Archives pour la catégorie ‘Le Rouge & le Vert Hebdo’

Agenda

Publié le 14 mars 2025

Mardi 18 mars 2025 à 19 h se tiendra à l’amphithéâtre de l’Office du Tourisme de Grenoble une conférence intitulée « Moyen-Orient : les grands bouleversements » organisée par Humacoop-Amel France, en présence du Président de l’ONG libanaise Amel International, le Dr Kamel Mohanna.

Un peu de lecture pour un week-end studieux

Publié le 14 mars 2025

Réparons la ville. Un urbanisme écologique et social vu par Christine Leconte et Sylvain Grisot.Ed. Apogée, 10 euros


Racisme et Culture. Une réflexion du chercheur Michel Agier. Ed.  Seuil, coll. Explorations internationales, 21, 50 euros


Les irresponsables, qui a porté Hitler au pouvoir ? Continuons à lutter et penserpar Johann Chapoutot, Ed. Gallimard, coll. nrf, Essais ; 21 euros


Rue de l’Espérance, 1935. Un polar. Alexandre Courban, Ed. Agullo, 19, 90 euros

Renforcer la défense européenne oui, détruire notre Etat social, non !

Publié le 14 mars 2025

La situation géopolitique a profondément changé avec l’arrivée de Trump au pouvoir évènement qui se conjugue avec la politique de la Russie de Poutine ; il y a un danger réel pour la stabilité de l’Europe depuis l’invasion de l’Ukraine, le droit international est violé de par l’intervention russe dans les campagnes électorales de différents états européens pour aider les candidats d’extrême droite.

Qu’une majorité d’Etats européens, veuillent renforcer leurs budgets militaires parait une attitude politique compréhensible. Par contre le discours de Macron qui explique vouloir augmenter fortement les dépenses militaires, sans augmenter les impôts est inacceptable :  sur quelles dépenses seront faites les économies pour dégager les recettes nécessaires à cette option ? Nous pensons que ce sera sur les dépenses d’intérêt social et écologique, déjà largement menacées (école, santé, sécurité sociale, retraites, collectivités locales…). Le recours à la dette sera nécessairement très limité vu les taux d’intérêts des emprunts devenus plus élevés pour notre pays.

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Modification importante de la ZFE, proposée par la métropole

Publié le 14 mars 2025

Deux arrêtés du président de la Métro règlementent les interdictions de circulation : l’un concerne  les véhicules utilitaires légers (VUL) et les poids-lourds (PL) ; l’autre,  les voitures particulières (VP) et les deux-roues motorisés (2RM).

La Métro ouvre une consultation citoyenne sur une évolution importante de la ZFE concernant uniquement les véhicules utilitaires légers et les poids-lourds, en repoussant de juillet 2025 à juillet 2028, l’interdiction de circulation et de stationnement des véhicules Crit’air 2.

Cette consultation se déroule depuis le 10 mars et prendra fin le mercredi 10 avril 2025 à 17h.

Voir sur le site de la métropole le dossier de consultation.

Nous avons appris que la métropole avait pris (dès juin 2024) cette décision, mais sans en donner la référence, alors qu’une telle décision est contraire aux engagements pris dans le plan de protection de l’atmosphère (PPA) qui fixe l’objectif de « poursuivre et amplifier la mise en œuvre de la ZFE VUL/PL » pour atteindre les objectifs de réduction de la pollution atmosphérique.

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Une SCIC pour reprendre Vencorex par les salariés

Publié le 14 mars 2025

Il s’agit d’une affaire complexe et financièrement très délicate car le chiffre d’affaire de Vencorex en 2022 était de 462 M€ et en 2023 il n’était plus que de 272 M€. En 2022 la société était presqu’à l’équilibre, mais en 2023 le résultat d’exploitation était négatif de 50 M€ ! Même allégée des dettes, une reprise d’exploitation par une SCIC demandera un apport financier important, peut-être 250 M€. De plus la concurrence internationale installe des prix de vente des produits finis extrêmement bas qui asphyxie les entreprises chimiques françaises.

