Débattre de la structure du budget 2026 tôt dans l’année était une bonne idée, mais la façon dont elle s’organise est malsaine et contre-productive. Chaque jour voit différents ministres faire de nouvelles propositions et même le premier ministre qui en vient à un référendum sur le budget de l’Etat, tout cela est une grande cacophonie et cache les vrais débats.
Les lois de finances sont divisées en trois grandes parties : le budget de l’Etat, de la Sécurité Sociale et des collectivités locales qui représentent respectivement 39 %, 43% et 18 % des dépenses publiques.
Le budget de la Sécurité Sociale est le socle de notre Etat social, qu’il faut à tout prix défendre, il en va de la santé, de la solidarité et du bien vivre de toutes et tous. Il n’est pas question d’y faire des coupes claires. Mais on peut en adapter certaines. Ce n’est pas ici qu’on trouvera les solutions pour équilibrer durablement les lois de finances d’autant plus qu’en pourcentage du PIB il s’agit de dépenses assez constantes et qui ont même diminuées.
Pour les collectivités locales la loi les oblige à être vertueuses et surtout ce sont elles qui financent la grande majorité des investissements publics et ce sont ces investissements qui créent un petit déficit dans les lois de finances et augmentent un petit peu la dette, mais vouloir annuler ce léger déficit signifierait une diminution forcée de l’investissement public ce qui mettrait en péril les politiques de transition et accélèrerait une récession déjà en marche. Donc il ne faut chercher des économies à ce niveau.
Née à Alger, elle nous quitte à 90 ans. Elle nous a accompagnés dans de nombreux combats, et nous l’avons accompagnée pour la défense des libertés dont celle des réfugié·es.
Voici quelques repères de ses engagements essentiels :
Sa participation au Collectif Ecole Formation (années 72-76) contre la sélection sociale et pour la défense des écoles rurales.
Le soutien aux Paysans du Larzac et à leur lutte contre le projet d’expropriation au profit des militaires.
La lutte pour le désarmement et contre les ventes d’armes.
Sa participation active en 1980 au lancement du CIIP (Centre d’information inter-peuple) et à ses engagements solidaires.
Son engagement total dès 1996 (occupation de l’église St Bernard à Paris…) pour les sans-papiers.
La création en 1993 du COMITE DE SOUTIEN AUX REFUGIES ALGERIENS- CSRA (en lien avec le CIIP, l’ADATE…) pour un accueil solidaire des Algériens qui fuyaient la terreur islamiste. Un Comité dans lequel elle s’est engagée à fond, ainsi qu’au sein de la CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants)
A tous ses proches nous présentons nos plus sincères condoléances
La cérémonie des obsèques aura lieu le mardi 13 mai à 15h30 au funérarium de la Tronche
Avec un sentiment de toute puissance, le gouvernement israélien viole sans aucune retenue le droit international et fait subir aux populations palestiniennes des conditions de vie insupportables à Gaza et en Cisjordanie il accélère l’implantation de colons. L’ONU est comme paralysée. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris d’Isréalien-nes, n’hésitent plus à exprimer leur indignation et leur colère face à ce qu’ils-elles appellent un « génocide » à Gaza.
Pour ce gouvernement d’extrême-droite, les associations étrangères qui défendent les droits des palestiniens sont considérées comme terroristes, et tout dernièrement une trentaine d’élu-es locaux français-es ont été interdits de séjour par Israël, dont deux grenoblois-es (E. Carroz et A. Breton), au motif d’un lien avec des organisations terroristes (les associations historiques de coopération avec la Palestine !).
Le gouvernement français a réagi à certaines interdictions : « La décision des autorités israéliennes de révoquer l’autorisation de voyage de deux délégations françaises menées par des associations œuvrant pour la coopération décentralisée (Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises et Cités unies de France) composées de plusieurs élus devant se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens est regrettable, contreproductive et dommageable pour les relations franco-israéliennes.
