Agenda

4 juillet 2025

L’Été Oh! Parcs : un été gratuit, festif et ouvert à toutes et tous dans 2 parcs grenoblois. Comme chaque été, la Ville de Grenoble transforme ses parcs en véritables terrains de jeux, de détente et de découverte avec L’Été Oh! Parcs”. Une programmation estivale 100 % gratuite, conviviale et ouverte à toutes et à tous.

« Les Places aux Enfants » permettent à Grenoble de remporter le prix international du Développement Durable Local 2025

4 juillet 2025

A Rotterdam le 25 juin 2025, Gilles Namur adjoint au maire de Grenoble a réceptionné le prix du développement durable local 2025, récompensant la refonte profonde des espaces scolaires

La concurrence était rude puisque 7 pays et 60 projets européens concouraient au “Local Sustainability Award” qui récompense les villes, villages et régions portant des projets d’importance pour la transition écologique.

Trois projets étaient finalistes : le projet Sustainability Protocol de la zone métropolitaine de Barcelone (Espagne), le projet Revitalise Vilnius de la ville de Vilnius (Lituanie) et le projet « Breath of Schools » de la ville de Grenoble (France) tous trois répondant très bien aux Engagements d’Aalborg : œuvrer pour un avenir juste, durable et neutre sur le plan climatique.

Voici les raisons du choix de Grenoble par le jury :

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Un nouveau gel des crédits d’Etat de 4,7 milliards d’euros

4 juillet 2025

Le budget de 2025 était un budget d’austérité, le gouvernement ayant fait le choix de ne pas agir sur les recettes. Mais la compression des dépenses publiques ne pourra qu’accentuer la contraction de l’économie qui touche la France alors que la majorité des pays européens voient leurs économies se redresser. Le dogme macroniste soutenu par la droite et l’extrême droite que la solution viendra de la contraction des dépenses publiques nous mène dans le mur. Et cela n’a pas tardé, pour respecter un déficit à 5,4% du déficit public inscrit dans le budget 2025, le gouvernement est encore obligé de plus freiner les dépenses. Il décide le 26 juin 2025 de geler 4,7 milliards d’euros de dépenses de l’Etat et de la sécurité sociale : 3 milliards concernant l’Etat et 1,7 milliards de moins dans les dépenses d’assurance maladie. Mais il avait déjà décidé des mesures de correction cette année, à savoir l’annulation de 2,7 milliards d’euros de crédits des ministères et la « mise en réserve » de 2,3 milliards d’euros supplémentaires, soit un gel total de presque 10 milliards d’euros dans le budget 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale !

Pour l’instant les collectivités locales ne sont pas atteintes au-delà de la loi de finance 2025 déjà très austéritaire, mais en 2026 il risque d’y avoir de sérieuses pressions, allant jusqu’à imposer qu’elles diminuent leurs dépenses en fonctionnement comme en investissement. On en saura plus vers la mi-juillet.

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Signature du Nouveau Contrat Local de Santé 2025-2029 de Grenoble

4 juillet 2025

Alors que les défis en santé sont nombreux sur le territoire : inégalités sociales de santé, difficultés d’accès aux soins, importance des maladies chroniques et des problématiques de santé mentale, impacts du changement climatique et des expositions environnementales sur la santé… L’Etat (Préfecture de l’Isère, Agence Régionale de Santé et Education nationale) et la ville de Grenoble, en partenariat avec le Département, Grenoble Alpes Métropole, la CPAM, le CHUGA, le Centre Hospitalier Alpes-Isère, le CCAS et l’UGA ont signé ce mercredi 25 juin un nouveau Contrat Local de Santé pour la période 2025-2029.

Objectif : renforcer la coopération des acteurs du territoire et répondre aux défis en santé du territoire.

Mis en place en 2009 par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST), le Contrat Local de Santé (CLS) vise à structurer et coordonner les interventions des différents acteurs du territoire en matière de santé pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et mettre en œuvre des solutions pour une offre de proximité, en cohérence avec le Projet Régional de Santé (PRS) de l’ARS.

