Archives pour le mot-clef ‘précarité’

Pour un revenu minimum sans contreparties comme filet de sécurité

Publié le 30 octobre 2020

Le 1er octobre, le Secours Catholique et l’association grenobloise Aequitaz publient « Sans contreparties- Pour un revenu minimum garanti« , un rapport qui plaide pour la mise en place d’un revenu minimum garanti inconditionnel. Ce serait un filet de sécurité qui jouerait pleinement son rôle en évitant de plonger dans la grande pauvreté et l’exclusion totale.

Ce rapport ne fera pas l’unanimité, considèrent le Secours Catholique et l’association Aequitaz. Car les deux associations mesurent combien des années de discours rendant les pauvres responsables de leur situation ont pu légitimer dans l’opinion l’idée qu’on leur demande toujours plus de preuves de leur volonté́ de s’en sortir en échange d’une aide sociale. Ce travail d’enquête et de réflexion, avec des personnes allocataires du RSA, prend à contrepied cette logique de contrepartie qui régit nos politiques publiques depuis 30 ans. Ces personnes racontent l’obligation de se justifier en permanence, l’insécurité́ que fait peser sur elles le risque de voir leur seule ressource réduite ou suspendue pour un justificatif manquant, un rendez-vous raté. Elles racontent le stress constant, les sentiments d’humiliation, d’injustice et enfin l’abysse dans laquelle les plonge la perte brutale du RSA.

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Crise sanitaire : quels impacts sur la cohésion sociale ?

Publié le 23 octobre 2020

Une grande étude auprès de milliers d’habitants dans plusieurs pays d’Europe en juillet 2020 révèle que la crise sanitaire a eu d’importantes répercussions sur la santé physique et mentale des individus, mais aussi sur la qualité du tissu social et la confiance des citoyens envers leurs institutions.

Cette étude qui s’intitule « Les Oubliés dans la pandémie » a été menée par l’organisation non gouvernementale More in Common dont la branche française est « Destin commun »

Destin commun explique : « Les Français, leurs ressentis, leurs inquiétudes et leurs aspirations à l’aune de la crise. 

Le monde vit une onde de choc sans comparaison. Le COVID-19 présente un défi social, économique et bien sûr sanitaire sans précédent. Il pourrait creuser davantage les failles et les fractures existantes et risque de nous diviser encore plus.

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Hausse de la pauvreté : les propositions du CNLE

Publié le 16 octobre 2020

Le Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE), après le collectif Alerte qui regroupe 35 fédérations et associations nationales de solidarité, fait part de ses préconisations devant la hausse ininterrompue et rapide de la pauvreté. Instance officielle le CNLE a rendu un avis intitulé « Soutenir, accompagner, protéger : 12 propositions pour accompagner les plus fragiles face à la crise ».

Le constat est que la crise sanitaire sans précédent depuis février 2020 s’est transformée en crise économique et sociale. Elle touche particulièrement les personnes les plus pauvres, les plus isolées et les plus vulnérables. La crise a fait ressortir certaines insuffisances de notre protection sociale et met en évidence l’ampleur des disparités vécues en situation de confinement, qu’il s’agisse de l’accès à l’alimentation et à un hébergement protecteur, de la perte de ressources, de l’accès aux dispositifs de protection sanitaire, de la continuité de la scolarisation, du risque d’isolement…

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Diverses informations et actualités

Publié le 2 octobre 2020

Enquête du Secours Populaire sur l’évolution de la pauvreté : « La crise sanitaire a plongé dans la précarité des millions de personnes, du jour au lendemain. Cette crise sociale sans précédent se poursuit, six mois après les trois coups du confinement. C’est ce que montre la nouvelle édition du baromètre Ipsos / Secours populaire de la pauvreté. »


Rapport de la Mission d’information du Sénat sur la fracture numérique : « La lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique ». Il faudrait 4 fois plus de moyens financiers que ce que prévoit le plan de relance :

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Logement d’abord : les orientations fixées par le gouvernement pleines de bonnes intentions, mais …

Publié le 18 septembre 2020

La politique du « Logement d’abord » est une bonne politique qui a pour objectif d’aider les sans-abris en leur proposant des logements stables et durables en développant les logements très sociaux, ainsi que les places en pensions de famille et en intermédiation locative d’ici 2022. L’intention est bonne mais malheureusement la politique de Macron contre le logement social empêche sa mise en place concrètement. On est très loin des promesses de la campagne présidentielle de 2017.