Quelle est le degré de satisfaction de leur vie quotidienne, des résident.es des quartiers populaires du Territoire de la Métropole grenobloise ? Comment a évolué leur perception de leurs espaces de vie en 5 ans ? Une nouvelle fiche propose une comparaison des enseignements de deux enquêtes, conduites en 2018 et en 2023. L’objectif de cette comparaison est d’apprécier les différences de profils des répondants, de ressentis et expériences vécues vis-à-vis de leur cadre de vie (quartier, logement…) et de leurs modes de vie.
« Répétant l’exercice de 2018, la comparaison des enquêtes IBEST (indicateur de bien-être soutenable et territorialisé) et VQH (Vie quotidienne des habitants) en 2023 apporte des résultats révélateurs. La composition des échantillons reflète la définition même des quartiers prioritaires de la politique de la ville, constituée à partir des revenus. Au-delà de ces disparités économiques attendues, leur rapprochement met en exergue des ressentis plus profonds chez les résidents à l’égard de leur cadre de vie et de leur mode de vie.
Les quartiers populaires sont caractérisés par une plus grande proportion de locataires et une satisfaction moindre de leur logement par rapport aux enquêtés IBEST. Les habitants des QPV déclarent une satisfaction en hausse vis-à-vis de leur quartier de résidence par rapport à 2018, même si elle demeure inférieure par rapport aux réponses dans l’IBEST. Globalement, ils se rendent également moins dans les espaces verts que leurs homologues.
Le code de l’ordre de la Légion d’Honneur est très clair (article R91) : « Sont exclues de l’ordre 1° Les personnes condamnées pour crime ; 2° Celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an. » Nicolas Sarkorzy a été condamné définitivement dans l’affaire « Paul Bismuth », son exclusion de la Légion d’Honneur devrait donc être automatique. L’article R106 prévoit que ce n’est pas le Président de la République qui doit exclure mais le grand chancelier de l’ordre (François Lecointre) par un arrêté. Le Président de la République n’a pas à s’immiscer dans cette décision. Un recours contre cette intrusion politicienne est déposé au tribunal administratif de Paris.
Le versement mobilité est une contribution patronale qui finance les transports en commun, par une participation des entreprises d’au moins 11 salarié.es. Dans l’agglomération grenobloise le taux est fixé au maximum légal de 2%, alors que pour l’Ile de France le taux dépasse les 3%. Une augmentation de 1 point de ce versement rapporterait plus de 70 M€ au budget su SMMAG et permettrait de remettre à niveau le service qui s’est dégradé et d’aller vers la gratuité des transports en commun. Mais le président du SMMAG (Sylvain Laval) ne fait rien pour pousser les parlementaires à faire évoluer ce maximum. On sait maintenant pourquoi. Voici ce qu’il déclare lors d’une conférence presse de l’AMF à propos des mobilités :« Ne faisons pas croire que le versement mobilités (VM) est une solution. Étendre son assiette, ce serait mettre en souffrance une partie du tissu économique pour n’avoir que de faibles recettes qui ne permettront pas d’apporter des réponses à la hauteur des demandes ». Il ne s’agit pas de faibles recettes et les transports en commun apportent des solutions efficaces et importantes aux entreprises pour permettre à leurs salariés de se déplacer pour aller travailler. Sylvain Laval, co-président de la commission transports de l’AMF, a été nommé au Conseil d’orientation des infrastructures (COI).
Un phénomène peu documenté mais bien réel : de nombreux patients rapportent avoir été victimes de préjugés et de stéréotypes qui conduisent à des comportements discriminatoires émanant de professionnels et établissements de santé. Ces discriminations sont susceptibles d’intervenir à chaque étape du parcours de soins : lors de l’accès à un service d’urgence, lors de la prise de rendez-vous – dans un cabinet, un centre de santé ou au sein d’un hôpital -, au cours de la consultation, du retrait d’un traitement thérapeutique ou encore dans le cadre d’actes de prévention.
