Archives pour le mot-clef ‘Energie’

Diverses actualités

Publié le 10 octobre 2025
Crieur public

Projet de modification du plan de prévention des risques inondation (PPRi) Drac aval. Le public est appelé à donner son avis sur ce PPRi entre le 7 octobre et le 6 novembre 2025. Ceci concerne les communes suivantes : Champagnier, Champ-sur-Drac, Claix, Échirolles, Eybens, Fontaine, Grenoble, Noyarey, Pont-de-Claix, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Martin-d’Hères, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins,  Varce-Allières-et-Risset, Veurey-Voroize et Vif.


Découvrir le nouveau site internet de l’ALEC. L’Agence locale de l’énergie et du climat de la Grande Région Grenobloise a rénové son site internet. Sobriété et lisibilité ont guidé cette refonte. Les habitants, les collectivités et les professionnels, découvriront plus facilement toutes les missions de l’ALEC. Rappel, l’ALEC est une Société Publique Locale (SPL), elle accompagne la mise en œuvre des politiques climatiques et de transition énergétique de ses 49 collectivités actionnaires : Grenoble Alpes Métropole (actionnaire majoritaire), le Département de l’Isère, 45 communes, le Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) et un syndicat intercommunal (SIVOM du Néron).


En 2024, 6,0 millions d’étrangers vivent en France, 0,9 million y sont nés. Une étude de l’INSEE.Les personnes étrangères sont les personnes résidant en France mais ne possédant pas la nationalité française. En 2024, 6,0 millions d’étrangers vivent en France. Une majorité d’entre eux (5,1 millions) sont nés à l’étranger et sont donc également immigrés. 0,9 million sont nés en France, principalement des mineurs qui pourront, sous conditions de résidence, obtenir de plein droit la nationalité française à 18 ans ou de façon anticipée dès leurs 13 ans. En 2024, les personnes étrangères représentent 8,8 % de la population vivant en France. Cette part est inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %) ainsi qu’à celle des pays frontaliers de la France. Les nationalités des personnes étrangères vivant en France se sont diversifiées au fil du temps, reflétant l’évolution des origines. En 1968, près de trois étrangers vivant en France sur quatre, possédaient la nationalité d’un pays européen et un sur quatre avait une nationalité africaine. En 2024, près de la moitié des étrangers vivant en France ont la nationalité d’un pays du continent africain et un tiers d’un pays européen.

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Évaluation des coûts complets de production de l’électricité nucléaire pour la période 2026-2028

Publié le 3 octobre 2025

L’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) prendra fin au 31 décembre 2025. A compter de cette date, les fournisseurs d’électricité s’approvisionneront intégralement sur les marchés ou avec leurs propres moyens de production.

La loi de finances pour 2025 introduit un nouveau dispositif applicable à partir du 1er janvier 2026. Celui-ci prévoit notamment la publication par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), au moins tous les trois ans, d’une évaluation des coûts complets de production du parc nucléaire historique d’EDF. Pour la période 2026-2028, la CRE retient un coût complet du nucléaire de 60,3 €2026 /MWh, soit 61,5 €courants/MWh et pour la période suivante (2029-2031), elle l’évalue à 63,4 €2026/MWh (ou 68,4 €courants/MWh).Le rapport présente l’évaluation par la CRE du coût complet de production du parc nucléaire historique d’EDF, soit toutes les installations nucléaires qui produisent de l’électricité et dont l’autorisation initiale d’exploiter a été délivrée avant le 1er janvier 2026. Il est ainsi constitué de 57 tranches, incluant Flamanville 3 (EPR), mais excluant les futures tranches à venir (« EPR2 »). La CRE a également tenu compte de la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire historique à 60 ans.

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L’intérêt d’avoir des sociétés d’économie mixte locales dans l’énergie

Publié le 26 septembre 2025

Suite à la liquidation judiciaire de Vencorex qui a supprimé de nombreux emplois, Solvay Energies qui gère la fourniture et la répartition des énergies et fluides nécessaires au bon fonctionnement du process industriel, souhaite se désengager du site de Pont-de-Claix. Ses activités portent sur l’exploitation et la maintenance d’un réseau de vapeur, d’un réseau d’électricité et de gaz, d’une unité de production d’eau déminéralisée et de turbines à gaz.

