Une délibération importante portée par Sylvie Fougères, conseillère déléguée à la petite enfance, a été adoptée par le conseil municipal du 23 juin 2025. Elle précisait les nouveautés du service public de la petite enfance ; les débats ont démontré que les oppositions méconnaissaient la politique dynamique portée par le CCAS pour les crèches en particulier.
Fidèle à sa mission de service public et à son engagement pour un accueil inconditionnel de tous les enfants, la Ville de Grenoble dévoile son schéma de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant et des services aux familles pour la période 2025-2027. La question du taux de remplissage et de ce fait l’obligation de proposer aux familles d’accueillir leur petit en fonction des absences d’usagers réguliers n’est pas idéale mais permet à des parents notamment isolés de faire courses et démarches en attendant une place.
Grenoble accueille par ailleurs également de familles précaires plus qu’à l’échelle nationale : 38% des familles sont monoparentales contre 30% au niveau national. 25 % des couples allocataires avec enfant(s) vivent par ailleurs sous le seuil de bas revenus tel que défini par les CAF, contre 17 % à l’échelle nationale. Cette part s’élève à 58 % chez les familles monoparentales grenobloises.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal de Grenoble avait adopté une délibération cadre concernant la politique de l’habitat et couvrant 4 enjeux majeurs :
Conforter la place et le rôle du logement social ;
Améliorer et encadrer le parc privé ;
Accompagner les publics les plus fragiles et les personnes défavorisées ;
Lutter contre l’habitat indigne.
Lors du Conseil municipal du 23 juin 2025, Nicolas Beron Perez, conseiller délégué au logement et Margot Belair, adjointe à l’Urbanisme ont dressé un bilan de la politique municipale depuis 2014 et tracé des perspectives pour l’avenir.
Les grands équilibres du CFU du budget principal ont été analysés dans un article précédent Compte financier unique 2024 de la commune de Grenoble « ADES – Le Rouge et le Vert qui démontrait une situation financière saine de la ville de Grenoble permettant d’affronter les difficultés imposées par le gouvernement au budget 2025. On saura cet été qu’elles vont être les difficultés pour les collectivités pour l’année 2026, lorsque le gouvernement précisera sa stratégie financière.
Lors du conseil municipal du 23 juin 2025, l’adjoint aux finances, Vincent Fristot a présenté les grands choix politiques exprimés à travers les dépenses de fonctionnement et d’investissement durant l’année 2024.
Le bouclier social et climatique décidé en 2023 qui s’est rajouté aux priorités habituelles pour protéger mieux les habitants monte en puissance : 7,8 M€ de dépenses en fonctionnement et 0,9 M€ en investissement : mobilités 1,2 M€, logements1,2 M€, alimentation 1,3 M€ ressources humaines 4,3 M€, santé émancipation 0,8 M€.
La Ville de Grenoble a adopté par une délibération le 19 mai 2025, la déclaration de projet sur l’intérêt général du projet de requalification de la Grande Esplanade et du Boulevard de l’Esplanade afin de réaliser cette première phase du projet. Cette délibération faisait suite à l’avis favorable et sans réserve de la commission d’enquête qui confirmait donc l’intérêt général du projet que la ville de Grenoble porte pour ce quartier.
La ville de Grenoble et Grenoble-Alpes Métropole se sont entendues pour engager une première phase de travaux portant sur le réaménagement de l’Esplanade (sous maîtrise d’ouvrage Ville de Grenoble) et du boulevard de l’Esplanade (sous maîtrise d’ouvrage Grenoble-Alpes Métropole).
Il restera à la Métro lors du prochain conseil le 11 juillet d’adopter aussi la déclaration de projet afin que la réalisation de la première partie de la requalification globale de cette partie de l’agglomération démarre enfin. C’est un dossier qui est en préparation depuis de longues années. Pour éviter toute mauvaise interprétation, la déclaration de projet et la mise en compatibilité du PLUI ne concerne bien que la première brique du plan guide à savoir la transformation de la grande Esplanade en parc pour renouer avec sa vocation originelle. Ce chantier vise à la création d’un parc à la place d’un parking vieillissant non réglementé, non rotatif, qui hébergeait principalement des voitures ventouses et qui n’assurait pas de fonction de parking relais.
Le maire de Grenoble confirme qu’il n’y a plus de jumelage avec Rehovot en Israël. Le jumelage avec Rehovot est suspendu sine die depuis plusieurs années. Il n’existe aujourd’hui aucun lien institutionnel entre les deux collectivités. En octobre 2023, le maire a soutenu la création d’un nouveau comité de jumelage citoyen, composé de Grenobloises et de Grenoblois. Ce comité s’est réuni, et a considéré qu’il n’était ni possible, ni souhaitable de se constituer ni de démarrer des travaux tant qu’il n’y aurait ni cessez-le-feu, ni libération des otages. Aujourd’hui il n’y a ni lien institutionnel, ni même travail citoyen entre Grenoble et Rehovot.
