Depuis de longues années la Ville de Grenoble et son CCAS agissent contre toutes les discriminations et pour les accès aux droits. Au conseil municipal du 24 mars 2025, une délibération cadre présentée par Laura Pfister, adjointe au maire, précise les actions menées contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations ethno-raciales qui se développent fortement dans notre pays et localement. Juste avant ce conseil municipal, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure rendait une étude qui donnait des statistiques inquiétantes sur la montée du racisme en général.
La Ville de Grenoble mène une politique municipale pour l’égalité des droits. Guidée par les valeurs de non-discrimination, de libre choix, d’éducation populaire, d’accès aux droits, d’accueil inconditionnel et de pouvoir d’agir, elle œuvre auprès des habitant-es et de ses agent-es pour l’égalité réelle en questionnant les rapports de domination et les mécanismes de disqualification qui en découlent.
La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations ethno-raciales souffre d’une tendance à l’effacement derrière des thématiques plus consensuelles. La nature même des discriminations ethno-raciales, souvent invisibles et rarement identifiées comme telles, y compris par les personnes qui en sont victimes, expose toute politique de lutte contre leur production à un risque constant de relégation. Conscients de cette réalité, la Ville et le Centre Communal d’Action Sociale de Grenoble affirment leur volonté d’opposer à ce risque une vigilance permanente.
La ville de Grenoble a décidé de financer une initiative de Sécurité Sociale de l’Alimentation dès 2025. Inspirée des principes du régime général de la Sécurité sociale du programme du Conseil National de la Résistance, elle garantit le droit universel à une alimentation de qualité et choisi. Ce droit serait financé par la cotisation sociale des bénéficiaires. Un tel dispositif repose sur une caisse de cotisation propre, gérée démocratiquement, alimentée par les cotisant-es, dans le but de conventionner des produits bons pour la santé, bons pour le vivant et justement rémunérateurs pour les paysannes et paysans.
Ce système permettrait à chacune et chacun d’avoir concrètement les moyens de se nourrir comme il ou elle le souhaite en quantité et en qualité suffisante, tout en garantissant des débouchés aux paysans, travailleuses et travailleurs des filières vertueuses.
Le 24 mars 2025, après plusieurs années de travaux de la part de la collectivité et des acteurs de terrain, le conseil municipal a voté une subvention annuelle de 229 000 € à l’Union des Mutuelles de France Savoie, à la tête d’un consortium de structures associatives et coopératives locales.
Le projet d’aménagement du secteur Arlequin-Parc Jean Verlhac vise plusieurs objectifs :
Ouvrir le parc Jean Verlhac par l’aménagement de nouvelles « portes » d’entrée (et plus particulièrement la Porte Nord), pour faire de ce grand parc de 14 hectares un élément d’attractivité à l’échelle de la ville ;
Conforter et mettre en valeur les polarités existantes (place du marché, lac, cœur de parc…) ;
Requalifier les espaces aux franges du quartier (crique centrale et dalle de l’ex-160 galerie de l’Arlequin…)
Le projet prévoit également des interventions localisées dans le parc dans le cadre de la gestion alternative des eaux pluviales. Pour pouvoir être régulièrement décidé, ce projet doit être validé par une déclaration de projet sur son intérêt général.
Ce projet d’ampleur (coût total de plus de 20 M€) ne semble pas très compliqué à réaliser techniquement, par contre le nombre des procédures administratives à remplir complexifie fortement sa réalisation concrète et augmente les délais de réalisation. La réalisation avant 2026 est finalement reportée de plus d’un an. Rappel de l’ensemble des obstacles à surmonter.
L’amélioration de la qualité de l’air extérieur demeure un enjeu sanitaire de premier plan pour le territoire de la métropole grenobloise. La ville de Grenoble est particulièrement concernée par cet enjeu. Pour rappel, Santé Publique France, en 2021, estime à 293 le nombre de décès prématurés par an attribuables à la pollution atmosphérique par les particules fines dans la métropole grenobloise et à 135 les décès liés au dioxyde d’azote. Les études épidémiologiques rappellent également le lien entre la distance d’habitation par rapport aux grands axes routiers et différents effets sanitaires comme l’apparition d’asthme chez les enfants (habiter à proximité d’un grand axe de transport augmenterait ce risque de 15 à 30%).
