Lundi 9 décembre 2019 à 20 h à la Maison du Tourisme,
réunion-débat : « Gratuité des transports collectifs : Fausse bonne idée ou révolution écologique et
sociale des mobilités ? »
organisée par le collectif pour la gratuité des transports publics dans
l’agglomération grenobloise, avec notamment la participation de Guillaume
GONTARD, sénateur de l’Isère
Les
militants de « Grenoble en commun » ont participé en nombre à la
grande manifestation du 5 décembre à Grenoble qui demandait le retrait du
projet gouvernemental sur les retraites et protestait contre les attaques multiples
contre les services publics, nos précieux biens communs.
Le travail d’élaborations des propositions bat son plein dans les fabriques en ville et en ligne ainsi que dans les groupes de travail et des premières propositions font l’objet de présentations régulières aux médias. On retrouve ces propositions sur le site sous l’onglet « Défis ».
Les
thèmes suivants sont déjà traités lors de conférences de presse, en voici
quelques extraits :
Nous avons demandé au dessinateur Cled’12 de faire quelques illustrations concernant le retour du corrompu au Conseil municipal du 16 décembre. Pour se rappeler ce qu’était le système politique qui a régné sur la ville de 1983 à 1995 et qui a fait des dégâts considérables aux services publics (et qui durent encore…), il faut lire l’ouvrage en ligne « Le système Carignon » et la brochure de l’ADES ici.
Il
revient avec toutes ses casseroles qui vont faire une drôle de musique. Nous
sommes pour la réinsertion des délinquants, mais pas au milieu de leurs
victimes…Donc il s’agit de lui barrer la route et punir sa démagogie à
outrance.
Il débute
son mandat de conseiller municipal par ne s’intéresser qu’à l’argent, comme d’habitude,
il n’a participé qu’à une seule commission municipale, celle des finances pour
faire ensuite des propositions assez débiles. Il ne s’intéresse ni au social,
ni à l’urbanisme, ni à la jeunesse, ni à la culture…
Qu’est
ce qui se passe quand on n’a pas suivi l’activité municipale ces dernières
années et qu’on a préféré partir à Paris soutenir la politique du
Président Macron ? Et bien on propose des âneries et des bêtises… La liste
du délégué interministériel contre la pauvreté O. Noblecourt se lance dans des
propositions concernant la démocratie participative qui débutent par un gros
bug ! Ils veulent ouvrir la voie au referendum local « en
respectant le cadre légal » au niveau municipal ou métropolitain.
C’est leur premier engagement concernant la démocratie participative. Sauf que
tout le monde sait bien que ceci est interdit au niveau métropolitain puisque
la métropole n’est pas une collectivité territoriale (contrairement à celle de
Lyon). Autre proposition qui interroge sur son sérieux, « redéfinir la
posture de l’élu, davantage à l’écoute sur le terrain aux cotés des acteurs et
des habitants »portée par un candidat qui a quitté son
mandat d’élu pour aller dans les sphères parisiennes du pouvoir… Et que dire de
son affirmation dans les colonnes des Affiches de Grenoble et du Dauphiné :
« je n’ai pas besoin de la politique pour vivre ». Lui qui n’a
que vécu de la politique ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
L’ancien
maire corrompu essaye d’innover en politique. Il va proposer que le Conseil municipal
ne dépense pas d’argent pour réparer les dégâts de l’incendie et continue de se
tenir dans la salle du Conseil métropolitain. Cela veut dire qu’il ne veut pas
réparer les dégâts et laisser l’Hôtel de Ville en l’état ! Il avait
démontré dans le passé qu’il n’entretenait pas le patrimoine municipal, il veut
donc continuer. La nouvelle majorité a mis fin au précédent contrat d’assurance
des bâtiments municipaux qui coutait 1,26 millions d’euros par an avec une
franchise de 1,5 millions d’euros. Le nouveau contrat coute seulement 0, 25 M€
par an et la franchise a diminué à 0,75 M€. Voilà de vraies économies et non
des propositions débiles et démagogiques qui ne mènent à rien. Réparer les dégâts
ne coûtera donc que 0,75 M€, il faut évidemment réparer et retrouver la salle
des mariages, une salle du Conseil et l’accès aux nombreux bureaux actuellement
inaccessibles et qui seront dépollués.
