Où va-t-il s’arrêter ? En perte de vitesse, Laurent Wauquiez tente le tout pour le tout ? Alors que les adhérents LR vont élire leur prochain président le 17 mai 2025, face au favori Bruno Retailleau, il en rajoute dans les propositions les plus droitières possibles et totalement irréalistes. Après avoir proposé d’enfermer les étrangers dangereux sous OQTF à Saint Pierre et Miquelon, il propose maintenant de limiter le versement du RSA dans le temps. « Il faut le limiter à deux ans pour les Français qui sont aptes au travail. » Cet homme est vraiment dangereux, il serait temps que la justice s’occupe sérieusement de ses nombreuses irrégularités dans sa gestion du conseil régional Aura.
Les 48h de l’agriculture urbaine est l’événement vitrine de l’agriculture urbaine dans une trentaine de villes en France (et en Europe : Suisse, Luxembourg, Belgique, République Tchèque, Roumanie).
Coordonné à l’échelle nationale par l’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle (AFAUP), le festival propose au grand public chaque année le temps d’un weekend, de nombreux événements autour de l’agri- culture urbaine et de l’alimentation durable : opérations de végétalisation, créations de jardins-potagers, ateliers pratiques, visites, ciné-débats, conférences et tables rondes, banquets populaires et soirées festives…
Impliquant plus d’une centaine d’associations et de collectivités, l’organisation de ce festival est un moment fédérateur pour les acteur-ices de la transition écologique des villes.
Cette réalité met directement en cause la politique économique et sociale du macronisme qui estime que favoriser l’emploi entrainerait immédiatement une amélioration de la situation sociale.
Le Panorama de l’évolution de la pauvreté et l’exclusion sociale est une nouvelle publication du CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale), qui rend compte de l’évolution de la pauvreté en l’observant sur une période pluriannuelle et en procédant à un questionnement autour d’enjeux de connaissance importants pour l’action publique. La question au cœur de ce panorama est la suivante : pour quelles raisons la baisse importante du taux de chômage à partir de 2015 et jusqu’en 2022 n’a pas fait reculer la pauvreté ?
Cette étude du comité scientifique du CNLE analyse, à partir de différentes données de la statistique publique, les raisons de ce paradoxe, pour en tirer certaines conclusions.
On assiste maintenant presque chaque jour à des annonces de nombreux ministres qui indiquent qu’il sera indispensable que les dépenses des collectivités locales ralentissent en 2026. Certaines des propositions sont immédiatement retirées créant une cacophonie savamment orchestrée. Les chiffres d’économies de 5 à 8 milliards d’euros de dépenses en moins circulent ici et là. Tout est fait pour persuader les élu-es locaux qu’ils devront passer à la moulinette d’une austérité renforcée.
Mais si le prélèvement n’est pas reconduit en 2026, les collectivités pourraient ne pas percevoir les reversements prévus par la loi de finances pour 2025. La loi dispose en effet que « le produit de la contribution… est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours ». S’il n’y a pas de prélèvements en 2026, il n’y aura pas de reversements du Dilico prélevé en 2025 ! D’où une perte sèche de 5,9 M€ pour la Métro et 0,7 M€ pour Grenoble et des dizaines ou centaines de milliers d’euros pour une vingtaine de communes de l’agglomération.
La mission d’information consacrée aux modes de gestion et d’exploitation des installations hydroélectriques avait pour objet d’étudier les solutions permettant de clore les précontentieux ouverts par la Commission européenne contre la France concernant le renouvellement de ses concessions hydroélectriques, et de relancer les investissements pour le développement du parc, indispensable pour la transition énergétique du pays.
Elle a été menée de manière transpartisane, chaque groupe politique ayant eu l’opportunité de désigner un membre au sein de cette mission d’information. Elle a compté, au total, neuf membres.
La bétonisation des sols est le principal facteur de perte de biodiversité. Elle contribue au dérèglement climatique et en accélère les effets, les sols naturels ayant un rôle de puits de carbone et de filtration de l’eau. Il est important d’atteindre rapidement la ZAN (zéro artificialisation nette) et d’être vigilant sur les évolutions législatives qui voudraient ralentir la ZAN.
Le Cerema établit pour le compte de l’Etat un suivi et une analyse de la consommation d’espaces naturels et agricoles. Les données sont mises en forme et publiées sur le site de l’Observatoire de l’artificialisation des sols. Les données pour 2023 viennent d’être analysées et montrent une légère baisse de la consommation d’espaces naturels et agricoles par rapport à 2022.