La ville de Grenoble est tout particulièrement concernée par cet enjeu. Par ailleurs, si les taux de concentration en particules fines et en dioxyde d’azote ont connu des baisses ces dernières années, la concentration en ozone tend, elle, à augmenter. Les niveaux de pollutions observés sont par ailleurs très au-dessus des valeurs guides de protection de la santé émises par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2021 pour les concentrations de NOx et de PM2.5. A cela s’ajoute, la révision en cours des seuils d’exposition par l’Union Européenne qui a initié récemment un travail sur sa directive au sujet de la réglementation des polluants applicable en principe à horizon 2030.
Le Tribunal administratif de Toulouse annule ce jeudi 27 février l’autorisation environnementale du chantier de l’autoroute A69, autorisation délivrée par la Préfecture. Il suit l’avis de la rapporteuse publique qui a requis l’annulation en raison de « l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur ».
Enfin la justice administrative prend la mesure des torsions, raccourcis et faux-semblants avancés par les aménageurs, avalisés par les Préfectures pour justifier à tout prix bétonnages et bitumages attentant gravement au monde agricole, à la ruralité et à notre territoire, à l’opposé des engagements formels de la France.
La justice tranchera à son tour pour le projet RD1075 dans le Trièves.
Pour accélérer les procédures administratives d’autorisation de grands projets, le gouvernement veut exempter les projets industriels du champ de la Commission nationale du débat public (CNDP).
Le rôle de la CNDP est d’organiser la consultation ou le débat public préalable aux décisions concernant de nombreux projets d’importance qui ont des impacts sur l’environnement. Par exemple STMicroelectronics a été contraint de revenir en arrière après une enquête publique car il n’avait pas sollicité la CNDP sur son projet d’agrandissement.
Le gouvernement a proposé cette modification dans un projet de décret qui a été retoqué par le Conseil d’Etat.
Pour passer outre le gouvernement propose de passer par une loi, en proposant un amendement au projet de loi de simplification en cours de discussion au parlement. Les salariés et les collaborateurs de la CNDP ont fait grève le 25 mars pour protester contre cette modification de leur rôle.
Cet avis démontre que le gouvernement et le maitre d’ouvrage n’apportent pas les informations attendues pour un tel débat public. Tout est fait comme si la CNDP n’existait plus pour traiter des projets industriels.
L’agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS), établissement public placé sous la tutelle de l’État, est chargée de contrôler et d’évaluer les organismes du logement social. Ses missions sont précisées à l’article L. 342-2 du code de la construction et de l’habitation.
L’Ancols a contrôlé en 2024 les 30 bailleurs (750 000 logements) les plus susceptibles de rencontrer des difficultés face aux échéances de la loi climat et résilience (aucun n’intervient en Isère). Les enseignements tirés de ces 30 contrôles simultanés ont nourri un rapport thématique qui permet de comprendre les freins à la rénovation énergétique.
La loi climat et résilience de 2021 a modifié la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs.
Depuis le 1er janvier 2025, la remise en location de logements avec une étiquette énergétique G est interdite. Cette disposition concerne tous les bailleurs dont les bailleurs sociaux.
Voici le résumé qu’en fait Djéhanne Gani du café pédagogique le 25 mars :
Lors de son intervention, Philippe Meirieu a appelé à une vigilance et à « une lucidité critique » dans l’usage des mots comme dans l’approche. Le contexte de censure trumpiste nous rappelle l’importance du lexique et ses enjeux pour penser le monde. En rappelant le pouvoir et l’expertise de l’enseignant – chercher, créer, inventer et non (s’) exécuter -, Philippe Meirieu rappelle le savoir-faire du professeur.
Des dangers du mot-valise « innovation » : méthode-totem, repli identitaire, vitrine de luxe
Philippe Meirieu met en garde contre une innovation qui pourrait devenir une crispation identitaire, une concurrence dans une perspective ultra libérale ou encore une méthode-totem. Il alerte sur ce qui peut menacer « d’enfermement identitaire » comme sur l’effet « vitrine de luxe » qu’elle peut cacher. L’innovation, pourrait « être une contribution à la société du spectacle qui promeut un certain nombre de projets extraordinaires pour mieux masquer la médiocrité du fonctionnement de l’institution au quotidien ».
