Pour nos biens communs, pour nos services publics et leurs personnels, pour les usager·es, pour les contribuables, pour nos collectivités, nous agissons et cela donne des résultats.
Au fil des numéros qui vont suivre ce n°600 de notre hebd’eau « Le Rouge et le Vert », nous reprendrons les actions qui ont réussi, en rappelant, pour une mémoire active, que ce que nous tenons aujourd’hui résulte d’actions passées, parfois longues.
Plongeons simplement dans deux exemples qui coulent de source.
Lors de la canicule de cet été, nombre de jeunes et moins jeunes ont pu bénéficier de la piscine municipale Jean Bron en plein air. Un ancien maire corrompu avait voulu la détruire pour une opération immobilière spéculative. Nous avons agi, y compris en droit, et durant plusieurs années, avec l’association « SOS Piscine municipale », pour, avec des milliers d’usager·es de ce service public, gagner la préservation de ce patrimoine commun.
Cet été également, l’eau a été au centre des préoccupations, ses ressources, ses accès, ses usages. Avec le souci d’anticiper les évolutions du fait du dérèglement climatique. Nous avons agi depuis de nombreuses années pour reprendre le contrôle des services publics de l’eau potable, des eaux pluviales et de l’assainissement, qui avaient été spoliés et concédés par corruption au privé du temps où « La délinquance (en col blanc) a pris le pouvoir à Grenoble » (pour reprendre un des titres actuels de la presse locale).
Des années quatre-vingt du siècle dernier aux récentes années, nous avons révélé des systèmes de corruption assez généralisés à Grenoble, en Isère et sous les gouvernements de Chirac, Balladur, puis la présidence Sarkozy : rien que dans notre région ce sont quelques dizaines d’affidés du chef corrompu (maire de Grenoble de 1983 à 1995) qui ont été mis en cause par la Justice. Et ce corrompu continue à être entouré de personnes mises en cause par la justice.
Son compagnon Sarkozy, après d’autres mises en cause dont l’une pour corruption, vient d’être renvoyé une nouvelle fois devant le tribunal judiciaire pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs en vue de commettre une infraction punie de dix ans d’emprisonnement », après 11 ans d’enquêtes. Ces chefs de renvoi correspondent bien au système de corruption généralisée de ces représentants de la droite.
Nous avons agi pour que la collectivité publique reprenne le contrôle de ses services publics qu’ils ont concédés, dans tous les sens du terme, au profit des actionnaires privés, que ce soit l’eau ou les autoroutes.
Depuis de longues années l’ADES se mobilise pour un service public de l’eau potable permettant de distribuer une eau pure et non traitée issue des champs de captages des eaux de la Romanche et du Drac qui sont menacés par les pollutions de la plateforme chimique de Jarrie. La métropole par son conseil d’exploitation de la régie des eaux mène des actions pour protéger le champ de captage de Rochefort menacé par des rejets de polluants qui ne devraient pas exister puisque tout rejet est interdit par la Déclaration d’Utilité Publique arrêtée par le préfet en 1967 pour protéger les puits de captage de Rochefort dont certains voient arriver certains polluants (sous forme de traces) issus de la plateforme chimique. Voir le reportage de France 3 Alpes où Raymond Avrillier tire le signal d’alarme.
A noter que le Procureur de la République a ouvert une enquête à ce sujet.
Mise à part au Brésil l’installation au pouvoir de Lula et donc l’éviction de Bolsonaro (bonne nouvelle en particulier pour l’Amazonie et les peuples indigènes), l’évolution du monde n’est pas réjouissante… Dans de nombreux pays, les luttes pour les libertés individuelles et collectives sont mises à mal, un vent mauvais pousse aux nationalismes malsains, aux régimes très autoritaires et aux dictatures. Partout, les mouvements de libération contre les systèmes oppressifs demandent le respect du droit international, l’égalité entre tous les individus notamment pour les femmes qui sont soumises à des répressions féroces en particulier en Iran, Afghanistan. Ces valeurs de liberté et d’égalité sont des valeurs universelles qui ont été formalisées notamment en France par les Lumières en particulier dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, fondement de notre Constitution.
Raison de plus pour militer pour un respect strict de ces valeurs universelles.
Tout le monde sait que la lutte efficace contre le changement climatique passe par une action résolue sur le logement, les mobilités et l’alimentation. Dans ces trois domaines, les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES), il y a à la fois un enjeu climatique et un enjeu social car ce sont les dépenses les plus contraignantes pour les ménages, surtout pour ceux qui ont des revenus faibles.