Les chiffres de la consommation foncière en 2023 : 19 263 hectares ont été artificialisés (en diminution de 4,8% par rapport à 2022), chiffre le plus bas depuis le lancement de cette étude en 2009, inscrivant dans la durée la baisse de la consommation foncière depuis 2021. 63% de cette artificialisation est destinée à l’habitat, 23% à l’activité.
À Grenoble, la bibliothèque Gisèle Halimi fait peau neuve. La Ville de Grenoble modernise et renforce son réseau de bibliothèques, dans le cadre de la démarche « Bienvenue en bibliothèque ! » soutenue et co-financée par l’État.La bibliothèque située dans le quartier Saint-Bruno a donc bénéficié d’une rénovation technique complète et d’un nouvel aménagement intérieur, afin de mieux répondre aux attentes des publics en termes d’usages et de convivialité. La réouverture, sous le nom de Gisèle Halimi, aura lieu le mercredi 4 juin 2025. Durant l’été 2024, deux des entreprises devant effectuer les travaux ont été mises en liquidation judiciaire. La Ville a immédiatement relancé les procédures obligatoires d’appel d’offres pour que de nouvelles entreprises puissent intervenir pour la poursuite du chantier.
Une personne sur huit est en situation de privation matérielle et sociale en 2024.Une étude de l’INSEE. Début 2024, en France, 13,0 % de la population vivant dans un logement ordinaire, soit 8,6 millions de personnes, sont en situation de privation matérielle et sociale. En France métropolitaine, ce taux s’établit à 12,7 %.La proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale baisse légèrement par rapport à début 2023. En particulier, la privation d’une semaine de vacances par an hors du domicile est en recul sur un an. La privation d’Internet devient résiduelle. Toutefois, le taux global reste à un niveau relativement élevé, 0,6 point au-dessus de la moyenne observée entre 2013 et 2020.Les personnes au chômage, celles qui vivent en famille monoparentale, et les locataires du parc social, sont les plus exposés au risque de privation.
Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées. 56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.
Samedi 10 mai 2025 de 10 h à 17 h, portes ouvertes sur la nature en ville. Le Centre horticole de la Ville de Grenoble ouvre ses portes au public, l’occasion de découvrir les missions, les métiers et les associations de la nature en ville ! Voir le programme des animations
Du 10 au 17 mai, Biennale des villes en transitions, rendez-vous au Parc Paul Mistral devant le Palais des Sports. À travers un village de stand associatif animé d’ateliers, des expositions, conférences, spectacles, concerts et projections, mais aussi des formations pour les professionnels et des animations pour les enfants.
Débattre de la structure du budget 2026 tôt dans l’année était une bonne idée, mais la façon dont elle s’organise est malsaine et contre-productive. Chaque jour voit différents ministres faire de nouvelles propositions et même le premier ministre qui en vient à un référendum sur le budget de l’Etat, tout cela est une grande cacophonie et cache les vrais débats.
Les lois de finances sont divisées en trois grandes parties : le budget de l’Etat, de la Sécurité Sociale et des collectivités locales qui représentent respectivement 39 %, 43% et 18 % des dépenses publiques.
Le budget de la Sécurité Sociale est le socle de notre Etat social, qu’il faut à tout prix défendre, il en va de la santé, de la solidarité et du bien vivre de toutes et tous. Il n’est pas question d’y faire des coupes claires. Mais on peut en adapter certaines. Ce n’est pas ici qu’on trouvera les solutions pour équilibrer durablement les lois de finances d’autant plus qu’en pourcentage du PIB il s’agit de dépenses assez constantes et qui ont même diminuées.
Pour les collectivités locales la loi les oblige à être vertueuses et surtout ce sont elles qui financent la grande majorité des investissements publics et ce sont ces investissements qui créent un petit déficit dans les lois de finances et augmentent un petit peu la dette, mais vouloir annuler ce léger déficit signifierait une diminution forcée de l’investissement public ce qui mettrait en péril les politiques de transition et accélèrerait une récession déjà en marche. Donc il ne faut chercher des économies à ce niveau.
Née à Alger, elle nous quitte à 90 ans. Elle nous a accompagnés dans de nombreux combats, et nous l’avons accompagnée pour la défense des libertés dont celle des réfugié·es.
Voici quelques repères de ses engagements essentiels :
Sa participation au Collectif Ecole Formation (années 72-76) contre la sélection sociale et pour la défense des écoles rurales.
