Samedi 27 juin à 10 h à la mairie : réunion publique de travail sur l’Esplanade. Après avoir travaillé le 16 juin sur les équipements, les espaces communs et la valorisation du patrimoine naturel et culture, le 27 juin les sujets sont : Quels usages de la Grande Esplanade, quelle circulation, quel stationnement, quelles mobilités douces ?
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Archives de juin 2015
Agenda
Un an au service des Grenoblois
Le groupe des 42 élus du Rassemblement Citoyen de la Gauche et des Ecologistes (RCGE) vient de publier en douze pages un survol des principaux actes faits par la majorité municipale, sur les engagements tenus, les réalisations en cours, les projets à venir et en plus c’est illustré par Cled’12, on ne se refuse rien. Pour lire ou télécharger ce document cliquez ici.
Les finances du SMTC au 31 décembre 2014
Comme chaque année, avant la fin juin, le SMTC adopte son compte administratif (CA) qui retrace dans le détail toutes les recettes et dépenses de l’année 2014, qui a vu l’augmentation du périmètre de la compétence du SMTC aux communes qui ont rejoint la Métro en début d’année 2014. Le SMTC n’a pas encore subi les diminutions importantes des subventions du département et par voie de conséquence de la Métro qui ont fait l’objet du budget 2015.
La situation financière au 31 décembre 2014 est correcte, c’était la dernière année des gros investissements pour le SMTC liés à la réalisation de la ligne E du tram, d’où une nouvelle augmentation de la dette de 37 M€ qui atteint 677 M€ fin 2014. Le SMTC n’a pas pris d’emprunts toxiques et sa dette ne présente pas de risque comme celle de la Métro.
Ne pas abandonner l’espace public aux maffias

© Le Dauphiné Libéré
La répétition des agressions dans l’espace public avec des armes à feu, à Grenoble et dans l’agglomération pose la question de comment lutter contre l’appropriation de l’espace public par de véritables maffias qui ont pris en main l’économie parallèle et qui entendent bien faire perdurer leur chiffre d’affaire. L’initiative de la mairie de manifester Place Saint Bruno contre cette irruption des trafiquants dans l’espace public est positive. Il est dommage que des élus de l’opposition n’y aient pas participé.
Politique politicienne
– Le groupe des élus de droite à la Métro, dont Matthieu Chamussy ont demandé la démission des membres du conseil d’administration de la SEM PFI suite au rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC : voir article à ce sujet) au motif qu’ils n’ont pas assuré leur contrôle sur les activités de cette SEM. Or ce conseil d’administration a été élu en 2014 et la CRC a rendu son rapport sur la période 2008-2012. De plus le Conseil de Métro n’a pas non plus assuré sa fonction de contrôle en tant que délégataire comme actionnaire majoritaire de cette SEM. Curieusement Matthieu Chamussy n’a pas demandé à ce que les élus du conseil de Métro démissionnent ! Et de rajouter qu’il ne fallait surtout pas faire une affaire politique de ce dossier. Raté ! Voila encore une belle démonstration d’une attitude politicienne.
Les PFI épinglées très sévèrement par la Chambre Régionale des Comptes
La Société d’économie mixte Pompes Funèbres Intercommunales (SEM PFI) gère un service public industriel et commercial dans un champ concurrentiel. Il n’y a pas de monopole et toute entreprise ayant une habilitation peut rendre ce service d’organisation des obsèques. Contrairement à d’autres régions où c’est le privé qui domine ce marché, la SEM PFI domine à 90 % le marché sur une zone d’environ 520 000 habitants pour 74 communes. Elle est soumise au contrôle de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui vient de rendre son rapport pour les exercices de 2008 à 2012, rapport présenté au conseil de la Métro du 26 juin 2015. Rarement un rapport a été aussi critique et il dénonce des pratiques inadmissibles pour un service public, qui se sont installées au fil des ans par un manque criant de contrôle de l’ancienne majorité de la Métro qui est l’actionnaire dominant (presque 80 % des actions) qui a laissé faire la direction générale comme elle le voulait.
Tarification des transports en commun
Le service public des transports en commun est un service administratif, les tarifs peuvent être fonction des revenus contrairement aux services publics industriels et commerciaux (eau, assainissement, gaz, électricité, chauffage urbain). Le SMTC introduisait la notion de revenus pour une modulation des tarifs de l’abonnement mensuel sur son réseau. Cette tarification, basée sur le quotient familial, a grandement facilité l’accès au réseau de transport des populations les plus modestes, notamment ceux dont le revenu moyen est inférieur ou égal au SMIC. Plus de 25% des abonnements sur le réseau TAG relève aujourd’hui de cette tarification, un chiffre en progression régulière d’année en année.