Pour tenter de sauver leurs emplois, des salariés de Vencorex proposent avec la CGT une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) demandent d’être aidés par les collectivités locales (communes, métropole, région), par des industriels intéressés à la remise en route des activités de Vencorex et par l’Etat qui devrait être le garant d’une politique industrielle nationale.

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Congé menstruel :  pour les collectivités locales volontaires , il faut sécuriser l’avancée acquise

Publié le 14 mars 2025

Publiée le 8 mars 2025 dans le Nouvel Obs, une tribune signée par un collectif d’élus demande l’application d’un « congé menstruel » dans « un cadre légal et réglementaire qui garantisse à toutes les agentes des conditions de travail dignes et adaptées à leurs réalités ».

Parmi les signataires de cet appel en Isère on note : Eric Piolle, Pierre Meriaux, adjoint au maire de Grenoble chargé du personnel municipal et quatre député-es : Marie-Noëlle Battistel, Cyrielle Chatelain, Jérémie Iordanoff, Sandrine Nosbé. 

« Depuis plusieurs années, des collectivités locales s’engagent pour l’amélioration de la qualité de vie au travail des femmes avec la mise en place d’un congé menstruel sous forme d’autorisations spéciales d’absences (ASA) pour les agentes publiques souffrant de règles incapacitantes ou traversant une interruption de grossesse. Par un courrier adressé à plusieurs d’entre elles, l’Etat rappelle l’absence de base légale de ces dispositifs créant une situation d’insécurité juridique.

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De quel budget familial avons-nous besoin pour vivre décemment ?

Publié le 14 mars 2025

L’Unaf (Union Nationale des Associations Familiales) développe depuis de longues années des budgets-types visant à chiffrer les besoins nécessaires pour que les familles puissent vivre dans des conditions décentes. Ces budgets identifient les besoins d’une famille-type et calculent ainsi les sommes nécessaires pour les couvrir.

Ces budgets ne décrivent pas ce que dépensent effectivement les familles, mais déterminent le niveau des dépenses estimées nécessaires pour qu’une famille type des diverses compositions envisagées, puisse vivre sans privation excessive. Ils sont différents du budget réel qui est un budget de ressources, qui part des moyens disponibles pour les affecter le plus judicieusement possible aux différents postes de dépenses. Les budgets de l’Unaf sont des budgets de besoins, ils calculent un minimum décent, pas un minimum vital. Le but n’est pas d’assurer la survie, mais la vie, dans des conditions modestes mais convenables. C’est aussi un minimum décent qui suppose une gestion soigneuse des ressources.

L’UNAF présente traditionnellement 8 principaux budgets types suivant la composition du ménage et fait les calculs par mois pour la France, l’Ile de France et hors Ile de France, elle publie le 18 février 2025 les budgets pour décembre 2024.

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Rapport d’information, visant à évaluer l’efficacité de la politique de lutte contre les trafics de stupéfiants

Publié le 14 mars 2025

Ce rapport présenté par deux députés de sensibilités politiques très différentes, Antoine Léaument (LFI) et Ludovic Mendes (apparenté au groupe macroniste) est la conclusion des travaux d’une mission d’information conduite sur plus de dix-sept mois et deux législatures, c’est dire le sérieux du diagnostic et des conclusions.

Il apporte un nouvel éclairage sur l’intégralité des enjeux de la lutte contre le trafic de stupéfiants : sécuritaire, institutionnel et sanitaire. Ils mettent en lumière l’aspect essentiel de la prévention pour lutter contre la consommation, raison pour laquelle les rapporteurs lui ont réservé une part conséquente de leur rapport. Pour eux il faut privilégier la prévention à la pénalisation prenant le contrepied de la politique actuelle : « Le courage politique commande de traiter enfin le sujet de la consommation, sans complaisance ni démagogie, en s’appuyant sur la réalité : les politiques stigmatisantes à l’égard des consommateurs ont fait la preuve de leur inefficacité dès lors qu’elles n’ont pas empêché l’augmentation de la consommation ni mis un terme à l’accentuation de la menace que le trafic fait peser sur la sécurité et l’ordre public.» Après avoir examiné ce qui se passe à l’étranger, ils proposent d’avancer vers une libéralisation du cannabis en France : « le choix d’une légalisation étroitement régulée par l’État »

