Lors du conseil municipal de Grenoble du 3 novembre 2025, des décisions ayant un impact social important ont été adoptées, en particulier celles concernant la Cité éducative de Grenoble ou le soutien financier aux copropriétés de l’Arlequin dans le cadre du plan de sauvegarde.
Grenoble fait partie du programme national « Cité éducative », qui soutient les territoires mobilisés pour la réussite et l’épanouissement de tous les enfants et jeunes. Ce dispositif, porté par l’État et les collectivités, encourage la coopération entre les acteurs éducatifs, sociaux, culturels et associatifs d’un même quartier.Lors du Conseil municipal de ce 3 novembre 2025, la Cité éducative de Grenoble est renouvelée pour la période 2025-2027 avec un élargissement du périmètre et un soutien financier plus conséquent :
Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a triplé entre 2006 et 2024, avec une progression encore plus marquée dans le second degré. Mais il manque encore environ 50.000 enfants en attente d’un accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH).
Les élèves en situation de handicap sont de plus en plus nombreux à être accueillis à temps complet, avec encore une part d’élèves à temps partiel plus élevée dans le premier degré que dans le second degré.
En milieu ordinaire, le recours à l’aide humaine a fortement augmenté au cours de cette période et elle se mutualise davantage quel que soit le niveau scolaire et le type de trouble des élèves.
Le recours au matériel pédagogique et à un transport spécifique tend au contraire à diminuer depuis 2017.
L’INSEE dans ses recensements annuels présente pour l’ensemble des personnes non scolarisées ayant 15 ans ou plus, leur répartition en fonction des diplômes obtenus. Les dernières données par quartiers IRIS sont celles du recensement de 2022.
L’Insee classe les populations de 15 ans ou plus non scolarisées en 7 catégories
Titulaires d’aucun diplôme ou au plus un CEP
Titulaires d’un BEPC, brevet des collèges, DNB (diplôme national du brevet)
Titulaires d’un CAP, d’un BEP ou équivalent
Titulaires d’un Baccalauréat, brevet professionnel ou équivalent
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 2
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 3 ou Bac + 4
Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac + 5 ou plus
La comparaison entre la ville de Grenoble et la France métropolitaine en 2022 montre qu’à Grenoble le nombre de personnes ayant le bac et plus, atteint presque les deux tiers (65,5%) alors qu’au niveau national, c’est 51,4 %. A Grenoble il y a plus de 50% de bac +2 ou plus.
Un communiqué du syndicat, SUD éducation Isère, qui dénonce la fin de la gratuité des transports scolaires des collèges et lycées en Isère et des autres départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est la Région qui a compétence sur les transports scolaires et la tarification doit être la même dans tous les départements. Au lieu de s’aligner sur les départements qui avaient instauré la gratuité, le conseil régional impose une tarification de 10 € par mois, dans toute la région.
« En effet, depuis ce mois de septembre 2025, 10 € par mois doivent être acquittés par élève pour monter dans les cars de ramassages scolaires dans notre département. Cette mesure, qui touche directement les familles dès cette rentrée, illustre parfaitement les conséquences désastreuses de la politique d’austérité menée par les gouvernements successifs et ruisselant dans les régions, les départements et les collectivités territoriales, alors que des milliards d’argent public sont distribués aux grandes entreprises, y compris en AURA.
Location d’un bien immobilier : quels justificatifs peut-on demander aux candidats ? Dans le cadre de la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer, la recherche d’offres puis le dépôt d’un dossier de candidature sont des étapes incontournables. Pour constituer un dossier, les candidats à la location doivent réunir et fournir diverses informations et justificatifs, soit au professionnel de l’immobilier, soit directement au propriétaire. Ces personnes sont donc amenées à traiter de nombreuses données personnelles relatives aux candidats à la location, aux locataires et, le cas échéant, aux garants. Si le volume de ces données peut être important, il n’en demeure pas moins encadré. Leur traitement doit impérativement respecter les règles relatives à la protection des données, notamment en ce qui concerne les usages possibles et la sécurité des informations collectées. La législation fixe clairement les documents pouvant être exigés.