Un large éventail de situations de discrimination
En mobilisant les réclamations qui lui ont été adressées, la jurisprudence existante, complétées par des contributions adressées par des acteurs associatifs et nourri par plus de 1500 témoignages, ce rapport apporte un éclairage nouveau sur la grande variété des critères et des situations de discrimination. Le handicap, le sexe, l’état de santé, l’apparence physique, l’origine, la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, l’orientation sexuelle ou encore la religion des patients ne sauraient pourtant être mobilisés pour fonder un traitement inégalitaire.
Ce qui en fait, à plus d’un titre, une enquête publique historique. L’enquête, qui a duré 47 jours, du 6 janvier au 21 février 2025, a porté sur l’intégralité de la demande d’autorisation environnementale d’EDF-Renouvelables, comprenant une demande de dérogation à l’interdiction de la destruction des espèces protégées et de leurs habitats. Rappelons qu’EDF-renouvelables vient par ailleurs d’être lourdement condamnée, ainsi que son ancien PDG, par le tribunal correctionnel de Montpellier, le 7 avril 2025, pour de graves manquements délictueux, conduisant à des centaines de mortalité d’oiseaux et de chauves-souris, pour son parc éolien d’Aumelas (Hérault).
La commission d’enquête a recensé 148 contributions du public.
Toutes les sensibilités se sont exprimées, depuis des avis très favorables jusqu’à des avis fermement opposés au projet. Les avis défavorables ont été largement plus nombreux de la part du public et quasi unanimes de la part des associations qui ont contribué à l’enquête ; il en fut de même pour la majorité des communes consultées par la préfecture qui se sont exprimées.
Après une très légère augmentation des autorisations de construction et des débuts de construction depuis quelques mois, en mars 2025 c’est la stagnation à un niveau très faible. Le manque de logements notamment de logements sociaux est criant et la politique gouvernementale totalement inefficace. Mais une petite musique est continuellement diffusée, surtout après le passage du ministre du logement M. Kasparian : « la principale responsabilité de cet état de fait vient des normes obligatoires imposées au fur et à mesure des années ». Il en va de même du logement comme l’agriculture, plus on essaie d’aller vers de l’amélioration environnementale qui exige un changement progressif pourtant pas très énergique de méthodes de productions de logements, que d’abandon des pesticides. Si nous étions un peu cyniques : à quand le retour vers des constructions de logements des années 1960/70/80, qui nécessitent aujourd’hui des rénovations indispensables en raison de la dégradation du bâti et surtout l’inadaptation au réchauffement climatique ? Le bâti existant privé et public, nécessite une politique d’ampleur sérieuse et responsable de rénovation, plus on attend plus il se dégrade et coûtera des fortunes pour le rénover. La résistance au changement a empêché une accélération des formations continues des salarié.es de toutes les entreprises du bâtiment, en apportant, entre autres, des aides aux petites et moyennes entreprises de constructions, pour les aider à faire face à l’augmentation du coût des matières premières, aux besoins indispensables de formations aux nouvelles constructions, ne sont toujours pas vraiment à l’ordre du jour de ce gouvernement. Et pendant ce temps là, le réchauffement climatique se poursuit, les logements vides des immeubles privés notamment augmentent, et les files d’attente pour accéder à un logement social s’allongent désespérément !
Principaux chiffres à retenir : en 2024, on dénombre 934 infractions en matière d’atteinte à la probité, soit une hausse de 8,2 % par rapport à 2023 (863 infractions enregistrées). Ces infractions regroupent la corruption, le trafic d’influence, le détournement de fonds publics, la prise illégale d’intérêt ou encore le favoritisme et la concussion.
Ces chiffres mettent en lumière une hausse constante depuis 2016. En valeur absolue, ce sont les délits de corruption (+46 entre 2023 et 2024) et de prise illégale d’intérêts (+12 entre 2023 et 2024) qui marquent les plus fortes hausses.
