Des attaques inadmissibles contre notre Etat de droit

3 octobre 2025

Après le prononcé du jugement du tribunal correctionnel de Paris contre Nicolas Sarkozy, condamné lourdement pour association de malfaiteur, et avant même d’avoir analysé le détail du jugement, des attaques contre la justice par Nicolas Sarkozy et ses soutiens allant du Rassemblement national jusqu’à de nombreux macronistes ont mis à mal notre Etat de droit. 

Or les magistrats ne peuvent pas se défendre car ils sont liés par le droit de réserve. Par contre des avocats portent plainte contre Nicolas Sarkozy suite à ses déclarations mettant en cause l’Etat de droit.

Heureusement le nouveau président du tribunal judiciaire de Paris, Monsieur GHALEH-MARZBAN, a profité de son discours du 29 septembre 2025, devant le ministre de la justice, pour rappeler les fondamentaux de notre Etat de droit. 

Voici la première partie de son discours qui traite du respect de l’Etat de droit :

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Sécurité, prévention, police municipale et/ou nationale

3 octobre 2025

Au conseil municipal du 29 septembre, l’opposition de droite a utilisé son droit de tirage pour proposer une délibération concernant la police municipale : proposition notamment de lui fournir des armes de catégorie A1 (des armes de guerre) ! Mme Cécile Cenatiempo représentante du groupe PS au conseil municipal a mouché Alain Carignon en lui rappelant que les policiers municipaux n’ont pas le droit d’avoir des armes de catégorie A mais seulement de catégorie B, comme les tasers que possèdent les policiers grenoblois, à utiliser uniquement en cas de légitime défense.

Le conseil a eu droit sur cette question à tous les clichés habituels et aux coups de menton de la droite qui veut transformer cette police de proximité chargée de la tranquillité publique en une police d’intervention, ce qui est le cas de la police nationale. Avant Sarkozy il y avait une police nationale de proximité qui connaissait bien le terrain, mais elle a disparu au profit d’opérations coup de poing très inefficaces. Et l’insécurité est maintenant dominée par le narcotrafic contre lequel la police municipale n’a aucune compétence.

Heureusement la majorité municipale a pris le temps de préciser le rôle et les compétences de la police municipale lors de deux interventions, celle d’Alan Confesson, adjoint au maire et celle de Maud Tavel, adjointe à la tranquillité publique. Nous les mettons ci-dessous intégralement à la disposition de nos lectrices et lecteurs, car elles précisent quel est le rôle très particulier d’une police municipale, à ne pas confondre avec celui des autres forces de sécurité.

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Un sondage pour les élections municipales à Grenoble

3 octobre 2025

Le maire de Grenoble, Eric Piolle avait déclaré dès 2014 qu’il ne ferait que 2 mandats. Il fallait donc penser à un nouveau mandat qui ne serait pas un troisième mandat de l’équipe municipale sortante.

L’ADES a très tôt travaillé avec Laurence Ruffin qui a toutes les qualités pour animer une nouvelle équipe municipale de gauche écologiste et citoyenne.

Dans la période politique actuelle qui se traduit par des évolutions politiques rapides minées par un trumpisme ambiant, attisé par les démagogues et revanchards, il était important de connaitre le point de départ d’une nouvelle candidature à la mairie de Grenoble.

Le choix de l’ADES et des autres mouvements politiques avec qui nous travaillons est de rechercher l’union de la gauche, écologiste et citoyenne ouverte à toutes les composantes qui ont évité grâce au Nouveau Front Populaire (NFP), un accès de l’extrême droite au pouvoir après la dissolution de l’Assemblée nationale. L’unité est un puissant facteur de mobilisation mais aussi un espoir pour améliorer le quotidien des habitants.

Il était important pour nous de connaitre une image des rapports de force politiques à Grenoble avec une candidature nouvelle.

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Musée de Grenoble : un projet scientifique et culturel au service de toutes et tous

3 octobre 2025

Le musée de Grenoble, le deuxième à ouvrir en France après le Louvre en 1800, est riche d’une longue histoire. Service public municipal et équipement de la ville de Grenoble, il détient la première et la plus ancienne collection d’art moderne en France après celle du Centre Pompidou. Des œuvres majeures de Matisse, Picasso, Delaunay, Vlaminck et Camoin dès 1919, ont notamment été acquises par Andry-Farcy, directeur du musée de 1919 à 1949. Le musée est depuis un musée pionnier tourné vers la création contemporaine. La collection comprend plus de 35 000 œuvres dont 2 342 peintures, 830 sculptures, et un cabinet d’arts graphiques riche de plus de 20 000 estampes et dessins.

