Pour cela, elle se donne pour mission principale d’évaluer les résultats et les effets des dispositifs participatifs et de proposer des préconisations pour l’amélioration de la vie démocratique locale.

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Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un jugement du tribunal administratif de Nantes

12 avril 2024

Le 10 avril 2024, le tribunal administratif de Nantes rend un jugement important contre Vinci qui demandait de condamner l’Etat à lui verser la modique somme de 1,6 milliards d’euros pour faute commise lors du renoncement à construire l’aéroport Notre Dame des Landes.

Voici le communiqué du tribunal : « L’État n’a pas commis de faute en abandonnant, pour des motifs d’intérêt général, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La société concessionnaire ne pourra donc prétendre qu’à une indemnité de résiliation et à la compensation de son manque à gagner.

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Diverses actualités

12 avril 2024

Mars 2024, le 10e mois consécutif le plus chaud jamais enregistré. Jamais un mois de mars n’avait été aussi chaud. Le 9 avril, l’observatoire européen Copernicus a dévoilé son bulletin climatique mensuel. Les experts ont enregistré une température de l’air en surface de 14,14° C sur Terre. Autrement dit, 1,68° C au-dessus de la période préindustrielle de référence de 1850-1900. Établi en mars 2016, le précédent record pour ce mois s’élevait à 14,04° C. Mars 2024 signe aussi le dixième record mensuel consécutif. Sur les douze mois écoulés – soit d’avril 2023 à mars 2024, la température globale est la plus haute jamais observée.


Etude des flux migratoires. Une étude de l’INSEE analyse la hausse des entrées en 2022 dans un contexte de normalisation sanitaire et de guerre en Ukraine. Entre le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2021, la population résidant en France s’est accrue de 289 000 personnes, dont 66 000 au titre du solde naturel et 223 000 au titre du solde migratoire. En 2020, dans un contexte de crise sanitaire, le nombre d’entrées sur le territoire de personnes nées en France ou nées Françaises à l’étranger dépasse celui de leurs sorties : contrairement aux années précédentes, leur solde migratoire est positif (+63 000). Celui des personnes immigrées est de +160 000 en 2020, niveau le plus bas depuis 2011.En 2022, le nombre de personnes immigrées entrées en France pour au moins un an augmente de 21 % par rapport aux années 2018-2019. En lien avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, la hausse est particulièrement marquée pour les personnes originaires d’autres pays européens que ceux de l’Union européenne, notamment d’Ukraine ou de Russie. La moitié des personnes immigrées entrées en France en 2022 ont entre 18 et 38 ans à leur arrivée, et un peu plus de la moitié de celles âgées d’au moins 25 ans sont diplômées de l’enseignement supérieur au début de l’année 2023.


Anticiper les effets d’un réchauffement de +4°C : quels coûts de l’adaptation ? Un rapport de l’institut I4CE a réuni des premiers éléments de chiffrage de ces coûts pour trois secteurs importants : le bâtiment, les infrastructures de transport terrestres et les productions agricoles végétale. Cette analyse permet de voir émerger de premiers ordres de grandeurs des montants en jeu pour l’ensemble des acteurs de l’économie. Attention cependant à ne pas aller trop vite dans l’interprétation de ces montants en considérant qu’ils ne feraient que rehausser le « mur d’investissements » de la transition énergétique. Des travaux sont encore nécessaires pour cibler et séquencer au mieux les investissements là où les principales vulnérabilités seront localisées. Et surtout, le débat ne fait que s’ouvrir sur la manière dont on choisira collectivement de se préparer. Déterminer les coûts de l’adaptation c’est donc d’abord se demander : quel niveau de service souhaite-t-on à tout prix conserver ? Qu’est-on prêt à transformer ? A quoi est-on prêt à renoncer ?