Pour essayer d’aller plus loin et de trouver de nouveaux critères plus équitables, le SMTC a demandé une étude à l’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG) pour essayer d’estimer de manière plus précise l’effort financier des ménages consacré au transport en commun.
Une commission d’enquête sur la baisse des dotations de l’Etat
Une initiative intéressante et qu’on souhaite fructueuse : à la demande du groupe des députés de la Gauche démocrate et républicaine, la commission des finances de l’Assemblée nationale a accepté le 16 juin la création d’une commission d’enquête sur « les conséquences de la baisse des concours de l’Etat aux communes et aux EPCI sur l’investissement public et les services publics de proximité ».
En théorie, il aurait mieux valu que cette étude sur les conséquences de cette politique d’austérité soit faite avant de la décider !
Développement de la médiation pour les consommateurs
Avant d’entamer des procédures judiciaires, longues, coûteuses et incertaines, la médiation est souvent une bonne solution. Elle progresse rapidement même si de nombreux secteurs de la consommation ne sont pas couverts dans notre pays.
La loi de 2014, relative à la consommation crée une obligation pour les professionnels de faire mention de la possibilité de recourir à une médiation comme voie de résolution des litiges dans tous les contrats remis à un consommateur.
Hommage aux morts de la rue
Vendredi 3 juillet au Jardin de Ville de Grenoble de 12 h à 14 h30.
En France en 2014, plus de 480 personnes sont mortes dans la rue, à 49 ans en moyenne, quand la moyenne nationale est de 82 ans ! Pour lutter contre l’oubli, pour interpeller sur les conséquences de la vie à la rue et pour rendre hommage aux personnes décédées : la
Rendez-vous dès midi sous le kiosque du jardin de Ville, pour partager un pique nique, avec musique et interventions et à 14h30, départ en cortège pour les carrés communs du Cimetière du Sablon.
Plus d’informations ici.
Solidarité Migrants : pique nique solidaire et partagé
Comme chaque année, à la veille des vacances, la CISEM – Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants- invite très largement les citoyen-ne-s de l’agglomération grenobloise, les étrangers demandeurs d’asile, de séjour, souvent déboutés de leurs demandes, les militants bénévoles associatifs à un grand pique nique solidaire et partagé. Mercredi 24 juin 2015 à 18 h 30 Place de Verdun Grenoble.
Animé par la BATUKAVI et la CHORALE DES BARRICADES. Et n’oubliez pas d’apporter pour un pique nique partagé pizzas, galettes, tartes, salades, fromages, pain, fruits.
51 artistes face à l’autoroute A 51

© Les- Anonymes51
« L’art ne peut pas changer le monde, mais il peut donner la conscience à chacun de la nécessité de le changer » Jean Ferrat dans un dialogue avec Georges Brassens (13 mars 1969, émission de télévision de l’ORTF). A la suite d’un collectif de personnes, de la Ville de Grenoble, d’associations environnementales (Amis de la Terre, Mountain Wilderness…), 51 Artistes ont répondu à l’appel d’organiser une exposition qui répondra au projet de poursuite de l’Autoroute A51 qui traverserait les Alpes du Sud, par des peintures, sculptures, installations, textes qui proclament la beauté des paysages, l’harmonie de la nature comme autant d’arguments face à un bétonnage forcené… C’est une façon de déclarer la beauté d’Utilité Publique !
L’exposition des œuvres des artistes démarre dans le 25 juin dans le Buech, puis dans le Champsaur en juillet. Retour dans le Trièves en juillet août et septembre et à Grenoble à l’ancien musée de peinture du 2 au 12 septembre.
Diagnostic financier de Grenoble au 31 décembre 2014
Avant le 30 juin de chaque année, les collectivités locales doivent présenter leur compte administratif (CA) de l’année précédente, compte qui décrit la réalité des recettes et des dépenses effectuées durant l’année. Le 22 juin, au prochain Conseil municipal, le CA 2014 sera débattu et donnera la photographie exacte de la situation financière de la ville au 31 décembre 2014. Ce CA est le dernier à avoir l’empreinte forte des décisions de l’ancienne majorité qui avait voté le budget primitif 2014 en décembre 2013. Il complète et confirme la rétrospective financière 2004-2013 qui indiquait une dégradation importante de la situation financière de la ville à partir de 2012, amplifiée en 2013 et poursuivie début 2014. Heureusement, la nouvelle majorité a commencé dès mi-2014 à corriger ce qui pouvait l’être et ralentir le rythme beaucoup trop rapide de l’augmentation des dépenses, notamment des frais de personnels qui explosaient et d’opérer des économies dans le fonctionnement quotidien de la ville.