L’observatoire de l’habitat réalise des notes de conjoncture concernant
l’immobilier à l’échelle du territoire métropolitain et par communes. Il porte
sur le marché de l’immobilier neuf, ancien et sur le
parc locatif privé. La dernière note vient
d’être publiée, elle porte sur l’année 2018 qui a été
particulièrement dynamique que ce soit en termes de commercialisation de
logements neufs que de transactions de logements existants. Contrairement aux
petites musiques politiciennes qui expliquent que tout va mal à Grenoble et
dans la Métropole.
Voici quelques éléments tirés de cette note de conjoncture :
« La
Métropole reste en bonne position pour la commercialisation des appartements
neufs
L’association « Grenoble à Cœur » et des habitants
qui voulaient empêcher la réalisation de l’extension de la piétonisation du
centre-ville se sont trompés de délibérations pour attaquer le projet CVCM. Le
tribunal a rejeté leurs recours mais il a été très compréhensif vis-à-vis des
requérants car il ne les condamne à aucune indemnité financière. L’association
a décidé de faire appel, ce qui ne servira à rien puisque le projet est
terminé.
Le 7 février 2017 des habitants mécontents du projet Cœurs de Villes, Cœurs de Métropole (CVCM) qui agrandit la zone piétonne et améliore les espaces publics, déposent deux recours contre des délibération du Conseil de la métropole du 3 février 2017 (délibérations n°56 et 57) et ils sont rejoints par l’association « Grenoble à Cœur » qui dépose un recours le 3 avril 2017 sur la seule délibération n° 56.
Selon les chiffres du recensement de 2016 (données prises entre 2014 et 2018), la population de Grenoble a environ 38 ans de moyenne d’âge et une évolution des catégories socioprofessionnelles assez stable dans les catégories artisans, professions intermédiaires, employés, ouvriers et retraités. L’évolution se fait nettement dans la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures au détriment des plus de 15 ans sans activité professionnelle (dont les étudiants).
La moyenne d’âge varie beaucoup en fonction des quartiers. Les quartiers avec la population la plus âgée (plus de 42 ans en moyenne) sont : Les Trois Cours, Hebert-Mutualité, Eaux claires-Painlevé, Houille Blanche, Diables bleus, Clémenceau, Reyniès, Malherbe, La Bruyère, Constantine. Les quartiers plus jeunes (moins de 35 ans de moyenne) sont : Jean Macé, Europole, Cours Berriat, Gabriel Péri, Esplanade, Grenette, Génissieux, Mistral, Paul Cocat, Les Trembles, Vigny-Musset, Village Olympique Sud
A l’occasion d’un référé suspension de 22
détenus du centre pénitentiaire de Varces déposé, sans succès, au tribunal
administratif de Grenoble, on découvre que les conditions de détention dans ce
centre sont indignes, scandaleuses et déshonorent notre République. Et cela ne
date pas d’hier mais depuis de longues années puisque comme l’indique le
communiqué du tribunal : « Le
tribunal a rejeté ces requêtes au motif que le rapport circonstancié du
Contrôleur général des lieux de privation de liberté, rédigé à la suite de sa
visite du centre pénitentiaire de Grenoble-Varces en 2016, décrit déjà, sur 131
pages, et largement dans des termes voisins de ceux des requérants, les
modalités de détention pour lesquelles ces détenus sollicitent un constat par
un collège d’experts. En outre, le rapport élaboré par un parlementaire, ayant visité
le centre pénitentiaire le 6 aout 2019, fait état de constats similaires,
illustrés de photographies. Le tribunal en conclut que les conditions de
détention au centre pénitentiaire de Grenoble Varces étant ainsi bien
documentées, le constat demandé ne présente pas un caractère utile…»
Voici ce que décrit
l’ordonnance du juge des référés en citant le témoignage d’un détenu à
propos des cellules :
Voilà encore une fausse bonne idée portée par le gouvernement et le
délégué interministériel O. Noblecourt concernant le Revenu Universel
d’activité (RUA) : celle d’y intégrer l’aide personnalisée au logement
(APL), sous la forme d’un supplément logement. Mais faire cela au moment où les
APL sont en train de diminuer suite à la baisse de 5 euros décidées en 2017 et pour
les locataires du logement social une diminution supplémentaire en moyenne de
50 € par ménage, est une façon déguisée de diminuer « le pognon de
dingue » que coûte la politique sociale. En plus à partir du 1er janvier
2020, les aides au logement seront calculées sur la base des ressources des 12
derniers mois glissants et non plus sur les revenus d’il y a 2 ans.