Stop aux reculs sur l’environnement, néfastes pour les Françaises et Français, néfastes pour l’économie. Le Réseau Action Climat a recensé plus de 43 reculs environnementaux en six mois de la part du gouvernement ou du parlement. Pourtant la préoccupation des Françaises et des Français pour le climat ne fléchit pas. Face à cette requête pressante à agir, et alors que la France décroche de sa trajectoire de baisse de ses émissions de gaz à effet de serre, le monde politique non seulement procrastine, mais il enchaîne même les reculs : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d’élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo… Si ces reculs ont des effets néfastes sur le climat et sur la biodiversité, c’est aussi le quotidien des Françaises et Français qui est pénalisé, via leur pouvoir d’achat, leur santé ou leurs emplois. C’est pourquoi le Réseau Action Climat et ses membres tirent la sonnette d’alarme en réalisant cet état des lieux.
Justice des mineurs, la loi Attal détricotée par le Conseil constitutionnel. Plusieurs articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs adoptée mi-mai ont été censurés jeudi 19 juin par le Conseil constitutionnel. Parmi ceux-ci, figure notamment celui renversant le principe d’atténuation des peines pour les mineurs. Le Conseil avait plusieurs fois depuis 2002 jugé que la justice pénale des mineurs est soumise, d’une part, aux exigences constitutionnelles de droit commun applicables à la matière pénale et, d’autre part, à un principe fondamental reconnu par les lois de la République, d’adaptation de la réponse pénale à la situation particulière des mineurs. G. Attal pour des raisons bassement politiciennes avait essayé de transgresser ces principes, le conseil a annulé de nombreux articles de sa proposition de loi. Voir l’analyse d’un cabinet d’avocat ici.
Chaque année, avant la fin juin, les collectivités locales sont tenues de rendre une photographie précise de leurs dépenses et recettes de l’année précédente, c’est à la fois le compte administratif de l’exécutif et le compte de gestion du comptable public. Pour simplifier cette présentation le législateur a décidé de n’en faire plus qu’un seul compte, le Compte Financier Unique (CFU). Ce sera obligatoire pour toutes les collectivités en 2027, la Ville de Grenoble inaugure cette nouvelle présentation lors du conseil municipal du 23 juin 2025.
C’est la dernière photographie des recettes et dépenses (en fonctionnement et en investissement) du budget principal et des budgets annexes avant le prochain mandat municipal débutant en mars 2026 ; c’est une raison de plus pour l’examiner de près afin de savoir si les finances de la ville ont été bien tenues.
En cette période très compliquée pour les collectivités, car elles ne savent pas quelles vont être les décisions budgétaires nationales qui les impacteront lors de la prochaine loi de finances 2026, ce dont on est sûr c’est qu’elles seront encore plus négatives que ce qui s’est décidé en 2025, c’est donc très important de savoir si l’état des finances de Grenoble est robuste ou fragile. Minorité et opposition municipales vont crier comme chaque année à la catastrophe sans apporter d’analyse sérieuse, ni surtout des alternatives correctement chiffrées.
En 2025, Grenoble a atteint les 25 % de logements sociaux pour respecter la loi SRU, cela a été un long combat car la construction de nouveaux logements sociaux est de plus en plus difficile : la raréfaction de l’espace nécessaire pour bâtir ainsi que les difficultés financières des bailleurs sociaux créées par la politique macroniste : mise en place de la RLS et abandon des aides publiques.
A Grenoble cependant, le taux de logements sociaux selon la loi SRU est passé en dix ans de 21,7 % en 2014 à 25,15 % fin 2024.
L’INSEE vient de publier la répartition des logements locatifs sociaux par quartiers IRIS au 1er janvier 2023.
Entre le 2 janvier 2022 et le 1er janvier 2023 il y a eu 382 nouveaux logements sociaux mis à la location à Grenoble. Le parc locatif social atteint 17 645 logements à Grenoble.
Pour Grenoble, la répartition par financement d’origine (en ordre croissant de niveau de loyer) :
Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle emploi (en 2023), qui ont une demande en cours au dernier jour du mois. Ces demandeurs sont enregistrés dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaitée
L’INSEE vient de publier des données au 31 décembre 2023 concernant les demandeurs d’emploi en fin de mois par quartiers IRIS.