Conclusion des deux rapporteurs :

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Hausse des loyers du CROUS à Grenoble

Publié le 14 mars 2025

En septembre 2025, les loyers de certains logements du Crous Grenoble-Alpes (Isère) augmenteront de 3,26 %. La hausse a été votée de justesse en conseil d’administration du CROUS (11 contre, 14 pour et 2 absentions).  Les associations et syndicats étudiants se disent extrêmement déçus et inquiets. Ce n’est pas normal que devant les difficultés du Crous, l’Etat n’intervienne pas pour permettre un gel, voire une diminution des loyers. Trop d’étudiant-es sont en grande précarité.

France bleu (Ici) a interrogé le syndicat étudiant « Union des Étudiant·e·s de Grenoble » (UEG) qui se déclare très déçu, alors qu’il avait lancé une pétition signée par près de 5 000 personnes.

Après une première hausse l’année dernière de la part du Crous Grenoble-Alpes, cette nouvelle augmentation de 3,26 % met en colère l’Union étudiante de Grenoble. « On sait que les étudiants sont déjà très précaires…de nombreux étudiants ne mangent pas à leur faim, sautent des repas. »

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Avis critique du Haut Conseil pour le climat sur le Plan national d’adaptation au changement climatique du gouvernement

Publié le 14 mars 2025

Le 13 mars 2025, le Haut Conseil pour le climat (HCC) rend son avis sur le plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) présenté par le gouvernement qui constitue l’un des trois piliers de la Stratégie française de l’énergie et du climat (SFEC). Il s’était autosaisi d’un avis sur ce programme car il analyse que la France ne va pas assez vite sur cette question et formule 24 recommandations rendre plus opérationnel le PNACC.

« Alors que le coût et les risques de l’inaction sont croissants, le HCC salue la publication du PNACC 3, première étape importante pour mieux protéger la population. Il rappelle toutefois que les aléas climatiques induits par le réchauffement s’intensifient plus rapidement que les moyens mis en œuvre pour en limiter les impacts et souligne un décalage entre les mesures prises pour faire face aux impacts du changement climatique et les besoins d’adaptation. 

« Même si le PNACC 3 constitue une étape importante pour y parvenir, la France n’est pas encore prête à faire face aux impacts du changement climatique. La mise à l’échelle des politiques d’adaptation que nous avions évoquée dans notre dernier rapport annuel demeure un enjeu important. La mise en œuvre du PNACC 3 et les futures planifications doivent être renforcées pour pouvoir impulser une politique d’adaptation à la hauteur des enjeux. » Jean-François Soussana, Président du Haut Conseil pour le climat.

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L’offre de services des bailleurs sociaux publics : quelles réponses aux besoins locaux et quels financements

Publié le 14 mars 2025

Une étude menée par la Fédération des offices publics de l’habitat (FOPH) met en lumière les stratégies adoptées par les bailleurs sociaux pour assurer la pérennité des services assurés aux locataires, dont l’offre ne cesse de s’étoffer. Mais comment financer ces services aux habitants ?

Cette étude ne rappelle malheureusement pas le très mauvais coup porté aux bailleurs sociaux par la politique macroniste qui a supprimé le versement des APL aux locataires du logement social et pour éviter de les appauvrir, il a appauvri le bailleur en lui imposant de baisser les loyers du montant des APL supprimées, c’est la RLS (Réduction du loyer de solidarité) qui coûte 1,3 milliards d’euros aux bailleurs chaque année.  L’Etat s’est par ailleurs totalement désengagé du financement des bailleurs sociaux. Il serait vraiment urgent de réfléchir à la création d’un service public du logement décliné au niveau national et local

L’étude évoque quatre grands leviers financiers mobilisés par les bailleurs sociaux pour soutenir ces services :

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Les violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun

Publié le 14 mars 2025

Le 10 mars 2025, l’Observatoire national des violences faites aux femmes a rendu publique une étude montrant que les femmes restent les principales cibles des violences sexistes et sexuelles dans les transports. Les chiffres ne cessent d’augmenter. Dans la Lettre n°23, l’Observatoire a choisi de se pencher sur l’ampleur et la nature des violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun et collectifs. 91 % des victimes de violences sexuelles dans les transports en commun sont des femmes, 75 % d’entre elles ont moins de 30 ans et 36 % sont mineures.

