A Grenoble, en quelques
années il y a eu un bouleversement dans les modes de déplacements pour aller au
travail.
Il s’agit de connaitre le
moyen principal utilisé pour aller au travail par les actifs occupés à partir
de 15 ans.
D’après l’INSEE, « la population active occupée (ou population
active ayant un emploi) comprend, au sens du recensement de la population, les
personnes qui déclarent être dans l’une des situations suivantes :
Grenoble vient d’être retenue
comme capitale verte européenne pour 2022, ceci intervient sans grande surprise
car elle était finaliste loin devant Dijon, Talinn et Turin. En France il y
avait eu Nantes en 2013.
C’est la reconnaissance du
travail de fond mené depuis des années par l’équipe municipale aidée par la
Métro et de nombreux acteurs publics et privés. Il est rare qu’une ville
emporte cette reconnaissance lors de sa première participation.
Les experts avaient placé
Grenoble en première ou deuxième position sur 11 des 12 indicateurs constituant
la grille de sélection commune aux postulants. Ainsi notamment, l’atténuation
du changement climatique, les mobilités, l’occupation durable des sols, le
bruit et la performance énergétique sont les indicateurs par lesquels Grenoble
se démarque de ses concurrentes en occupant la première place.
Du 3 octobre au 7 novembre les habitants de Grenoble
de plus de 16 ans pourront voter pour choisir quels seront les projets qui
seront choisis parmi les 29 projets qui ont été présélectionnés le 5 septembre.
Le parlement européen va se
prononcer le 21 octobre 2020 sur le projet de réforme de la politique agricole
commune (PAC). Ce projet a été élaboré en 2017 avant le renouvellement du
parlement. Or la Commission européenne vient de faire une proposition d’un Nouveau
Pacte Vert « feuille de route ayant pour objectif de rendre
l’économie européenne durable en transformant les défis climatiques et
environnementaux en opportunités dans tous les domaines d’action et en garantissant
une transition juste et inclusive pour tous. »
Il s’avère que le projet de
réforme de la PAC est contradictoire avec ce Nouveau Pacte Vert.
C’est pourquoi le Conseil
municipal du 28 septembre a adopté un vœu en direction des élu-es européens, en
voici des extraits :
Le 23 juillet 2020, les têtes des liste écologistes et citoyennes aux élections municipales depuis 1989, ont échangé ensemble. Geneviève Jonot, la première élue écologiste durant le premier mandat du maire corrompu (1983-1989), Raymond Avrillier tête de liste en 1989, Pierre Kermen en 2001, Maryvonne Boileau en 2008 et Eric Piolle depuis 2014. Raymond Avrillier montrera un graphique qui illustre l’évolution constante du vote écologiste de gauche et citoyen qui va se traduire en 2014 par l’élection d’Eric Piolle à la tête du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Ce vote est maintenant solidement ancré à Grenoble puisque le 28 juin 2020, Eric Piolle est réélu avec presque 54 % des voix malgré une quadrangulaire.
Le Conseil municipal du 25 juillet a mis en place le nouvel exécutif de la Ville. Il est composé de 22 adjoints au maire et de 18 conseillers délégués. Il y a d’importants changement de délégation. A part les 6 premier-es adjoint-es (qui avaient été élus le 3 juillet pour remplir les taches protocolaires) l’ordre du tableau n’a pas été élaboré en fonction de l’importance des délégations, mais par ordre alphabétique mais en respectant la parité, une femme, un homme…
Le Conseil municipal du 25
juillet se prononce sur le compte administratif de l’année 2019 qui expose la
réalité de la situation financière de la Ville au 31 décembre 2019.
Les grands équilibres
financiers s’améliorent, l’évolution positive de l’épargne, la baisse du stock
de dette et la maîtrise des dépenses de fonctionnement démontrent que la
gestion de l’équipe municipale a réussie à stabiliser une situation
financière qui était catastrophique lors de son arrivée en avril 2014.
Elle corrige très clairement
l’appréciation négative que la Chambre Régionale des Comptes avait rendue en
juillet 2018 sur la gestion financière de la ville durant les années 2011 à
2016, sans faire la distinction entre les différents mandats municipaux et sans
apprécier réellement l’impact du plan de sauvegarde et de restructuration des services
publics qui s’est terminé durant l’année 2019.
Il n’y a aucune raison pour
qu’un-e grenoblois-e ne puisse pas être élu-e président-e de la Métro.
Théoriquement dans un monde normal le choix de la personne doit s’opérer en
fonction de sa compétence à gérer une grande administration et en fonction des
choix politiques qu’il ou qu’elle porte.
Que ce soit notre
Constitution ou le droit européen rien n’autorise une discrimination d’une
personne en fonction de son appartenance à telle ou telle commune. Et pourtant
c’est ce qui a été fait le 17 juillet 2020 qui restera un jour sombre où on a
vu cette discrimination s’opérer.
