Elle propose plusieurs
améliorations pour fiabiliser les données du « registre R-Nano »
afin d’améliorer la traçabilité des nanomatériaux et optimiser l’efficacité du
système.
Si les communes et les
intercommunalités sont entrées dans la crise en assez bonne santé financière,
elles vont être confrontées à de nombreuses incertitudes dans les années à
venir.
Si les communes et les intercommunalités sont entrées dans la crise en assez bonne santé financière, elles vont être confrontées à de nombreuses incertitudes dans les années à venir.
Les pertes de recettes et
l’augmentation des dépenses sont évaluées à 8 milliards d’euros sur 3 ans.
Mais l’étude prévoit que
l’année 2022 sera la plus difficile car « un certain nombre d’investissement
qui n’ont pu être mis en œuvre en 2020 à cause de la crise sanitaire, le seront
finalement en 2021, ce qui atténuera la situation. Mais, en 2022, ce ne sera
pas le cas et cette année-là sera la plus difficile ».
L’INSEE édite son édition 2020 du portrait social de la France(330 pages) : la vue d’ensemble porte sur l’impact social de la crise sanitaire de la Covid-19 et du confinement, dans des domaines tels que la santé, l’emploi, les inégalités femmes-hommes, la scolarité des enfants, les pratiques culturelles, etc. Un éclairage est ensuite apporté sur les enfants, sous l’angle des inégalités sociales.
Le Conseil constitutionnel valide la loi Asap (Accélération et simplification de l’action publique), malheureusement y compris les mesures contestées sur les procédures qui permettront de faire passer plus facilement des projets portant atteinte à l’environnement mais annule de nombreux (26) cavaliers législatifs. La loi expurgée est publiée ici.
Le Bureau du CESE (conseil économique social et environnemental) a adopté le mardi 1er décembre une déclaration intitulée « Jeunes, le devoir d’avenir » qui alerte les pouvoirs publics sur la situation vécue par les jeunes en cette situation de crise sanitaire, économique et sociale et propose des mesures fortes sur le plan de la précarité économique, de la santé mentale et en gardant de la confiance en l’avenir.
L’Observatoire des inégalités a publié jeudi 26 novembre, son rapport sur la pauvreté en France. L’étude pointe notamment la progression de la pauvreté chez les jeunes qui représentent la moitié de la population pauvre du pays. L’Observatoire fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian (contre 60 % pour d’autres études) soit 885 euros par mois pour une personne seule. En France, 8,3 % de la population vit sous ce seuil de pauvreté soit 5,3 millions de personnes. En mars 2020, 1,9 million de ménages ont perçu le RSA et22 % des jeunes (18-29 ans) qui ne vivent pas chez leurs parents sont pauvres.
Si l’on regarde de plus près la
situation des jeunes (enfants et 18-29 ans), la part de cette tranche
d’âge est surreprésentée parmi les plus pauvres. Ainsi, près d’un pauvre sur
deux en France a moins de 30 ans. Chez les 18-24 ans, le
taux de pauvreté atteint 12,8 %, soit deux fois plus que la
moyenne française.
L’attaché du groupe des 3 élus grenoblois mené par A. Carignon à la Métropole, M. Islam Belala, était auparavant attaché du groupe d’extrême droite à la mairie de Grenoble et a été le 8ème sur la liste d’extrême droite de Mme D’Ornano aux élections municipales de mars 2020 à Grenoble qui n’a pas été qualifiée pour le 2ème tour. Curieux rapprochement qui en dit long sur les pensées profondes de ce groupe politique !
Center Parcs, les profits pour les actionnaires les
risques pour les arnaqués. Deux cents
particuliers ayant marché dans la combine de l’achat de parts de
« cottages » attaquent en justice le groupe Pierre & Vacances qui
refuse de leur verser les loyers du premier confinement, pourtant garantis dans
leur contrat de bail.
5% c’est
peu. M. Jean-Michel Fauvergue, député LREM, ancien
policier du Raid, auteur de la proposition de loi « sécurité globale »
et son article 24, venu en opération à Grenoble en début d’année 2020 pour
soutenir une candidate LREM en campagne, a déclaré sur France Info, le 27
novembre 2020 à 20 h 35 qu’il y a « 95% » des policiers et gendarmes
qui respectent la loi. En conséquence, d’après cette source policière, donc sûre,
il n’y a qu’un peu plus de 12 000 policiers et gendarmes délinquants
ou criminels.
Lors du dernier conseil de
métropole du 20 novembre 2020, à l’occasion de la discussion sur le rapport de
la CRC, est ressorti une histoire de gros sous concernant le transfert de la
gestion du service public de l’eau potable à la métropole au 1er janvier 2015.
