Archives pour le mot-clef ‘budget’

Débat sur l’évolution de l’épargne nette du budget de Grenoble jusqu’en 2028

Publié le 7 novembre 2025

Sur les questions budgétaires, pourquoi de nombreux élu-es se contentent-ils-elles de facilités coupables pour laisser croire que tout est simple.

La paresse est mauvaise conseillère, l’affichage d’incompétence également ! Sur le Rapport d’Orientation Budgétaire nous avions fait état de quelques grandes données financières de 2025 à 2028 où apparaissait l’évolution des recettes et des dépenses de fonctionnement, de l’épargne brute (CAF brute), le taux d’épargne brute, le remboursement en capital de la dette, de l’épargne nette (CAF nette) et de la capacité de désendettement.

Or les oppositions qui sont montées au créneau, se sont focalisées sur le paramètre qui a le plus varié, c’est à dire la CAF nette (Capacité d’Autofinancement Nette) qui diminuerait entre 2025 et 2028 de 60%, passant de 24,5 M€ à seulement 10 M€. Ce serait donc la catastrophe !

Pourtant l’histoire financière de Grenoble montre que le montant de l’épargne nette avait plutôt avoisiné une moyenne assez proche de zéro. Elle a été fortement augmentée lorsqu’il y a eu des augmentations d’impôts, sous Carignon lorsqu’il a fait payer la subvention au syndicat intercommunal (l’ancêtre de la Métro) de 100 millions de francs, (15 millions d’euros) par les contribuables en 1992 ; en 2009 lorsque Michel Destot augmente les taux des impôts de 9 % et en 2023 lors de la dernière augmentation de la taxe foncière.

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Le budget familial de l’UNAF pour vivre dans des conditions décentes

Publié le 7 novembre 2025

L’Unaf (Union Nationale des Associations Familiales) développe depuis les années cinquante des budgets-types visant à chiffrer les besoins nécessaires pour que les familles puissent vivre dans des conditions décentes. Ces budgets identifient les besoins d’une famille-type et calculent ainsi les sommes nécessaires pour les couvrir. Pour en savoir plus, consultez la documentation.

Chaque année, elle présente 8 principaux budgets types suivant la composition du ménage et fait les calculs par mois jusqu’en août 2025 pour la France, l’Ile de France et hors Ile de France.

« Des budgets-types pour un minimum de vie décent.

Afin d’évaluer le montant des dépenses de subsistance pour des familles de référence, l’Unaf calcule chaque mois des budgets-types. Ces budgets ne décrivent pas ce que dépensent effectivement les familles, mais déterminent le niveau des dépenses estimées nécessaires pour qu’une famille, de la composition envisagée, vive sans privation.

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Les orientations budgétaires 2026 de la ville de Grenoble

Publié le 31 octobre 2025

Comme chaque année, la loi impose aux collectivités de présenter un rapport d’orientation budgétaire (ROB) dans les 2 mois précédant le vote du budget primitif. Traditionnellement à Grenoble le vote du budget a lieu en décembre, et le débat d’orientation budgétaire en novembre. La loi et les règlements imposent que le rapport d’orientation budgétaire présente de manière détaillée et sincère l’évolution des finances de la commune sur plusieurs années. Le ROB retrace les grandes évolutions des équilibres financiers jusqu’à fin 2028.

Ce qui est proposé au débat du conseil municipal du 3 novembre 2025, dément totalement les élucubrations mensongères de la liste de droite menée par Carignon, qui propose de diminuer les dépenses de fonctionnement de 10 % chaque année (30 millions d’euros) sinon ce serait la catastrophe financière. Mais avec une telle diminution, les services publics seraient totalement dégradés et par voie de conséquence, il pourrait alors baisser les impôts. Le fait qu’il ne le propose même pas montre bien que sa proposition est de la démagogie de bas étage !

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Budget 2026 de l’Etat : injuste, récessif… à amender en profondeur, sinon le parlement censurera

Publié le 24 octobre 2025

Lecornu 2 propose toujours la même politique de l’offre, tournant le dos à l’augmentation de la consommation du plus grand nombre alors que c’est le moteur principal pour retrouver du dynamisme, augmenter les recettes de l’Etat sans déséquilibrer notre système de santé très mal en point, et sans imposer l’austérité aux collectivités locales – rappelons que ce sont elles qui investissent le plus pour l’avenir. La suspension de la loi sur les retraites (si cet engagement tient) ne compense absolument pas les dégâts à venir pour une grande majorité des ménages, les petites augmentations d’impôts pour les plus riches n’étant pas à la hauteur de la crise.