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Mixité résidentielle et logement social

4 juillet 2025

Une publication de l’Institut des politiques publiques (IPP), analyse la façon dont les Français sont répartis dans les villes et les quartiers. Ce travail financé notamment par la Fédération des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), montre combien la ségrégation sociale, c’est-à-dire la séparation des habitants selon leur niveau de vie, reste très présente. Les chercheurs proposent un nouvel outil : l’IPS Logement (indicateur de position sociale pour le logement), une sorte de « score social » pour les habitants et les quartiers. L’IPS Logement est calculé en prenant les revenus d’activité du ménage et en les divisant par le nombre d’unités de consommation (UC). Rappel pour calculer le nombre d’UC du ménage : le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, le deuxième pour 0,5 UC, et chaque enfant de moins de 14 ans pour 0,3 UC.

En 2022, l’IPS Logement moyen des ménages dans le parc social (13.555 euros) est près de deux fois inférieur à celui du parc privé (25.385 euros). Confirmant, s’il en était besoin, que le logement social accueille bien les ménages aux revenus les plus modestes, alors que deux tiers des ménages français pourraient y accéder.

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La qualité de l’air ne s’améliore pas assez vite à Paris, Lyon, Grenoble…

4 juillet 2025

En six ans, la qualité de l’air s’est améliorée dans sept villes de France. C’est ce que constate une étude réalisée par l’association Respire, dont les résultats ont été publiés le 27 juin. Mais les taux de pollution de l’air au dioxyde d’azote (NO2) restent « encore très élevés par rapport aux valeurs limites européennes et aux seuils de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] », nuance l’association.

L’association a relevé les taux de NO2 enregistrés par les stations de mesure de la qualité de l’air entre 2018 et 2024 dans sept villes : Paris, Lyon, Annecy, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble et Saint-Étienne. Elle constate qu’en six ans, la concentration moyenne annuelle de NO2 a diminué dans toutes ces villes. « Ce progrès s’explique par une combinaison de politiques publiques coordonnées aux niveaux européen (normes EURO d’émissions limites des véhicules), national (ZFE) et local (politiques de réduction de la place de la voiture en ville) », écrit-elle.

La bataille pour la qualité de l’air est loin d’être gagnée : cependant, l’amélioration est insuffisante, seule Chambéry respecte la limite annuelle fixée par l’Union européenne pour 2030, et aucune ville ne passe en dessous des recommandations de l’OMS. « La […] bataille pour la qualité de l’air est loin d’être gagnée. Les données nous démontrent que des politiques ciblées sur la réduction des émissions du trafic routier restent indispensables pour réduire la pollution et protéger la santé publique »,

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L’urgence d’adapter les logements bouilloires aux canicules

4 juillet 2025

Depuis trois ans maintenant, la Fondation pour le Logement des Défavorisés alerte sur le phénomène des logements bouilloires et de la précarité énergétique d’été, une urgence autant sanitaire que sociale et écologique.

Jusqu’à récemment, la notion de précarité énergétique était uniquement associée à l’hiver : souffrir du froid ou se ruiner pour se chauffer, par manque de ressources ou parce qu’on habite dans une passoire thermique.

Les risques liés au fait de vivre dans un logement trop chaud l’été demeuraient un angle mort pour les pouvoirs publics et les professionnels du bâtiment. L’enjeu de la chaleur dans le logement était uniquement abordé à travers la notion de « confort d’été », un terme qui tend à minimiser la gravité du sujet : des logements qui deviennent inhabitables plusieurs semaines dans l’année, des températures qui dépassent largement les seuils de l’OMS, avec des risques majeurs pour la santé de celles et ceux qui les occupent. D’après Santé Publique France, la chaleur a ainsi causé une surmortalité de 3 700 personnes en 2024, année au cours de laquelle 42 % des Français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement selon le baromètre du Médiateur de l’énergie.