La part métropolitaine du dispositif d’aide à l’achat de vélo reprend le 31 octobre 2025. L’aide à l’achat de vélo avait dû être suspendu en mai dernier, l’enveloppe prévue ayant été rapidement consommée, avec plus de 5400 bénéficiaires sur le territoire. La majeure partie d’entre eux a opté pour un vélo électrique neuf, mais tous les types de vélos, y compris d’occasion, sont éligibles. 84% des bénéficiaires ont déclaré avoir modifié leurs habitudes de déplacements après l’achat de leur vélo. L’aide à l’achat vélo est réservée aux personnes dont le revenu fiscal de référence par part (RFRPP) est inférieur à 22 983 €. Le montant de l’aide varie ensuite selon les revenus et le type de vélo acheté, et peut atteindre 500 €. Grâce au partenariat entre la Métropole et les vélocistes locaux, il n’est pas nécessaire d’avancer les frais.
Insatisfaction professionnelle et mobilité : un enseignant sur 7 a demandé un changement d’affectation en 2023. La loi des séries continue : après le rapport TALIS ou encore les baromètres syndicaux, une nouvelle note ministérielle met en lumière la réalité persistante d’un indicateur d’insatisfaction professionnelle. Selon une note de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) publiée jeudi 9 octobre, les demandes de mobilité professionnelle relèvent davantage de la situation de travail (ancienneté, type d’établissement, degré d’enseignement) que de la vie personnelle (sexe, âge, situation familiale). Une preuve d’un mal-être professionnel ?
Un an après le meurtre de Lilian Dejean, des hommages. Le 8 septembre replonge les proches et collègues de Lilian Dejean dans une profonde tristesse. Un an plus tôt, ce père de famille, employé municipal, était abattu à Grenoble à la suite d’un accident de la route alors qu’il tentait d’empêcher un délit de fuite. Ce lundi, un temps de recueillement était organisé, tandis que débute la réalisation d’une deuxième fresque lui rendant hommage. Il reste aujourd’hui dans la mémoire de toute une population. Son visage rayonne déjà sur un mur du marché de l’Estacade. L’œuvre avait été réalisée cet été pour ne pas oublier son sourire qui illuminait le quartier.
Rentrée 2025 : la Défenseure des droits réitère ses recommandations pour la réussite de tous les élèves. Lors de la rentrée scolaire 2025, la Défenseure des droits dresse un bilan préoccupant des obstacles qui entravent encore la réussite éducative des jeunes. Malgré les promesses d’égalité, de nombreux dysfonctionnements persistent dans le système éducatif français, depuis l’orientation au lycée jusqu’aux conditions d’apprentissage, en passant par l’inclusion des élèves en situation de handicap. Ces difficultés structurelles compromettent l’accès effectif à l’éducation pour tous et appellent des réformes en profondeur pour garantir le droit fondamental de chaque enfant à une scolarité réussie.
La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale « sur les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires », a rendu son rapport, qui pointe les défaillances de l’Etat.
Elle va plus loin que la seule affaire « Bétharram » et pour mettre fin à une véritable omerta sur les violences faites aux enfants qui est un phénomène massif, elle fait 50 propositions.
Voici un extrait de l’introduction du rapport :
« Les rapporteurs se sont donc attachés à analyser les ressorts des violences de toutes naturescommises par des adultes ayant autorité ou avec leur complicité, à l’encontre d’élèves, en milieu scolaire, tâche inédite à leur connaissance. Tâche délicate également, dans un contexte d’inquiétude légitime face aux actes de violence commis par les élèves eux-mêmes, y compris à l’égard des personnels des établissements scolaires, auxquels les rapporteurs souhaitent exprimer toute leur reconnaissance et leur respect, en rappelant qu’ils accomplissent leurs missions, dans leur immense majorité, avec professionnalisme et bienveillance, malgré un climat et des conditions de travail souvent dégradés. Ils mettent également en garde contre l’effet de loupe que pourrait produire la lecture du présent rapport et appellent le lecteur à considérer l’ensemble des faits et données présentés au regard du nombre total d’élèves scolarisés dans notre pays – plus de 12 millions –, encadrés et accompagnés au quotidien par plus d’un million de professionnels au sein d’environ 60 000 établissements.