Comment adapter notre territoire à la hausse des températures ? Le changement climatique transforme déjà notre quotidien : canicules plus fréquentes, sécheresses prolongées, risques accrus d’inondations, épisodes de grêles destructeurs, etc. C’est pourquoi dans la lignée de son premier Plan climat en 2015, la métropole grenobloise intègre désormais une stratégie d’adaptation à la prochaine version de son Plan climat. L’adaptation consiste à ajuster nos sociétés et écosystèmes aux impacts climatiques déjà en cours ou inévitables. Elle implique de transformer les infrastructures, les villes et les modes de vie pour les rendre résilients face aux nouvelles réalités climatiques : canicules, inondations, sécheresses et autres phénomènes extrêmes. La concertation s’est déroulée entre le 10 mars au 20 avril 2025 ! Lire les contributions ici.
Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses. Après la fin de vie et le climat, le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 mai 2025 la tenue d’une troisième convention citoyenne sur les « temps de l’enfant » pour juin 2025 qui portera sur les vacances et horaires. Cette annonce apparaît en décalage avec les besoins de l’Ecole, ceux des personnels comme des élèves, « hors sujet », diversion selon les syndicats. Scandales et dérives dans le secteur privé, notamment Betharram, libération de la parole sur les violences dans les établissements scolaires, inclusion difficile des élèves, des effectifs chargés, crise d’attractivités des métiers éducatifs, les manques de moyens de l’Ecole et de reconnaissance du travail des enseignant.es, sont autant de sujets d’actualité, d’importance et d’urgence. Ce président et son gouvernement ont un don particulier à toujours vouloir prendre les problèmes par le petit bout de la lorgnette.
Petite enfance : parution du décret sur le plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil. Publics concernés : gestionnaires et professionnel.les des modes d’accueil du jeune enfant (crèches collectives, jardins d’enfants, crèches familiales, assistants maternels), conseils départementaux, préfectures, agences régionales de santé, comités départementaux des services aux familles, caisses d’allocations familiales, mutualité sociale agricole. Objet : le décret précise les modalités d’élaboration du plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil du jeune enfant et de son bilan ainsi que leur contenu. Il permet une meilleure articulation entre ce plan annuel et les schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant. Il fait également évoluer la composition du comité départemental des services aux familles.
Jeudi 8 mai 2025 à 15h00 à Fontaine : 80ème anniversaire des massacres de Sétif, Guelma, Kherrata. Rassemblement et dépôt de gerbe devant la plaque commémorative. Parc André Malraux (près de la Mairie). Mail Marcel Cachin (tram A, arrêt Hôtel de Ville La Source). Voir article détaillé.
Le 24 avril 2025, la commission d’enquête a rendu un avis favorable au projet de réhabilitation du secteur de l’Esplanade à Grenoble sans aucune réserve : « la commission d’enquête reconnaît l’intérêt général du projet, et émet un avis favorable au projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade, emportant la mise en compatibilité du PLUi, avec la recommandation de ne tracer aucune piste cyclable sur ce boulevard. ». Les travaux devraient donc débuter cet été.
L’offensive politicienne du SMMAG et de nombre de maires de l’agglomération s’est terminée en eau de boudin, ces derniers se trompant complètement sur le fond du dossier et focalisant leurs attaques sur la politique de stationnement en essayant de revenir 15 ans en arrière.
L’information est parue ce mercredi 30 avril au Journal officiel. Lilian Dejean, l’agent municipal tué par balle à Grenoble le 8 septembre 2024, a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
« Par décret du Président de la République en date du 29 avril 2025, pris sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d’honneur, vu la déclaration du conseil de l’ordre en date du 16 avril 2025 portant que la présente nomination est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, et notamment de l’article R. 26 du code de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de l’ordre national du Mérite, est nommé : Au grade de chevalier.
Avec effet du 27 mars 2025 Dejean (Lilian), employé municipal de la ville de Grenoble, 30 ans de services, décédé dans l’exercice de ses fonctions, peut-on lire sur le décret.
Quelques semaines après le meurtre, le maire de Grenoble Éric Piolle avait annoncé que le gouvernement avait « donné suite à notre demande de rendre Lilian Dejean mort pour le service de la Nation ».