La ville de Grenoble et la métropole sont actionnaires de deux SEM (société d’économie mixte) : Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise (CCIAG) et Gaz et Électricité de Grenoble (GEG). Elles se sont rapprochées de la société R-CUE/Priméo (un groupe suisse, comprenant entre autres une société de production d’énergies renouvelables et une entreprise de distribution implantées en France) pour construire une offre de reprise de l’exploitation de ces actifs de distribution d’énergie de Solvay.

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Les banques mondiales financent deux fois plus les énergies fossiles que la transition énergétique

Publié le 26 septembre 2025

Les grandes banques ont accordé plus du double de financements aux énergies fossiles qu’aux énergies soutenables entre 2021 et 2024. C’est ce que révèle un rapport publié par Reclaim Finance et ses partenaires qui compare pour la première fois à l’échelle mondiale les financements aux énergies fossiles avec leurs alternatives soutenables. L’analyse montre que les 65 plus grandes banques, dont quatre grandes banques françaises, ne sont pas sur la bonne voie pour financer la transition énergétique. Les ONGs les appellent à réduire leurs financements aux énergies fossiles, en mettant fin dès maintenant à ceux à l’expansion et à augmenter considérablement les financements à la transition énergétique.

« Selon le rapport Banking on Business as Usual, entre 2021 et 2024, les grandes banques mondiales ont accordé seulement 1368 milliards de dollars aux énergies soutenables telles que l’éolien, le solaire, et les infrastructures permettant leur développement contre 3285 milliards aux énergies fossiles. Le ratio entre les énergies soutenables et les énergies fossiles est de 0,42:1 : signification de cette présentation, pour chaque euro accordé aux énergies fossiles, seulement 42 centimes ont été alloués aux alternatives soutenables.

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Encore un lobby pour le chauffage urbain par réacteur nucléaire à Grenoble

Publié le 18 septembre 2025

Les élections municipales approchent et les différents lobbies se réveillent pour avancer leurs pions. Avec le développement, pour l’instant au niveau de prototypes, des petits réacteurs modulaires de faible ou moyenne puissance destinés à produire de la chaleur et ou de l’électricité, les propositions se multiplient. Mais on est encore loin de la production en chaine qui devrait permettre une diminution des coûts. Et l’expertise de l’ASNR sur la sécurité, sur le cycle de combustible et le démantèlement de ce type de petits réacteurs n’est pas faite.

Voilà qu’à Grenoble, certains envisagent de nouveau de réfléchir à une implantation en milieu urbain d’un petit réacteur pour alimenter le réseau de chauffage urbain qui est un des plus importants de France.

Des recherches actives sur de nouveaux concepts de réacteurs de 4ème génération sont présentes à Grenoble au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC). Une startup NAAREA propose un petit réacteur à neutrons rapides à sel fondu issu de ces recherches et un démonstrateur pourrait être présenté d’ici deux ans.

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Diverses actualités

Publié le 18 septembre 2025
Crieur public

Le réaménagement de la place de Metz à Grenoble se poursuit. Les opposants à ce projet de végétalisation de la place avaient attaqué un arrêté du maire de Grenoble du 17 juin 2025 qui avait délivré à la métropole un permis pour réaménager la place et les voies adjacentes. Plusieurs commerçants ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble pour contester cet arrêté. Par une ordonnance du 15 septembre 2025, le juge a rejeté leurs requêtes, considérant que les moyens invoqués ne faisaient pas naître de doute sérieux sur la légalité de l’acte, au sens de l’article L. 521-1 du code de justice administrative.


 Le projet immobilier « Tony Parker » à Villard-de-Lans a été rejeté par le préfet coordonnateur du massif des Alpes. Enfin une décision responsable et protectrice de l’environnement montagnard ! Le projet « Parker » était beaucoup trop important et sous-estimait l’adéquation des besoins du projet avec la ressource en eau ainsi que la sous-estimation des émissions de gaz à effet de serre. Saisi au titre de la « loi montagne », à la suite de la publication du rapport de synthèse le Préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et coordonnateur du massif des Alpes, a pris un arrêté rejetant la demande de création de l’unité touristique nouvelle structurante (UTNs) située sur le site « Côte 2000 » à Villard-de-Lans (38).