Répétons-le inlassablement, c’est le manque de recettes qui a créé la dette de l’Etat. Les diminutions très importantes d’impôts aux plus riches et aux grandes entreprises ont reçu des aides publiques sans aucune contrepartie et parfois sans justification. Pourtant tout responsable d’administration qui ferait un cadeau à une personne privée serait immédiatement traduit en justice pour favoritisme. Il y a là détournement de l’intérêt général, il serait bon de changer la loi qui autorise ce type d’aide. On peut remarquer au passage que des grandes entreprises poussent des cris contre l’état trop gras alors qu’elles ne cessent de faire appel à celui-ci.

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Macron a très peur de la dissolution, il faut en profiter pour imposer un budget acceptable, mais méfiance

Publié le 17 octobre 2025

On aurait préféré le vote de la censure immédiatement, car on peut craindre que le gouvernement manœuvre de telle façon que les avancées, notamment sur la suspension de la loi sur les retraites ou prochainement sur la taxe Zucman, soient effacées, si la loi de finances tarde pour être adoptée, les amendements ne seront pas pris en compte et c’est le texte initial qui pourra être adopté par ordonnance ou qui laissera la place à une loi de finance spéciale qui ne changera rien. Malheureusement c’est le gouvernement qui a la priorité sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, on est loin d’un régime parlementaire équilibré entre exécutif et législatif.

Tout le monde politique s’accorde à considérer que Sébastien Lecornu est le représentant direct de Macron et ce qui s’est passé lors de l’exposé de politique générale de mardi par le Premier ministre a montré que Macron avait très peur de la dissolution, d’où le ciselage des propositions pour que le PS ne censure pas immédiatement le gouvernement : suspension immédiate et totale de la réforme des retraites, pas d’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution et des mesures fiscales plus justes notamment concernant les hauts revenus. Les deux premières demandes étaient claires et précises, la troisième beaucoup moins. Sur cette dernière Lecornu a été discret et ce qui est dans sa proposition de budget est assez ridicule.

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Diverses actualités

Publié le 3 octobre 2025
Crieur public

Les poubelles mal triées de l’habitat individuel ne sont plus collectées à compter du 1er octobre dans la Métro. À compter du 1er octobre, les poubelles de tri de tous les particuliers habitant en habitat individuel contenant des erreurs ne sont plus collectées par le service public métropolitain conformément au règlement de collecte, et seront signalées par un adhésif. Les erreurs de tri salissent les déchets recyclables, causent de nombreuses pannes de camions poubelle et au centre de tri (tapis déchirés, départs de feu, etc.) mais surtout blessent les éboueurs et le personnel du centre de tri. Retrouvez toutes les consignes de tri et conseils pratiques sur ce site.


Le bilan des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un rapport de la Cour des comptes très critique sur les JO, si on creuse derrière le discours policé de cette vénérable institution. Le coût pour les finances publiques est très lourd : 6,6 milliards d’euros, soit 3,3 fois plus que le coût initialement prévu. Son impact sur la croissance économique aura été limité, à seulement 0,07 point de PIB (produit intérieur brut). Les JO de Paris 2024 ont été un gouffre financier : au 30 juin 2025, les revenus directs produits par les Jeux ne couvraient que 40,6 % du montant total des dépenses d’organisation et d’infrastructures, secteurs publics et privés confondus… Et on va encore nous expliquer que les JO 2030 ne vont rien coûter !


Préparation du budget 2026, la Cour des comptes vient soutenir l’Etat contre les collectivités locales. La Cour publie le second fascicule de son rapport annuel sur les finances publiques locales, dans lequel elle analyse les perspectives financières et la contribution des collectivités au redressement des finances publiques. Contrairement aux années précédentes, les collectivités apporteront une contribution significative au redressement des finances publiques en 2025. Alors qu’il est attendu que leur solde se dégrade, il pourrait au contraire se stabiliser, voire s’améliorer en 2025. Au-delà des mesures ponctuelles de 2025, il convient d’organiser dans la durée une contribution prévisible, équitable et soutenable des collectivités au redressement des finances publiques. On est loin, très loin d’un soutien à la décentralisation. La Cour préconise que l’Etat diminue ses transferts aux collectivités, avec pour conséquence une diminution de leurs recettes. Les associations d’élus sont en désaccord avec ces propositions. Les collectivités ne sont pas responsables des politiques faites par les différents gouvernements qui ont mené à cette situation.