L’étude s’appuie sur les données de l’Observatoire national de la délinquance dans les transports, du ministère de l’Intérieur et des opérateurs de transports. Ces données démontrent des efforts importants engagés depuis plusieurs années mais le phénomène reste largement sous-évalué puisque seules 7 % des victimes ont déposé plainte en 2023.

« Les femmes sont toujours les principales cibles des violences sexistes et sexuelles dans ces espaces puisqu’elles représentent 91 % des victimes dans les transports en commun selon l’enquête « Vécu et ressenti en matière de sécurité » du SSMSI. Quant aux auteurs de ces violences, le ministère de l’Intérieur indique que 99 % des mis en cause sont des hommes. Une statistique particulièrement frappante qui illustre parfaitement les propos de Raphaël Adamczak, doctorant en psychologie sociale, lorsqu’il explique que la violence masculine « a pour but de rappeler que cet espace appartient au groupe masculin ».

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Diverses actualités

Publié le 14 mars 2025
Crieur public

À Grenoble, vivre la ville à tous les âges. Depuis 2014, la majorité municipale met en œuvre des politiques publiques dont le but serait que chaque Grenobloise et Grenoblois, quel que soit son âge, puisse vivre et s’émanciper dans sa ville : une ville à hauteur d’enfant, une ville émancipatrice pour la jeunesse, une ville qui prend soin de ses aîné-es. Du plan crèches à la labellisation Ville amie des aîné-es, en passant par les temps périscolaires et une meilleure prise en compte de la jeunesse, la municipalité œuvre pour qu’à chaque moment de la vie les habitant.es trouvent leur place en créant des espaces communs où tou.tes peuvent se rencontrer. Nous sommes convaincus que la ville intergénérationnelle est une chance pour toutes et tous.


Les citoyens consultés sur les enjeux de l’eau et les risques d’inondation. Jusqu’au 25 mai 2025, tous les habitants des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse sont invités à donner leur avis sur les enjeux de l’eau et les risques d’inondation. Le changement climatique, les sécheresses, les inondations, la qualité de l’eau et ses effets sur notre santé, le déclin de la biodiversité… sont des sujets d’actualité qui nous concernent tous. Pour relever ces défis, les politiques publiques doivent répondre aux préoccupations grandissantes des citoyens. Les comités de bassin et l’Etat lancent une consultation en ligne dont les avis seront pris en compte pour actualiser les orientations pour la période 2028-2033 des prochains documents stratégiques de planification pour l’eau et les milieux aquatiques, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux et le Plan de gestion des risques d’inondation.


La Ville de Grenoble a l’ambition d’une politique municipale favorisant l’égalité des droits. Guidée par les valeurs de non-discrimination, de libre choix, d’éducation populaire, d’accès aux droits, d’accueil inconditionnel et de pouvoir d’agir, elle œuvre auprès des habitant-es et de ses agent-es pour l’égalité réelle en questionnant les rapports de domination et les mécanismes de disqualification qui en découlent. Grenoble s’engage à lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes, les genres et les sexualités d’une part, mais aussi contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations ethno-raciales d’autre part ; notamment au travers d’une programmation spécifique à l’occasion du 8 mars, qui a vu vivre une belle journée internationale de lutte pour les droits des femmes et, à l’occasion du 21 mars, journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

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Agenda

Publié le 7 mars 2025

Lundi 10 mars de 18 h à 20 h à l’Hôtel de ville de Grenoble : Les enjeux du budget 2025 des collectivités. Avec Olivier Landel, directeur général de l’Agence France Locale et ex- délégué général de France urbaine, Laurence Comparat du collectif Nos Services Publics et Vincent Fristot, adjoint aux finances à la Ville de Grenoble.