Rénovation énergétique : ce qu’il faut savoir sur la réouverture de MaPrimeRenov’ à la Métro. Cet été, les conditions d’accès à MaPrimeRénov’, l’aide nationale pour la rénovation, ont évolué. Localement, Grenoble Alpes Métropole poursuit son engagement en faveur de la rénovation énergétique à travers son dispositif « Mur Mur ». Le guichet d’accès à MaPrimeRénov’, va rouvrir fin septembre.Certains critères changent : les conditions d’un droit à une aide pour la rénovation d’ampleur sont plus strictes, tant sur les publics éligibles que sur les montants d’aides possibles. Au niveau local, Grenoble Alpes Métropole poursuit son soutien à la rénovation des logements à travers son dispositif Mur Mur, mis en œuvre par l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat) qui reste cumulable avec MaPrimeRénov’.

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EDF Renouvelables redouble d’échecs avec son projet d’éoliennes dans les Chambaran

Publié le 28 août 2025

Ce projet de 10 éoliennes jouxtant une zone Natura 2000, très riche notamment en chiroptères, situé en partie en zone humide et proche d’habitants par ailleurs, avait déjà fait l’objet d’un avis défavorable unanime de la part de la commission d’enquête présidée par Gabriel Ullmann.

Cet avis faisait lui-même suite, comme le rappelle la commission dans ses conclusions, à de nombreux autres avis défavorables ou très critiques. A savoir de la part du public très majoritairement, de la part des associations qui ont contribué à l’enquête ; il en fut de même pour la majorité des communes consultées par la préfecture qui se sont exprimées. Il en était préalablement de même pour les Services préfectoraux et par le Conseil National de la Protection de la Nature, quasi unanimement défavorables, que ce soit au titre du paysage ou de la biodiversité. L’analyse approfondie de l’expert désigné par le Président du tribunal administratif de Grenoble, s’est montrée également très critique sur le dossier d’enquête pour les thèmes explorés.

Quant à l’Autorité environnementale (MRAe), elle recommandait dès le départ « au maître d’ouvrage de la ressaisir sur la base d’une étude d’impact complétée, témoignant d’une démarche d’évitement plus approfondie, avant toute présentation au public et délivrance d’une autorisation ».

Il est ainsi exceptionnel qu’autant avis, émanant de sources aussi diversifiées et autorisées, soient défavorables à l’encontre d’un projet. On ne peut que s’interroger sur la qualité et la pertinence de ce dernier.

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Observatoire de l’énergie : le bilan du patrimoine intercommunal 2025

Publié le 18 juillet 2025

Ce bilan sera désormais réalisé tous les ans, et partagé aux communes accompagnées par l’ALEC et aux acteurs du territoire. L’échantillon de communes suivies atteint 30 communes en 2023.À des fins statistiques, les évolutions sont mesurées sur un périmètre stable de 17 communes suivies de 2015 à 2023.
Ce bilan intègre les données de l’année n-2 : en 2025 sont donc présentés les indicateurs 2023.

Depuis 2005, l’ALEC réalise le bilan annuel des consommations, dépenses et émissions de CO2 des communes de la métropole grenobloise. Depuis 2021, ce suivi est réalisé dans le cadre du Service public de l’efficacité énergétique (SPEE) de Grenoble Alpes Métropole. 

L’échantillon de communes suivies atteint 30 communes en 2023. A des fins statistiques, les évolutions sont mesurées sur un périmètre stable de 17 communes suivies de 2015 à 2023. Une correction climatique à 2100 DJU a été appliquée à toutes de consommations d’énergie et émission de gaz à effet de serre,  afin de mesurer les évolutions en neutralisant l’effet des variations de températures extérieures en période de chauffe. À des fins de comparaisons entre énergies, toutes les données de ce bilan sont exprimées en consommation finale.