Un rapport sur la mise en place des « groupes de besoins » – dénomination qui avait remplacé celle de groupes de niveau – en français et mathématiques au collège, ce rapport intermédiaire de l’inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche sur les groupes de besoins au collège pointe le risque de voir les écarts de compétences se creuser entre les élèves et ne relève pas de bénéfice pour les élèves les plus fragiles. La fameuse réforme Attal sur les groupes de niveaux était une fausse bonne idée, la correction par les groupes de besoin n’est pas un succès loin d’en faut.
Voici les conclusions de la synthèse de ce rapport : La mission a porté un regard approfondi sur la manière dont cette mesure atteignait ou non les objectifs qui lui étaient fixés et notamment le fait de « garantir à tous les élèves l’acquisition progressive et la maîtrise des connaissances et des compétences », des plus fragiles aux plus avancés. Il importe de préciser que la mesure a offert une réelle visibilité à la grande difficulté scolaire, sans parvenir à la résorber. La diminution des effectifs constitue cependant l’avancée majeure mise en avant par les enseignants pour tenter d’y répondre.
C’est pourquoi, si les effets s’avèrent contrastés en ce qui concerne les élèves « à faibles besoins » ou « à besoins modérés », en revanche les élèves les plus fragiles, « à forts besoins », n’ont clairement pas bénéficié des avancées attendues de la mesure. Les raisons en sont multiples mais le risque est majeur de voir les écarts de compétences se creuser entre les élèves et ainsi fragiliser fortement le retour en classe entière en début de 4 e.
Depuis 2012, Grenoble-Alpes Métropole propose, avec ses partenaires associatifs, une offre de visites, sorties et animations d’éducation à l’environnement à destination des écoles primaires (maternelles et élémentaires) du territoire sur des thématiques relevant de ses compétences. C’est Yann Mongaburu, vice-président, qui pilote ce programme éducatif à la Métro.
Certaines actions sont mises en œuvre par les services et directions thématiques (jardinage pédagogique au Parc de l’Ile d’Amour, ateliers sur la réduction et le tri des déchets par les messagers du tri, visites des Réserves Naturelles Régionales, visites d’Aquapole), et d’autres, proposées par des associations environnementales du territoire, elles sont soutenues par la Métropole.
Le SMMAG propose également des prêts de vélos enfants aux écoles et des ateliers sur les bases de la pratique cycliste.
Ces actions gratuites pour les écoles bénéficiaires, concernent chaque année environ 10 000 des 40 000 élèves de primaire sur le territoire métropolitain.
La Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Dans un rapport qu’elle rend public le 3 juin 2025, « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes. Pour que l’école reste un levier d’émancipation et permette la réussite de toutes et tous, elle doit garantir à chaque élève la possibilité de choisir et non de subir son orientation.
« Droit au conseil en orientation et à l’information : un droit essentiel encore méconnu
Le droit au conseil en orientation et à l’information prévu par le code de l’éducation (article L313-1), renvoie à de nombreux droits de l’enfant garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : le droit à l’éducation, le droit d’exprimer son opinion et que cette opinion soit entendue, le droit d’être protégé contre toute forme de discrimination, ou encore la primauté de « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Choisir son orientation de manière éclairée prévient le désinvestissement, l’échec et le décrochage scolaires et permet d’échapper aux déterminismes sociaux. C’est aussi la condition essentielle d’une insertion réussie sur le marché du travail ainsi qu’un facteur de confiance dans les institutions. Pourtant, de trop nombreux jeunes méconnaissent leurs droits et subissent leur orientation, faute d’un accompagnement adapté, d’une information claire et accessible ou d’une réelle prise en compte de leur parole.