Mardi 11 mars à 20h30 salle des fêtes de Voiron, Place J A Gau. Projection gratuite de deux films : « Le cimetière de la fast-fashion » de Mathieu Habasque montre l’impact du commerce mondial de la mode et « Dimitri, Mison et les autres » de Dada Oreiller et Philippe Maret raconte l’histoire passionnante de deux hommes amoureux de nature et de vie sauvage.


Mercredi 12 mars à 18 h à l’Hôtel de ville de Grenoble, réunion publique organisée par la commission d’enquête sur la requalification de l’Esplanade (voir ci-dessous l’article sur l’enquête publique).

Défendre de toutes nos forces, l’Etat de droit

Publié le 7 mars 2025

L’Etat de droit est un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit et où il y a une séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judicaire), qui permet de lutter contre l’arbitraire et éviter les dictatures. L’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 nous le rappelle : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

Ce qui se passe aux Etats Unis est très inquiétant, suite à l’arrivée de Trump, de JD Vance et de Musk au pouvoir, où une véritable révolution contre l’Etat de droit se met en place et en œuvre. Des historiens qualifient cette révolution de nouveau fascisme, rejoints par de plus en plus de personnalités américaines, européennes et françaises (1).

Cette révolution entend mettre à bas le pouvoir judicaire et le fonctionnement normal des administrations, le règne de l’arbitraire s’installe progressivement. La brutalité et la vitesse avec lesquelles cela se passe est une des marques de cette révolution très inquiétante.

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8 mars, journée internationale des droits des femmes, manifestation à Grenoble

Publié le 7 mars 2025

Manifestation à Grenoble le samedi 08 mars 2025, rendez-vous à 14h à l’arrêt de tram B Cité internationale (rue Félix Esclangon).

Voici l’appel intersyndical national signé par la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSa, Solidaires et la FSU.

Nous voulons enfin des actes ! L’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations.

L’égalité professionnelle s’inscrit dans un projet de société et nécessite une volonté à la fois politique et budgétaire. Les législations successives et la mise en place de l’index égalité pour tenter de corriger les écarts ne suffisent pas.

Ce constat que nous posons, année après année est largement admis et pourtant il n’y a aucune réelle volonté du patronat et des gouvernements successifs pour appliquer et faire appliquer la Loi et aboutir à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

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Avenir de la chimie grenobloise, un nouveau sursis de six mois

Publié le 7 mars 2025

Le 6 mars, le tribunal de commerce de Lyon a étendu la période d’observation de Vencorex, placée en redressement judiciaire le 10 septembre dernier. Le délai supplémentaire est de six mois avec une audience intermédiaire programmée le 3 avril.

Pour le tribunal, une seule offre viable est sur la table : celle des salariés, regroupés en SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif). L’offre de l’entreprise hongroise BorsodChem, qui appartient au groupe chinois Wanhua, n’est pas pour l’instant jugée assez aboutie, elle doit être finalisée, elle ne proposait de reprendre que 50 salariés sur 450.

La SCIC, portée par la CGT, est une réponse au désastre social que représenterait la fermeture de Vencorex pour tout le bassin d’emploi avec l’effet domino sur toute la plateforme chimique.  La SCIC serait portée par les salariés et la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) avec le soutien de plusieurs collectivités locales et territoriales.

Six mois c’est court et Sylvie Dejoux, élue CGT au CSE de Vencorex a déclaré à la sortie du tribunal : « On aurait aimé un peu plus longtemps, mais on va mettre à profit ce temps pour concrétiser notre offre ».

Enquête publique sur la requalification de l’Esplanade

Publié le 7 mars 2025

L’enquête publique sur la requalification de l’Esplanade se terminera le 21 mars 2025.

Le projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade est la première étape de mise en œuvre du projet global et consiste à transformer le parking et le boulevard en un parc urbain paysager.