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Diverses actualités

Publié le 11 juillet 2025
Crieur public

La facture de l’eau est inférieure, et de beaucoup, à la Métro par rapport à la moyenne française. Le prix du service de l’eau potable (production, transfert et distribution aux usagers) et de l’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution des eaux usées) est, en France, en forte augmentation depuis deux ans, mais pas à la Métro. Selon le rapport 2025, piloté par l’Office français de la biodiversité (OFB) et le ministère de la Transition écologique,  publié le 7 juillet et fondé sur des données 2023 émanant des collectivités en charge des compétences eau potable et assainissement, le prix global moyen de l’eau TTC au 1er janvier 2024, pour une consommation moyenne annuelle par foyer de 120 m³ s’établit en France à 4,69 euros/m³,  alors qu’à la Métro la facture est de  3,41 €/m3 TTC en 2025. L’absence de traitement de l’eau et la bonne gestion en régie du service font la différence.


Réseau des LAEP (lieux d’accueil Enfant Parents). Passe-passe budgétaire pour 100 000 euros par an. Le budget départemental a été voté sans accorder la subvention annuelle qu’il octroyait à ces lieux. Le Conseil Départemental de l’Isère qui n’avait pas averti par courrier les structures concernées, prend appui sur un resserrement  budgétaire sur ses compétences propres. Une semaine banalisée départementale des LAEP a permis d’alerter la presse et les élu.es. Notons que sans cette aide, nombre de LAEP qui jouent un rôle essentiel dans l’entrée en socialisation des familles des tous jeunes vont devoir fermer. Lire l’article du Dauphiné du 9 juillet 2025 à propos de La Marelle, plus ancienne et grosse structure de ce type, située à l’Abbaye.


Le Service public de conseil en énergie : guichet unique des métropolitains. Après plusieurs mois de travail entre la Métropole et l’ALEC, le Service public de conseil en énergie voit le jour. Ce service propose des conseils, des accompagnements, des ressources et des animations, dédiés aux métropolitains, sur les sujets des économies d’énergie et de la rénovation des bâtiments. Il est également le relais local France Rénov’. Sa signature vise à rendre davantage visible le rôle de la Métropole en faveur des politiques de transition énergétique, et afficher sa complémentarité avec l’Agence locale de l’énergie et du climat de la grande région grenobloise. Le service Info Énergie en Isère, porté par les EPCI iséroises et mis en œuvre par l’Ageden, continue à informer les habitants de l’Isère, hors périmètre métropolitain.

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L’urgence d’adapter les logements bouilloires aux canicules

Publié le 4 juillet 2025

Depuis trois ans maintenant, la Fondation pour le Logement des Défavorisés alerte sur le phénomène des logements bouilloires et de la précarité énergétique d’été, une urgence autant sanitaire que sociale et écologique.

Jusqu’à récemment, la notion de précarité énergétique était uniquement associée à l’hiver : souffrir du froid ou se ruiner pour se chauffer, par manque de ressources ou parce qu’on habite dans une passoire thermique.

Les risques liés au fait de vivre dans un logement trop chaud l’été demeuraient un angle mort pour les pouvoirs publics et les professionnels du bâtiment. L’enjeu de la chaleur dans le logement était uniquement abordé à travers la notion de « confort d’été », un terme qui tend à minimiser la gravité du sujet : des logements qui deviennent inhabitables plusieurs semaines dans l’année, des températures qui dépassent largement les seuils de l’OMS, avec des risques majeurs pour la santé de celles et ceux qui les occupent. D’après Santé Publique France, la chaleur a ainsi causé une surmortalité de 3 700 personnes en 2024, année au cours de laquelle 42 % des Français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement selon le baromètre du Médiateur de l’énergie.

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L’enquête publique historique sur le projet éolien dans les Chambaran

Publié le 9 mai 2025

L’enquête publique a mobilisé de nombreux moyens à la disposition des prérogatives de la commission d’enquête présidée par Gabriel Ullmann et s’est achevé sur des conclusions très défavorables étayées sur 400 pages.

Ce qui en fait, à plus d’un titre, une enquête publique historique. L’enquête, qui a duré 47 jours, du 6 janvier au 21 février 2025, a porté sur l’intégralité de la demande d’autorisation environnementale d’EDF-Renouvelables, comprenant une demande de dérogation à l’interdiction de la destruction des espèces protégées et de leurs habitats. Rappelons qu’EDF-renouvelables vient par ailleurs d’être lourdement condamnée, ainsi que son ancien PDG, par le tribunal correctionnel de Montpellier, le 7 avril 2025, pour de graves manquements délictueux, conduisant à des centaines de mortalité d’oiseaux et de chauves-souris, pour son parc éolien d’Aumelas (Hérault).

