Vendredi 3 juillet 2020, réunion du Conseil municipal après les élections avec l’élection du maire et des adjoints. L’heure, le lieu et l’ordre du jour détaillé seront indiqués sur le site internet de la ville.
Mise à jour du 1er juillet : le conseil se tiendra au Musée de Grenoble place Lavalette, mais les 80 places disponibles pour le public ont été réservées très vite. Vous pourrez suivre cette séance en vidéo à distance en suivant ce lien.
L’organisation du vote le 28
juin de 8 h à 20 h, à Grenoble dans les 86 bureaux de vote se fera en toute
sécurité sanitaire avec notamment le port du masque obligatoire, l’apport d’un
stylo personnel est recommandé pour signer la liste d’émargement et une
distanciation physique bien organisée.
Il y a plusieurs manières de
choisir un bulletin de vote, soit trouver le projet politique le plus proche de
ses idées, de ses valeurs et les propositions qui seront les plus utiles pour la
vie de la cité, soit d’éliminer les candidats indésirables.
A Grenoble, au premier tour
du 15 mars, les électeurs qui se sont déplacés ont exprimé un choix très clair
en faveur de la liste Grenoble en commun menée par Eric Piolle. Les 3
autres candidats qui se maintiennent au 2ème tour ayant tous fait
moins de 20 % des exprimés.
A Grenoble il y a 4 listes au
2ème tour de l’élection municipale. Il y a 3 listes qui
considèrent déjà qu’elles vont être dans l’opposition et elles se disputent
pour savoir laquelle sera la meilleure dans ce rôle !!! L’ancien
maire corrompu se déclare chef de file étant arrivé avant les deux autres au 1er tour, Mme
Chalas explique qu’elle sera la meilleure opposition et M. Noblecourt vend de
la fumée en expliquant qu’il sera une opposition de gauche à la majorité (comme
si ce qui reste d’une partie du PS
grenoblois et de ses satellites
divers étaient encore de gauche).
C’est la première fois que des candidat-es s’avouent vaincus avant d’avoir combattu. On peut alors parier qu’ils ne seront pas bons dans l’opposition puisqu’ils s’apprêtent à faire ce que les oppositions ont fait durant le mandat qui se termine, c’est-à-dire contester la légitimité de la majorité en oubliant de proposer des politiques alternatives concrètes et se contenter de propositions démagogiques impossibles à financer. Et là leur imagination ne manque pas, à grand coup d’argent « magique » (comme disait Macron avant de trouver des milliards pour l’aéronautique et l’industrie automobile…) : Carignon prétend à la fois brader le patrimoine municipal (sans préciser quel acheteur pourrait s’intéresser à l’hôtel de ville…) et acheter des bâtiments sur lesquels des projets bien concrets sont déjà lancés (Bastille, Crédit Agricole,…), Chalas invente un plan de soutien à l’économie à 120 M €, Noblecourt un revenu local et des politiques sociales au top et poursuit ses attaques contre le maire avec qui il voulait s’allier (il déclare qu’il y a eu « six années de déni et d’incurie municipale »). Les électeurs ne se laisseront pas tromper par ces bonimenteurs qui ne finiront probablement pas leur mandat à l’exemple de M. Noblecourt qui a déjà démissionné lors de son précédent mandat pour convenance personnelle. Ils savent aussi que le redressement des comptes de la ville, bien engagé par l’équipe actuelle, sera poursuivi par l’équipe de « Grenoble en Commun« , malgré le poids de la crise du Covid-19.
La Convention Citoyenne pour
le climat a réuni 150 personnes tirées au sort en respectant des quotas
pour assurer une représentativité proche de la diversité de la population
française. Les 150 membres avaient pour mandat de définir une série de mesures
permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à
effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) et ceci dans un esprit de
justice sociale.
Au bout de 8 mois de
travail, d’auditions et de débats, les 150 membres de la Convention
Citoyenne pour le Climat ont rendu 149 propositions. Une seule qui a été
débattue et n’a pas obtenu la majorité des membres voulait proposer de diminuer
le temps de travail à 28 h par semaine (mesure rejetée par 65 % des membres de
la convention). Cette expérimentation a démontré que les citoyens pouvaient
très bien se plonger dans des dossiers très complexes à condition qu’ils aient
du temps, que d’importantes aides multiples y soient consacrées et que le rôle
des organisateurs et des garants fonctionne bien.
Le Cerema (Centre d’études et
d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) apporte
aux acteurs territoriaux un appui en termes d’ingénierie et d’expertise dans
l’optique de favoriser une transition vers une économie sobre en ressources et
décarbonée, respectueuse de l’environnement et équitable.
La métropole grenobloise, a
été la première des grandes agglomérations à décider du passage au 30 km/h pour
la plus grande partie de ses voiries dès 2016. Elle a demandé au Cerema
d’évaluer cette décision en comparant la situation trois ans avant et trois ans
après la décision (coût de cette évaluation 50 000 €).
Le 18 juin le juge des
référés du tribunal administratif de Grenoble a rejeté la demande de suspension
du permis de construire déposé par le promoteur Apsys sur le terrain Neyrpic à
Saint Martin d’Hères. Le juge estime que les requérants n’ont pas intérêt à
agir contre ce projet.
C’est tout de même bizarre
car des requérants habitent à une centaine de mètres du projet et la
circulation automobile va augmenter fortement dans leurs rues (démontré par
l’étude d’impact), ce qui est un motif donnant, à priori intérêt à agir suivant
l’article L600-1-2 du code de
l’urbanisme : « Une personne n’est recevable à former un recours pour excès de
pouvoir contre un permis de construire que
si la construction, l’aménagement ou les travaux sont de nature à affecter
directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien
qu’elle détient ou occupe régulièrement ».