Pour comparer la situation entre les différents quartiers, le taux de demandeur d’emploi est calculé par rapport à la population des 15 à 64 ans de chaque quartier.
Dans la liste des quartiers, il manque les données pour le quartier « Trois Cours » n°208, c’est une habitude.
Face à la crise du logement d’urgence, certaines collectivités agissent malheureusement trop seules, l’Etat n’assurant pas sa compétence à ce sujet. La ville de Grenoble via le CCAS a porté le nombre de places d’hébergement à 340, ce qui lui a couté plus de 2 millions d’euros. Elle agit aussi en lien étroit avec les collectifs de parents et les associations, en accompagnant l’hébergement temporaire de familles dans des écoles, faute d’alternatives.
Mais cela ne suffit pas ; elle demande par conséquent à l’Etat d’assumer ses responsabilités. La réquisition de logements structurellement vacants, relève de la compétence de l’État. Une demande officielle a été faite à la Préfète de l’Isère avec des adresses identifiées. Les propriétaires ont été informés de la procédure engagée et des possibilités d’indemnisation légales en retour de cette mobilisation temporaire de leurs biens par la puissance publique. Pour l’instant la Préfète n’a pas répondu.
La majorité municipale est prête à expérimenter des réquisitions par le biais d’un arrêté municipal, tout en appelant à une évolution du droit national.
Les données sur les bénéficiaires proviennent des fichiers des Caisses d’allocations familiales. Le foyer allocataire est composé du responsable du dossier (personne qui perçoit au moins une prestation au regard de sa situation familiale et/ou monétaire), et de l’ensemble des autres ayants droit au sens de la réglementation en vigueur (conjoint, enfant(s) et autre(s) personne(s) à charge). Plusieurs foyers allocataires peuvent cohabiter dans un même lieu, ils constituent alors un seul ménage au sens de la définition statistique Insee. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un couple perçoit des allocations logement et héberge son enfant titulaire d’un minimum social des CAF.
A Grenoble, au 31 décembre 2023, il y avait 51120 allocataires représentant 89 580 personnes couvertes par une ou plusieurs allocations soit 57 % de la population grenobloise.
Dans le tableau suivant, nous indiquons le détail du taux de population percevant une ou plusieurs allocations, puis le taux d’allocataires étudiants par rapport à la totalité des allocataires (25,5%), puis de même les allocataires de moins de 25 ans non étudiants (13,4%), enfin le taux d’allocataires recevant une aide au logement : Aide Personnalisée au Logement, ou Allocation de Logement Familiale, Allocation de Logement Sociale ( 66,6%), le taux d’allocataires percevant l’Allocation Adulte Handicapé (7,7%), le taux de ceux percevant la prime d’activité (28,1%) et ceux recevant le RSA socle (9,4%).
Dans les quartiers qui suivent, plus de 65% des habitants reçoivent une allocation de la CAF : Saint Laurent-Lavalette, Hoche, Mistral, Abry, Alliés-Clos d’Or, Valmy, Paul Cocat, Teisseire, Les Trembles, Arlequin, Constantine-Géants, Vigny-Musset, Village Olympique Nord et Sud.
Un communiqué de presse de la ville de Grenoble du 19 mai 2025, dénonce les intimidations, menaces et violence de la part d’un collectif intitulé : « Touche pas ma place ». Ce collectif tente par ses actions violentes de faire changer une politique publique qui ne lui plait pas. Ces méthodes inadmissibles doivent être condamnées avec fermeté. Souhaitons que la plainte de la ville soit rapidement instruite par la justice pour que cessent ces actions commandos qui n’ont pas leur place dans notre République.
De plus une journaliste a été agressée et gravement menacée ; voir communiqué du Dauphiné libéré en fin d’article.
Après l’enquête publique qui a donné un avis favorable au projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade, le conseil municipal du 19 mai 2025 propose une déclaration de projet sur l’intérêt général de cette requalification. C’est une obligation de la loi (article L126-1 du code de l’environnement) :
« Lorsqu’un projet public de travaux, d’aménagements ou d’ouvrages a fait l’objet d’une enquête publique… l’organe délibérant de la collectivité territoriale responsable du projet se prononce, par une déclaration de projet, sur l’intérêt général de l’opération projetée… »
Pour un meilleur équilibre des dénominations de voies publiques, espaces et équipements publics en faveur des femmes qui y sont très minoritaires, le conseil municipal décide depuis quelques années d’attribuer quasi-exclusivement à des femmes ces nouvelles dénominations. Pour soutenir la résistance des femmes iraniennes, le square Jina Mahsa Amini a été inauguré le 23 mai 2025, juste devant le lycée Louise Michel.