La commission d’enquête a recensé 148 contributions du public.

Toutes les sensibilités se sont exprimées, depuis des avis très favorables jusqu’à des avis fermement opposés au projet. Les avis défavorables ont été largement plus nombreux de la part du public et quasi unanimes de la part des associations qui ont contribué à l’enquête ; il en fut de même pour la majorité des communes consultées par la préfecture qui se sont exprimées.

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Argumentaire pour un moratoire sur les gros data centers

Publié le 25 avril 2025

Le développement accéléré de l’IA impose l’implantation de nombreux data centers de plus en plus importants en puissance de calcul qui imposent des dérapages inquiétants sur les ressources en eau pour leur refroidissement et sur leurs consommations électriques. Le 17 avril 2025, l’Arcep rend son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable » : l’empreinte environnementale des équipementiers de réseaux mobiles est désormais évaluée, celle des opérateurs de centres de données et des opérateurs télécoms continue à augmenter (voir plus bas). Il faudrait aussi que soit examiné les conséquences des installations des data centers sur le réseau électrique.

La Quadrature du Net propose un argumentaire détaillé pour essayer de convaincre les parlementaires de décider d’un moratoire pour éviter un développement des gros data centers.

En effet le projet de loi fourre-tout sur la simplification de la vie économique, conçue sur mesure pour répondre aux demandes des industriels, contient un article 15 qui permettrait à l’État d’imposer la construction d’immenses data centers aux collectivités locales et à la population. Il s’agit d’empêcher le vote de cet article 15.

Par exemple un projet gigantesque est prévu à Eybens sur l’ancien site de HP, pour un investissement de 800 M€.

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Les projections électriques de RTE à 2035 et 2050, une analyse critique

Publié le 25 avril 2025

Bertrand Château a élaboré le 22 avril dernier une analyse critique pour Global Chance sur les projections concernant RTE (Réseau de Transport d’Electricité) en 2050 en passant par 2035.

RTE a en effet conduit, en 2021 et 2022, l’imposante étude prospective « Futurs Energétiques 2050 » destinée à explorer différents scénarios de développement du système électrique français compatibles avec la neutralité carbone à l’horizon 2050. Sur cette base, RTE a ensuite procédé en 2023 à l’élaboration de plusieurs scénarios de bilans électriques 2035, avec une actualisation en 2025. Tous ces travaux ont fait l’objet de consultations publiques auxquelles Global Chance (GC) a été associée.

Les réponses apportées par Global Chance précisent sa position sur plusieurs sujets clés concernant le développement du système électrique français d’ici 2050 et son point de passage 2035 :

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Le service public de l’énergie dans l’agglomération

Publié le 28 février 2025

Le 20 février, l’ADES a organisé une table ronde sur la politique énergétique dans l’agglomération. Autour de Marion Carroz spécialiste de longue date des questions énergétiques, se trouvaient Fabienne Mahrez, présidente d’Energ’Y Citoyennes, Alan Confesson, maire-adjoint de Grenoble, président de la Compagnie de chauffage, Vincent Fristot, maire-adjoint de Grenoble, président de GEG et Nicolas Kada, maire-adjoint de Grenoble, vice-président du CCAS.

Pour lancer la discussion, Marion Carroz présente une image des flux d’énergie dans la métropole en 2022 : dans sa partie gauche la production d’énergie primaire sous toutes ses formes, énergies qui vont être consommées localement (8,4 millions de MWh). La majorité des énergies consommées proviennent de l’extérieur de la métropole (importation de 7,1 millions de MWh).

La quasi-totalité de l’énergie est consommée dans le résidentiel, le tertiaire, l’industrie et les transports et on peut rappeler que pour les ménages, les émissions de gaz à effet de serre se trouvent en grande majorité dans le chauffage du logement, l’alimentation et les mobilités. Il est donc essentiel que les politiques choisies pour diminuer les gaz à effet de serre aient l’impact le plus faible sur les ressources des ménages en premier lieu sur les plus fragiles, ce qui exige une vision sociale dans les choix à faire.