Le 20 décembre 2019, le
conseil de métropole délibérait en estimant que la ville de Grenoble avait
transféré en trop 1,5 M€ de son budget annexe, au budget annexe métropolitain
de l’eau potable ; mais ne sachant pas si ce montant était réellement
prouvé, la délibération avait été amendée et prenait comme précaution
d’indiquer que « tout élément nouveau qui serait porté à la
connaissance de la Métropole aurait naturellement vocation à être examiné et,
le cas échéant, pris en considération au travers d’une modification de
l’évaluation mentionnée précédemment. »
Il faut dire que le calcul
de la Métro était complexe puisqu’il essayait de prendre en compte, à juste
titre, l’ensemble des coûts supportés par le budget principal de la ville
jusqu’à fin 2013 pour sortir de la corruption qui avait vu le service de l’eau
potable « vendu » à la Lyonnaise des eaux en 1989 par le maire
corrompu.
Profitant de la pandémie Covid,
Macron et son gouvernement continuent leur travail de démantèlement des
services extérieurs de l’Etat appelé « OTE » pour Organisation
Territoriale de l’Etat avec un pouvoir accru des préfets qui, eux, ont
l’avantage d’être toujours à la botte du pouvoir…
Voici un exemple : au Ministère
du travail, la restructuration des services déconcentrés dans le cadre de l’OTE
pourrit l’atmosphère.
Un arbitrage du Premier ministre en
a maintenu le principe tout en desserrant un peu le calendrier :
création des
Secrétariats généraux départementaux communs au 1/01/21,
transfert
des services de la Main d’Œuvre étrangère aux préfectures au 1/04/21 (avec la
volonté d’aller vers une numérisation totale des demandes : les employeurs
qui demanderont une carte de travail pour les salariés étrangers qu’ils veulent
embaucher, devront dompter un gymkhana numérique fort dissuasif… encore une
façon sans le dire de faire une politique d’emploi discriminante !)
dissolution-absorption
des Unités Départementales des Direccte par les nouvelles Directions
Départementales de l’Emploi, du Travail et des Solidarités au 1/4/21.
Il faut dire aussi que le démantèlement des conquêtes sociales est bien aidé par des associations qui se disent « au service des plus démuni-es », principalement au détriment des organismes de logements sociaux. Dans le Dauphiné Libéré du 2 décembre, une association exprime l’incompétence des services publics en général et des bailleurs sociaux en particulier. A la question du journaliste « vous trouvez que les structures publiques notamment les bailleurs sociaux sont débordées ? », réponse « de notre côté on ne parvient pas à courir partout, il y a trop de cas. Je veux bien croire que c’est pareil pour elles. J’ai l’impression que les bailleurs sociaux ne savent pas gérer cette situation, face à des personnes isolées très vulnérables, qui n’ont pas les moyens d’exprimer ce qu’elles vivent, qui ne savent pas à qui s’adresser. Nous-mêmes ne savons pas avec qui mettre les personnes âgées en relation ».
Donc autrement dit, les
bailleurs sociaux, ne doivent pas assurer la location d’un logement et tous les
servies qui vont avec, mais plus le temps passe, plus ils doivent assurer des
nouveaux services, sans augmenter les loyers. Prenons le temps de regarder tous
les services qu’ils doivent assurer à la demande des gouvernements successifs
depuis 20 ans surtout et qui sont des charges supplémentaires qui relèvent
normalement du droit commun pour tout locataire du privé,
Mme Agnès Pannier-Runacher
a été désignée par Macron pour s’occuper du marché des vaccins.
En même temps, comme les
lobbyistes n’étaient pas assez nombreux auprès de la macronie, Louis-Charles
Viossat, spécialiste du pantouflage, et lobbyiste des grands groupes
pharmaceutiques, du Big Pharma, a été nommé par le lobbyiste Macron comme son
« Monsieur Vaccin ».
Comme ce « Monsieur Vaccin » de la macronie
n’a pas déclaré ses intérêts et son patrimoine, et a bénéficié, en même temps,
de la complaisance de la supposée Commission de déontologie de la fonction
publique, regardons les intérêts de « Madame
Vaccin » Madame Agnès Pannier-Runacher.
Agnès Pannier-Runacher,
ministre déléguée à l’Industrie auprès du ministre de l’Economie, des Finances
et de la Relance (alias Le Maire), est la ministre porte-parole des patrons et
des banquiers.
Vous savez, c’est cette
ministre qui annonce le 10 mars 2020 que le confinement « c’est le
moment d’investir en Bourse », en bonne spécialiste de la spéculation.
Les requérants souhaitaient obtenir réparation des préjudices subis du fait de la mauvaise qualité de l’air de la vallée (asthme, dégradation de pathologies ou aggravation de symptômes de maladies déjà existantes).
Le tribunal considère que la
persistance d’un dépassement des valeurs limites de trois polluants entre 2011
et 2016 dans la vallée de l’Arve révèle, en dépit de l’adoption et de la mise
en œuvre d’un plan de protection de l’atmosphère le 16 février 2012, une
carence fautive de l’Etat au regard de ses obligations.