Le 21 août, une circulaire ministérielle relative aux orientations pour le secteur « Accueil, hébergement et insertion » pour 2020 et 2021 vise à « renforcer le pilotage de l’État dans la politique de lutte contre le sans-abrisme, en poursuivant la structuration du parc d’hébergement ainsi que les efforts de développement du logement accompagné ».

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Plan de relance, les plus précaires encore oubliés

Publié le 11 septembre 2020

La Fondation Abbé-Pierre et le collectif Alerte réagissent au plan de relance qui oublie les publics les plus précaires. La cohésion sociale était pourtant présentée comme l’une des trois priorités du plan de relance, mais entre la communication et l’action réelle il y a toujours un grand gouffre avec le macronisme.

La Fondation estime que depuis le début de la crise, les plus pauvres ont, à chaque fois, été aidés tardivement et a minima, qu’il s’agisse de la prime exceptionnelle de 150 euros, de l’aide aux étudiants précaires ou de la prime d’Action logement. Elle rappelle les mesures anti-sociales, qui pourraient impacter négativement les plus modestes, comme la réforme de l’assurance-chômage ou la contemporanéisation des APL (aides personnelles au logement).

Le collectif Alerte, qui rassemble les grandes associations de lutte contre l’exclusion, estime que les plus précaires sont une fois de plus ignorés. Le collectif juge que « le gouvernement, à travers le plan de relance économique qu’il vient de présenter, n’a une nouvelle fois pas pris la mesure de la réalité vécue par 9 millions de nos concitoyens, dont 3 millions d’enfants ». Il rappelle donc de nouveau l’urgence de développer des politiques ambitieuses afin d’éradiquer structurellement la pauvreté dans notre pays.

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Revenu universel d’activité : avis très réservé de la CNCDH

Publié le 3 juillet 2020

Voilà encore une prise de position qui critique la politique pauvreté du gouvernement et qui ne fera pas plaisir à M. Noblecourt qui en était le grand timonier jusqu’au moment où il a décidé de venir conquérir la mairie de Grenoble, avec le succès que l’on connait. Le fameux RUA (revenu universel d’activité) était la clef de voûte de la politique macroniste pour essayer de faire croire que le Président ne s’intéressait pas qu’aux riches… C’est plutôt raté car le RUA n’a toujours pas vu le jour et vient d’être sévèrement critiqué par une institution officielle qui n’avait pas été sollicitée lors de la concertation de cette nouvelle usine à gaz.

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est le conseil des pouvoirs publics en matière des droits de l’homme. Ses membres sont nommés pour une durée de trois ans par arrêté du Premier ministre ; ce ne sont donc pas d’affreux opposants. La CNCDH conseille les pouvoirs publics notamment dans l’élaboration des politiques nationales, dans le respect des engagements internationaux de la France en matière de droits de l’homme et elle évalue leur mise en œuvre.

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Permettre l’accès au parc social des ménages à faibles ressources

Publié le 19 juin 2020

Un rapport inter-associatif porté par le Secours Catholique, ATD Quart-Monde, la Fondation Abbé Pierre, l’Association DALO, Solidarités nouvelles pour le logement et Habitat et Humanisme a été publié le 11 juin. Il montre, par une analyse des données administratives ainsi qu’une enquête qualitative, que les ménages les plus pauvres ont moins de chance de se voir attribuer un logement social, en raison même du faible niveau de leurs ressources.