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Pour une politique énergétique démocratique, écologique et solidaire dans l’agglomération

Publié le 14 février 2025

Ce sera le thème de la réunion publique organisée par l’ADES le jeudi 20 février à 20 h à la salle de la Maison du Tourisme, rue de la République à Grenoble avec : Alan Confesson, maire-adjoint de Grenoble, président de la Compagnie de chauffage, Vincent Fristot, maire-adjoint de Grenoble, président de GEG, Nicolas Kada, maire-adjoint de Grenoble, vice-président du CCAS, Fabienne Mahrez présidente d’Energ’Y Citoyenne. Animation de la soirée : Marion Carroz.

Cette table ronde permettra de faire le point sur les politiques publiques mises en place aujourd’hui et celles qui pourraient être mises en place demain, dans la perspective de mieux les adapter au changement climatique, de rendre soutenable pour toutes et tous les évolutions tarifaires et de laisser une place aux initiatives citoyennes.

L’énergie, est une dépense incontournable des ménages, elle nécessite l’organisation d’un service public de l’énergie efficace, résilient, et qui répond aux enjeux sociaux et environnementaux. 

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Diverses actualités

Publié le 31 janvier 2025
Crieur public

Le Mois de l’énergie dans la métropole. Le Mois de l’Énergie se déroule dans la métropole grenobloise du 25 janvier au 26 février, avec une cinquantaine d’événements gratuits incitatifs pour réduire notre consommation énergétique. Lors de la journée du 20 février, il y a peu d’actions proposées;, de ce fait l’ADES organisera une réunion publique sur la politique énergétique dans l’agglomération (le 20 février à 20 h), Les précisions sur les intervenants à cette réunion seront apportées plus tard. Par ailleurs, la réunion sur la santé en ville sera reprogrammée prochainement, suite à son empêchement indépendamment de notre volonté, la société qui gère l’ouverture des portes ayant fait défaut.


Les sénateurs se prononcent pour le retour des néonicotinoïdes en agriculture !  Adoptée le 27 janvier 2025 à une large majorité (233 voix pour, 109 contre), la proposition de loi levant les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur revient sur l’interdiction des néonicotinoïdes et de certaines autres réglementations notamment sur la protection de l’eau, provoquant la colère des sénateurs de gauche et écologistes. Dès le 28 janvier cette proposition de loi sera examinée par l’assemblée nationale, le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée sur ce texte. Il faut espérer un sursaut d’une majorité de député-es pour éviter cette catastrophe.


Une nouvelle circulaire sur la régularisation des étrangers en situation irrégulière. La circulaire aux préfets de Retailleau sur l’admission exceptionnelle au séjour des étrangers en situation irrégulière a été publiée le 24 janvier 2025. Elle abroge la « circulaire Valls » du 28 novembre 2012 et en durcit les critères. La circulaire n’a pas valeur de loi et ne crée en aucun cas un droit opposable à la régularisation. Il s’agit d’instructions données aux préfets, sur la base de l’arsenal législatif existant, mais cherche à les empêcher d’avoir des interprétations locales.

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Electricité : la facture baissera de 15% au 1er février pour les tarifs règlementés

Publié le 24 janvier 2025

Le 15 janvier 2025, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a pris une délibération qui va faire baisser le tarif de l’électricité d’environ 22,5 % pour les usagers au tarif règlementé en même temps qu’une augmentation de l’actualisation annuelle du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) de 7,7%. La facture d’électricité de la plupart des foyers français, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, baissera finalement de 15% au 1er février 2025, ce qui ne s’était pas produit depuis 10 ans, mais ne ramène pas le tarif au niveau d’avant la crise.

« Une baisse moyenne de 42€ TTC /MWh 

Concrètement, les tarifs réglementés de vente de l’électricité s’élevaient en moyenne à 281€ TTC /MWh depuis le 1er février 2024. La CRE propose de les établir à 239€ TTC /MWh au 1er février 2025, soit une baisse en moyenne de 42€ TTC /MWh. Cette diminution conséquente est largement due à la baisse d’ampleur de la part approvisionnement en raison de prix de marché en fort déclin, liée à un progressif retour à la normale après la crise des prix de l’énergie. Elle inclut également la hausse des tarifs de réseau exceptionnellement avancée au 1er février 2025 (comme annoncé par la CRE le 7 janvier dernier), et l’augmentation des taxes décidée par l’Etat (notamment le retour de l’accise à son niveau d’avant la crise, conformément à l’arrêté du 20 décembre 2024). Ces deux éléments ont vocation à s’appliquer à tous les clients, aux tarifs réglementés, comme en offre de marché. 