Il est porté conjointement par la ville de Grenoble et la métropole ; les travaux qui vont être lancés dans les mois qui viennent portent notamment sur la requalification de la Grande Esplanade dont la maitrise d’ouvrage est Ville de Grenoble, et la requalification du Boulevard de l’Esplanade dont la maitrise d’ouvrage est métropolitaine.

Le projet dans son ensemble fait intervenir de nombreux partenaires Ville, métropole (espace public, passerelle), le SMMAG pour le parking relais et des acteurs privés (ex : Intermarché, Vicat). Il n’est pas facile que tout ce monde marche à la même vitesse. L’essentiel c’est que ce projet avance, il a déjà beaucoup tardé.

Pour s’informer sur le dossier, la commission d’enquête organise une réunion publique le mercredi 12 Mars 2025 à 18h00 à l’Hôtel de Ville de Grenoble.

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Carignon, un droit à l’oubli très relatif

Publié le 7 mars 2025

Notre droit permet à un condamné de se réinsérer dans la société et de voir effacée sa condamnation à l’issue d’un certain temps qui dépend de la gravité de la condamnation. C’est ce qui s’appelle « le droit à l’oubli ». Mais ceci ne signifie pas que la réinsertion se fait automatiquement, elle dépend essentiellement de la façon dont le condamné a compris le mal réalisé et s’il fait amende honorable.

Récemment dans la presse locale, l’avocat d’Alain Carignon rappelle à juste titre que le casier judiciaire n°2 de l’ancien maire corrompu ne rappelle plus aucune condamnation puisque qu’elles sont automatiquement effacées après les délais indiqués par la loi. Mais de là à faire croire que les malversations de l’ancien maire ne sont plus critiquables et ne doivent plus être rappelées, il y a un pas à ne pas franchir.

Alain Carignon fait preuve de mensonge, puisqu’il s’obstine à refuser d’accepter ce pourquoi il a été mis en cause de nombreuses fois par la justice. Ne pas reconnaitre les actes délictueux réellement commis peut signifier qu’ils pourraient se reproduire à tout moment. Il n’a jamais accepté les faits qui ont été révélés et sanctionnés par la justice, il a toujours essayé de faire croire que ce qu’il avait fait était pour financer ses activités politiques comme beaucoup d’autres responsables politiques, alors que c’était tout simplement de l’enrichissement personnel de grande envergure et un moyen de rester au pouvoir, ce qui est beaucoup moins glorieux. Pour lui la justice se trompait il l’a mise en cause en tant que ministre, en estimant que lui était élu et que ses juges ne l’étaient pas et ce qui comptait c’était l’onction du peuple.

Le juge Courroye qui a instruit le dossier de la corruption, explique que Carignon était dans le déni absolu et il le reste depuis.

Nous sommes pour la réinsertion des délinquants à condition qu’ils reconnaissent leurs erreurs et ne reviennent pas sur les lieux de leurs malversations comme si rien ne s’était passé.

Vers un budget départemental 2025 un peu curieux

Publié le 7 mars 2025

Le 28 février 2025, le Conseil départemental a débattu de son rapport d’orientation budgétaire (ROB) qui précède obligatoirement (moins de deux mois avant) le vote du budget primitif du département de l’Isère.

Pour avoir une vue synthétique rapide sur le budget d’une collectivité territoriale, une comparaison avec les départements de même strate, permet une analyse rapide en comparant les recettes et les dépenses en euros par habitants entre le département de l’Isère et la moyenne des départements de plus d’un million d’habitants, ces dernières années.

Ce qui saute aux yeux immédiatement c’est que la situation financière du CD38 est très confortable par rapport à celle de la moyenne des autres départements :

  • Les recettes de fonctionnement sont à peu près dans la moyenne grâce à une dotation de l’Etat nettement supérieure à la moyenne (plus de 40 M€) qui compense des impôts locaux moins importants.
  • Les dépenses de fonctionnement sont très inférieures à la moyenne de plus de 100 M€ car les dépenses sociales sont nettement inférieures : 45 M€ de moins pour les aides à la personne et 55 M€ de moins pour les frais de séjour et d’hébergement.
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