C’est le dernier numéro de l’année 2022, la rédaction vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année et vous présente ses Meilleurs Vœux en avance pour 2023.
La fin de l’année approche, si vous voulez faire un don défiscalisé à l’ADES, c’est très simple : faites un chèque à l’ordre de AFADES et transmettez-le à ADES 12 rue Voltaire 38000 Grenoble.
Vous recevrez en début d’année 2023 un reçu fiscal vous permettant de récupérer 66 % du don en déduction fiscale. Si vous préférez faire un virement envoyez un courriel à contact@ades-grenoble.org qui vous indiquera la marche à suivre.
De battre son cœur s’est arrêté ! Notre amie et fidèle militante de l’ADES, Marie-Amélie Patras est décédée à 87 ans le 5 juin 2022.
Pour nous c’était « Mamélie ». Elle faisait partie des « Hussard-es de la République » comme institutrice de l’Éducation nationale. Elle a été militante syndicale et membre d’une association de soutien aux personnes handicapées.
Elle a milité au PSU à Grenoble mais n’a pas suivi Michel Rocard lors de son départ au PS en 1974 et c’est tout naturellement qu’elle a milité à l’ADES contre la politique du maire corrompu.
Retraitée de l’Éducation nationale elle est présente sur la liste « Démocratie, Écologie Solidarité » menée par Raymond Avrillier, et est élue le 18 juin 1995 dans la majorité, suite à la fusion des listes PS, ADES et GO après le premier tour de l’élection municipale.
Conformément à son appel à l’union de la gauche et des écologistes dès le premier tour, l’Association pour la Démocratie, l’Ecologie et la Solidarité – ADES apporte son soutien aux candidats de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) en particulier dans les 5 premières circonscriptions de l’Isère qui comprennent des communes de l’agglomération.
L’ADES soutient les candidatures de :
1ère circonscription : Salomé Robin (LFI) avec Joseph Heysch comme suppléant
2ème circonscription : Cyrielle Chatelain (EELV) avec Alban Rosa
3ème circonscription : Elisa Martin (LFI) avec Jérôme Dutroncy
4ème circonscription : Marie-Noëlle Battistel (PS) avec Guillaume Lissy
5ème circonscription : Jérémie Iordanoff (EELV) avec Marie Questiaux
L’élection présidentielle a montré que la majorité du pays ne voulait pas de l’extrême droite. Le premier tour a montré que le pays ne voulait pas de la politique de Macron, ni d’un nouveau mandat d’inaction climatique et sociale. Maintenant les élections législatives décideront de la composition politique de l’Assemblée nationale et donc de celle du gouvernement, des lois qui seront prises pendant cinq ans, du contrôle ou de l’absence de contrôle parlementaire.
Les élections législatives sont très différentes de l’élection présidentielle, il y a beaucoup moins de participation et de très nombreux candidats par circonscription pour permettre aux mouvements politiques de se voir attribuer un financement public pendant cinq ans. La règle des 12,5% des inscrits pour être qualifié pour le deuxième tour si le candidat n’est pas dans les deux premiers, rendra les triangulaires assez rares.
Au vu des résultats de l’élection présidentielle et des législatives précédentes, la seule chance pour le camp progressiste de gauche et écologiste de pouvoir espérer avoir une importante présence à l’assemblée (voire une majorité) est de ne présenter qu’une seule candidature dans chaque circonscription.
L’ADES mouvement politique local pour la Démocratie, l’Écologie et la Solidarité qui porte depuis de très longues années la culture unitaire entre la gauche et les écologistes, entre le rouge et le vert, lance cet appel à la responsabilité unitaire dans le respect du pluralisme politique, seule garantie contre la défaite :
Pour une seule candidature de gauche et écologiste dans chacune des circonscriptions.
Pour une assemblée nationale qui ne soit pas une chambre d’enregistrement.
Pour une autre politique réellement de gauche et écologiste et un mandat d’action climatique et sociale.
La politique suivie par « Jupiter » Macron, qui a abandonné les fondamentaux de notre histoire républicaine, fait le lit de l’extrême droite.
Oubliée la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, oublié le programme du Conseil National de la Résistance, oublié que notre Républiqueest d’abord sociale… par contre les riches n’ont pas été oubliés !
Parlons haut et fort de l’abandon de la lutte contre le réchauffement climatique, qui est d’abord une lutte contre les inégalités au niveau local et mondial ! Parlons aussi de la lutte pour la biodiversité et contre les pesticides !