Le Conseil constitutionnel censure la possibilité de placer un demandeur d’asile en rétention en dehors de toute procédure d’éloignement. Le Conseil constitutionnel était saisi par plusieurs associations d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dirigée contre certaines dispositions de l’article L. 523-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), dans sa rédaction issue de la loi du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration. Cet article permettait à l’autorité administrative d’assigner à résidence ou, si cette mesure s’avérait insuffisante, de placer en rétention le demandeur d’asile dont le comportement constitue une menace à l’ordre public (premier alinéa). Elle permettait également (second alinéa) l’assignation à résidence ou, en cas de risque de fuite, le placement en rétention d’un étranger en situation irrégulière qui présente une demande d’asile à une autorité administrative autre que celle compétente pour l’enregistrer. Le Conseil a déduit que les dispositions contestées méconnaissent l’article 66 de la Constitution et les a déclarées contraires à la Constitution, avec effet immédiat.
Coupe budgétaire à l’Agence Bio, signons sa pétition. Pour la seconde fois en quelques mois, la ministre de l’agriculture vient d’annoncer son intention de baisser drastiquement le budget de l’Agence Bio. Cette annonce est intervenue 48 heures avant le début du Printemps bio et de la campagne de communication « C’est bio la France », deux opérations nationales coordonnées précisément par… l’Agence Bio. Non contente de soutenir l’épandage de pesticides par drone, de militer pour le retour des néonicotinoïdes, de réduire les budgets alloués à la protection des haies, de soutenir les fermes-usines et les méga-bassines, cette ministre de l’agriculture tente désormais de museler l’Agence Bio. Il est important de signer la pétition d’« Agir pour l’environnement ». Ne laissons pas les petits soldats de l’agrochimie faire disparaître la seule agence de promotion de l’agriculture biologique en France.
Le chômage de longue durée demeure à un niveau élevé. Passer par la case chômage est une chose. Y rester longtemps a des conséquences beaucoup plus graves. Combien sont les chômeurs de longue durée ? À l’automne 2024, 2,2 millions de chômeurs étaient inscrits à France Travail depuis plus d’un an. Ce chiffre a diminué depuis le pic de 2,9 millions atteint début 2021, suite à la crise sanitaire. Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée avait fortement augmenté entre la fin 2008 et le milieu des années 2010, d’un million à plus de 2,4 millions. Depuis 2015, le chômage baisse en France. Si on écarte le pic lié à la crise sanitaire, le nombre de chômeurs de longue durée a, quant à lui, baissé entre fin 2019 et fin 2023, demeurant à un niveau très élevé depuis.
Le service municipal de santé scolaire élabore et met en œuvre des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Ainsi, il accompagne les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires de la Ville de Grenoble, publiques et privées sous contrat, de manière volontariste à travers une équipe pluridisciplinaire de médecins, infirmières, travailleurs-euses sociaux-ales, secrétaires médico-sociales et personnel-les spécialisé-es. La promotion de la santé de l’enfant dans sa globalité est l’objectif prioritaire du service de santé scolaire. Elle s’inscrit dans une orientation majeure du Plan Municipal de Santé.
Les missions de prévention médico-sociales des enfants de moins de six ans dans les écoles maternelles sont de la compétence du Département de l’Isère qui les a déléguées par convention à la Ville de Grenoble. Le projet qui est présenté fixe, pour l’année 2025, les dispositions principales concernant les obligations des deux parties. La Ville met en œuvre, par délégation du Département de l’Isère, des actions médico-sociales, collectives et individuelles, à l’égard des enfants de moins de six ans scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat.
Un rapport sévère de la Cour des comptes sur l’enseignement primaire, a été présenté le 20 mai 2025. Pour elle c’est un « constat d’échec » de la politique publique d’enseignement primaire : le niveau des élèves est en recul malgré des dépenses croissantes, les inégalités scolaires s’aggravent et la gouvernance est « encore trop centralisée ». La Cour pointe les « effets néfastes » de la semaine de quatre jours, le statut « obsolète » des directeurs d’école et appelle à une meilleure coordination entre État et collectivités locales.
