C’est le titre de la contribution transmise aux candidats à l’élection présidentielle par l’association France urbaine (élu-es des grandes villes et métropoles) ; elle comprend 40 propositions concrètes élaborée lors de ses assises de la sécurité tenues le 3 mars. Les propositions concernent : les polices municipales, la lutte contre les radicalités violentes, le partenariat avec l’institution judiciaire et les politiques de prévention.
Suite au Beauvau de la sécurité que les associations d’élus ont trouvé décevant, l’association demande une clarification des compétence des forces de sécurité et des procédures, d’officialiser les relations entre la justice et la police (ce que l’action du garde des Sceaux en matière de justice de proximité n’a pas permis), de redéfinir les procédures relatives au secret partagé et à l’instruction, d’augmenter les moyens dédiés à la prévention (en portant les crédits du FIPD à 140 millions d’euros par an, contre 80 millions d’euros en 2022, avec des engagements pluriannuels), de développer une approche globale des politiques de sécurité en faveur de la cohésion sociale.
Le réseau Obépine mesure la présence du virus dans les eaux usées à la station d’épuration Aquapole. Ces mesures prennent en compte l’ensemble des populations reliées à cette station.
On peut ainsi suivre l’évolution de la circulation du virus indépendamment à ce qui se passe dans le système de santé. On peut ainsi dater le début de cette nouvelle vague vers le 10 octobre où la diminution de la circulation du virus ralentit.
La manière de procéder de Jupiter-Macron devient de plus en plus difficile à admettre notamment concernant le passe sanitaire. Tout est décidé lors du conseil de défense, donc dans le secret le plus absolu et sans aucune concertation avec les scientifiques et les corps intermédiaires. D’où des décisions tout à fait incompréhensibles notamment concernant les petites structures ouvertes au public (comme les bibliothèques municipales) et les préfets incapables de négocier avec les maires pour faire évoluer ces décisions.
Et maintenant le gouvernement veut prolonger la possibilité d’imposer le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.
A ce sujet, l’article de J. Hourdeaux de Médiapart pose les bonnes questions : « Passe sanitaire : le poison de la banalisation des états d’exception ». L’article se termine ainsi : « D’état d’urgence en état d’urgence, sans compter les régimes transitoires « de sortie » ou « de gestion », nombre de Français sont incapables aujourd’hui de dire sous quel régime juridique ils se trouvent. Les frontières entre droit commun et droit d’exception ont été déjà en grande partie effacées. Ce flou juridique entretenu depuis maintenant six années a brouillé les repères et seul l’État semble désormais autorisé à dire ce qui relève ou non de l’urgence.
Deux députés ont rendu un rapport parlementaire sur l’évaluation des politiques de prévention en santé. Les rapporteurs, alertent sur la sédentarité et le manque d’activité physique et sportive des Français, amplifiées depuis le début de la crise sanitaire. Ils formulent 18 propositions autour de quatre thématiques pour tenter d’infléchir cette tendance : la communication adaptée à tous les publics et l’accès à des tests de condition physique ; une réorganisation de la gouvernance et du pilotage de la prévention ; le renforcement de la pratique physique et sportive et de la prévention en santé dans les cursus scolaires et universitaires ; une meilleure prise en charge de l’activité physique adaptée et une orientation plus lisible pour les patients.
« Les confinements, s’ils ont empêché le développement de l’épidémie, se sont révélés dramatiques pour la santé physique et psychique de nos concitoyens, et ont montré avec acuité le rôle de l’activité physique sur la santé.
La lutte contre la sédentarité constitue aujourd’hui une urgence pour tous les âges de la vie : l’école et l’université doivent permettre d’ancrer de bonnes habitudes, l’activité physique dans l’entreprise doit être facilitée notamment par le recours aux nouveaux outils numériques, l’activité physique des personnes atteintes de pathologies chroniques doit être mieux organisée et prise en charge tandis que l’activité physique adaptée aux séniors doit être développée pour retarder la dépendance. »
La mission présidée par le Professeur Pittet, médecin-chef du service de prévention et contrôle de l’infection aux hôpitaux universitaires et Faculté de médecine de Genève, a rendu son rapport en mars 2021, qui n’a été rendu public que le 18 mai 2021. Il avait été sollicité par le Président de la République le 25 juin 2020 pour mener « une mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques ».
La mission formule une
quarantaine de propositions afin que le pays anticipe mieux des futures crises.
En voici un extrait où
les critiques sur la gestion de la crise sont parfois rudes :
Conformément à la loi, une
concertation préalable est organisée par le préfet de l’Isère afin d’associer le
public à l’élaboration du 3ème plan de protection de l’atmosphère (PPA)
de l’agglomération grenobloise.
Elle se déroulera du vendredi
21 mai au vendredi 18 juin 2021.
Le plan de protection de
l’atmosphère est l’un des outils prévus par la réglementation pour améliorer la
qualité de l’air en particulier dans les secteurs où cette qualité de l’air est
dégradée.
Ce plan est piloté par les
services de l’État, en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs
concernés sur le territoire (collectivités, associations, acteurs économiques,
etc.). Il prévoit diverses mesures réglementaires ou volontaires visant
à diminuer les émissions de polluants atmosphériques dans plusieurs secteurs
d’activités.
Les victimes d’invasion de
punaises de lit se sentent abandonnées. Les acteurs de terrain dénoncent
l’incurie de l’Etat face au fléau et exigent qu’il soit reconnu problème de
santé publique.
Les punaises de lits ne
transmettent pas de maladie à l’homme mais sont responsables de nuisances.