La ville de Grenoble, Ville compagnon de la Libération, finalise sa démarche d’attribution d’un nom de femme compagnon de la Libération à un espace public de chacun des six secteurs, en proposant les noms de Laure Diebold et Emilienne Moreau-Evrard. Par ailleurs, la Ville souhaite dénommer une place et une allée du nom de femmes pionnières dans la reconnaissance de leurs droits en Ukraine et au Brésil. Il est également proposé de mettre à l’honneur une femme sportive exceptionnelle de la première moitié du vingtième siècle, injustement méconnue. Une proposition de reconnaissance de la jeune journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh assassinée lors d’un bombardement à Gaza, puisse être également envisagée.
Le service municipal de santé scolaire élabore et met en œuvre des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Ainsi, il accompagne les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires de la Ville de Grenoble, publiques et privées sous contrat, de manière volontariste à travers une équipe pluridisciplinaire de médecins, infirmières, travailleurs-euses sociaux-ales, secrétaires médico-sociales et personnel-les spécialisé-es. La promotion de la santé de l’enfant dans sa globalité est l’objectif prioritaire du service de santé scolaire. Elle s’inscrit dans une orientation majeure du Plan Municipal de Santé.
Les missions de prévention médico-sociales des enfants de moins de six ans dans les écoles maternelles sont de la compétence du Département de l’Isère qui les a déléguées par convention à la Ville de Grenoble. Le projet qui est présenté fixe, pour l’année 2025, les dispositions principales concernant les obligations des deux parties. La Ville met en œuvre, par délégation du Département de l’Isère, des actions médico-sociales, collectives et individuelles, à l’égard des enfants de moins de six ans scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat.
Depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la réforme de la dépénalisation du stationnement, la Ville de Grenoble est en charge du traitement des Recours Administratifs Préalables Obligatoires (RAPO) adressés par les usager-es qui contestent le forfait-post stationnement émis à leur encontre pour absence ou insuffisance de paiement de la redevance de stationnement sur voirie. L’article L.2333-87 du Code Général des Collectivités Territoriales prévoit qu’un rapport annuel soit produit afin que les décisions relatives aux RAPO soient rendues publiques et transparentes, permettant ainsi au Conseil Municipal de contrôler que la mission de gestion et de suivi des RAPO est exercée correctement. Ce rapport a été présenté au conseil municipal du 19 mai 2025.
Depuis des années Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient et commercialisaient, était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. Cela a été dénoncé par le Monde et la cellule d’investigation de Radio France. De nombreux articles dans différents médias ont rapporté qu’au plus haut niveau de l’Etat, cette situation était connue et acceptée au mépris des lois et règlements.
Une commission d’enquête sénatoriale analyse « les pratiques des industriels de l’eau en bouteille et les responsabilités des pouvoirs publics dans les défaillances du contrôle de leurs activités et la gestion des risques économiques, patrimoniaux, fiscaux, écologiques et sanitaires associés », vient de rendre, le 19 mai 2025, un rapport accablant qui démontre qu’un rapport sanitaire défavorable à Nestlé a été modifié par l’Etat suite aux pressions de l’industriel.
Se réapproprier la Ville et la construire ensemble : les Chantiers Ouverts au Public. Dans une époque marquée par l’urgence climatique, la montée des inégalités sociales et la remise en question des formes traditionnelles de gouvernance, Grenoble affirme un autre chemin : celui d’une ville en transition, portée par ses habitant-es. Cette dynamique se manifeste de mille manières : dans les projets solidaires, les mobilisations locales, les événements culturels partagés… et, de plus en plus, dans les Chantiers Ouverts au Public (COP). Ces chantiers participatifs, nés en 2018, ne sont pas qu’un outil d’aménagement urbain. Ils sont devenus un levier concret de transition démocratique, sociale et écologique, en redonnant aux habitant-es le pouvoir de faire la ville, de la transformer, de l’habiter autrement.
Du compost en libre-service à Murianette. Pour enrichir le sol de vos plantations, rien de mieux que du compost ! Il est désormais accessible en libre-service sur le site de compostage de Murianette. Les déchets alimentaires collectés en bac marron sont acheminés à l’usine de compostage de Murianette, où quelques mois de maturation sont nécessaires pour obtenir un compost « mûr », comparable à du terreau. Pour se procurer ce compost 100% naturel et gratuit, il suffit de se rendre sur la route qui mène au centre de compostage de Murianette, et de s’arrêter – 250 mètres avant l’entrée – pour en récupérer (Mas de l’Isle, 38420 Murianette, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h).