Le rapport approfondit les mécanismes à l’œuvre et détaille 15 propositions pour permettre l’accès au parc social des ménages à faibles ressources. Notamment en revenant sur les coupes subies par les APL.

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Le revenu disponible des ménages par quartiers à Grenoble

Publié le 12 juin 2020

D’après l’INSEE, le revenu disponible d’un ménage français comprend, suivant sa situation :

  • les revenus d’activité (nets des cotisations sociales) comprenant, les salaires et traitements, les indemnités de chômage et les revenus des activités non salariales. La part de ces revenus est en moyenne nationale de 73,5%
  • les pensions de retraite et les rentes représentant 28,3%
  • les revenus du patrimoine représentant 9,5 %
  • les prestations sociales : prestations familiales, des minimas sociaux et les prestations logement soit 5,9%
  • Ces revenus déclarés sont alors diminués des impôts directs sur le revenu et impôts locaux payés par le ménage soit -17,2%.

Le système de redistribution corrige donc les revenus déclarés par les prestations sociales en positif et en négatif par les impôts que payent les ménages sur leurs revenus et les impôts locaux.

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Les impacts du confinement sur le chômage vont être violents

Publié le 8 mai 2020

Malgré l’amortisseur de l’activité partielle qui a connu une hausse vertigineuse en quelques semaines (plus de 12 millions de salariés en chômage partiel), le chômage a connu au mois de mars une progression très forte. Malheureusement cela va continuer à s’amplifier. Des licenciements massifs vont être déclarés si le gouvernement n’accentue pas les politiques préventives pour éviter cela.

Le 30 avril « France Stratégie » , qui est une institution auprès du Premier ministre, a publié une note analysant les impacts du confinement sur le travail, qui analyse les vulnérabilités des métiers suivant leur classement en 5 grands groupes.

France Stratégie estime qu’environ 8,5 millions de travailleurs (32% de l’emploi) se trouvent particulièrement exposés.

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Revenus disponibles 2017 par quartiers IRIS à Grenoble

Publié le 1 mai 2020

L’INSEE présente les revenus disponibles des ménages fiscaux par unité de consommation pour l’année 2017. Le dossier comprend notamment le montant des revenus disponibles par déciles et par quartiles et permet de mesurer les écarts de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, la médiane est la valeur qui partage la distribution des revenus en deux parties égales et l’indice de Gini mesure les inégalités : plus il est fort, plus les inégalités sont marquées.

Grâce aux processus de redistribution (mêmes imparfaits), les inégalités de revenus disponibles sont un peu atténuées ; ce sont surtout les revenus des premiers déciles qui remontent un peu.

Les quartiers les plus inégalitaires sont ceux où il y a plus de hauts revenus, alors que les quartiers dits populaires sont moins inégaux, car il y a un tassement de l’échelle des revenus.

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Protection des sans-abris et des demandeurs d’asile pendant l’épidémie

Publié le 10 avril 2020

Une instruction interministérielle du 27 mars demande aux préfets d’agir malgré l’absence d’une partie des personnels, pour la poursuite, sous réserve des adaptations sanitaires nécessaires, des actions de lutte contre la précarité.

Face au risque d’interruption de certains dispositifs de soutien à ces publics, les préfets sont invités à coordonner le maintien des activités de lutte contre la précarité, en lien avec les collectivités locales, notamment les CCAS et les CIAS et les conseils départementaux, l’ARS, les associations et les acteurs privés gestionnaires de dispositifs sociaux ». L’hébergement des personnes à la rue, quel que soit leur statut, est considéré comme étant la première priorité.

« L’état d’urgence sanitaire ne doit pas avoir pour effet de dégrader les conditions de vie des personnes les plus précaires. Les actions de lutte contre la précarité doivent pouvoir se poursuivre, en matière d’accès aux droits, aux soins et aux biens de première nécessité, notamment les denrées alimentaires, et sous réserve des adaptations sanitaires nécessaires. En particulier, les personnes sans-abri, quel que soit leur statut administratif, sont particulièrement menacées.