Les APL ne sont pas de même nature que les autres prestations sociales,
puisqu’elles ne correspondent pas à un complément de revenus, mais visent à
permettre aux ménages à faible revenu d’accéder à un logement ou de s’y
maintenir. Il ne faut donc pas tout mélanger. Il serait urgent de rétablir les
APL à un niveau suffisant pour que tous les ménages puissent se loger au moment
où les loyers poursuivent une augmentation continue dans certains territoires
en tension.
Actuellement
menée dans dix territoires en vertu d’une loi d’expérimentation définie pour la
période 2016-2021, l’expérimentation territoriale visant à résorber le chômage
de longue durée fait l’objet de nombreuses démarches d’évaluation, avant d’en
étudier la suite.
Le 25
novembre, sur le site du ministère du travail sont édités 3 rapports évaluant
l’expérimentation « Territoires zéro chômeurs de longue durée ». Un
rapport du comité scientifique, un deuxième d’analyse des deux acteurs du
projet (le Président de Territoires zéro chômeur de longue durée et le Président
du Fonds d’expérimentation contre le chômage de longue durée) et enfin le
troisième intitulé « L’évaluation économique de l’expérimentation
visant à résorber le chômage de longue durée (ETCLD) » par
l’Inspection générale des finances et celle des affaires sociales.
Datant
de juillet 2019, mais publié seulement en novembre, un rapport intitulé « La
diversification des sources de financement du secteur du logement locatif social »
a été réalisé par l’inspection Générale des finances (IGF) et le Conseil
Général de l’environnement et du développement durable (CGEDD). Il s’interroge
notamment sur la mobilisation des capitaux privés pour
financer le logement social en France.
Ces interrogations deviennent plus prégnantes vu des difficultés que
connait le secteur depuis la violente agression que les bailleurs subissent
(surtout ceux en QPV) et la création début 2018 de la réduction du loyer de
solidarité (RLS) qui accompagne la diminution des APL pour les locataires du
logement social. La politique Macron a été clairement explicité par le
Président dès fin 2017 et se met inexorablement « en marche » :
faire des économies pour le budget de l’Etat en diminuant le poids de APL,
diminuer le nombre de bailleurs, pas de bailleurs de moins de 12000 logements
en fin 2020 (ACTIS est particulièrement concerné puisqu’il est passé sous ce
seuil) et financiariser ce secteur du logement et y faire pénétrer de puissants
intérêt privés qui viendront au secours de ce secteur asphyxié financièrement. Il
est en effet évident que les
logements sociaux ont une valeur économique bien supérieure à celle inscrite au
bilan des bailleurs et cela attire des convoitises et certains élus peu
regardants sur le patrimoine public (comme l’ancien maire corrompu de Grenoble)
pourraient céder aux sirènes financières d’autant plus que les collectivités
sont asphyxiées financièrement par les politiques gouvernementales successives.
Menacée de fermeture en 2020, la liaison ferroviaire Grenoble-Gap, empruntée chaque jour en moyenne par un millier de voyageurs, va bénéficier d’importants travaux de rénovation suite à un accord entre l’État et les acteurs locaux. Le 4 décembre, le comité de pilotage interrégional de « l’Étoile de Veynes » a statué sur l’avenir de la ligne. Un plan de financement auquel participent les collectivités territoriales, l’État et SNCF Réseau à hauteur de 34 millions de travaux a été bouclé lors de ce comité. Ces travaux permettront une réouverture totale de la ligne entre Grenoble et Gap en 2022. Au-delà, l’étude en cours, qui s’achèvera à l’été 2020, permettra de définir un programme de travaux complémentaires post 2023, nécessaire pour assurer la pérennité de la ligne à plus long terme.