Depuis quelques années un rassemblement a lieu le 8 mai pour rappeler les massacres décidés par le gouvernement français pour « mater » des manifestations destinées à la défense de l’égalité des droits et l’indépendance à Sétif, Guelma et Kherrata le 8 mai 1945. C’est aussi l’occasion d’affirmer notre solidarité avec les démocrates algériens maltraités par le régime actuel.
Voici l’appel à ce rassemblement à 15 h à Fontaine dans le Parc André Malraux, près de la Mairie de Fontaine, Mail Marcel Cachin (tram A, arrêt Hôtel de Ville La Source).
« La chute du régime nazi a été un événement considérable dans le monde entier, soulevant l’espoir d’un monde plus juste, respectueux des droits et des peuples. Cent trente mille soldats algériens et des dizaines de milliers d’autres soldats et de civils de pays colonisés ont participé à la lutte contre le nazisme au sein de l’armée française, les fameux « indigènes de l’armée française ».
Alors que l’Algérie est constituée de trois départements français, la célébration de la victoire des Alliés contre le nazisme le 8 mai 1945 est l’occasion pour les Algériennes et les Algériens de faire entendre les revendications d’égalité des droits et d’indépendance. A Sétif, des milliers d’Algériens manifestent et brandissent des pancartes « Libérez Messali » (Messali Hadj, leader nationaliste emprisonné), « Nous voulons être vos égaux », « À bas le colonialisme », « Vive l’Algérie libre et indépendante », et un drapeau qui deviendra le drapeau algérien. La répression contre les Algériens durera des mois et sera féroce : 10 000 à 40 000 victimes selon les historiens, à Sétif, Guelma et Kherrata.
Le 24 mars 2025, un communiqué est signé par l’ensemble des syndicats italiens CISL, CGIL, UILM, le syndicat maltais GWU, des représentants de la Tchéquie et de l’Ecosse, et les syndicats français CFDT, CFE-CGC, CGT, UNSA qui siègent au comité de groupe Européen de STMicroelectronics suite à l’annonce de la direction de suppressions d’emplois dans le groupe franco-italien.
ST embauche 7500 personnes en Isère (à Grenoble et Crolles), la direction a annoncé mercredi 24 avril un bénéfice net en baisse de 89% au premier trimestre. Le chiffre d’affaires a aussi reculé de 27,3% sur les trois premiers mois de l’année. Il devrait y avoir 2800 emplois supprimés sur 3 ans au niveau mondial.
Le 30 avril on apprend que ce seront 1000 postes qui seront supprimés en France, à Tours et à Crolles.
Le communiqué intersyndical du 24 mars 2025 : « STMicroelectronics, l’un des leaders européens de la microélectronique, a bénéficié d’un soutien financier important de la part des gouvernements français et italien, ainsi que de l’Union européenne et des autorités régionales, afin de soutenir son expansion, moderniser ses sites de production et créer des emplois. Cependant, la conjoncture économique actuelle oblige l’entreprise à revoir ses perspectives et à envisager des réductions d’effectifs en Europe et dans le monde.
Le Café pédagogique avait alerté le 18 mars dans un article : « Santé mentale : l’enfance en danger. Cinq ans après le confinement, les données récentes des dernières enquêtes sur la santé mentale des élèves en France sont alarmantes : 13 % des enfants de 6 à 11 ans présentent des troubles de santé mentale, 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, les visites aux urgences liées à ces troubles ont augmenté de 135 %, notamment lors de la rentrée scolaire… »
Suite à ce qui vient de se passer à Nantes et vu les réactions surprenantes des membres du gouvernement répondant immédiatement par des approches sécuritaires qui ne sont que des cataplasmes sur des jambes de bois, le Café pédagogique réagit le 28 avril :
« La santé mentale est bien une urgence de santé publique. Les faits comme les chiffres des dernières enquêtes se passent de mots. Le lycéen de 16 ans qui a poignardé mortellement une élève et blessé 3 autres élèves est décrit comme un adolescent à la personnalité « à l’évidence suicidaire », par le procureur lors de sa conférence de presse. Est-ce vraiment de portiques et de fouilles dont l’Ecole a besoin ou de professionnels de santé ? Même le secrétaire général de l’enseignement catholique en doute…
L’ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes résiste aux décisions de la justice administrative, que ce soit sur les frais de bouche et surtout sur les emplois de cabinet en surnombre. Cela pourrait lui causer de sérieux ennuis pour l’avenir de sa carrière politique.