L’Etat doit rembourser le CCAS de Grenoble d’une somme qu’il avait engagé pour héberger une femme et ses enfants qui étaient à la rue. C’est la décision du jugement du 25 mars 2025 n° 2400789 du tribunal administratif de Grenoble. Le CCAS s’est substitué à l’Etat pour assurer l’hébergement de cette femme et de ses enfants, malgré les nombreuses demandes du CCAS. Il y a eu carence prolongée de l’Etat à assurer l’hébergement d’urgence de cette femme et de ses enfants, carence qui doit être regardée comme fautive. Le CCAS est fondé à demander la condamnation de l’Etat à lui rembourser les frais correspondants au logement de cette femme et de ses enfants, soit la somme de 76 802 euros. Le CCAS a droit aux intérêts au taux légal sur la somme de 76 802 euros à compter du 9 octobre 2023.
Rapport annuel d’activité 2024 : la Défenseure des droits appelle à un sursaut collectif face aux ruptures de droits. Les 140 996 réclamations et demandes d’informations et orientations reçues par l’institution et les travaux réalisés au cours de l’année 2024 traduisent, une nouvelle fois, une augmentation des atteintes aux droits en France. Alors que les discriminations augmentent, l’ampleur du taux de non-recours témoigne d’un renoncement face à la promesse républicaine d’égalité. C’est pourquoi la Défenseure des droits appelle à un sursaut collectif pour prévenir et lutter contre les discriminations.
Garantir l’égalité des droits pour toutes et tous Au cours de son histoire, Grenoble s’est positionnée à l’avant-garde de la justice sociale en France. Première mutuelle en 1803, premier planning familial en 1961, première école municipale féminine de football. Grenoble est une ville pionnière depuis de nombreuses années. La ville continue de faire honneur à son passé d’innovations sociales et d’initiatives de solidarité.
Prochain conseil municipal de Grenoble lundi 24 mars à 10 h. Il y aura 86 délibérations dont la mise en place de la Sécurité sociale de l’alimentation et la requalification du secteur de l’Arlequin et du Parc Jean Verlhac à la Villeneuve.
Dimanche 30 mars 14 h à Bernin, manifestation « De l’eau, des terres, pas des puces ! », à l’appel de Stopmicro et des Soulèvements de la terre. Et un colloque international « Semi-conducteurs, l’impossible relocalisation » les 28 et 29 mars à Grenoble.
Le rapport est daté du 26 février alors que les conclusions le sont plus tard le 13 mars, ce qui n’est pas habituel.
Le commissaire enquêteur indique que « la concertation préalable menée par les maîtres d’ouvrage a été importante et n’est pas ancienne. Elle a généré des modifications du projet prises en compte par le porteur du dossier, mais ces modifications n’ont pas forcément été vues par le public qui réitérait leur demande au cours de l’enquête…La participation du public a été importante avec plus de cent personnes reçues pendant les permanences. Outre 41 observations recueillies sur les registres papier, 129 observations ont été inscrites sur le registre numérique ou à l’adresse mail ouverte à cet effet.Les échanges avec le public ont été de bonne qualité,, les intervenants pouvant être passionnés (surtout entre eux) mais toujours courtois et sereins ».
« La très grande majorité des contributions sont négatives : de nombreuses personnes trouvent que le projet de rendre le lac baignable n’est pas adapté au parc et entre en conflit avec les usages qu’il accueille actuellement. ».
Débutée le 17 février, elle se termine le vendredi 21 mars à 17 h 50. Le dossier de requalification de la grande Esplanade est débattu depuis de longues années par les différentes institutions intéressées (communes, métropole, SMMAG, préfecture, Mission régionale d’autorité environnementale…).
Mais pourquoi donc le SMAGG se réveille-t-il au tout dernier moment, en voulant faire croire qu’il n’a pas été associé aux discussions ces dernières années ?… C’est ainsi que le 13 mars 2025, il décide lors de son conseil syndical, d’émettre un avis très défavorable à ce projet.
Cette position suit l’avis très défavorable de la commune de Saint Martin le Vinoux qui est dirigée par Sylvain Laval également président du SMMAG. Cet avis démontre l’incapacité du SMMAG à travailler en amont avec la ville-centre, alors qu’il porte la responsabilité de piloter les solutions de mobilités. Il devrait être très actif plutôt que d’attendre qu’on lui mache le travail.
Des personnes suspicieuses se demandent s’il ne s’agit pas d’essayer de bloquer ce projet suite au blocage du Métro-câble que M. Sylvain Laval, maire de St Martin le Vinoux et président du SMMAG, n’a pas « digéré ».
Depuis des mois le collectif « Bouge ta pref » se mobilise pour que la préfecture arrête d’empêcher les sans-papiers de pouvoir accéder au service pour demander ou renouveler leur titre de séjour.