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Politique politicienne

4 juillet 2025
fou

Un changement très critiquable de la Métro qui n’accepte plus de financer la Bourse du travail de Grenoble depuis 2023, mais en catimini… D’accord la Métro a des difficultés financières mais le montant n’est pas astronomique : 100 000 € par an. Elle n’a pas poursuivi la convention qui la liait à la Ville qui voit sa contribution augmentée par l’absence de cette somme. La Bourse du travail, institution historique, joue un rôle fondamental dans le paysage syndical et il est incompréhensible qu’une majorité qui se dit de gauche fasse une économie à ce sujet. Et s’il s’agit d’une question de compétence il y plusieurs façons de la régler. L’adjoint au maire de Grenoble Pierre Mériaux en charge du personnel et du dialogue social se dit « stupéfait et attristé » de cette situation dans le Dauphiné Libéré du 3 juillet 2025. Nous reviendrons sur ce dossier prochainement.


Le 25 juin 2025, en fin de séance du conseil départemental, un élu d’opposition, membre du groupe Isère, Ecologie et Solidarités (IES), Jérôme Cucarollo, demande la parole pour faire une intervention sur les incohérences de la droite entre le niveau local et national à propos de la transition écologique. Le président lui coupe brutalement le micro, estimant que l’intervention est hors de propos et rajoute : « je crois que je serais amené à le faire plus fréquemment ». Le président doit faire la police de l’assemblée mais n’a pas à limiter le droit de parole d’un élu au sein de l’assemblée délibérante. Mais le président n’a pas apprécié le fait d’avoir été obligé de changer le règlement intérieur de l’assemblée pour le rendre conforme à la loi, concernant la possibilité pour les élu-es de poser une question orale. C’est le groupe IES qui lui a imposé de modifier le règlement intérieur. Cette vengeance du président est donc très politicienne.


La diminution des moyens des préfectures concernant le contrôle de légalité a des conséquences concrètes importantes. Alors que les services de la préfecture signalaient que la commune de Moirans avait voté son budget primitif 2025 en déséquilibre (absence d’équilibre réel), la préfète de l’Isère a saisi la chambre régionale des comptes (CRC) comme le lui oblige la loi. Mais il y a des délais stricts pour faire cette saisine. Or le courrier de la préfète est arrivé au greffe de la CRC après la date limite ! En conséquence la CRC juge : « La saisine doit en conséquence être considérée comme irrecevable » ! Ça fait tout de même désordre, d’autant que d’autres saisines ont subi le même sort.

Violences dans les établissements scolaires 

4 juillet 2025

La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale « sur les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires », a rendu son rapport, qui pointe les défaillances de l’Etat.

Elle va plus loin que la seule affaire « Bétharram » et pour mettre fin à une véritable omerta sur les violences faites aux enfants qui est un phénomène massif, elle fait 50 propositions.

Voici un extrait de l’introduction du rapport :

« Les rapporteurs se sont donc attachés à analyser les ressorts des violences de toutes natures commises par des adultes ayant autorité ou avec leur complicité, à l’encontre d’élèves, en milieu scolaire, tâche inédite à leur connaissance. Tâche délicate également, dans un contexte d’inquiétude légitime face aux actes de violence commis par les élèves eux-mêmes, y compris à l’égard des personnels des établissements scolaires, auxquels les rapporteurs souhaitent exprimer toute leur reconnaissance et leur respect, en rappelant qu’ils accomplissent leurs missions, dans leur immense majorité, avec professionnalisme et bienveillance, malgré un climat et des conditions de travail souvent dégradés. Ils mettent également en garde contre l’effet de loupe que pourrait produire la lecture du présent rapport et appellent le lecteur à considérer l’ensemble des faits et données présentés au regard du nombre total d’élèves scolarisés dans notre pays – plus de 12 millions –, encadrés et accompagnés au quotidien par plus d’un million de professionnels au sein d’environ 60 000 établissements.

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Territoires en résistance. De la lutte à la victoire

4 juillet 2025

Un numéro hors-série de Socialter rédigé avec l’association « Terres de luttes », est à lire pour se remonter le moral, au moment où on pourrait croire que l’écologie est une cause perdue, vu les régressions massives des budgets consacrés à l’environnement et à la transition climatique dans de très nombreux pays, aux USA et même en Europe et en France. Selon Socialter, l’image de ce que furent les syndicats dans l’histoire longue du socialisme, les collectifs de lutte sont le terreau et le bras armé de l’écologie politique.