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Macron, président des plus riches, c’est confirmé

Publié le 7 février 2020

La démonstration de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) du 5 février 2020 est sans appel : les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an alors que les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an » !  Sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus du quart (environ 4,5 milliards d’euros) est allé soutenir le revenu disponible des 5 % de ménages les plus aisés.

Une politique de justice sociale aurait été de favoriser les plus démunis au détriment des plus riches. C’est l’inverse qui se passe. Il y a les beaux discours et les réalités en actes.

En fait la lutte contre la pauvreté dont s’occupait O. Noblecourt n’était qu’un alibi pour masquer cette triste réalité : priorité aux actifs et surtout aux très riches. Les plus pauvres payent fortement l’addition de cette politique injuste socialement.

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Les défis de la précarité alimentaire, Grenoble en première ligne

Publié le 1 février 2020

L’association France Urbaine qui regroupe les grandes villes, les métropoles et les agglomérations, avec l’association Resolis (Recherche et évaluation de solutions innovantes et sociales) a publié le 14 janvier, une étude sur « Les villes face aux défis de la précarité alimentaire« . 21 villes dont Grenoble, ont participé à l’élaboration des nombreuses solutions proposées sur le terrain pour lutter contre la précarité alimentaire qui touche de plus en plus de personnes. L’INSEE indique que 8,8 millions de personnes vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté et 5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire… Les propositions concrètes se situent principalement dans les domaines suivants : restauration scolaire, épiceries solidaires, commande publique, suivre l’évolution des comportements alimentaires, développement des circuits de proximité…

La fiche présentant les actions de la ville de Grenoble se trouve page 28 de l’étude et indique deux réalisations phares mises en place dans la ville : Episol, une épicerie locale et solidaire pour toutes et tous qui compte environ un millier de familles adhérentes et une cantine verte dès 78 centimes  (c’est le prix du repas à la cantine pour les budgets les plus modestes)

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La précarité énergétique s’accroît

Publié le 1 février 2020

L’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) a noté une hausse du nombre de personnes en situation de précarité énergétique (+ 233 000 en 2018). Ce nombre s’élève à présent à 6,8 millions de personnes.  Ce chiffre est d’autant plus préoccupant qu’il était auparavant en baisse, depuis deux ans.

« La hausse structurelle des prix de l’énergie tend à accroître la pression sur les plus modestes. Combinée à une augmentation du taux de pauvreté, cette tendance haussière observée d depuis plusieurs années entraine mécaniquement davantage de ménages dans la précarité énergétique. Ainsi, ce sont près de 7 millions de personnes qui, en France en 2018, sont touchées par la précarité énergétique. Triste constat : le nombre de ménages fragilisés est en hausse, ce qui se traduit par une augmentation des demandes d’aides à tous les guichets, et hélas par voie de conséquence face aux impayés de facture d’énergie, par une augmentation du nombre des coupures de gaz et d’électricité… »

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Un plan d’urgence pour une nouvelle politique du logement

Publié le 10 janvier 2020

Fin 2019, le collectif des Associations Unies (CAU) qui regroupe 36 associations agissant pour la solidarité ont édité 10 vœux adressés au président de la République, qui permettraient s’ils étaient appliqués, de sortir de l’urgence sociale. Le CAU attire ainsi l’attention des pouvoirs publics sur le nombre de plus en plus important d’enfants, de jeunes, de femmes et d’hommes vivant à la rue ou dans des habitats précaires. 
Les chiffres sont graves : + 50% de personnes sans domicile en 10 ans ; 500 enfants dormant à la rue ou dans des abris de fortune tous les soirs à Paris et plus encore partout en France ; entre 900 000 et 1,3 million de personnes vivant dans un logement indigne…
 
Voici les titres des 10 vœux du CAU :

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Le « mal-emploi » toujours au plus haut