Le soutien aux Paysans du Larzac et à leur lutte contre le projet d’expropriation au profit des militaires.
La lutte pour le désarmement et contre les ventes d’armes.
Sa participation active en 1980 au lancement du CIIP (Centre d’information inter-peuple) et à ses engagements solidaires.
Son engagement total dès 1996 (occupation de l’église St Bernard à Paris…) pour les sans-papiers.
La création en 1993 du COMITE DE SOUTIEN AUX REFUGIES ALGERIENS- CSRA (en lien avec le CIIP, l’ADATE…) pour un accueil solidaire des Algériens qui fuyaient la terreur islamiste. Un Comité dans lequel elle s’est engagée à fond, ainsi qu’au sein de la CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants)
A tous ses proches nous présentons nos plus sincères condoléances
La cérémonie des obsèques aura lieu le mardi 13 mai à 15h30 au funérarium de la Tronche
Avec un sentiment de toute puissance, le gouvernement israélien viole sans aucune retenue le droit international et fait subir aux populations palestiniennes des conditions de vie insupportables à Gaza et en Cisjordanie il accélère l’implantation de colons. L’ONU est comme paralysée. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris d’Isréalien-nes, n’hésitent plus à exprimer leur indignation et leur colère face à ce qu’ils-elles appellent un « génocide » à Gaza.
Pour ce gouvernement d’extrême-droite, les associations étrangères qui défendent les droits des palestiniens sont considérées comme terroristes, et tout dernièrement une trentaine d’élu-es locaux français-es ont été interdits de séjour par Israël, dont deux grenoblois-es (E. Carroz et A. Breton), au motif d’un lien avec des organisations terroristes (les associations historiques de coopération avec la Palestine !).
Le gouvernement français a réagi à certaines interdictions : « La décision des autorités israéliennes de révoquer l’autorisation de voyage de deux délégations françaises menées par des associations œuvrant pour la coopération décentralisée (Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises et Cités unies de France) composées de plusieurs élus devant se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens est regrettable, contreproductive et dommageable pour les relations franco-israéliennes.
Quelle est le degré de satisfaction de leur vie quotidienne, des résident.es des quartiers populaires du Territoire de la Métropole grenobloise ? Comment a évolué leur perception de leurs espaces de vie en 5 ans ? Une nouvelle fiche propose une comparaison des enseignements de deux enquêtes, conduites en 2018 et en 2023. L’objectif de cette comparaison est d’apprécier les différences de profils des répondants, de ressentis et expériences vécues vis-à-vis de leur cadre de vie (quartier, logement…) et de leurs modes de vie.
« Répétant l’exercice de 2018, la comparaison des enquêtes IBEST (indicateur de bien-être soutenable et territorialisé) et VQH (Vie quotidienne des habitants) en 2023 apporte des résultats révélateurs. La composition des échantillons reflète la définition même des quartiers prioritaires de la politique de la ville, constituée à partir des revenus. Au-delà de ces disparités économiques attendues, leur rapprochement met en exergue des ressentis plus profonds chez les résidents à l’égard de leur cadre de vie et de leur mode de vie.
Les quartiers populaires sont caractérisés par une plus grande proportion de locataires et une satisfaction moindre de leur logement par rapport aux enquêtés IBEST. Les habitants des QPV déclarent une satisfaction en hausse vis-à-vis de leur quartier de résidence par rapport à 2018, même si elle demeure inférieure par rapport aux réponses dans l’IBEST. Globalement, ils se rendent également moins dans les espaces verts que leurs homologues.
Le code de l’ordre de la Légion d’Honneur est très clair (article R91) : « Sont exclues de l’ordre 1° Les personnes condamnées pour crime ; 2° Celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an. » Nicolas Sarkorzy a été condamné définitivement dans l’affaire « Paul Bismuth », son exclusion de la Légion d’Honneur devrait donc être automatique. L’article R106 prévoit que ce n’est pas le Président de la République qui doit exclure mais le grand chancelier de l’ordre (François Lecointre) par un arrêté. Le Président de la République n’a pas à s’immiscer dans cette décision. Un recours contre cette intrusion politicienne est déposé au tribunal administratif de Paris.