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La Fédération Hospitalière de France appelle à des choix clairs pour le budget de la Sécurité sociale

Publié le 12 septembre 2025

A propos du projet de loi de la sécurité sociale, lors d’une conférence de presse le 2 septembre 2025, la Fédération Hospitalière de France(FHF) a notamment appelé à une progression de l’ONDAM (objectif national de dépenses d’assurance maladie) de 3 % en 2026, ce afin de répondre aux besoins des établissements publics et de soutenir la reprise d’activité de ces derniers mois. Une telle évolution est nécessaire, sans quoi la dynamique engagée s’essoufflera rapidement. Dans le champ médico-social, une progression de 4 % est impérieuse pour poursuivre le développement de l’offre et répondre aux nécessités démographiques.

Pour associer soutenabilité financière et visibilité pour les établissements, cette progression doit s’inscrire dans une perspective pluriannuelle, seule capable de donner au système de santé la stabilité dont il a tant besoin.

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Diverses actualités

Publié le 28 août 2025
Crieur public

Budget participatif 2025 : lors de cette 9ème édition du budget participatif, 6290 Grenobloises et Grenoblois se sont mobilisés pour voter, soit 20% de plus de que l’année précédente alors que la période de vote avait été réduite de 2 à 1 mois. La liste des 13 projets retenus a été publiée lundi 21 juillet, pour un budget de 1,8 million d’euros. Le Budget participatif permet aux participant-es de proposer des projets au vote des Grenoblois-es afin de participer à l’amélioration de la ville : c’est concret, c’est donner du pouvoir d’agir aux Grenoblois et Grenobloises. De nombreuses proposition sont à classer dans l’action sociale ou sanitaire et d’autres pour l’embellissement de l’environnement.   Pour trouver la liste des 13 projets :cliquer ici.


Les familles monoparentales de la métropole à la loupe. Augmentant en nombre régulièrement tant au niveau national que local, les familles monoparentales sont pourtant peu connues. Mêlant revue de la littérature existante, analyse quantitative et entretiens qualitatifs, cette étude brosse un portrait diversifié des foyers monoparentaux –majoritairement femmes seules avec enfants- de la métropole grenobloise, de leurs trajectoires et de leurs difficultés.  Les compétences des collectivités locales sont un levier majeur pour améliorer les situations des familles monoparentales sur le territoire : les collectivités locales ont une connaissance du territoire et une proximité avec les familles que l’Etat n’a pas. Elles ont des compétences en matièrede logement (logements sociaux), emploi, ou encore petite enfance ou scolarité, qui exercent uneinfluence majeure sur le quotidien des familles et leur vécu de la monoparentalité.


Comprendre les inégalités sociales pour aménager des territoires plus justes ; un travail de l’AURG. Analyse des besoins sociaux, observation des vulnérabilités environnementales, impacts des politiques publiques sur les populations, etc… Le champ d’études de la cohésion sociale est large à l’Agence, et les méthodologies des sciences sociales sont mises au service de multiples projets et études, à des échelles variées. Voir une vidéo ici.

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Un nouveau gel des crédits d’Etat de 4,7 milliards d’euros

Publié le 4 juillet 2025

Le budget de 2025 était un budget d’austérité, le gouvernement ayant fait le choix de ne pas agir sur les recettes. Mais la compression des dépenses publiques ne pourra qu’accentuer la contraction de l’économie qui touche la France alors que la majorité des pays européens voient leurs économies se redresser. Le dogme macroniste soutenu par la droite et l’extrême droite que la solution viendra de la contraction des dépenses publiques nous mène dans le mur. Et cela n’a pas tardé, pour respecter un déficit à 5,4% du déficit public inscrit dans le budget 2025, le gouvernement est encore obligé de plus freiner les dépenses. Il décide le 26 juin 2025 de geler 4,7 milliards d’euros de dépenses de l’Etat et de la sécurité sociale : 3 milliards concernant l’Etat et 1,7 milliards de moins dans les dépenses d’assurance maladie. Mais il avait déjà décidé des mesures de correction cette année, à savoir l’annulation de 2,7 milliards d’euros de crédits des ministères et la « mise en réserve » de 2,3 milliards d’euros supplémentaires, soit un gel total de presque 10 milliards d’euros dans le budget 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale !

Pour l’instant les collectivités locales ne sont pas atteintes au-delà de la loi de finance 2025 déjà très austéritaire, mais en 2026 il risque d’y avoir de sérieuses pressions, allant jusqu’à imposer qu’elles diminuent leurs dépenses en fonctionnement comme en investissement. On en saura plus vers la mi-juillet.