Le 24 mars 2025 à 11h aura lieu l’audience au tribunal administratif de Grenoble, concernant le référé suspension à propos du « défaut d’accès au service public » constaté par les associations. Le même jour à 10h est prévu un rassemblement place de Verdun pour soutenir cette action.
Cette pression sur la préfecture a eu pour conséquence que la préfète de l’Isère a publié un communiqué le 14 mars 2025, qui annonce une nouvelle organisation des rendez-vous, pour chercher à éviter une suspension imposée par le tribunal administratif.
La saga du lancement des nouveaux réacteurs de la filière EPR n’en finit pas en rebondissements et en rapports les plus interrogatifs les uns après les autres. Alors que le premier EPR de Flamanville présente des problèmes techniques sur l’alternateur qui nécessite un arrêt qui se prolonge au moins jusqu’au 30 mars, on apprend par l’Elysée le 17 mars que le chantier EPR2 à Penly, aura 3 ans de retard et un dérapage de coût conséquent.
En janvier 2025 la Cour des comptes a fait un rapport intitulé : « La filière EPR : une dynamique nouvelle, des risques persistants ». Fin 2024, un rapport de Greenpeace fait le point sur le site de Gravelines qui devrait recevoir deux EPR2 et qui est menacé de submersion par la montée des eaux liée au changement climatique.
La Fédération hospitalière de France (FHF) publie le 17 mars 2025 la deuxième édition du « baromètre de l’accès aux soins ». Il met en évidence une amorce de reprise qui doit être soutenue pour enrayer la dégradation de l’accès aux soins et éviter un retour en arrière de cinq ans, voire pire, vu la situation financière des établissements.
La date de publication n’a pas été choisie au hasard : c’est le 17 mars, cinq ans jour pour jour après le début du premier confinement dû à la pandémie de Covid-19.
Le président de la FHF introduit ce baromètre : « La situation de l’accès aux soins en 2024 indique que nous sommes à un tournant. Dans l’immédiat, l’activité hospitalière retrouve des couleurs, même si la reprise masque encore des disparités ; tandis que sur le plan structurel, cette amorce de rémission n’efface pas la dégradation continue de l’accès aux soins des dernières années. Dans ce contexte, l’hôpital public a besoin d’un soutien accru pour amplifier ses efforts et éviter un retour en arrière, voire une situation plus dégradée qu’à la veille du Covid vu l’aggravation des finances hospitalières. Alors que les voyants sont au rouge sur le plan budgétaire, il est urgent de mettre en place une logique de programmation pour se donner les moyens de construire une politique de santé soutenable sur le long terme. »
Santé publique France a publié le 11 mars 2025 le bilan des impacts de la chaleur durant l’été 2024 sur la morbidité et la mortalité des français.es. Durant l’été 2024, la chaleur a moins tué qu’en 2022 et 2023. Cependant, plus de 3.700 décès sont néanmoins attribuables à la chaleur sur la période d’été 2024 (du 1er juin au 15 septembre), et pas seulement pendant les épisodes de canicule, ce qui représente 2% de tous les décès.
Dans le cadre de l’instruction interministérielle relative à la gestion sanitaire des vagues de chaleur, laquelle prend effet chaque année du 1er juin au 15 septembre, Santé publique France collabore avec Météo-France et la Direction Générale de la Santé, afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur qui nécessitent une prévention renforcée (niveau orange et rouge de la vigilance météorologique canicule) pour surveiller les données sanitaires de recours aux soins d’urgence et de mortalité, afin d’évaluer l’impact de ces épisodes. Santé publique France devra aussi reporter les accidents du travail mortels ayant un possible lien avec la chaleur, transmis par la Direction Générale du Travail.
Santé publique France dégage quelques points clés :
Laurent Wauquiez est en pleine campagne pour être désigné chef des LR. Il n’hésite pas à faire des propositions toutes plus stupides les unes que les autres. Sa dernière idée concerne l’autoroute A69 bloquée par la justice, c’est simple pour M. Wauquiez, il faut supprimer tous les contentieux quand un chantier a démarré !!! Encore un « grand élu » après M. Retailleau, qui s’affiche contre notre Etat de droit.