Publié le 13 décembre 2019

Dans une étude du 5 décembre, l’Observatoire des inégalités examine l’évolution du « mal-emploi » depuis 1990 en France. Le « mal-emploi » concerne, les chômeurs, les travailleurs précaires, les découragés du travail, ce qui représente 8 millions de personne soit un actif sur quatre. L’augmentation a été de 2,8 millions de personnes de plus qu’en 1990. Le nombre de contrats précaires entre 2015 et 2018 est passé de 3,4 millions à 3,7 millions !
L’Observatoire constate que jamais le mal-emploi n’a été aussi élevé que ces quatre dernières années, le chômage diminue lentement depuis 2015, mais la précarité du travail augmente. 

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Ne pas intégrer l’APL dans le RUA !

Publié le 6 décembre 2019

Voilà encore une fausse bonne idée portée par le gouvernement et le délégué interministériel O. Noblecourt concernant le Revenu Universel d’activité (RUA) : celle d’y intégrer l’aide personnalisée au logement (APL), sous la forme d’un supplément logement. Mais faire cela au moment où les APL sont en train de diminuer suite à la baisse de 5 euros décidées en 2017 et pour les locataires du logement social une diminution supplémentaire en moyenne de 50 € par ménage, est une façon déguisée de diminuer « le pognon de dingue » que coûte la politique sociale. En plus à partir du 1er janvier 2020, les aides au logement seront calculées sur la base des ressources des 12 derniers mois glissants et non plus sur les revenus d’il y a 2 ans.

Les APL ne sont pas de même nature que les autres prestations sociales, puisqu’elles ne correspondent pas à un complément de revenus, mais visent à permettre aux ménages à faible revenu d’accéder à un logement ou de s’y maintenir. Il ne faut donc pas tout mélanger. Il serait urgent de rétablir les APL à un niveau suffisant pour que tous les ménages puissent se loger au moment où les loyers poursuivent une augmentation continue dans certains territoires en tension.

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L’arrêté « anti-mise à la rue » à Grenoble toujours suspendu

Publié le 29 novembre 2019

Le 21 mai 2019, le maire de Grenoble prenait un arrêté qui tentait de lier une expulsion à une non remise à la rue, donc de trouver, au préalable, une solution d’hébergement pour l’expulsé. Le maire demandait qu’à l’occasion de toute expulsion il lui soit fourni la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée aux personnes intéressées.

Le préfet de l’Isère a demandé au juge des référés du tribunal administratif de Grenoble de suspendre l’exécution de l’arrêté du maire de Grenoble. Par une ordonnance du 28 juin 2019, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, a suspendu l’exécution de l’arrêté du maire de Grenoble. La commune de Grenoble a fait appel de cette suspension, mais par une ordonnance du 20 novembre 2019, le juge des référés de la Cour administrative d’appel de Lyon a rejeté cet appel. L’arrêté reste donc suspendu.

Voici un extrait de l’ordonnance du juge des référés de la CAA de Lyon :

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Urgence sociale : les plus pauvres sont laissés de côté par la politique de Macron

Publié le 15 novembre 2019

Le président de la République a été interpellé vendredi 8 novembre 2019 par un collectif d’associations réunies au sein du Collectif ALERTE sur la hausse de la pauvreté en France et la dégradation du niveau de vie des personnes les plus précaires depuis le début de son mandat. Les associations signataires de la lettre ouverte au président de la république sont : le Collectif ALERTE, APF France Handicap, ATD Quart Monde, Emmaüs France, Fédération des Acteurs de la Solidarité, Fondation Abbé Pierre, Petits Frères des Pauvres, Secours Catholique et l’Uniopss.

Les associations font un constat d’échec de la politique Macron : « Au total, les plus pauvres apparaissent aujourd’hui comme les grands perdants de l’action gouvernementale. »

Mais que fait le délégué interministériel contre la pauvreté ? Pour l’instant des discours, alors que les plus pauvres attendent des actes.

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