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Agenda

5 avril 2024

Samedi 6 Avril 2024 de 14h30 à 17 heures, Place Félix Poulat à Grenoble, reprise du samedi de la Palestine par l’AFPS (Association France Palestine Solidarité)


Ne pas oublier de s’inscrire sur la liste électorale de sa commune. Prévues le 9 juin, les élections européennes approchent. Pour vérifier son inscription et voir quel est son bureau de vote cliquer ici. Pour se réinscrire en ligne, avant le 1er mai 2024, il faut une pièce d’identité et un justificatif de domicile de moins de 3 mois. Pour connaitre son numéro national d’électeur voir ici.

Il y a 10 ans, l’arrivée de la gauche et des écologistes à la mairie de Grenoble

5 avril 2024

Le bilan des mandats de la majorité de gauche et des écologistes, sera fait lors de la prochaine campagne électorale. Il est instructif de revenir sur ce qui s’est passé les 23 et 30 mars 2014 à l’élection municipale de Grenoble, suite au mandat de 2008 à 2014 de la liste « droite-gauche » de Michel Destot.

Ce dernier avait du mal à supporter les écologistes durant ses deux premiers mandats. Il déclarait en 2007 : « Durant les 2 mandats écoulés, j’ai vécu des années noires », justifiant ainsi, l’éviction des écologistes au profit de la droite dans la liste « droite-gauche » de 2008.  Il faut rappeler que le groupe des 11 élu-es écologistes, de 1995 à 2008, avait seulement comme exigences le respect des accords politiques passés, notamment la remunicipalisation du service de l’eau et de ne pas réaliser un si grand stade non prévu dans les accords.

L’arrivée du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes (RCGE) le 30 mars 2014 à la mairie de Grenoble a été une surprise pour beaucoup, d’autant plus que les sondages prédisaient une large victoire de la liste conduite par Jérôme Safar.

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Suites de l’enquête publique sur le Métro-câble

5 avril 2024

Dès que la commission d’enquête a fait connaître son avis très défavorable à la déclaration d’utilité publique, pour la réalisation du câble entre Fontaine et Saint Martin le Vinoux, un certain nombre de mécontents de ce résultat, ont mis en cause le travail de la commission au lieu de lire attentivement les conclusions très argumentées de la commission d’enquête

Le premier a été le président de la Métro, qui de façon surprenante, a fustigé les lourdeurs administratives : « J’ai parfois le sentiment que les procédures administratives obligatoires et règlements tournent à l’envers ou en tout cas pas ronds. L’exigence démocratique et environnementale, l’exigence de bonne gestion des deniers publics, nécessiteraient à mon sens que ce type d’avis, arrivent beaucoup plus tôt dans la vie d’un projet. Gagnons du temps !».

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Quelques dossiers métropolitains

5 avril 2024

Le 29 mars a eu lieu le conseil de métropole.  A noter que les élu-es du groupe UMA ont fait des propositions qui n’ont pas été retenues sur le financement des mobilités, mais c’est un désaccord très classique et habituel dans la majorité métropolitaine, c’est d’ailleurs pourquoi les représentants du groupe UMA sont dans l’opposition au SMMAG.

  • Sur le financement du SMMAG, Pierre Bejjaji et Alan Confesson ont rappelé que le SMMAG manquait de recettes de fonctionnement et qu’il fallait que la Métro fasse encore plus d’efforts financiers à ce sujet.
    • Margot Belair est intervenue sur la tarification solidaire du SMMAG en rappelant que l’évolution de la tarification solidaire pour les usagers les plus en difficultés, a été proposée à budget constant. L’augmentation de la subvention de la Métro n’avait donc rien à voir avec cette réforme de la tarification, contrairement à ce qui est indiqué dans la délibération.
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Quels usages des parcs-relais du SMMAG ?

5 avril 2024

A la demande du SMMAG, l’Agence d’urbanisme a compilé les résultats de différentes enquêtes réalisées entre 2017 et 2023 sur 50 parking-relais du SMMAG. Cette synthèse dresse un panorama de l’offre et des usages des parcs-relais, et vient enrichir les travaux de l’Observatoire partenarial des déplacements de la région grenobloise animé par l’Agence d’urbanisme.