Le renforcement du capital humain constitue l’une des principales priorités en matière de politique structurelle, selon les recommandations de l’OCDE. L’expérience montre que l’éducation des enfants joue un rôle essentiel dans le développement des compétences nécessaires à un monde en constante évolution. Pourtant, malgré un investissement public conséquent (55,1 Md€ en 2023), les résultats des élèves français en CM1 restent préoccupants, notamment en mathématiques, domaine dans lequel la France se classe dernière parmi les pays de l’Union européenne et avant-dernière au sein de l’OCDE. Plusieurs dysfonctionnements structurels ont été identifiés, au premier rang desquels une aggravation des inégalités au cours de l’école primaire, une gouvernance de l’école encore trop centralisée, une organisation du temps scolaire en décalage avec les besoins des élèves, ainsi qu’un recul de l’attractivité du métier d’enseignant. Face à ces constats, la Cour des comptes formule plusieurs recommandations, axées sur le recrutement et la formation des enseignants, sur les usages pédagogiques, sur la réforme du statut des directeurs d’école, ainsi que sur la nécessité de mieux associer les collectivités territoriales à la politique éducative.
À Grenoble, la bibliothèque Gisèle Halimi fait peau neuve. La Ville de Grenoble modernise et renforce son réseau de bibliothèques, dans le cadre de la démarche « Bienvenue en bibliothèque ! » soutenue et co-financée par l’État.La bibliothèque située dans le quartier Saint-Bruno a donc bénéficié d’une rénovation technique complète et d’un nouvel aménagement intérieur, afin de mieux répondre aux attentes des publics en termes d’usages et de convivialité. La réouverture, sous le nom de Gisèle Halimi, aura lieu le mercredi 4 juin 2025. Durant l’été 2024, deux des entreprises devant effectuer les travaux ont été mises en liquidation judiciaire. La Ville a immédiatement relancé les procédures obligatoires d’appel d’offres pour que de nouvelles entreprises puissent intervenir pour la poursuite du chantier.
Une personne sur huit est en situation de privation matérielle et sociale en 2024.Une étude de l’INSEE. Début 2024, en France, 13,0 % de la population vivant dans un logement ordinaire, soit 8,6 millions de personnes, sont en situation de privation matérielle et sociale. En France métropolitaine, ce taux s’établit à 12,7 %.La proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale baisse légèrement par rapport à début 2023. En particulier, la privation d’une semaine de vacances par an hors du domicile est en recul sur un an. La privation d’Internet devient résiduelle. Toutefois, le taux global reste à un niveau relativement élevé, 0,6 point au-dessus de la moyenne observée entre 2013 et 2020.Les personnes au chômage, celles qui vivent en famille monoparentale, et les locataires du parc social, sont les plus exposés au risque de privation.
Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées. 56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.
Comment adapter notre territoire à la hausse des températures ? Le changement climatique transforme déjà notre quotidien : canicules plus fréquentes, sécheresses prolongées, risques accrus d’inondations, épisodes de grêles destructeurs, etc. C’est pourquoi dans la lignée de son premier Plan climat en 2015, la métropole grenobloise intègre désormais une stratégie d’adaptation à la prochaine version de son Plan climat. L’adaptation consiste à ajuster nos sociétés et écosystèmes aux impacts climatiques déjà en cours ou inévitables. Elle implique de transformer les infrastructures, les villes et les modes de vie pour les rendre résilients face aux nouvelles réalités climatiques : canicules, inondations, sécheresses et autres phénomènes extrêmes. La concertation s’est déroulée entre le 10 mars au 20 avril 2025 ! Lire les contributions ici.
Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses. Après la fin de vie et le climat, le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 mai 2025 la tenue d’une troisième convention citoyenne sur les « temps de l’enfant » pour juin 2025 qui portera sur les vacances et horaires. Cette annonce apparaît en décalage avec les besoins de l’Ecole, ceux des personnels comme des élèves, « hors sujet », diversion selon les syndicats. Scandales et dérives dans le secteur privé, notamment Betharram, libération de la parole sur les violences dans les établissements scolaires, inclusion difficile des élèves, des effectifs chargés, crise d’attractivités des métiers éducatifs, les manques de moyens de l’Ecole et de reconnaissance du travail des enseignant.es, sont autant de sujets d’actualité, d’importance et d’urgence. Ce président et son gouvernement ont un don particulier à toujours vouloir prendre les problèmes par le petit bout de la lorgnette.
Petite enfance : parution du décret sur le plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil. Publics concernés : gestionnaires et professionnel.les des modes d’accueil du jeune enfant (crèches collectives, jardins d’enfants, crèches familiales, assistants maternels), conseils départementaux, préfectures, agences régionales de santé, comités départementaux des services aux familles, caisses d’allocations familiales, mutualité sociale agricole. Objet : le décret précise les modalités d’élaboration du plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil du jeune enfant et de son bilan ainsi que leur contenu. Il permet une meilleure articulation entre ce plan annuel et les schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant. Il fait également évoluer la composition du comité départemental des services aux familles.
Le Café pédagogique avait alerté le 18 mars dans un article : « Santé mentale : l’enfance en danger. Cinq ans après le confinement, les données récentes des dernières enquêtes sur la santé mentale des élèves en France sont alarmantes : 13 % des enfants de 6 à 11 ans présentent des troubles de santé mentale, 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, les visites aux urgences liées à ces troubles ont augmenté de 135 %, notamment lors de la rentrée scolaire… »
Suite à ce qui vient de se passer à Nantes et vu les réactions surprenantes des membres du gouvernement répondant immédiatement par des approches sécuritaires qui ne sont que des cataplasmes sur des jambes de bois, le Café pédagogique réagit le 28 avril :
« La santé mentale est bien une urgence de santé publique. Les faits comme les chiffres des dernières enquêtes se passent de mots. Le lycéen de 16 ans qui a poignardé mortellement une élève et blessé 3 autres élèves est décrit comme un adolescent à la personnalité « à l’évidence suicidaire », par le procureur lors de sa conférence de presse. Est-ce vraiment de portiques et de fouilles dont l’Ecole a besoin ou de professionnels de santé ? Même le secrétaire général de l’enseignement catholique en doute…
L’inauguration du nouveau Lycée Mounier a eu lieu le 10 avril 2025 en présence du maire de Grenoble, de la vice-présidente de la Région chargée des lycées, du recteur de l’Académie nouvellement arrivé et du proviseur du lycée. Une visite détaillée des bâtiments a permis de découvrir un lycée moderne, aux normes environnementales actuelles et de plus avec des équipements modernes et en nombre permettant aux enseignants et aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
De nombreuses personnes ayant participé à la lutte qui a permis d’éviter la disparition du lycée ont découvert avec beaucoup d’émotion le résultat de leur combat débuté en 2010, qui a été rappelé par le maire de Grenoble, Eric Piolle, qui au début de cette histoire était conseiller régional.
Pour lire un court rappel de cette histoire, où l’ADES a apporté un efficace soutien, voir ici.
Voici le résumé qu’en fait Djéhanne Gani du café pédagogique le 25 mars :
Lors de son intervention, Philippe Meirieu a appelé à une vigilance et à « une lucidité critique » dans l’usage des mots comme dans l’approche. Le contexte de censure trumpiste nous rappelle l’importance du lexique et ses enjeux pour penser le monde. En rappelant le pouvoir et l’expertise de l’enseignant – chercher, créer, inventer et non (s’) exécuter -, Philippe Meirieu rappelle le savoir-faire du professeur.