En tant que mouvement politique local, l’ADES observe avec inquiétude la dégradation des relations entre la métropole et la ville centre. Un dicton dit qu’il n’est pas possible de construire une métropole dynamique sans une entente réelle avec la ville centre. C’est une règle de bon sens et les métropoles qui marchent bien sont celles où il y a une vraie coopération entre ces deux institutions.
Bien sûr que l’élection du président en juillet 2020 n’a pas facilité la coopération, car l’affrontement entre Christophe Ferrari et Yann Mongaburu pour la présidence s’est transformé en affrontement de la majorité des communes contre la ville centre, alors qu’il s’agissait de lignes politiques assez différentes sur l’importance à donner aux transitions écologiques et sociales, donc de repenser en profondeur les priorités à mettre en avant dans les politiques publiques de la Métro. Le vieux réflexe anti-ville centre a bien fonctionné, mais il faut maintenant dépasser cela.
Tout le monde sait que la lutte efficace contre le changement climatique passe par une action résolue sur le logement, les mobilités et l’alimentation. Dans ces trois domaines qui sont les plus forts émetteurs de GES, il y a à la fois un enjeu climatique et un enjeu social car ce sont les dépenses les plus contraignantes pour les ménages, surtout pour ceux qui ont des revenus faibles. C’est évidemment à l’Etat d’organiser la solidarité pour que la lutte pour le climat et la biodiversité soit supportable par tous les ménages. Les plus riches doivent être au centre de cette solidarité nationale puisque ce sont ceux qui sont les plus émetteurs de GES. Malheureusement la campagne présidentielle tourne le dos à ces questions fondamentales et joue sur des angoisses délétères.
C’est le dernier numéro de l’année 2021, la rédaction vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année et vous présente ses Meilleurs Vœux en avance pour 2022.
La fin de l’année approche, si vous voulez faire un don défiscalisé à l’ADES, c’est très simple : faites un chèque à l’ordre de AFADES et transmettez-le à ADES 12 rue Voltaire 38000 Grenoble.
Vous recevrez en début d’année 2022 un reçu fiscal vous permettant de récupérer 66 % du don en déduction fiscale. Si vous voulez le faire par virement envoyez un courriel à contact@ades-grenoble.org qui vous indiquera la marche à suivre.
En forme de Vœux, un petit mot de Jean François Caron, maire de Loos en Gohelle : « Dans la vie ce qui nous fait changer c’est la peur et le désir. Les deux enjeux ce sont la conduite du changement et l’imaginaire. La conduite de changement est plus facile quand on est proche des gens, car cela requiert de l’engagement, …avec… des processus d’implication et de responsabilisation. »
Pour 2022 année de Grenoble Capitale Verte, souhaitons-nous du Désir et de l’Imaginaire pour inventer une belle année Ecolo, Démocratique et surtout Solidaire !
Ajoutons la bonne santé, des moments conviviaux et chaleureux à nous tous et à tous nos proches.
La fin de l’année approche, si vous voulez faire un don défiscalisé à l’ADES, c’est très simple : faites un chèque à l’ordre de AFADES et transmettez-le à ADES 12 rue Voltaire 38000 Grenoble. Vous recevrez en début d’année 2022 un reçu fiscal vous permettant de récupérer 66 % du don en déduction fiscale. Si vous voulez le faire par virement envoyez un courriel à contact@ades-grenoble.org qui vous indiquera la marche à suivre.
A travers ce petit journal, ce sont des dizaines d’années de la vie politique grenobloise qui sont survolées, il est toujours important en politique de savoir d’où l’on vient, où on en est et où on veut aller. En allant sur le site internet de l’ADES et en utilisant le petit moteur de recherche, vous pourrez vous assurer que les trois valeurs qui fondent son action, la démocratie, l’écologie et la solidarité ont emporté la majorité culturelle à Grenoble et restent d’actualité, localement et nationalement.
En tant que collectif militant ayant des élu-es locaux, nous avons connu un peu toutes les situations politiques. Dans l’opposition à une droite corrompue de 1983 à 1995, dans la minorité de la majorité de gauche et écologiste de 1995 à 2008, puis dans l’opposition à la majorité gauche-droite de 2008 à 2014 et maintenant depuis 2014 dans la majorité écologiste, de gauche et citoyenne. Nous y avons acquis une expertise intéressante que nous partageons publiquement grâce à notre petit journal.
On connait maintenant les candidant-es dans chaque
canton pour l’élection du conseil départemental et dans chaque département pour
l’élection du conseil régional.