Le versement mobilité est une contribution patronale qui finance les transports en commun, par une participation des entreprises d’au moins 11 salarié.es. Dans l’agglomération grenobloise le taux est fixé au maximum légal de 2%, alors que pour l’Ile de France le taux dépasse les 3%. Une augmentation de 1 point de ce versement rapporterait plus de 70 M€ au budget su SMMAG et permettrait de remettre à niveau le service qui s’est dégradé et d’aller vers la gratuité des transports en commun. Mais le président du SMMAG (Sylvain Laval) ne fait rien pour pousser les parlementaires à faire évoluer ce maximum. On sait maintenant pourquoi. Voici ce qu’il déclare lors d’une conférence presse de l’AMF à propos des mobilités :« Ne faisons pas croire que le versement mobilités (VM) est une solution. Étendre son assiette, ce serait mettre en souffrance une partie du tissu économique pour n’avoir que de faibles recettes qui ne permettront pas d’apporter des réponses à la hauteur des demandes ». Il ne s’agit pas de faibles recettes et les transports en commun apportent des solutions efficaces et importantes aux entreprises pour permettre à leurs salariés de se déplacer pour aller travailler. Sylvain Laval, co-président de la commission transports de l’AMF, a été nommé au Conseil d’orientation des infrastructures (COI).
Un phénomène peu documenté mais bien réel : de nombreux patients rapportent avoir été victimes de préjugés et de stéréotypes qui conduisent à des comportements discriminatoires émanant de professionnels et établissements de santé. Ces discriminations sont susceptibles d’intervenir à chaque étape du parcours de soins : lors de l’accès à un service d’urgence, lors de la prise de rendez-vous – dans un cabinet, un centre de santé ou au sein d’un hôpital -, au cours de la consultation, du retrait d’un traitement thérapeutique ou encore dans le cadre d’actes de prévention.
Un large éventail de situations de discrimination
En mobilisant les réclamations qui lui ont été adressées, la jurisprudence existante, complétées par des contributions adressées par des acteurs associatifs et nourri par plus de 1500 témoignages, ce rapport apporte un éclairage nouveau sur la grande variété des critères et des situations de discrimination. Le handicap, le sexe, l’état de santé, l’apparence physique, l’origine, la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, l’orientation sexuelle ou encore la religion des patients ne sauraient pourtant être mobilisés pour fonder un traitement inégalitaire.
Ce qui en fait, à plus d’un titre, une enquête publique historique. L’enquête, qui a duré 47 jours, du 6 janvier au 21 février 2025, a porté sur l’intégralité de la demande d’autorisation environnementale d’EDF-Renouvelables, comprenant une demande de dérogation à l’interdiction de la destruction des espèces protégées et de leurs habitats. Rappelons qu’EDF-renouvelables vient par ailleurs d’être lourdement condamnée, ainsi que son ancien PDG, par le tribunal correctionnel de Montpellier, le 7 avril 2025, pour de graves manquements délictueux, conduisant à des centaines de mortalité d’oiseaux et de chauves-souris, pour son parc éolien d’Aumelas (Hérault).
La commission d’enquête a recensé 148 contributions du public.
Toutes les sensibilités se sont exprimées, depuis des avis très favorables jusqu’à des avis fermement opposés au projet. Les avis défavorables ont été largement plus nombreux de la part du public et quasi unanimes de la part des associations qui ont contribué à l’enquête ; il en fut de même pour la majorité des communes consultées par la préfecture qui se sont exprimées.
Après une très légère augmentation des autorisations de construction et des débuts de construction depuis quelques mois, en mars 2025 c’est la stagnation à un niveau très faible. Le manque de logements notamment de logements sociaux est criant et la politique gouvernementale totalement inefficace. Mais une petite musique est continuellement diffusée, surtout après le passage du ministre du logement M. Kasparian : « la principale responsabilité de cet état de fait vient des normes obligatoires imposées au fur et à mesure des années ». Il en va de même du logement comme l’agriculture, plus on essaie d’aller vers de l’amélioration environnementale qui exige un changement progressif pourtant pas très énergique de méthodes de productions de logements, que d’abandon des pesticides. Si nous étions un peu cyniques : à quand le retour vers des constructions de logements des années 1960/70/80, qui nécessitent aujourd’hui des rénovations indispensables en raison de la dégradation du bâti et surtout l’inadaptation au réchauffement climatique ? Le bâti existant privé et public, nécessite une politique d’ampleur sérieuse et responsable de rénovation, plus on attend plus il se dégrade et coûtera des fortunes pour le rénover. La résistance au changement a empêché une accélération des formations continues des salarié.es de toutes les entreprises du bâtiment, en apportant, entre autres, des aides aux petites et moyennes entreprises de constructions, pour les aider à faire face à l’augmentation du coût des matières premières, aux besoins indispensables de formations aux nouvelles constructions, ne sont toujours pas vraiment à l’ordre du jour de ce gouvernement. Et pendant ce temps là, le réchauffement climatique se poursuit, les logements vides des immeubles privés notamment augmentent, et les files d’attente pour accéder à un logement social s’allongent désespérément !