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A quelle sauce vont être assaisonnées les collectivités locales dans le budget 2026 ?

Publié le 16 mai 2025

On assiste maintenant presque chaque jour à des annonces de nombreux ministres qui indiquent qu’il sera indispensable que les dépenses des collectivités locales ralentissent en 2026. Certaines des propositions sont immédiatement retirées créant une cacophonie savamment orchestrée. Les chiffres d’économies de 5 à 8 milliards d’euros de dépenses en moins circulent ici et là. Tout est fait pour persuader les élu-es locaux qu’ils devront passer à la moulinette d’une austérité renforcée.

Alors que la loi de finances 2025 a prévu le prélèvement appelé DILICO (Dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités) sur les ressources de nombreuses collectivités une note de la DGCL précise que la loi ne prévoit sa mise en œuvre qu’en 2025.

Mais si le prélèvement n’est pas reconduit en 2026, les collectivités pourraient ne pas percevoir les reversements prévus par la loi de finances pour 2025. La loi dispose en effet que « le produit de la contribution… est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours ». S’il n’y a pas de prélèvements en 2026, il n’y aura pas de reversements du Dilico prélevé en 2025 ! D’où une perte sèche de 5,9 M€ pour la Métro et 0,7 M€ pour Grenoble et des dizaines ou centaines de milliers d’euros pour une vingtaine de communes de l’agglomération.

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La politique budgétaire du gouvernement se trompe de bataille

Publié le 9 mai 2025

Débattre de la structure du budget 2026 tôt dans l’année était une bonne idée, mais la façon dont elle s’organise est malsaine et contre-productive. Chaque jour voit différents ministres faire de nouvelles propositions et même le premier ministre qui en vient à un référendum sur le budget de l’Etat, tout cela est une grande cacophonie et cache les vrais débats.

Les lois de finances sont divisées en trois grandes parties : le budget de l’Etat, de la Sécurité Sociale et des collectivités locales qui représentent respectivement 39 %, 43% et 18 % des dépenses publiques.

Le budget de la Sécurité Sociale est le socle de notre Etat social, qu’il faut à tout prix défendre, il en va de la santé, de la solidarité et du bien vivre de toutes et tous. Il n’est pas question d’y faire des coupes claires. Mais on peut en adapter certaines. Ce n’est pas ici qu’on trouvera les solutions pour équilibrer durablement les lois de finances d’autant plus qu’en pourcentage du PIB il s’agit de dépenses assez constantes et qui ont même diminuées.

Pour les collectivités locales la loi les oblige à être vertueuses et surtout ce sont elles qui financent la grande majorité des investissements publics et ce sont ces investissements qui créent un petit déficit dans les lois de finances et augmentent un petit peu la dette, mais vouloir annuler ce léger déficit signifierait une diminution forcée de l’investissement public ce qui mettrait en péril les politiques de transition et accélèrerait une récession déjà en marche. Donc il ne faut chercher des économies à ce niveau.

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Les collectivités impactées par l’annulation de 3 milliards d’euros de crédits dans le budget 2025

Publié le 2 mai 2025

Par un décret du 25 avril 2025, le gouvernement annule près de 3,1 milliards d’euros de crédits inscrits dans le budget 2025. Comme la situation économique se détériore, le gouvernement veut garder l’objectif fixé dans la loi de finances 2025 de contrôler les déficits publics à hauteur de 5,4%. C’est une mesure qui intervient dans le cadre de l’effort budgétaire supplémentaire de 5 milliards d’euros pour l’année 2025 qu’avait annoncé Bercy au début du mois d’avril. 

Les collectivités locales vont être impactées par ces restrictions de crédits essentiellement par une diminution des subventions en investissement.

Voilà ce qu’explique l’association des maires de France à ce sujet :

« Dotations d’investissement, Fonds Vert, politique de la ville

Dans le détail, pour cette année 2025, ce sont les missions « écologie, développement et mobilité durable » (549,6 millions d’euros), « économie » (517,7 millions d’euros) et « recherche et enseignement supérieur » (493,3 millions d’euros) qui sont les plus impactées, selon le décret publié samedi. 

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Les inquiétantes annonces du gouvernement pour le budget 2026

Publié le 25 avril 2025

A peine les collectivités ont-elles subi l’austérité touchant leurs budgets 2025, voilà qu’elles apprennent qu’elles risquent de subir une nouvelle et violente attaque du gouvernement pour leurs budgets 2026.