Le Conseil constitutionnel valide le scrutin de liste paritaire aux municipales dans toutes les communes. Le Conseil constitutionnel a jugé que la proposition de loi étendant le scrutin de liste aux communes de moins de 1.000 habitants, adoptée définitivement le mois dernier par l’Assemblée nationale, est conforme à la Constitution. Dans une décision du 15 mai 2025, il a jugé conformes à la Constitution, toutes les dispositions de la proposition de loi visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales sur lesquelles il avait été saisi après le vote en seconde lecture de l’Assemblée nationale. Décisions n° 2025-883 DC et n° 2025-882 DC
Prisons : les activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes peuvent être légalement interdites, mais pas les activités « ludiques ». Saisi par des associations et des syndicats, le Conseil d’État juge que l’interdiction posée par le ministre de la justice d’organiser des activités « provocantes », est légale dès lors que ce qualificatif vise des activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes. En revanche, il annule l’interdiction par principe de toute activité à caractère « ludique » car elle est contraire au code pénitentiaire. Heureusement que la justice freine les dérives du ministre de la justice qui veut augmenter les peines en rendant la vie carcérale encore plus dure.
Le groupe majoritaire à la mairie de Grenoble, Grenoble en commun, vient d’éditer un document synthétique intitulé : « Assurer la tranquillité, coopérer pour la sécurité à Grenoble »qui insiste sur la coopération entre toutes les institutions du territoire qui peuvent agir pour assurer la tranquillité et la sécurité des populations. Un chapitre est consacré spécifiquement aux actions de la police municipale qui est formée et équipée pour le service aux Grenoblois-es. Dans sa lutte contre la délinquance et les incivilités, Grenoble déploie notamment des dispositifs de prévention et de réinsertion, montrant une autre voie que le tout répressif. Désireuse d’aller encore plus loin, la Ville appelle régulièrement l’État à rebâtir une vraie politique de prévention de la délinquance pour créer une cohérence avec la stratégie locale bâtie sur les compétences communales.
Un chapitre traite en particulier de la police municipale dont les différentes interventions qui ne sont pas toujours bien connues du public.
Grenoble compte l’une des polices municipales les plus importantes de France, avec 100 policiers et policières et 56 ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique). Cette « PM » mène des actions ciblées, depuis la prévention routière aux violences intra-familiales. Pour ce faire, elle est une des plus avancées de France en matière de formation des policiers.
En 2025, la France fait face à une crise profonde de son système de santé. Alors que les Français-es restent attachés à un modèle fondé sur l’accès universel aux soins, les inégalités territoriales et sociales se creusent. Les déserts médicaux gagnent du terrain, les délais pour consulter s’allongent, et l’hôpital public souffre d’un manque chronique de moyens et de personnel, assortis d’une organisation en recherche permanente de rentabilité qui devrait être revue.
À Grenoble, sont mis en œuvre depuis 10 ans des politiques et des actions sur tous les volets pouvant améliorer la situation sanitaire. Que ce soit sur la qualité de l’air, l’alimentation, l’accès aux soins, ou encore la santé mentale, faire du bien être et de la bonne santé des Grenoblois-es une priorité.
Un communiqué du 13 mai 2025 de la Ville de Grenoble, suite à une entrave à la circulation Cours Berriat et à des violences contre des agent-es publics ou des élu-es. Pour prévenir de futurs troubles à l’ordre public, la Ville saisira dans les prochains jours les autorités compétentes pour signaler ces actes et infractions répétés.
« Un groupe d’opposants politiques et de commerçant-es remet en cause depuis plusieurs années l’ensemble des projets portés par la municipalité et la métropole concernant la rénovation et la végétalisation des espaces publics sur la commune de Grenoble. Les revendications sont les mêmes sur l’ensemble des projets : le maintien d’une place prépondérante de l’automobile dans l’espace public au détriment des piétons, des personnes à mobilité réduite, de la sécurisation des cyclistes ou encore des espaces verts et de la plantation d’arbres nécessaires pour adapter la ville au réchauffement climatique.
Après des violences et une tentative d’intrusion au sein du conseil municipal le 30 septembre 2024 pour protester contre le projet d’aménagement de l’avenue Jeanne d’Arc, après un blocage des élu-es et services métropolitains lors du conseil métropolitain du 8 novembre 2024, après deux blocages de la circulation cours Berriat et avenue Jeanne d’Arc en date du 22 mars 2024 et le 19 septembre 2024, certains ont annoncé récemment publiquement qu’ils souhaitaient «employer la manière forte» et «en découdre» avec les institutions sur plusieurs autres projets, dont l’embellissement de la place de Metz et le prolongement du projet de la Chronovélo Grenoble-Fontaine.