Le musée de Grenoble est « Musée de France » depuis 2002, après été avoir été musée «classé». Ses missions relèvent ainsi de la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France codifiée à l’article L 451-2 du Code du Patrimoine.

Les musées de France poursuivent quatre grandes missions :

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Recrudescence de cas de chikungunya et d’autres maladies transmises par les moustiques

3 octobre 2025

La maladie transmise par le moustique tigre (parmi d’autres) continue de se répandre et cela s’accélère.

Jusqu’à présent, les cas de chikungunya étaient essentiellement importés par des personnes revenant pour la plupart d’un séjour en Outre-mer. Mais Santé Publique France signale dans son bulletin du 25 septembre 2025, pour la région Aura : « Six épisodes de transmission autochtone de chikungunya identifiés dans la région au 23 septembre 2025, comptabilisant 46 cas : Drôme (Montoison et Suze-la-Rousse), Isère (Claix, Eybens et Varces) et Savoie (St Ours). Un foyer est particulièrement actif à Eybens (38) avec 35 cas signalés. »

Les autorités sanitaires rappellent le rôle de chacun pour se protéger des piqûres et limiter la prolifération des moustiques : porter des vêtements longs et couvrants ; utiliser des répulsifs cutanés ; installer des moustiquaires ; lutter contre les gites larvaires en supprimant les eaux stagnantes à l’intérieur et autour des habitats (dessous de pots, bâches, déchets, gouttières, etc.).

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Mise à jour des statuts de la Régie Lumière de Grenoble

3 octobre 2025

En 2015, lors du lancement du plan lumière qui a permis de très importantes économies d’énergie et de moderniser l’éclairage public à Grenoble, le conseil municipal avait mis en place une régie à autonomie financière pour contrôler le marché public en charge des travaux qui a duré 8 ans. Actuellement la Régie a élargi son champ d’action, notamment sur l’exploitation et la maintenance du service public de l’éclairage public financé par le budget principal de Grenoble.

Le conseil d’exploitation de la Régie Lumière ayant pris la décision d’internaliser les missions d’exploitation et de maintenance des installations d’éclairage public, le pôle Eclairage Public s’étoffe afin de prendre en charge en interne les responsabilités suivantes :

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À la métropole, la question se pose d’augmenter légèrement la fiscalité, notamment celle des entreprises

3 octobre 2025

Face à la politique austéritaire gouvernementale, les collectivités souffrent et en particulier la métropole a dû faire de très importants efforts de réduction de ses dépenses de fonctionnement pour boucler son budget 2025, en évitant de diminuer les dépenses sociales. Pourtant il y avait des possibilités de trouver quelques recettes supplémentaires par de faibles augmentation d’impôts. La Métro a un taux de taxe foncière très bas par rapport aux autres métropoles. Le Groupe UMA (gauche, écologiste, citoyenne) avait proposé il y a plusieurs années de l’augmenter légèrement, mais cela a été refusé. Pour la CFE (Cotisation foncière des entreprises) qui pouvait être augmentée, elle ne l’a été que partiellement. A l’occasion du vote sur la Décision Modificative au dernier conseil de métropole, le groupe UMA a proposé d’augmenter un peu la CFE ce qui était une augmentation très légère mais qui aurait donné un peu d’air aux finances métropolitaines, 0,6 M€ de plus.

Les coprésident-es du groupe (Chloé Pantel, Lionel Coiffard, Laurent Amadieu) ont fait un communiqué de presse le 26 septembre pour rappeler cette nécessité de donner un peu d’air aux finances métropolitaines sachant que les prochains budgets n’allaient pas être facile, vu que le gouvernement entend obliger les collectivités à diminuer leurs recettes pour diminuer leurs dépenses, c’est l’austérité amplifiée.

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Évaluation des coûts complets de production de l’électricité nucléaire pour la période 2026-2028

3 octobre 2025

L’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) prendra fin au 31 décembre 2025. A compter de cette date, les fournisseurs d’électricité s’approvisionneront intégralement sur les marchés ou avec leurs propres moyens de production.