Voici un extrait de ce qu’écrit « Terres de luttes » dans ce numéro :

« La première ambition de Terres de Luttes, que nous poursuivons avec ce hors-série, a donc été de documenter le mouvement des luttes locales en France. Car ce phénomène a longtemps été un « mouvement social qui s’ignore », selon les mots du sociologue Kevin Vacher, avec qui nous avons produit un rapport fin 2021 intitulé « Les David s’organisent contre Goliath2 ». Un constat ressort de cette étude : la force du mouvement réside dans les alliances étonnantes qu’il fait naître, rassemblant des naturalistes et des agriculteurs, des retraités et des jeunes, des élus locaux et des dégoûtés de la politique, des commerçants, des profs, des chasseurs, des altermondialistes historiques et des riverains se mobilisant la première fois contre le déni de démocratie, et les nuisances d’un projet polluant. Avec presque toujours la même ligne claire : les fermes-usines, entrepôts Amazon, mégabassines, autoroutes… ne doivent se faire ni ici ni ailleurs. Mis bout à bout, les projets polluants rendent en effet impossible l’atteinte des objectifs de neutralité carbone et de zéro artificialisation des sols, comme le montre une autre étude que nous avons commandée en 2022 aux ingénieurs du cabinet BL évolution. Alors qu’ils se gargarisent de lois et d’objectifs écologiques « exemplaires », nos dirigeants soutiennent ainsi des centaines d’infrastructures qui bétonnent et polluent l’air, les eaux, les sols, et participent au dérèglement du climat.

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Diverses actualités

4 juillet 2025
Crieur public

Grenoble reçoit le Prix « Pionniers » pour sa politique alimentaire ambitieuse. Ce Prix « Pionniers » et le titre d’ambassadeur des Paysages Alimentaires décernés par l’association nationale « Un Plus Bio », c’est une reconnaissance nationale qui vient couronner des années de travail portées par la majorité municipale autour d’une vision résolument sociale et écologique de l’alimentation. Ce prix s’ajoute au Prix de la « Victoire des Cantines rebelles », que la Ville avait déjà reçu en 2018.


Péages, superprofits : nos (trop) chères autoroutes. Complément d’enquête diffusé sur France le jeudi 26 juin 2025. Disponible jusqu’au 30/12/2025. Vinci a engrangé des milliards d’euros grâce à ses péages autoroutiers. Ces « superprofits » choquent de nombreux automobilistes, car dans le même temps le prix des péages n’a pas baissé. Autrefois service public, le réseau est désormais partagé entre trois multinationales : Eiffage, Vinci et Abertis. L’Etat a-t-il bradé son patrimoine ? A-t-il si mal négocié les contrats qui le lient aux entreprises concessionnaires ? Privatisation controversée, rapports étouffés, soupçons de conflits d’intérêts : enquête sur un dossier explosif qui empoisonne tous les gouvernements ou presque depuis près de 20 ans. Avec nos actions (à partir de 00 : 44) sur les autoroutes Macron, Kohler et Borne : en replay.


Canicule et fortes chaleurs : protéger aujourd’hui, préparer demain. Alors que le mois de juin se termine, Grenoble a d’ores-et-déjà battu des records de chaleur avec des températures dépassant les 38° et connu plusieurs jours en niveau d’alerte canicule orange. Durant l’été 2024, Grenoble a subi 9 jours de canicule et 13 nuits tropicales (température qui ne descend pas en dessous de 20 °C la nuit). L’objectif de limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 degrés n’est désormais plus atteignable. En sachant que la fréquence des vagues de chaleur doit encore doubler d’ici à 2050, Grenoble continue de lutter contre la pollution et d’adapter ses rues, ses parcs et les bâtiments au réchauffement climatique, et de veiller que sa population soit informée des risques et des bonnes pratiques, avec une attention particulière pour les plus fragiles.

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Agenda

27 juin 2025

Samedi 28 juin à 11h, La Maison de l’Image a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition photographique en plein air « À ciels ouverts » dans le parc Jean Verlhac (Villeneuve, Grenoble) devant la Maison des Habitants Le Patio.