En effet le 15 avril le Premier ministre a lancé un « comité d’alerte » des finances publiques en vue de préparer le futur budget de l’Etat pour 2026. Créant un climat d’anxiété, il a lourdement insisté sur la gravité de la situation budgétaire représentée par le montant des déficits publics et le montant astronomique de la dette. Il propose de faire, en 2026, au minimum 40 milliards d’économies sur les budgets de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales.

Ce sont elles, les collectivités locales qui sont particulièrement visées ; divers ministres indiquent que leur rythme de dépenses est trop élevé. Pourtant elles assurent la grande majorité des investissements publics. Vouloir les obliger à moins dépenser est dangereux pour l’avenir, notamment pour les transitions nécessaires et l’emploi local, souvent non délocalisable.

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Les budgets annexes de la Métro pour 2025

Publié le 11 avril 2025

Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté l’ensemble des budgets 2025, à savoir le budget principal et 10 budgets annexes. Les budgets annexes, distincts du budget principal, permettent d’établir le coût réel d’un service et de déterminer avec précision le prix à payer par les seuls utilisateurs du service pour équilibrer les comptes (les règles imposées pour l’équilibre du budget principal sont valables pour tous les budgets annexes).

Contrairement au budget principal, ils n’ont pas été atteints directement par la loi de finances nationale qui imposait à la Métro de faire environ 15 M€ d’économies en fonctionnement si elle voulait maintenir ses épargnes et ses investissements. Mais certains budgets annexes ont dû être adaptés, là où il y avait habituellement une intervention du budget principal. C’est le cas notamment pour l’eau et l’assainissement où l’aide d’environ 300 k€ pour l’allocation eau a été supprimée. Dès lors, les budgets annexes eau et assainissement ont été contraints de reprendre cette dépense à leur compte.

Parmi les 10 budgets annexes, 6 ont des recettes de fonctionnement dépassant les 5 M€.

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Un budget 2025 difficile pour la métropole et d’autres collectivités

Publié le 4 avril 2025

Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a enfin adopté son budget 2025. Contrairement à l’Etat, les collectivités locales sont financièrement vertueuses, la loi leur imposant des règles budgétaires strictes pour leur éviter de financer leur dette par de nouveaux emprunts et de veiller à leur équilibre budgétaire annuel. S’il y a parfois des dérapages, les Chambres régionales des comptes sollicitées par l’Etat local veillent au grain.

Pour tenter de sortir de son surendettement de l’Etat, les gouvernements successifs imposent des contraintes supplémentaires aux collectivités soit par des baisses de recettes, soit par des ponctions impactant les dépenses prévisionnelles, diminuant ainsi les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités. Pour l’année 2025, la loi de finances impose l’austérité à de nombreuses collectivités en pratiquant d’office une diminution de leurs recettes alors que leurs dépenses augmentent, notamment les cotisations de retraites de leurs agents fonctionnaires.

Pour la Métro cela consiste, si elle ne veut pas diminuer son épargne ou augmenter sa dette, à s’imposer une diminution d’au moins 15 M€ de ses dépenses de fonctionnement, afin de poursuivre son programme d’investissements très important et nécessaire pour préparer l’avenir.

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Appel d’Épinay-sous-Sénart sur la politique de la Ville

Publié le 21 mars 2025
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Un an après la signature des premiers nouveaux contrats de ville et à l’approche d’un nouveau comité interministériel des villes, les associations d’élu-es du bloc communal (France urbaine, Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, Ville & banlieue, Association des petites villes de France, Villes de France, Intercommunalités de France, Association des maires d’Ile-de-France), interpellent le gouvernement le 13 mars 2025 par l’Appel d’Epinay-sous-Sénart. Ils renouvellent leurs attentes sur la méthode et les contenus des futures politiques de la ville et de cohésion sociale et urbaine.

Nous faisons face à une situation budgétaire et financière critique pour nos communes et intercommunalités, et sans perspectives d’amélioration. Nous craignons particulièrement l’extinction silencieuse de la politique de renouvellement urbain, alors même que les attentes n’ont jamais été aussi grandes pour transformer nos quartiers. De même, le budget de la politique de la ville a été réduit à 609 millions d’euros pour l’année 2025, alors que nos populations sont déjà vulnérables et que la nouvelle géographie prioritaire a conduit à une hausse du nombre de quartiers et d’habitants concernés par cette politique. Quelles réponses apportera l’État aux 8% de la population qui vivent dans nos quartiers ?