La loi de finances pour 2025 introduit un nouveau dispositif applicable à partir du 1er janvier 2026. Celui-ci prévoit notamment la publication par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), au moins tous les trois ans, d’une évaluation des coûts complets de production du parc nucléaire historique d’EDF. Pour la période 2026-2028, la CRE retient un coût complet du nucléaire de 60,3 €2026 /MWh, soit 61,5 €courants/MWh et pour la période suivante (2029-2031), elle l’évalue à 63,4 €2026/MWh (ou 68,4 €courants/MWh).Le rapport présente l’évaluation par la CRE du coût complet de production du parc nucléaire historique d’EDF, soit toutes les installations nucléaires qui produisent de l’électricité et dont l’autorisation initiale d’exploiter a été délivrée avant le 1er janvier 2026. Il est ainsi constitué de 57 tranches, incluant Flamanville 3 (EPR), mais excluant les futures tranches à venir (« EPR2 »). La CRE a également tenu compte de la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire historique à 60 ans.

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Mission sur la valorisation et l’optimisation des outils fonciers pour la protection et la restauration de la biodiversité

3 octobre 2025

Un rapport de l’IGEDD (Inspection générale de l’Environnement et du Développement durable) incite les collectivités à s’emparer des obligations réelles environnementales (ORE), mécanisme assez méconnu. L’ORE est un contrat « souple » entre un propriétaire foncier privé et un cocontractant avec des clauses libres. Elle a pour premier objectif d’installer, dans la durée, un certain niveau de protection tant pour les habitats naturels que pour les espèces qu’ils sont susceptibles d’abriter, sur un espace choisi par le propriétaire.

Trois constats sont à fait sur les ORE : une absence de portage politique et technique global, une compréhension juridique faible voire erronée par de nombreux acteurs et une insuffisance de communication, notamment à destination du monde agricole.

Les ORE n’ont jamais été réellement portées politiquement depuis la loi biodiversité de 2016. Faute de relais administratif, le développement des ORE a été très lent car insuffisamment connu. Encore aujourd’hui, leur nombre précis est ignoré. Il est estimé au niveau national à environ 300 contrats signés, avec une forte marge d’incertitude sur le nombre exact. De nombreuses collectivités ignorent l’existence et le contenu des ORE signées par des propriétaires sur leur territoire.

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Diverses actualités

3 octobre 2025
Crieur public

Les poubelles mal triées de l’habitat individuel ne sont plus collectées à compter du 1er octobre dans la Métro. À compter du 1er octobre, les poubelles de tri de tous les particuliers habitant en habitat individuel contenant des erreurs ne sont plus collectées par le service public métropolitain conformément au règlement de collecte, et seront signalées par un adhésif. Les erreurs de tri salissent les déchets recyclables, causent de nombreuses pannes de camions poubelle et au centre de tri (tapis déchirés, départs de feu, etc.) mais surtout blessent les éboueurs et le personnel du centre de tri. Retrouvez toutes les consignes de tri et conseils pratiques sur ce site.


Le bilan des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un rapport de la Cour des comptes très critique sur les JO, si on creuse derrière le discours policé de cette vénérable institution. Le coût pour les finances publiques est très lourd : 6,6 milliards d’euros, soit 3,3 fois plus que le coût initialement prévu. Son impact sur la croissance économique aura été limité, à seulement 0,07 point de PIB (produit intérieur brut). Les JO de Paris 2024 ont été un gouffre financier : au 30 juin 2025, les revenus directs produits par les Jeux ne couvraient que 40,6 % du montant total des dépenses d’organisation et d’infrastructures, secteurs publics et privés confondus… Et on va encore nous expliquer que les JO 2030 ne vont rien coûter !


Préparation du budget 2026, la Cour des comptes vient soutenir l’Etat contre les collectivités locales. La Cour publie le second fascicule de son rapport annuel sur les finances publiques locales, dans lequel elle analyse les perspectives financières et la contribution des collectivités au redressement des finances publiques. Contrairement aux années précédentes, les collectivités apporteront une contribution significative au redressement des finances publiques en 2025. Alors qu’il est attendu que leur solde se dégrade, il pourrait au contraire se stabiliser, voire s’améliorer en 2025. Au-delà des mesures ponctuelles de 2025, il convient d’organiser dans la durée une contribution prévisible, équitable et soutenable des collectivités au redressement des finances publiques. On est loin, très loin d’un soutien à la décentralisation. La Cour préconise que l’Etat diminue ses transferts aux collectivités, avec pour conséquence une diminution de leurs recettes. Les associations d’élus sont en désaccord avec ces propositions. Les collectivités ne sont pas responsables des politiques faites par les différents gouvernements qui ont mené à cette situation.