Les opposants à la requalification de l’avenue Jeanne d’Arc à Grenoble se sont lancés dans une guérilla judiciaire qui commence mal. Le 17 mars, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble rejette la demande de suspension des travaux, suite au « référé liberté » déposé par les opposants à ce projet piloté par la Métro et la ville de Grenoble. Le juge considère qu’il n’y a pas urgence car il n’y a pas atteinte à une liberté fondamentale, ce qui était l’évidence même. Mais ces opposants poursuivent l’action judiciaire avec un « référé instruction » (ou référé expertise) et attendent le jugement au fond sur les délibérations de 2024 qui autorisaient les travaux. Ce qui est positif, c’est que les opposants sont beaucoup moins violents au tribunal que contre la Ville et la métropole.
Un an après la signature des premiers nouveaux contrats de ville et à l’approche d’un nouveau comité interministériel des villes, les associations d’élu-es du bloc communal (France urbaine, Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, Ville & banlieue, Association des petites villes de France, Villes de France, Intercommunalités de France, Association des maires d’Ile-de-France), interpellent le gouvernement le 13 mars 2025 par l’Appel d’Epinay-sous-Sénart. Ils renouvellent leurs attentes sur la méthode et les contenus des futures politiques de la ville et de cohésion sociale et urbaine.
Nous faisons face à une situation budgétaire et financière critique pour nos communes et intercommunalités, et sans perspectives d’amélioration. Nous craignons particulièrement l’extinction silencieuse de la politique de renouvellement urbain, alors même que les attentes n’ont jamais été aussi grandes pour transformer nos quartiers. De même, le budget de la politique de la ville a été réduit à 609 millions d’euros pour l’année 2025, alors que nos populations sont déjà vulnérables et que la nouvelle géographie prioritaire a conduit à une hausse du nombre de quartiers et d’habitants concernés par cette politique. Quelles réponses apportera l’État aux 8% de la population qui vivent dans nos quartiers ?
Nous sommes attachés à montrer les forces de nos quartiers et souhaitons, en cette journée, réaffirmer notre engagement pour que les habitants aient accès aux mêmes droits et services, c’est-à-dire au droit commun qui prévaut sur l’ensemble du territoire national… »
Les restaurants intergénérationnels de la Ville et du CCAS sont ouverts à toutes et tous. Les restaurants des Pôles d’Animation Gérontologique et Intergénérationnelle (PAGI) de la Ville et du CCAS sont ouverts à toutes et tous. Il suffit de s’inscrire dans le restaurant de son choix. Le prix du repas est calculé en fonction des revenus. Chaque lieu propose également des animations : temps festifs, ateliers, conférences, jeux… En cette période, où de plus en plus de personnes sont en difficultés pour se nourrir mais et où le lien social se fragilise, bravo à cette initiative qui permet à toutes et tous d’accéder à des repas équilibrés, de bonne qualité dans un espace convivial, de lutter contre l’isolement et de permettre aux résident.e.s des Ephad, d’être plus intégré.e.s à une vie de quartier.
Les habitant-es se saisissent de nouvelles méthodes pour enrichir le patrimoine arboré de la ville. À Grenoble, un nouveau projet de micro-forêt urbaine voit le jour grâce au Budget participatif 2023. La méthode Miyawaki, qui permet une plantation à développement rapide et dense, est utilisée pour créer un espace vert en plein cœur du quartier Beauvert. Cette initiative vise à renforcer la végétalisation de la ville, lutter contre les îlots de chaleur et améliorer la qualité de vie des habitant-es.Contrairement à une plantation classique qui prend plusieurs décennies, cette méthode densifie les espaces en plantant jusqu’à trois arbres par mètre carré, ce qui permet aux jeunes pousses de se développer rapidement. En utilisant des essences locales et diversifiées, le projet contribue également à la biodiversité et à la résilience des écosystèmes urbains.
Projet Omnibus européen : nouveau terrain de jeu pour les lobbies. Le projet “Omnibus” est une vaste entreprise de déréglementation qui vide les obligations de leur substance, en matière de devoir de vigilance et de transparence sur l’impact environnementale et climatique. Conçu par la Commission Européenne dans le cadre d’un processus opaque qui ignore les règles de gouvernance et de démocratie de l’Union, il met en péril des années de travail législatif visant à exiger des entreprises le respect les droits humains et sociaux, la préservation de l’environnement et un alignement sur les objectifs climatiques. Reclaim Finance a analysé la proposition Omnibus dans une note et met en évidence une très forte similarité entre son contenu et les souhaits des lobbies industriels. Ces éléments suggèrent que le projet Omnibus a été capturé par les lobbies et fait de son arrêt une nécessité démocratique.