Des dangers du mot-valise « innovation » : méthode-totem, repli identitaire, vitrine de luxe
Philippe Meirieu met en garde contre une innovation qui pourrait devenir une crispation identitaire, une concurrence dans une perspective ultra libérale ou encore une méthode-totem. Il alerte sur ce qui peut menacer « d’enfermement identitaire » comme sur l’effet « vitrine de luxe » qu’elle peut cacher. L’innovation, pourrait « être une contribution à la société du spectacle qui promeut un certain nombre de projets extraordinaires pour mieux masquer la médiocrité du fonctionnement de l’institution au quotidien ».
Demain. Se nourrir, choix de vie, choix de société. L’OBS’Y de la région grenobloise attire l’attention sur des évolutions de la nutrition. 6 courtes brèves prospectives pour mettre en lumière les tendances et signaux faibles qui auront un impact sur la nutrition : Les « nouvelles » protéines nous sauveront-elles ? Le vieillissement des exploitants agricoles. La perte de terres agricoles locales. La fermentation, une vieille idée neuve. Les compléments alimentaires sont-ils pertinents ? Sécurité sociale de l’alimentation.
Pour adhérer à la mutuelle communale de Grenoble. Afin d’améliorer l’accès aux soins du plus grand nombre, la Ville de Grenoble a aidé à la mise en place d’une mutuelle communale en partenariat avec la mutuelle locale « Entrenous », pour une couverture santé fiable et de qualité, à des tarifs avantageux, accessible à toutes les personnes qui vivent, étudient, travaillent à Grenoble. La mutuelle organise des réunions d’informations dans quelques secteurs de Grenoble.
Grenoble s’engage pour l’avenir : la Voie lactée labellisée Écolo Crèche. Grenoble inaugure la première crèche Écolo Crèche avec la réhabilitation de La Voie Lactée, alliant transition écologique, bien-être des enfants et qualité de vie. Ce projet pionnier marque le début d’une certification des 33 crèches municipales, intégrant une approche pédagogique et inclusive pour un accueil de la petite enfance social et écologique. Le label Ecolo Crèche – Label Vie, gage de reconnaissance et d’engagement de progrès, valorise les efforts des équipes et permet au public comme aux collectivités de reconnaître les crèches engagées dans une démarche dans leur transition écologique. Il est renouvelable tous les 3 ans.
Grenoble et le Réseau Canopé s’allient pour une meilleure dynamique éducative. La Ville, fidèle à son engagement en faveur d’une éducation inclusive et innovante, officialise son partenariat avec le Réseau Canopé, acteur majeur du soutien pédagogique en France. Depuis sa création en 1932 sous le nom de Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), le Réseau Canopé s’est imposé comme un pilier de la formation des enseignant-es en France. Grenoble veut offrir aux professionnel-les municipaux de l’éducation (notamment ATSEM et animateurs et animatrices périscolaires et extra-scolaires) des ressources et des formations d’exception. Elle devient ainsi la première grande ville de France à formaliser un partenariat local avec Canopé, reconnaissant ainsi l’expertise unique du réseau dans des domaines aussi variés que l’égalité filles-garçons, la formation des professeurs et des ATSEM, et la création de nouveaux espaces de ressources éducatives.
Les passe-droits dans l’éducation nationale à Grenoble. La nouvelle préfète obtient pour son fils un passe-droit dans le collège le plus élitiste de Grenoble. Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ». Voir article de Médiapart du 3 décembre 2024. Le 4 mars 2024, Marianne titrait : Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. Déjà à la Cité internationale, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat, mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste.
Regards croisés sur la précarité énergétique, exposition jusqu’au 15 décembre 2024 à l’Hôtel de ville de Grenoble. La précarité énergétique est souvent synonyme de charge mentale, d’isolement, de honte, mais c’est aussi la recherche de solutions, la débrouille, les stratégies, la ténacité. À travers cette exposition initiée par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Grenoble, vous découvrirez des témoignages, des objets détournés, des quizz, des portraits et des drôles d’oiseaux. Une invitation à se saisir de notre pouvoir d’agir collectif, pour repenser ensemble les questions de précarité, d’accès à l’énergie et de maîtrise des consommations. Exposition ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h50 11, Boulevard Jean Pain.