« Human Rights Watch » est une organisation internationale qui défend les
droits des personnes à travers le monde. Elle mène des enquêtes sur les
exactions et défend les droits humains pour tous et s’assure que la justice
soit rendue.
Human Rights Watch vient de publier un rapport de 44 pages intitulé : « Ils nous parlent comme à des chiens » Contrôles de police abusifs en France ». Il décrit des contrôles policiers sans fondement ciblant les minorités, y compris des enfants âgés de seulement dix ans, des adolescents et des adultes. La plupart des contrôles ne sont jamais enregistrés, les policiers ne fournissent pas de documentation écrite, de même qu’ils expliquent rarement pourquoi les personnes sont contrôlées.
Le projet de loi sur la sortie de l’état d’urgence qui est discuté au Parlement ne prévoit pas l’abandon total des mesures exceptionnelles prises ces derniers mois : au risque de glisser progressivement vers un mode de gouvernement par l’exception. De nombreuses voix s’élèvent contre ce projet de loi. Un groupe d’associations, de syndicats, d’universitaires et d’avocat·es, membres du réseau de veille sur l’état d’urgence sanitaire, souhaitent alerter sur la dangerosité de ce projet, au regard des atteintes aux droits et libertés qu’il comporte :
Vu le nombre de propositions d’installation de caméras intelligentes ou thermiques pour soi-disant sécuriser le déconfinement, le 17 juin, la CNIL alerte sur les dérives potentielles. Elle appelle les pouvoirs publics à mieux encadrer ces dispositifs, l’expression du consentement des personnes filmées s’avérant particulièrement problématique, en effet la CNIL reconnaît qu’il y a un vide juridique sur les caméras intelligentes pour l’expression du consentement.
Le développement incontrôlé
de ces systèmes présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance
chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de
technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de
porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique. Fondées
sur la captation d’images d’individus, ces caméras contribuent selon
elle à rompre l’anonymat dans l’espace public et entravent la liberté
d’aller et de venir en s’immisçant dans les transports, les commerces et les
lieux de travail.
« L’exercice du
pouvoir reste aux mains des hommes : de 16% en 2014 à 19% de femmes maires
lors du premier tour des élections municipales en 2020.
Le partage du pouvoir
n’atteint pas le haut de la pyramide. En 2014, les hommes représentaient 84%
des maires (87,1% dans les communes de 1 000 habitant.es et plus et 82,3% dans
les communes de moins de 1 000 habitant.es). Les élections de 2020 ne témoignent
que d’une faible avancée : 19,2% de femmes parmi les maires, toutes
communes confondues (18,5% dans les communes de plus de 1000 habitant.es et
19,5% dans les communes de moins de 1000 habitant.es). Plus la commune est petite
et plus la représentation des femmes est élevée. Elles ne sont que 12% dans les
villes de plus de 30 000 habitant.es, là où les enjeux de pouvoir et de
conciliation des temps ont des effets d’éviction plus forts sur les candidates.
A noter que, pour le second tour, qui concernera environ 4800 communes, les
femmes représentent 47% des candidat.es et un peu plus de 24% des têtes de
liste dans les communes de plus de 1000 habitant.es, soit 5 points de plus
qu’en 2014 où elles n’étaient que 18,8%.
La CNIL avait sanctionné Google le 21 janvier 2019 pour des manquements concernant le traitement des données personnelles des utilisateurs du système d’exploitation Android. L’amende exigée était de 50 millions d’euros. Google a saisi le Conseil d’État pour demander l’annulation de cette sanction prise sur le fondement du règlement général sur la protection des données (RGPD). Par sa décision du 19 juin 2020, le Conseil d’Etat rejette cette requête au motif que Google a manqué à ses obligations d’information et de transparence, la société n’ayant pas délivré une information suffisamment claire et transparente aux utilisateurs du système d’exploitation Android et ne les a pas mis à même de donner un consentement libre et éclairé au traitement de leurs données personnelles aux fins de personnalisation des annonces publicitaires. Le Conseil d’Etat estime par ailleurs que la sanction de 50 millions d’euros n’est pas disproportionnée.
StopCovid :
un bide. De nombreuses voix s’étaient
élevées contre l’application numérique StopCovid, notamment en raison de son
inefficacité et son atteinte à ma liberté individuelle. Le résultat est un
véritable bide. Elle se révèle inefficace et est abandonnée par ceux qui s’y
étaient inscrits. 1,9 million de téléchargements, 1,8 million d’activations et
460.000 désinstallations en trois semaines. Le ministère de la Santé fait état
de seulement 68 tests positifs déclarés via l’application et de 14
notifications effectives de contacts à risques.
Le Conseil scientifique COVID-19, dans une note du 21 juin, attire l’attention sur : « les dernières données dont nous disposons quant à la constitution d’une immunité collective – 5% de la population française – très insuffisante pour empêcher la survenue d’une deuxième vague épidémique ; la circulation encore très importante du virus à l’échelle planétaire, et notamment dans l’hémisphère sud qui aborde sa période hivernale; et l’expérience des pandémies grippales qui se sont déroulées en deux ou trois vagues avant d’adopter un rythme saisonnier, suggèrent qu’une intensification de la circulation du SARSCoV-2 dans l’hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable. »
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