Par un jugement du 21 mai 2024, le tribunal administratif de Lyon a annulé la décision du président du conseil régional d’Auvergne-Rhône Alpes dans la mesure où est exprimé le refus de communiquer les documents administratifs relatifs à dix-huit chargés de mission employés au conseil régional de 2015 à 2022. C’est à dire les contrats et arrêtés de nomination, dont les fiches de postes, les arrêtés ou les contrats de recrutement et de fin de contrat, ainsi que les avenants). Et de plus, il a enjoint au président du conseil régional Rhône-Alpes Auvergne de communiquer lesdits documents. Wauquiez a demandé au Conseil d’Etat d’annuler ce jugement, ce qu’il a refusé. Le jugement du tribunal administratif est donc définitif.
Les démarches administratives, l’accès à l’emploi, à la santé, et à l’information passent de plus en plus par des outils numériques, le risque d’exclusion est alors réel.
L’ampleur de la fracture numérique touche de plein fouet les publics les plus précaires : personnes âgées, jeunes en décrochage, familles éloignées de l’emploi ou de la langue française, femmes isolées, personnes en situation de handicap, etc.
La Ville a œuvré avec l’État via le plan France Relance et recruté des conseiller-es numériques, déployé-es au sein des MDH, ces structures de proximité où le numérique devient un levier d’émancipation. Le plan France Relance ne sera pas éternel, la ville se prépare à maintenir ce service essentiel au public.
Par un décret du 25 avril 2025, le gouvernement annule près de 3,1 milliards d’euros de crédits inscrits dans le budget 2025. Comme la situation économique se détériore, le gouvernement veut garder l’objectif fixé dans la loi de finances 2025 de contrôler les déficits publics à hauteur de 5,4%. C’est une mesure qui intervient dans le cadre de l’effort budgétaire supplémentaire de 5 milliards d’euros pour l’année 2025 qu’avait annoncé Bercy au début du mois d’avril.
Les collectivités locales vont être impactées par ces restrictions de crédits essentiellement par une diminution des subventions en investissement.
« Dotations d’investissement, Fonds Vert, politique de la ville
Dans le détail, pour cette année 2025, ce sont les missions « écologie, développement et mobilité durable » (549,6 millions d’euros), « économie » (517,7 millions d’euros) et « recherche et enseignement supérieur » (493,3 millions d’euros) qui sont les plus impactées, selon le décret publié samedi.
Les Place(s) aux enfants (PAE) sont de nouveaux espaces piétonnisés, végétalisés et accessibles à toutes et tous aux abords des écoles. De nouvelles places pour transformer les quartiers, permettre la rencontre, quels que soient les âges et les lieux de vie. Un projet porté par la Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole, en partenariat avec l’association Rue de l’avenir.
Depuis la rentrée 2021, la Ville et la Métropole travaillent à la transformation des abords d’école en place(s). Le déploiement des PAE est co-construit, avec les habitant-es, les enfants et les personnels des écoles.
Le projet se scinde en deux phases : l’aménagement transitoire et l’aménagement définitif.
Où en est-on aujourd’hui ?
13rues qui ont été piétonnisées et aménagées de manière transitoire dès le démarrage du projet.
10rues qui ont été réaménagées ou sont en cours de travaux.
6rues, dont les études sont en cours, sont programmées pour un démarrage de travaux prochain.
4 sites sont à l’étude pour des travaux dans les années à venir.