
Dans certaines grandes villes, il y a eu des victoires des rassemblements regroupant des écologistes des mouvements de gauche et souvent des collectifs citoyens, ressemblant à ce qui s’est passé à Grenoble en 2014. A Lyon et sa Métropole, Bordeaux, Strasbourg, Tours, Besançon, Poitiers, Colombes, Savigny sur Orge …et peut être à Marseille.
Cela va permettre d’organiser des coordinations de toutes ces villes avec d’autres tenues par des alliances de gauche et écologistes afin de promouvoir les transitions, peser sur les décisions régionales, nationales et européennes. Le grand enjeu sera de lier à la fois les solidarités, l’écologie et la démocratie. Ce triptyque est celui de l’ADES depuis 1983, qui le porte dans son titre même, et dans les couleurs de son bulletin « Le Rouge et Le Vert » (en clin d’œil à Stendhal), cette constance dans l’action paye. Ce qui arrive maintenant trouve ses racines dans les longs combats des associations, des mouvements citoyens et des partis écologistes et qui a diffusé dans de nombreuses parties de la gauche qui se rénove. Mais il reste beaucoup à faire et les résistances des pouvoirs installés et du « macronisme » restent fortement présentes. Il reste aussi à combattre dans nombre de villes moyennes et grandes, le RN toujours en embuscade, ainsi que des droites, dont celle « en marche », qui disent vouloir faire des propositions sur l’environnement mais à condition que cela ne trouble pas du tout leur modèle économique en place… Et çà c’est juste impossible.
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