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Agenda

26 septembre 2025

Dimanche 28 septembre à 14h30 de la place Victor Hugo à Grenoble, marche Climat Justice Libertés.


Lundi 29 septembre à 17 h 30, rassemblement lors du conseil de la communauté de communes qui se tient au siège de la CCLG 390, rue Henri Fabre à Crolles. De l’eau pas des puces, voir l’article ci-après. Départ en vélo de la mairie de Grenoble à 16 h 30


Mardi 30 septembre 2025 à 17h30, lancement de « Sobriété énergétique 2050 » qui se tiendra à la Maison de la Création et de l’Innovation (MaCI) 339 Avenue Central, 38400, Saint Martin d’Hères. Parmi les intervenants Yamina Saheb (Sciences Po Paris, GIEC) et Yves Marignac (porte-parole négaWatt). Inscription obligatoire sur ce lien) 

Laurence Ruffin a la responsabilité de mener la liste de gauche et écologiste à l’élection municipale à Grenoble

26 septembre 2025

Le 21 septembre 2025 les différents mouvements de gauche et écologistes grenoblois : Les Ecologistes, le PCF, l’ADES, le Réseau Citoyen de Grenoble, L’Après, Génération.s et le Parti Animaliste, ont appelé leurs adhérents à voter pour la tête de liste de la gauche et des écologistes à l’élection municipale du 15 et 22 mars 2026.

Une première femme pourrait devenir maire de Grenoble, ce qui serait une décision historique.

Ce vote avait été accepté par l’ensemble des quatre candidates et candidat à la tête de liste, mais seules deux femmes sont restées en lice : Laurence Ruffin et Lucille Lheureux.

Une très forte participation des adhérents a départagé les deux candidates qui s’étaient déclarées pour concourir à la désignation de la tête de liste. Laurence Ruffin a obtenu un score très large, dépassant de beaucoup la moitié des inscrits de ces 7 mouvements de gauche et écologiste, elle est donc choisie et légitimée comme tête de liste.

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La droite grenobloise représentée par des personnes peu recommandables au conseil municipal de Grenoble

26 septembre 2025
balance justice

Lors de l’élection municipale de 2020, la liste de droite menée par A. Carignon obtenait 7 sièges au conseil municipal, ramené à 6 après le retrait de Mme Roche du groupe. Les 3 hommes ont la particularité d’avoir eu à répondre devant la justice de lourds délits et tout n’est pas fini. Il s’agit d’une première historique du jamais vu dans un conseil municipal : la moitié des représentants d’une liste, rattrapés par la justice siègent dans un conseil municipal !

Inutile de rappeler les démêlées judiciaire de l’ancien maire qui a commis l’acte le plus grave que peut faire un élu ce qui le disqualifie de pouvoir redevenir maire, d’autant plus qu’il n’a jamais reconnu les faits qu’il a commis et qui sont d’une extrême gravité, mettant à mal la vie démocratique d’une ville. Voir la plaquette de l’ADES : « Un corrompu de retour aux affaires »

Nicolas Pinel, élu sur la liste d’Alain Carignon, a été définitivement condamné pour escroquerie à trois ans de prison dont deux fermes, à rembourser plus de 600 000 € au CNAS (Comité national d’action sociale du personnel territorial), à cinq ans d’inéligibilité et interdiction de toute fonction ou emploi public à titre définitif.

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Grenoble dit non à la corruption

26 septembre 2025

Vendredi 19 septembre, près d’une centaine de citoyen·nes se sont réunis devant le local de campagne d’Alain Carignon pour rappeler une évidence : la corruption n’a pas sa place dans notre ville. Entre tambours, slogans percutants (« Carignon, pognon, prison ») et une énergie festive, la mobilisation a montré que la mémoire de Grenoble est bien vivace.