Principaux chiffres à retenir : en 2024, on dénombre 934 infractions en matière d’atteinte à la probité, soit une hausse de 8,2 % par rapport à 2023 (863 infractions enregistrées). Ces infractions regroupent la corruption, le trafic d’influence, le détournement de fonds publics, la prise illégale d’intérêt ou encore le favoritisme et la concussion.
Ces chiffres mettent en lumière une hausse constante depuis 2016. En valeur absolue, ce sont les délits de corruption (+46 entre 2023 et 2024) et de prise illégale d’intérêts (+12 entre 2023 et 2024) qui marquent les plus fortes hausses.
Comment adapter notre territoire à la hausse des températures ? Le changement climatique transforme déjà notre quotidien : canicules plus fréquentes, sécheresses prolongées, risques accrus d’inondations, épisodes de grêles destructeurs, etc. C’est pourquoi dans la lignée de son premier Plan climat en 2015, la métropole grenobloise intègre désormais une stratégie d’adaptation à la prochaine version de son Plan climat. L’adaptation consiste à ajuster nos sociétés et écosystèmes aux impacts climatiques déjà en cours ou inévitables. Elle implique de transformer les infrastructures, les villes et les modes de vie pour les rendre résilients face aux nouvelles réalités climatiques : canicules, inondations, sécheresses et autres phénomènes extrêmes. La concertation s’est déroulée entre le 10 mars au 20 avril 2025 ! Lire les contributions ici.
Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses. Après la fin de vie et le climat, le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 mai 2025 la tenue d’une troisième convention citoyenne sur les « temps de l’enfant » pour juin 2025 qui portera sur les vacances et horaires. Cette annonce apparaît en décalage avec les besoins de l’Ecole, ceux des personnels comme des élèves, « hors sujet », diversion selon les syndicats. Scandales et dérives dans le secteur privé, notamment Betharram, libération de la parole sur les violences dans les établissements scolaires, inclusion difficile des élèves, des effectifs chargés, crise d’attractivités des métiers éducatifs, les manques de moyens de l’Ecole et de reconnaissance du travail des enseignant.es, sont autant de sujets d’actualité, d’importance et d’urgence. Ce président et son gouvernement ont un don particulier à toujours vouloir prendre les problèmes par le petit bout de la lorgnette.
Petite enfance : parution du décret sur le plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil. Publics concernés : gestionnaires et professionnel.les des modes d’accueil du jeune enfant (crèches collectives, jardins d’enfants, crèches familiales, assistants maternels), conseils départementaux, préfectures, agences régionales de santé, comités départementaux des services aux familles, caisses d’allocations familiales, mutualité sociale agricole. Objet : le décret précise les modalités d’élaboration du plan annuel départemental d’inspection et de contrôle des modes d’accueil du jeune enfant et de son bilan ainsi que leur contenu. Il permet une meilleure articulation entre ce plan annuel et les schémas pluriannuels de maintien et de développement de l’offre d’accueil du jeune enfant. Il fait également évoluer la composition du comité départemental des services aux familles.
Jeudi 8 mai 2025 à 15h00 à Fontaine : 80ème anniversaire des massacres de Sétif, Guelma, Kherrata. Rassemblement et dépôt de gerbe devant la plaque commémorative. Parc André Malraux (près de la Mairie). Mail Marcel Cachin (tram A, arrêt Hôtel de Ville La Source). Voir article détaillé.
Le 24 avril 2025, la commission d’enquête a rendu un avis favorable au projet de réhabilitation du secteur de l’Esplanade à Grenoble sans aucune réserve : « la commission d’enquête reconnaît l’intérêt général du projet, et émet un avis favorable au projet de requalification de la Grande Esplanade et du boulevard de l’Esplanade, emportant la mise en compatibilité du PLUi, avec la recommandation de ne tracer aucune piste cyclable sur ce boulevard. ». Les travaux devraient donc débuter cet été.
L’offensive politicienne du SMMAG et de nombre de maires de l’agglomération s’est terminée en eau de boudin, ces derniers se trompant complètement sur le fond du dossier et focalisant leurs attaques sur la politique de stationnement en essayant de revenir 15 ans en arrière.