Il a rejeté les neuf requêtes qui lui étaient soumises dès lors que les
éléments médicaux et scientifiques produits ne permettaient pas d’établir de
lien direct et certain entre les dépassements des valeurs limites de pollution
et la contraction ou l’aggravation des pathologies invoquées par les
requérants.
L’INSEE recense quel est le
diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus. Elle
distingue sept niveaux :
Sans diplôme ou le
certificat d’études primaires (CEP)
Brevet d’Études du Premier
Cycle (BEPC), le brevet des collèges ou le diplôme national du brevet (DNB).
Certificat d’aptitude
professionnelle (CAP) ou un brevet d’études professionnelle (BEP) ou équivalent
Baccalauréat ou le brevet
professionnel ou équivalent
Enseignement supérieur
niveau bac plus 2
Enseignement supérieur
niveau bac plus 3 ou 4
Enseignement supérieur de
niveau bac + 5 et plus.
Les écarts sont très
importants entre la ville de Grenoble, la métropole et la France. A Grenoble il
y a 62 % de bacheliers, dans la Métro c’est 56% et en France 47%.
A Grenoble il y a plus de
deux fois plus de bac+5 ou plus (23,5%) qu’en France (10,1%).
Les Amis des Cliniques
Mutualistes de Grenoble, l’Union de Quartier Berriat-St-Bruno-Europole et le
Collectif des Usagers des Cliniques Mutualistes, qui animent la bataille contre
la vente du Groupement Hospitalier Mutualiste de Grenoble (GHM), annoncent
qu’ils vont contester auprès de la justice cette vente. La vente a été proposée
à DOCTEGESTIO, un groupe financier privé spécialisé dans l’immobilier et qui
rachète à-tout-va des structures « en
difficulté », malgré les très nombreuses oppositions des usagers, des
associations et des responsables politiques locaux. Les trois associations
opposées à ces ventes ont fait appel à un avocat lyonnais spécialisé dans les
questions d’Economie Sociale et Solidaire qui estime que de nombreuses
irrégularités ont été commises.
Elles lancent un appel à
soutenir l’action juridique en demandant à toutes celles et ceux qui sont
opposés à cette vente de participer à une collecte de dons (donnant droit à une
réduction d’impôts).
La convention citoyenne pour
le climat avait demandé, ainsi que de nombreuses villes, un moratoire sur
l’installation de la 5G notamment à cause de ses impacts importants sur
l’augmentation des consommations d’énergie qu’elle va impliquer.
Au moment où les opérateurs annoncent la mise en place prochaine de la 5G dans de nombreuses villes (Orange annonce que son réseau 5G a été lancé dans 15 villes françaises dès le 3 décembre). Il n’est pas inutile de lire l’interview de M. Alain Cappy (Professeur émérite en électronique de l’Université de Lille) dans « The Conversation » intitulé : « Pourquoi la 5G gonflera notre consommation d’énergie »
La Cour des comptes publie le 30 novembre un rapport sur la protection de l’enfance: « Une politique inadaptée au temps de l’enfant ». Elle aborde trois grands thèmes : un temps de la protection de l’enfance en décalage avec les besoins des enfants, un pilotage défaillant et des ambitions législatives qui tardent à se concrétiser, une réactivité des acteurs locaux insuffisante pour garantir la qualité de prise en charge des enfants. Elle fait 10 recommandations.
L’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) ouvre sur son site Internet le 3 décembre une consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà des 40 ans de fonctionnement. Cette consultation porte sur le projet de décision que l’ASN envisage d’adopter à l’issue de son instruction de la phase générique du quatrième réexamen périodique de ces réacteurs ; cette phase concerne les études et les modifications des installations qui sont communes à tous les réacteurs, ceux-ci étant conçus sur un modèle similaire. Dans son projet de décision, l’ASN prescrit la réalisation des améliorations majeures de la sûreté prévues par EDF ainsi que des dispositions supplémentaires qu’elle considère nécessaires à l’atteinte des objectifs du réexamen.
Le Collectif des Associations Unies (CAU)propose face à la dureté de la crise, des réponses ambitieuses et durables pour les personnes à la rue et mal-logées. Dans les mois à venir, l’affaiblissement des ressources conjugué à l’augmentation des charges liées au logement risque de mettre de nombreux locataires en difficulté pour payer leurs quittances de loyer et leurs factures d’énergie, faisant craindre une vague d’expulsions importantes dans les mois qui suivront la fin de la trêve des expulsions locatives, en avril 2021. Ces expulsions risquent d’intervenir alors même que le nombre de personnes sans domicile, qui a doublé depuis 2012, concerne aujourd’hui environ 300 000 personnes. Voir aussi l’ Observatoire des expulsions collectives de lieux de vie informels Pour 939 expulsions, la totalité ou une grande partie des personnes expulsées, ne s’est vu proposer aucune solution, soit 87% des expulsions