Alors que certaines et certains tentent de faire table rase du passé, cette manifestation citoyenne, organisée par le collectif « Grenoble sans corruption« , a permis d’informer et de rappeler les faits : Alain Carignon, condamné pour corruption et abus de biens sociaux, ne représente pas les valeurs de transparence et d’intégrité que nous portons et qui se doivent d’être appliquées dans toute assemblée responsable de la gestion du bien public.

Le collectif remercie les participantes et participants pour leurs engagement, leur créativité et leur détermination à défendre une politique locale propre et exemplaire. La lutte continue, et Grenoble mérite mieux !

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De l’eau pas des puces… Suite

26 septembre 2025

Les impacts environnementaux des extensions de STMicro et de Soitec sont considérables. Les extensions de STMicroelectronics et Soitec, ainsi que le lot de nuisances qu’elles génèrent, ne se font pas toutes seules : elles sont le résultat de décisions politiques, dont une partie est prise à échelle très locale par les affreux bétonneurs de la communauté de communes du Grésivaudan (CCLG). Chargée de la compétence économique et fervente défenseuse de l’industrie micro-électronique, la CCLG est un des acteurs centraux qui rend possible la bétonisation galopante et la pollution du Grésivaudan au profit des multinationales de puces : vente et location de parcelles, financement des travaux sur les infrastructures dont dépendent les usines (adduction d’eau, extension de la gare de Brignoud), collusion public-privé (Serge Pommelet, le PDG d’Ectra est conseiller communautaire à la CCLG),

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L’intérêt d’avoir des sociétés d’économie mixte locales dans l’énergie

26 septembre 2025

Suite à la liquidation judiciaire de Vencorex qui a supprimé de nombreux emplois, Solvay Energies qui gère la fourniture et la répartition des énergies et fluides nécessaires au bon fonctionnement du process industriel, souhaite se désengager du site de Pont-de-Claix. Ses activités portent sur l’exploitation et la maintenance d’un réseau de vapeur, d’un réseau d’électricité et de gaz, d’une unité de production d’eau déminéralisée et de turbines à gaz.

La ville de Grenoble et la métropole sont actionnaires de deux SEM (société d’économie mixte) : Compagnie de Chauffage Intercommunale de l’Agglomération Grenobloise (CCIAG) et Gaz et Électricité de Grenoble (GEG). Elles se sont rapprochées de la société R-CUE/Priméo (un groupe suisse, comprenant entre autres une société de production d’énergies renouvelables et une entreprise de distribution implantées en France) pour construire une offre de reprise de l’exploitation de ces actifs de distribution d’énergie de Solvay.

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Grenoble : quand la commande publique fait battre le cœur de l’ESS

26 septembre 2025

Quand la Métropole achète, elle ne se contente pas de passer commande. Elle choisit la société qu’elle veut construire. C’est toute l’ambition du Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER) adopté par la Métropole en 2022. Derrière chaque marché public, il y a la possibilité de soutenir l’économie locale, de créer de l’emploi inclusif et d’accélérer la transition écologique. Elizabeth Debeunne, Vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire (ESS) se réjouit de l’augmentation de la part dédiée à l’ESS dans la commande publique de la Métropole de Grenoble ces dernières années.

Des chiffres qui traduisent une ambition

En 2024, 9,2 millions d’euros ont été investis via cette commande publique « à impact », dont 6,2 millions dédiés à l’économie sociale et solidaire et 3,03 millions orientés vers des structures d’insertion et du secteur du handicap. En deux ans, les montants engagés ont progressé de manière significative : +18 % entre 2023 et 2024. Une dynamique qui prouve que l’achat public peut être pensé comme un levier pour transformer le territoire, tant sur le plan écologique que social, via l’activité économique. Dans la Métropole de Grenoble, chaque marché doit être une décision qui compte : acheter autrement, c’est déjà transformer la ville et la vie de ses habitantes et habitants.

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Répression sociale : des milliers de contrôles CAF déclenchés sur demande policière

26 septembre 2025

La Quadrature du net après avoir dénoncé les dérives de l’algorithme de notation utilisé par la CAF pour sélectionner les personnes à contrôler, aborde la question des contrôles CAF réalisés sur signalements policiers. Utilisée par la police comme arme de répression sociale et politique, cette pratique symbolise l’instrumentalisation par l’État des administrations sociales à des fins de contrôle.