Un grand succès des budgets participatifs
À partir du moment où les Conseils Citoyens Indépendants (CCI) n’étaient pas en capacité d’animer un débat public sur la construction de budgets participatifs à l’échelon de leur secteur, la ville a fait appel directement aux habitants pour qu’ils déposent des projets de réalisations qu’ils aimeraient voir effectués en 2016. L’appel a projet s’est terminé le 11 juin et il y a eu 164 projets déposés de toute nature. Beaucoup répondent à des demandes d’amélioration de la vie quotidienne.
Pour voir les projets cliquez ici.
Retour sur la crue de l’Isère de mai 2015
L’Association Départementale d’aménagement de l’Isère, du Drac et de la Romanche revient sur la crue importante de l’Isère début mai 2015. L’association départementale (AD) est un établissement public à caractère administratif qui gère les digues. Elle regroupe en son sein le département, les communes et les associations syndicales de propriétaires comprises dans le périmètre protégé. L’AD Isère Drac Romanche exerce sa mission sur le territoire formé par les 68 communes et les 14 associations syndicales membres de l’AD. Pour financer les travaux de surveillance et d’entretien des ouvrages, l’AD effectue des appels de fonds auprès de ses membres : les collectivités territoriales et l’union des associations syndicales de propriétaires. Le montant de programme de travaux 2014 s’élève à 1 035 000 €. La moitié est financée par le Conseil général de l’Isère, l’autre par les 68 communes et les associations syndicales du périmètre protégé. Ces travaux sont essentiellement des confortements des digues et complètent les très lourds investissements effectués par le SYMBHI.
Le rôle de la police municipale à Grenoble
Il y a beaucoup d’erreurs commises en ce qui concerne le rôle et les compétences de la police municipale par rapport à la police nationale et par voie de conséquence sur les responsabilités du maire et du préfet notamment sur la sécurité.
La loi précise que c’est l’État qui a le devoir de sécurité et la protection des personnes et des biens :
« L’État a le devoir d’assurer la sécurité en veillant, sur l’ensemble du territoire de la République, à la défense des institutions et des intérêts nationaux, au respect des lois, au maintien de la paix et de l’ordre publics, à la protection des personnes et des biens. »
Villes respirables en 5 ans ! Un appel à projet
Le ministère de l’écologie lance un appel aux collectivités locales pour qu’elles proposent des projets ambitieux et exemplaires pour améliorer rapidement la qualité de l’air. Il serait souhaitable que la Métro candidate puisqu’elle répond au critère imposé d’être dans un territoire couvert par un Plan de Protection de l’Atmosphère. Le but est de garantir dans un délai de 5 ans un air sain aux populations.
Center Parcs, l’Etat se prépare à évacuer la ZAD
Le tribunal administratif doit prochainement se prononcer sur la légalité de l’arrêté du préfet autorisant le projet de Center Parcs au titre de la loi sur l’eau. L’audience est prévue le 2 juillet. Le 18 juin le Conseil d’Etat vient d’annuler l’ordonnance du juge des référés du tribunal administratif qui avait suspendu les travaux. Les travaux peuvent donc reprendre.
Voici le communiqué du Conseil d’Etat :
Rassemblement des opposants à Center Parcs
Samedi 13 juin à partir de 10 h à Montrigaud.
Dans l’attente des audiences du 2 juillet au tribunal administratif de Grenoble, sur les jugements au fond des recours « Loi sur l’eau », « Espèces protégées » et « Assainissement » du Center Parcs, la Coordination des associations et collectifs contre Center Parcs des Chambaran, organise le 13 juin, un rassemblement à Montrigaud ( en Drôme donc pas concerné par l’arrêté préfectoral de l’Isère interdisant l’accès au site, mais à proximité du bois des Avenières ) autour d’un repas partagé suivi de rencontres & ateliers avec des artisans du coin et des débats autour de la ZAD, des luttes… La ZAD ouvre ses portes le lendemain dimanche 14, à ceux qui le souhaitent.