Nous sommes attachés à montrer les forces de nos quartiers et souhaitons, en cette journée, réaffirmer notre engagement pour que les habitants aient accès aux mêmes droits et services, c’est-à-dire au droit commun qui prévaut sur l’ensemble du territoire national… »

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De quel budget familial avons-nous besoin pour vivre décemment ?

Publié le 14 mars 2025

L’Unaf (Union Nationale des Associations Familiales) développe depuis de longues années des budgets-types visant à chiffrer les besoins nécessaires pour que les familles puissent vivre dans des conditions décentes. Ces budgets identifient les besoins d’une famille-type et calculent ainsi les sommes nécessaires pour les couvrir.

Ces budgets ne décrivent pas ce que dépensent effectivement les familles, mais déterminent le niveau des dépenses estimées nécessaires pour qu’une famille type des diverses compositions envisagées, puisse vivre sans privation excessive. Ils sont différents du budget réel qui est un budget de ressources, qui part des moyens disponibles pour les affecter le plus judicieusement possible aux différents postes de dépenses. Les budgets de l’Unaf sont des budgets de besoins, ils calculent un minimum décent, pas un minimum vital. Le but n’est pas d’assurer la survie, mais la vie, dans des conditions modestes mais convenables. C’est aussi un minimum décent qui suppose une gestion soigneuse des ressources.

L’UNAF présente traditionnellement 8 principaux budgets types suivant la composition du ménage et fait les calculs par mois pour la France, l’Ile de France et hors Ile de France, elle publie le 18 février 2025 les budgets pour décembre 2024.

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Vers un budget départemental 2025 un peu curieux

Publié le 7 mars 2025

Le 28 février 2025, le Conseil départemental a débattu de son rapport d’orientation budgétaire (ROB) qui précède obligatoirement (moins de deux mois avant) le vote du budget primitif du département de l’Isère.

Pour avoir une vue synthétique rapide sur le budget d’une collectivité territoriale, une comparaison avec les départements de même strate, permet une analyse rapide en comparant les recettes et les dépenses en euros par habitants entre le département de l’Isère et la moyenne des départements de plus d’un million d’habitants, ces dernières années.

Ce qui saute aux yeux immédiatement c’est que la situation financière du CD38 est très confortable par rapport à celle de la moyenne des autres départements :

  • Les recettes de fonctionnement sont à peu près dans la moyenne grâce à une dotation de l’Etat nettement supérieure à la moyenne (plus de 40 M€) qui compense des impôts locaux moins importants.
  • Les dépenses de fonctionnement sont très inférieures à la moyenne de plus de 100 M€ car les dépenses sociales sont nettement inférieures : 45 M€ de moins pour les aides à la personne et 55 M€ de moins pour les frais de séjour et d’hébergement.
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Résultats du Forum des Idées

Publié le 21 février 2025

Budget participatif de Grenoble, trente projets sont présélectionnés : Le Forum des Idées du Budget participatif s’est tenu samedi 15 février à l’Hôtel de Ville. Les habitants et les habitantes ont pu voter pour leurs projets préférés. Ceux-ci vont être examinés par les services de la Ville avant de les soumettre au vote final cet été ! Budget participatif : voici les trente projets sélectionnés !

Budget 2025 de l’Etat, le choix de l’austérité, vers la récession voire l’abandon de la transition climatique

Publié le 21 février 2025

Suite à la décision du Conseil constitutionnel du 13 février 2025, la loi de finances 2025 a été promulguée le 14 février.

Un article d’Alternatives économiques intitulé « Cinq ans d’austérité devant nous », tire le signal d’alarme. Le choix fait dans le budget 2025 de diminuer fortement des dépenses publiques au lieu de rechercher de nouvelles recettes par la taxation des plus riches, conduit à un scénario dangereux qui mène à une récession économique et une austérité sans doute renforcée dans les années à venir.  La conséquence en sera la destruction de nombreux services publics.

« Si le gouvernement ne souhaite pas accroître les impôts existants, il doit se tourner vers les bases fiscales peu taxées. Par exemple, le patrimoine des très riches. La direction générale des finances publiques (DGFiP) vient de montrer que le taux d’imposition moyen du top 0,1 % des plus hauts revenus a baissé entre 2003 et 2022, passant de 29,3 % à 25,7 % (- 3,6 points) alors que les inégalités de patrimoine en faveur des très aisés sont criantes, a démontré l’Insee.

La France « au bord de l’effet boule de neige »

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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