« Au problème politique que soulève l’utilisation d’une institution sociale à des fins de répression policière s’ajoute le fait que cette pratique souffre d’une absence d’encadrement. Ces « signalements » sont réalisés en dehors de tout cadre judiciaire et n’ont, dans les faits, pas à être motivés par la police. Ceci génère un risque de recours aux « signalements » à des fins de harcèlement policier.

Qui plus est, cette procédure est particulièrement opaque. La personne contrôlée n’a ainsi pas connaissance du fait que ses déclarations devant la police, lors d’une garde-à-vue par exemple, peuvent être transmises à la CAF, alors que cette possibilité entre en contradiction avec le principe du secret de l’instruction. Également, en cas de « signalement », la personne visée ignore que son contrôle résulte d’une demande de la police et n’a pas accès aux informations communiquées à la CAF.

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Politique politicienne

26 septembre 2025
fou

Le premier ministre recherche une méthode : « Comment essayer de noyer le poisson » ? Un exemple, il envoie un courrier aux associations d’élu.es, aux parlementaires, aux président.es de régions et de départements, confirmant sa volonté de préparer un projet de loi relatif à la décentralisation. Principal objectif : la clarification des compétences. Les contributions des associations d’élu.es notamment, sont attendues pour le 31 octobre. Comme si l’actualité n’imposait pas d’avancer sur le projet de budget qui est une priorité absolue. Cette façon d’essayer de contourner les vraies difficultés ne mènera nulle part, les député-es attendent le projet de budget du nouveau premier ministre et sa déclaration de politique générale pour les jours qui viennent et la censure est toujours à l’ordre du jour.


Les conséquences de certaines décisions politiques mal préparées peuvent être assez sérieuses. Lorsque Macron décide de supprimer la taxe d’habitation pour faire encore une fois un cadeau aux plus riches. Se rend il compte qu’il va pénaliser les communes qui n’ont plus la relation directe avec les ménages habitants la commune, mais seulement les propriétaires ? A Grenoble il n’y a plus que 38% des ménages qui ont une relation fiscale avec la commune. La taxe d’habitation dépendait du revenu des ménages. Les plus pauvres ne la payaient pas et environ la moitié avait des dégrèvements. Il y a en plus un dégât collatéral inattendu de cette suppression, c’est l’impossibilité pour l’INSEE de rendre une statistique annuelle qui était très importante pour l’année 2022, sur les indicateurs « Filosofi » concernant les revenus déclarés et disponibles des ménages « Le millésime 2021 de Filosofi est le dernier disponible. La production du millésime 2022 qui aurait dû être diffusé début 2025 ne pourra avoir lieu en raison d’une qualité statistique insuffisante des sources. Le dispositif Filosofi repose sur le concept de ménage fiscal qui nécessite notamment de rattacher les foyers fiscaux faisant une déclaration de revenus à un logement. La suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales oblige à avoir recours à d’autres sources pour réaliser cette opération. Les sources fiscales pour 2022 n’ont pas permis de réaliser correctement cette étape avec une qualité statistique suffisante. » https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/serie/s1172

Les banques mondiales financent deux fois plus les énergies fossiles que la transition énergétique

26 septembre 2025

Les grandes banques ont accordé plus du double de financements aux énergies fossiles qu’aux énergies soutenables entre 2021 et 2024. C’est ce que révèle un rapport publié par Reclaim Finance et ses partenaires qui compare pour la première fois à l’échelle mondiale les financements aux énergies fossiles avec leurs alternatives soutenables. L’analyse montre que les 65 plus grandes banques, dont quatre grandes banques françaises, ne sont pas sur la bonne voie pour financer la transition énergétique. Les ONGs les appellent à réduire leurs financements aux énergies fossiles, en mettant fin dès maintenant à ceux à l’expansion et à augmenter considérablement les financements à la transition énergétique.

« Selon le rapport Banking on Business as Usual, entre 2021 et 2024, les grandes banques mondiales ont accordé seulement 1368 milliards de dollars aux énergies soutenables telles que l’éolien, le solaire, et les infrastructures permettant leur développement contre 3285 milliards aux énergies fossiles. Le ratio entre les énergies soutenables et les énergies fossiles est de 0,42:1 : signification de cette présentation, pour chaque euro accordé aux énergies fossiles, seulement 42 centimes ont été alloués aux alternatives soutenables.

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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