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La filière nucléaire EPR présente des risques persistants dit la Cour des comptes

Publié le 17 janvier 2025

Le 14 janvier 2025, la Cour des comptes rend un rapport très critique sur la filière EPR. Il s’agit du démarrage chaotique d’une nouvelle filière qui présente d’importants risques industriels et financiers. La Cour rappelle les retours d’expériences suite aux implantations des EPR en Chine (Taishan 1 et 2), en Finlande (Olkiluoto 3) puis Flamanville 3. Sont pointés les dysfonctionnements techniques entrainant des dérives financières qu’on retrouve sur le chantier d’Hinkley Point où EDF est confronté à une forte augmentation des coûts, à tel point que la Cour déconseille fortement à EDF de participer au projet de Sizewell en Grande Bretagne.

Cela met en cause la rentabilité de la filière des EPR2. La Cour estime que « le programme EPR 2 est marqué par un retard de conception, une absence de devis abouti et de plan de financement alors qu’EDF demeure très fortement endetté. Les conditions de financement de ce programme n’étant toujours pas arrêtées, la rentabilité du programme EPR 2 reste à ce jour inconnue. »

Encore une fois l’entêtement des décideurs est en train de fragiliser notre politique énergétique en privilégiant des investissements hasardeux dans le nucléaire plutôt que les énergies renouvelables dont le prix du KWh est inférieur à celui du nucléaire, surtout avec la mise en route de Flamanville 3. Qui va payer ces errements ? L’EPR de Flamanville a coûté 23,7 milliards d’euros, donc encore beaucoup plus cher qu’annoncé.

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Diverses actualités

Publié le 6 décembre 2024
Crieur public

Les passe-droits dans l’éducation nationale à Grenoble. La nouvelle préfète obtient pour son fils un passe-droit dans le collège le plus élitiste de Grenoble. Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ». Voir article de Médiapart du 3 décembre 2024. Le 4 mars 2024, Marianne titrait : Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignantesœur d’une députée Renaissance. Déjà à la Cité internationale, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat,  mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste.


Regards croisés sur la précarité énergétique, exposition jusqu’au 15 décembre 2024 à l’Hôtel de ville de Grenoble. La précarité énergétique est souvent synonyme de charge mentale, d’isolement, de honte, mais c’est aussi la recherche de solutions, la débrouille, les stratégies, la ténacité. À travers cette exposition initiée par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Grenoble, vous découvrirez des témoignages, des objets détournés, des quizz, des portraits et des drôles d’oiseaux. Une invitation à se saisir de notre pouvoir d’agir collectif, pour repenser ensemble les questions de précarité, d’accès à l’énergie et de maîtrise des consommations. Exposition ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h50 11, Boulevard Jean Pain.

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Définition des zones d’accélération des énergies renouvelables à Grenoble

Publié le 18 octobre 2024

L’article 15 de la loi n° 2023-175 du 10 Mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (dite loi APER) demande aux communes de définir, par délibération de leur Conseil Municipal, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAEnR) où elles souhaitent en priorité voir s’implanter des installations d’énergies renouvelables, sans obligation toutefois. Le conseil municipal du 30 septembre 2024 a proposé la délimitation de ces zones.

Ces ZAEnR peuvent concerner toutes les énergies renouvelables (ENR). Elles sont définies, pour chaque catégorie de sources et de types d’installation de production ENR, en tenant compte de la nécessaire diversification du mix énergétique et des potentiels du territoire concerné.

Ces zones d’accélération ne sont pas exclusives (des projets pourraient être autorisés en dehors de ces zones). Pour un projet, le fait d’être situé en zone d’accélération ne garantit pas son autorisation, celui-ci devant, dans tous les cas, respecter les dispositions réglementaires applicables et en tout état de cause l’instruction des projets reste faite au cas par cas.

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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