Dans les semaines qui ont
précédé l’élection, quelques tentatives nauséabondes ont essayé d’indiquer que
Yann Mongaburu n’était pas la bonne personne pour cette fonction. Mais cela s’est
vite arrêté car les fonctions remplies ces dernières années par Yann Mongaburu
ont montré sa capacité à initier de très bonnes politiques pour le territoire,
en sauvant l’existence du SMTC lorsque le préfet a essayé de le dissoudre puis
en militant sans relâche pour la création du SMMAG, malgré de nombreuses
réticences, qui ne sont pas toutes levées.
Cette séance publique,
regardée sur nos écrans, permettait d’observer quelques réalités indignes d’un
pays démocratique, d’une métropole démocratique.
La séance qui devait
commencer à 14 h, a commencé un peu plus tard ; il faut du temps pour que 119
personnes s’installent dans un grand espace inhabituel, avec beaucoup de
nouveaux élus mais moins de nouvelles élues.
L’ancien président de la
Métropole dit un mot d’ouverture et laisse la place au doyen de séance,
l’écologiste Georges Oudjaoudi. Tout un symbole durant ces quelques heures à
venir. Il était perceptible que la séance ne serait pas de tout repos, mais à
ce moment-là, nous spectateurs-trices à distance, étions confiants que la
raison l’emporterait sur les passions. La composition du conseil de la
métropole issue des nouvelles élections reflétait clairement comme le précédent
une majorité de Gauche et Ecologiste, conformément au vote des habitants du
territoire.
Le 3 juillet, les 46 élu-es
de la nouvelle majorité ont réélu sans surprise Eric Piolle comme maire de
Grenoble.
Dans son programme Eric
Piolle a indiqué qu’il n’y aurait pas de cumul de responsabilités exécutives
entre la Ville et la Métropole.
Comme l’exécutif
métropolitain, Président et Vice-présidents, ne sera désigné que le 17 juillet,
il faut attendre le Conseil municipal de fin juillet pour avoir la désignation
finale des 22 adjoints grenoblois afin d’assurer ce non cumul.
En attendant 6 adjoints dits protocolaires, représentatifs de la diversité politique de la majorité, auront la tâche d’assurer l’ensemble des activités indispensables à la vie municipale d’ici la fin juillet, c’est-à-dire la représentation du maire, la signature des actes administratifs, la célébration des mariages… Les autres adjoints ont été désignés par ordre alphabétique et les autres conseillers de la majorité ont été désignés par arrêté du maire comme conseillers délégués. Leurs délégations consistent à assurer une présence dans chaque territoire de la ville autour des 42 écoles maternelles. Voir la liste ici.
Vendredi 3 juillet 2020, réunion du Conseil municipal après les élections avec l’élection du maire et des adjoints. L’heure, le lieu et l’ordre du jour détaillé seront indiqués sur le site internet de la ville.
Mise à jour du 1er juillet : le conseil se tiendra au Musée de Grenoble place Lavalette, mais les 80 places disponibles pour le public ont été réservées très vite. Vous pourrez suivre cette séance en vidéo à distance en suivant ce lien.
L’organisation du vote le 28
juin de 8 h à 20 h, à Grenoble dans les 86 bureaux de vote se fera en toute
sécurité sanitaire avec notamment le port du masque obligatoire, l’apport d’un
stylo personnel est recommandé pour signer la liste d’émargement et une
distanciation physique bien organisée.
Il y a plusieurs manières de
choisir un bulletin de vote, soit trouver le projet politique le plus proche de
ses idées, de ses valeurs et les propositions qui seront les plus utiles pour la
vie de la cité, soit d’éliminer les candidats indésirables.
A Grenoble, au premier tour
du 15 mars, les électeurs qui se sont déplacés ont exprimé un choix très clair
en faveur de la liste Grenoble en commun menée par Eric Piolle. Les 3
autres candidats qui se maintiennent au 2ème tour ayant tous fait
moins de 20 % des exprimés.
Le Cerema (Centre d’études et
d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) apporte
aux acteurs territoriaux un appui en termes d’ingénierie et d’expertise dans
l’optique de favoriser une transition vers une économie sobre en ressources et
décarbonée, respectueuse de l’environnement et équitable.
La métropole grenobloise, a
été la première des grandes agglomérations à décider du passage au 30 km/h pour
la plus grande partie de ses voiries dès 2016. Elle a demandé au Cerema
d’évaluer cette décision en comparant la situation trois ans avant et trois ans
après la décision (coût de cette évaluation 50 000 €).
Le
28 juin, se terminera enfin la très longue campagne des élections municipales.
On connaitra enfin les élu-es qui siègeront dans l’assemblée délibérante de la
ville et aussi de la métropole puisque le bulletin de vote comprend deux listes
distinctes pour ces deux assemblées (sauf pour les très petites communes).
Ce
vote est très important puisque les assemblées délibérantes auront la tâche de
définir les politiques publiques qui seront suivies jusqu’en mars 2026 et en
particulier le fonctionnement et la tarification des nombreux services publics
locaux essentiels et même vitaux pour la vie quotidienne des 450 000
habitants de l’agglomération.