Grenoble consolide son offre d’accueil du jeune enfant

27 juin 2025

Une délibération importante portée par Sylvie Fougères, conseillère déléguée à la petite enfance, a été adoptée par le conseil municipal du 23 juin 2025. Elle précisait les nouveautés du service public de la petite enfance ; les débats ont démontré que les oppositions méconnaissaient la politique dynamique portée par le CCAS pour les crèches en particulier.

Fidèle à sa mission de service public et à son engagement pour un accueil inconditionnel de tous les enfants, la Ville de Grenoble dévoile son schéma de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant et des services aux familles pour la période 2025-2027. La question du taux de remplissage et de ce fait l’obligation de proposer aux familles d’accueillir leur petit en fonction des absences d’usagers réguliers n’est pas idéale mais permet à des parents notamment isolés de faire courses et démarches en attendant une place.

Grenoble accueille par ailleurs également de familles précaires plus qu’à l’échelle nationale : 38% des familles sont monoparentales contre 30% au niveau national. 25 % des couples allocataires avec enfant(s) vivent par ailleurs sous le seuil de bas revenus tel que défini par les CAF, contre 17 % à l’échelle nationale. Cette part s’élève à 58 % chez les familles monoparentales grenobloises.

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À Grenoble, la politique pour un logement digne et accessible à toutes et tous

27 juin 2025

Le 27 juin 2022, le conseil municipal de Grenoble avait adopté une délibération cadre concernant la politique de l’habitat et couvrant 4 enjeux majeurs :

  • Conforter la place et le rôle du logement social ;
  • Améliorer et encadrer le parc privé ;
  • Accompagner les publics les plus fragiles et les personnes défavorisées ;
  • Lutter contre l’habitat indigne.

Lors du Conseil municipal du 23 juin 2025, Nicolas Beron Perez, conseiller délégué au logement et Margot Belair, adjointe à l’Urbanisme ont dressé un bilan de la politique municipale depuis 2014 et tracé des perspectives pour l’avenir.

Avec ses 20 532 logements sociaux, Grenoble a vu progresser son taux de plus de 3 points en 10 ans, passant de 21,7 % en 2014 à 25,15 % en 2024. Ce résultat est le fruit d’une politique volontariste de production et de répartition territoriale des logements sociaux.

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Un survol des choix politiques dans les finances de la ville de Grenoble en 2024

27 juin 2025

Les grands équilibres du CFU du budget principal ont été analysés dans un article précédent Compte financier unique 2024 de la commune de Grenoble « ADES – Le Rouge et le Vert qui démontrait une situation financière saine de la ville de Grenoble permettant d’affronter les difficultés imposées par le gouvernement au budget 2025. On saura cet été qu’elles vont être les difficultés pour les collectivités pour l’année 2026, lorsque le gouvernement précisera sa stratégie financière.

Lors du conseil municipal du 23 juin 2025, l’adjoint aux finances, Vincent Fristot a présenté les grands choix politiques exprimés à travers les dépenses de fonctionnement et d’investissement durant l’année 2024.

Le bouclier social et climatique décidé en 2023 qui s’est rajouté aux priorités habituelles pour protéger mieux les habitants monte en puissance : 7,8 M€ de dépenses en fonctionnement et 0,9 M€ en investissement : mobilités 1,2 M€, logements1,2 M€, alimentation 1,3 M€ ressources humaines 4,3 M€, santé émancipation 0,8 M€.

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Requalification de la grande Esplanade, suite

27 juin 2025

La Ville de Grenoble a adopté par une délibération le 19 mai 2025, la déclaration de projet sur l’intérêt général du projet de requalification de la Grande Esplanade et du Boulevard de l’Esplanade afin de réaliser cette première phase du projet. Cette délibération faisait suite à l’avis favorable et sans réserve de la commission d’enquête qui confirmait donc l’intérêt général du projet que la ville de Grenoble porte pour ce quartier.

La ville de Grenoble et Grenoble-Alpes Métropole se sont entendues pour engager une première phase de travaux portant sur le réaménagement de l’Esplanade (sous maîtrise d’ouvrage Ville de Grenoble) et du boulevard de l’Esplanade (sous maîtrise d’ouvrage Grenoble-Alpes Métropole).