Élections départementales : au premier tour, lorsque l’ensemble des mouvements politiques de gauche et écologistes sont unis sous l’appellation « Printemps isérois » l’ADES apporte son soutien aux candidats, c’est le cas dans de nombreux cantons de l’Isère, notamment les 4 cantons grenoblois. Mais lorsqu’il n’y a pas une large union, nous attendons le deuxième tour et nous soutiendrons les candidats de gauche et écologistes les mieux placés pour l’emporter.
Élections régionales : nous espérons une fusion au deuxième tour entre les listes de gauche et écologistes, à la proportionnelle. S’il y a un vrai danger de droite extrême et/ou d’extrême droite, alors nous prônons le front républicain, mais avec une application différente de l’habitude : au lieu de faire disparaître les listes de candidats du 1er tour au profit de la liste républicaine la mieux placée, l’ADES invite à une fusion des listes (qui ont dépassé les 5% de suffrages exprimés) du camp républicain à la proportionnelle des résultats du 1er tour. Ainsi toutes les sensibilités du camp républicain restent représentées.
Suite aux attaques violentes
du gouvernement contre les bailleurs sociaux qui doivent baisser les loyers
pour permettre au gouvernement d’économiser sur les APL des locataires du
logement social, les organismes HLM ont vu leurs recettes fortement baisser.
Les locataires payent des loyers diminués mais voient leur APL baissée
d’autant. Cette baisse de loyer n’est pas une politique d’aide aux locataires
mais une punition contre les organismes. Comme l’Etat s’est désengagé des
financements du logement social, les recettes des bailleurs sont dominées (à
plus de 85%) par les loyers, ici la solidarité s’opère par les plus modestes
pour les plus modestes ! Et tous les services apportés par le bailleur
social sont payés par les locataires.
Un organisme à loyer modéré
comme ACTIS se trouve en grandes difficultés car très présent dans les
quartiers prioritaires de la politique de la ville, où les APL représentent une
forte proportion des loyers. Ses fonds propres ont fondu d’où une diminution de
certaines prestations et il ne peut plus construire sauf à vendre du
patrimoine. Il n’est plus en état de participer efficacement à la construction
de nombreux logements sociaux dans l’agglomération. Or la demande de logements
sociaux y est très forte.
Le Rouge et le Vert suspend sa parution pendant la fin
de l’année et reprendra le 8 janvier 2021. Espérons que la crise sanitaire ne
va pas encore exploser après cette période car son contrôle n’est toujours pas
acquis. Une troisième vague serait dramatique, notre système de soins n’y
résisterait pas ainsi que de nombreux services publics qui sont à la peine par
manque de personnels disponibles. Soyons très prudents.
Dans
certaines situations de crise majeure, il convient d’agir en appliquant les
consignes du ministre de la Santé, alors que celui-ci a participé à la
détérioration des moyens de notre santé publique.
C’est
ainsi qu’alors que nous sommes très critiques sur les compromissions passées de
M. Olivier Véran, il faut constater qu’il est bien seul à alerter et
à agir en connaissance de cause pour faire ce qu’il peut pour la santé de la
population dans un gouvernement à la solde des Macron, Le Maire et autres
patrons soucieux principalement de maintenir les activités économiques coûte
que coûte.
Samuel Paty, professeur
d’histoire-géographie dans un collège est mort sauvagement assassiné par un
terroriste se revendiquant d’un islamisme politique radical et sectaire.
A Grenoble, dimanche 18
octobre un hommage lui a été rendu place de Verdun par plus d’un millier de
personnes dont de
nombreux enseignants. Ce rassemblement a témoigné de la solidarité avec la
victime et sa famille, affirmé un soutien à l’ensemble de la communauté
éducative et assuré de la mobilisation pour défendre la liberté d’expression et
la primauté de la laïcité dans l’organisation de la République.
C’est l’occasion de rappeler
encore et toujours les valeurs qui fondent notre République notamment
résumées dans les 17 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
de 1789 qui débutent par ce préambule :
Le Rouge et le Vert prend ses quartiers d’été, après une année très agitée par l’apparition de l’épidémie qui rode toujours et par une campagne électorale qui n’en finissait pas. Et une élection qui sent mauvais d’un président de la métropole élu avec les voix des tenants de la politique gouvernementale de la droite, des pro-corruption et de l’extrême droite. Les articles de ce numéro traitent de ce qui s’est passé le 17 juillet 2020.
Il reprendra sa parution vers
la fin du mois d’août.