En 2023, il y avait 5200 places de parking dans les 50 parkings existants, dont 24 P+R dans la Métro, 14 dans le Voironnais et 12 dans le Grésivaudan de tailles entre 10 et 400 places.

A l’horizon 2030, il pourrait être programmé jusqu’à 1500 nouvelles places, dans 10 projets de nouveaux P+R, 6 extensions et 5 parkings existants devenant P+R.

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« Le vert et le rouge : l’émergence du mouvement écologiste grenoblois, fin des années 1960 -juillet 1976 » : Suite

5 avril 2024

Sous forme de série, chaque semaine, sont proposés des extraits de ce travail de recherche effectué par Josselin SIBILLE en 2012.

5. Les actions révélant les pollueurs

La question de la pollution apparaît véritablement en avril 1971, lorsque le Secours Rouge de Pont-de-Claix publie Vérité Chimie, un numéro unique de quatre pages, sous-titré : « À bas le poison du peuple ». Le journal s’attaque essentiellement à l’usine Progil, plus gros pollueur de la région selon les maoïstes. Les conditions dc vie « dans et hors l’usine », y sont dénoncées :

« Le profit ne respecte rien ni personne : ni l’ouvrier qui à chaque instant risque un accident et d’année en année la maladie, ni le paysan qui ne peut vendre son vin car il pue le produit, ni la ménagère et l’enfant qui supportent l’odeur du phénol 24 heures sur 24, ni même les morts que Progil veut déménager de l’ancien cimetière ! »

Un article entier, agrémenté de photos, est consacré aux vignes du Sud de l’agglomération, dont le vin ne sera plus tiré en raison de la pollution qui brûle les feuilles et transmet un goût de plastique au raisin. Les militants publient notamment les analyses effectuées par un laboratoire. Sont surlignés les passages suivants : « légère odeur de caoutchouc », « arrière-goût de caoutchouc », « légère odeur rappelant certaines matières plastiques ».

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Les dotations globales de fonctionnement 2024 sont décidées

5 avril 2024

La Direction générale des collectivités locales (DGCL) a publié le 30 mars les montants pour de la dotation globale de fonctionnement (DGF) de l’ensemble des communes, intercommunalités à fiscalité propre et départements pour l’année 2024.

Lors de l’élaboration des budgets primitifs, les collectivités doivent estimer à partir des éléments donnés par la discussion budgétaire au parlement, les dotations que l’Etat va leur verser. En général les estimations des services financiers sont très proches du résultat final.

Pour Grenoble, il y a une bonne surprise, la DGF passe de 23,653 M€, somme inscrite au budget à 23,726 M€ et la DSU (dotation de solidarité urbaine) de 5,095 M€ à 5,300 M€, soit au total une recette supplémentaire de 278 k€ dans le budget 2024.

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Rapport de la mission d’information sur le financement public de l’enseignement privé

5 avril 2024

Le 2 avril la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale a examiné le rapport de la mission d’information sur le financement public de l’enseignement privé, présenté par les députés Paul Vannier (LFI) et Christopher Weissberg (Renaissance)

La mission d’information sur le financement public de l’enseignement privé sous contrat, avait pour objet de mesurer le montant et l’évolution de l’ensemble des financements publics des établissements d’enseignement privé sous contrat, d’évaluer la manière dont ces établissements sont contrôlés ainsi que d’estimer les effets de cette dépense publique sur le fonctionnement du système scolaire dans son ensemble afin d’envisager des pistes d’évolution si nécessaire.

La mission propose une remise à plat complète du modèle actuel. Le rapport rappelle que plus de 75% du financement des établissements privés des premier et second degrés sont pris en charge par l’Etat et les collectivités ! Son financement est opaque. L’Etat et les collectivités territoriales en négocient les montants avec des organismes qui ne sont pas ceux fixés par la loi, mais relèvent de la seule Eglise catholique. Comme on ne sait même pas combien est donné, il est clair que les contrôles de l’utilisation de l’argent public sont quasi inexistants !

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