Il restera à la Métro lors du prochain conseil le 11 juillet d’adopter aussi la déclaration de projet afin que la réalisation de la première partie de la requalification globale de cette partie de l’agglomération démarre enfin. C’est un dossier qui est en préparation depuis de longues années. Pour éviter toute mauvaise interprétation, la déclaration de projet et la mise en compatibilité du PLUI ne concerne bien que la première brique du plan guide à savoir la transformation de la grande Esplanade en parc pour renouer avec sa vocation originelle. Ce chantier vise à la création d’un parc à la place d’un parking vieillissant non réglementé, non rotatif, qui hébergeait principalement des voitures ventouses et qui n’assurait pas de fonction de parking relais.

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Le risque pénal des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux

27 juin 2025

Dans son nouveau rapport, l’Observatoire SMACL dresse un état des lieux du contentieux pénal impliquant les élus locaux, les fonctionnaires territoriaux et les collectivités.

Cette édition 2024-2025 affine les projections pour la mandature 2020-2026, laissant entrevoir des niveaux de mise en cause encore jamais atteints. 

Au-delà du constat, ce rapport se veut un outil d’anticipation et de prévention. Les résumés de jurisprudences de l’année écoulée offrent aux acteurs publics locaux des clés pour mieux comprendre les risques auxquels ils sont exposés et identifier des leviers d’action concrets pour renforcer leurs dispositifs de conformité.

Loin de toute volonté de stigmatisation, l’Observatoire SMACL poursuit sa mission : accompagner les collectivités dans une démarche d’amélioration continue de leurs pratiques. 

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Politique politicienne

27 juin 2025
fou

La région Auvergne-Rhône-Alpes alors présidée par Laurent Wauquiez (Les Républicains), a été condamnée par le tribunal administratif de Lyon, le 24 juin, pour son non-respect de l’obligation de proposer un repas végétarien par semaine dans les lycées sous son autorité. Le tribunal donne un mois à la région pour rectifier le tir. L’Association Justice Animaux Savoie (Ajas), qui avait été la première à constater des manquements à cette obligation et avait fait un recours en 2023, salue une victoire « historique ». Elle espère que la loi sera désormais appliquée « entièrement et rapidement dans tous les établissements de la région ». Encore un acte politicien de Wauquiez annulé par la justice.

Le taux de départ en vacances plafonne depuis 40 ans en France

27 juin 2025

Le taux de départ en vacances a peu évolué au cours des trente dernières années, analyse le Centre d’Observation de la Société le 19 juin 2025.

Il était de 61 % en 1989 selon l’Insee, et de 64 % en 2023 selon le Crédoc. La crise sanitaire a logiquement fait chuter le taux en 2020, mais celui-ci est vite revenu à son niveau antérieur. Le boom des départs en vacances s’est produit entre les années 1970 et 1980. Le taux a alors grimpé de 42 % à 58 % entre 1964 et 1985 1.

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Les écarts de revenus liés à l’âge

27 juin 2025

L’Observatoire des inégalités publie le 19 juin 2025 une étude sur les écarts de revenus liés à l’âge. Depuis 2002, les inégalités de niveau de vie se creusent entre les plus jeunes, dont les revenus stagnent, et les plus âgés, pour qui ils ont augmenté. Une fracture s’est creusée, aggravée par les difficultés d’accès au logement dont les prix ont explosé.

« Le niveau de vie progresse avec l’âge, puis décroit à partir de 65 ans. Cet effet de l’âge est logique : plus on avance jusqu’à la retraite, plus on a de chances de disposer d’un emploi stable et de progresser dans la grille des salaires. La tranche d’âge la plus aisée est celle des 50-64 ans. Son niveau de vie médian est de 2 266 euros selon l’Insee en 2022, tandis que la moitié des 18-29 ans vivent avec moins de 1 969 euros par mois (pour une personne seule), soit environ 300 euros d’écart, ou encore 15 % de plus de revenus en faveur des plus âgés. En fin de carrière, les actifs ont des salaires plus élevés que les débutants, en raison de leur ancienneté. Et les jeunes adultes subissent plus fortement le chômage et les emplois précaires.

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