A
Grenoble il ne faut pas croire que tout est fait, la participation doit être
importante pour donner à la majorité la force nécessaire pour aborder la
situation de crise écologique, économique et surtout sociale qui se
dessine ; les propositions de Grenoble en commun avec Eric Piolle sont les
seules raisonnables et efficaces dans cette période de grandes
incertitudes : garantir toutes les sécurités, protéger les biens communs,
développer l’éducation populaire, amplifier les transitions et préparer le
territoire pour demain.
Il
vise à permettre aux citoyens de s’informer sur les programmes des listes qui
se présentent aux élections municipales. Chaque programme est évalué selon cinq
critères : l’inclusion, la capacité à formuler une prise de position
collective, les chances de déboucher sur une décision, les domaines sur
lesquels les habitants peuvent participer et la possibilité pour les habitants
de prendre des initiatives. Et il y a une vérification de la conformité au
droit des propositions.
Pour
Grenoble, c’est la liste Grenoble en commun qui se distingue radicalement des
trois autres présentes au 2ème tour, elle atteint un score de 42 %
alors que le liste du corrompu est à 16,5% (la démagogie ne paye pas),
Noblecourt à seulement 13,7% et Chalas à 10,4%.
Une
personne reconnue électro-hypersensible (EHS) a gagné en appel son référé
contre Enedis concernant son refus d’avoir un compteur Linky qui utilise les
courants porteurs en ligne pour transmettre les informations collectées.
Le
juge des référés de la Cour d’appel de Grenoble précise :
« Compte
tenu notamment de l’intolérance de Mme D. aux champs électromagnétiques, le
principe de précaution impose de ne pas l’exposer à un risque
d’aggravation de son état par l’introduction de nouvelles sources, médicalement
contre indiquée.
La méconnaissance de ce principe cause un trouble manifestement
illicite qu’il convient de faire cesser par les mesures décidées par le
premier juge. »
A Grenoble, distribution des masques réutilisables grand public les 6, 7 et 8 juin, sur les 14 sites de distribution prévus. Attention, uniquement sur rendez-vous. Une distribution à domicile sera faite pour les personnes qui se seront signalées en mairie et qui pourront justifier d’une impossibilité de se déplacer (personnes âgées notamment). Il s’agit de masques achetés par la ville et non ceux que la Région devait transmettre.
Voilà des mois que la liste « Grenoble en
commun » explique qu’elle ne fera pas alliance au 2ème tour
avec la liste menée par M. Noblecourt pour des raisons politiques
claires : il ne s’agit ni d’une liste de gauche, ni écologiste d’après ses
déclarations, sa composition et son positionnement politique. Mais depuis sa
défaite cuisante du premier tour se retrouvant en 4ème position,
elle découvre que la fusion des listes n’est pas possible et s’en offusque et
voudrait en rendre responsable Grenoble en commun. Décidemment les
pratiques du vieux monde restent ancrées dans l’ADN politique de certains, les
arrangements politiciens de dernière minute pour sauver des postes sont
toujours pratiqués.
Il y a au moins un candidat sur la liste GNA qui
dit ce qu’il pense réellement, c’est l’ancien adjoint à l’immobilier de M.
Destot, ancien collaborateur de Carignon, M. de Longevialle qui rappelle qu’il
n’est pas d’accord pour la fusion avec la liste Grenoble en commun au 2ème
tour puisqu’il n’est pas de gauche. Et comme dirait Monsieur de la Palice s’il
est sur la liste Noblecourt, c’est parce qu’elle n’est pas de gauche. CQFD
Si les conditions sanitaires
le permettent le second tour des élections municipales se tiendra le dimanche
28 juin, sinon les deux tours seront organisés au plus tard fin janvier 2021.
Pour l’instant la situation sanitaire semble favorable à la tenue des élections
fin juin.
Un décret publié le 28 mai
convoque les électeurs pour le dimanche 28 juin, les listes devant être
déposées au plus tard le 2 juin à 18 h en préfecture.
Seules les listes ayant
obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés lors du premier tour le 15
mars 2020 peuvent se maintenir ou fusionner avec des listes ayant eu au moins
5% des exprimés. A Grenoble, lors du premier tour du 15 mars, seules 4 listes
ont dépassé les 10 %, les trois autres listes ont fait moins de 5% des
exprimés.
La liste « Grenoble en commun » avec Eric Piolle a depuis de longs mois déclaré qu’il n’était pas question de fusionner au 2ème tour avec la liste de droite menée par l’ancien maire corrompu, ni avec la liste soutenant la politique du gouvernement menée par Mme Chalas, ni avec celle menée par M. Noblecourt, vu sa composition gauche-droite et comprenant des macronistes convaincus.
A cause de la crise sanitaire, la ville a dû transformer complètement la préparation des décisions concernant le budget participatif de l’année 2020. Alors que le Forum habituel de présentation de tous les projets aurait dû se dérouler en présentiel le 16 mai à l’Hôtel de Ville, ce sera une solution alternative virtuelle qui permettra un temps d’échange et de rencontres entre porteurs de projet et citoyens.