Elles peuvent occasionner des troubles du sommeil, de l’anxiété, un isolement
social, etc. Les punaises de lit touchent toutes les catégories d’hébergement.
La propreté d’un lieu ne garantit pas à elle seule la protection contre une
infestation.
La prévention est le meilleur
moyen pour se protéger d’une infestation de punaises de lit, il est conseillé
de : maintenir le logement propre sans encombrement d’objets inutiles ; passer
régulièrement l’aspirateur ; éviter de se procurer des vêtements, des meubles
rembourrés ou des matelas d’occasion (notamment dans la rue) car ils peuvent
être infestés par des punaises de lits ; surveiller l’apparition de toute piqûre
suspecte.
Le Comité d’évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a rendu son rapport 2021. Cette stratégie, lancée par Macron en septembre 2018, peine à donner des résultats. Encore beaucoup de communication et peu d’actions réelles. Parmi les 35 mesures de prévention et de lutte contre la pauvreté seules quatre ont été intégralement mises en œuvre. Il s’agit de la revalorisation de la prime d’activité, de la mise en œuvre et du renouvellement de la complémentaire santé solidaire pour les allocataires du RSA, et du déploiement de 400 points conseils budget.
« Evaluation de la
gouvernance et du volet territorial de la stratégie.
L’organisation prévue pour piloter la
Stratégie a bien été mise en place, malgré certains retards. Les moyens
financiers annoncés ont été confirmés, rendant ainsi crédible l’engagement de
l’État, notamment vis-à-vis des collectivités. Toutefois, le comité souligne un
point d’alerte important : le soutien politique de la Stratégie reste
insuffisant pour donner à la délégation qui en a la charge les moyens d’une
coordination interministérielle et d’un pilotage propre à garantir un niveau de
mise en œuvre à la hauteur des ambitions initiales. »
Elle propose plusieurs
améliorations pour fiabiliser les données du « registre R-Nano »
afin d’améliorer la traçabilité des nanomatériaux et optimiser l’efficacité du
système.
Le conseil scientifique Covid-19 dans sa dernière note, du 26 octobre actualisée le 28, traite de la deuxième vague et des moyens de reprendre le contrôle sur l’épidémie. C’est sur cet avis que le gouvernement s’est appuyé pour décider de reconfiner, après avoir perdu beaucoup de temps, ce qui rend plus difficile la reprise de contrôle et d’arriver à soulager notre système de soins.
Cet avis se termine par des
réflexions sur l’après deuxième vague. Il y évoque la mise en place d’un
conseil de liaison citoyen pour que le débat ne se limite pas entre experts
scientifiques et gouvernement. C’est ce qu’avait décidé la Ville de Grenoble,
comme l’a indiqué l’adjoint à la santé Pierre- André Juven.
« Des vagues
successives ?
Néanmoins, il est probable
que ces mesures même optimisées ne suffiront pas pour éviter d’autres vagues,
après la deuxième. On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la
fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état
climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester, Tracer,
Isoler.
A Grenoble, distribution des masques réutilisables grand public les 6, 7 et 8 juin, sur les 14 sites de distribution prévus. Attention, uniquement sur rendez-vous. Une distribution à domicile sera faite pour les personnes qui se seront signalées en mairie et qui pourront justifier d’une impossibilité de se déplacer (personnes âgées notamment). Il s’agit de masques achetés par la ville et non ceux que la Région devait transmettre.
L’Institut
s’est appuyé sur une simulation numérique. L’analyse a consisté à comparer
des prévisions du modèle national de qualité de l’air établies sur la base de données
d’émissions moyennes de polluants (ne prenant donc pas en compte les réductions
induites par les mesures de confinement), avec des simulations corrigées,
réalisées a posteriori, qui intègrent les données d’observation produites par
les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (Aasqa). Elle a
ainsi pu établir une moyenne sur les 100 plus grandes villes françaises pour le
NO2 et les particules fines PM2.5, depuis mi-février 2020.
L’Office national des forêts (ONF) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), chacun de leur côté indiquent que si l’on n’y prend garde, le déconfinement risque d’être dramatique pour les animaux qui se sont réappropriés des espaces désertés par l’activité humaine. Pendant près de deux mois de confinement la tranquillité inhabituelle retrouvée en forêt a donné aux animaux l’envie de se déplacer davantage, voire d’aller dans des endroits fréquentés par l’homme. Et au sortir de cette période, la faune sauvage sera plus sensible au dérangement. D’autant que c’est le moment des naissances pour les mammifères et de la nidification pour les oiseaux.
Il est important de prendre en compte leurs recommandations pour
respecter la nature et sa faune sauvage qui a beaucoup évoluée durant le
confinement.
Le moustique tigre réapparait à Grenoble et dans l’agglomération. Le site Vigilance moustique met à jour la carte de l’invasion des départements par ce moustique. Elle affiche six nouveaux départements où leur présence est avérée et qui passent donc en alerte rouge, ce qui porte le total à 57. Avec le printemps chaud, le moustique tigre apparaît nettement plus tôt cette année.
A ces 57
départements classés en vigilance rouge s’ajoutent 10 départements classés en
vigilance orange, correspondant à des territoires où le moustique a été
intercepté ponctuellement au cours des cinq dernières années (Allier, Doubs,
Indre-et-Loire, Jura, Loir-et-Cher, Haute-Loire, Oise, Haute-Savoie, Yonne et
Val-d’Oise). Il reste donc 29 départements en vigilance jaune, autrement dit
des territoires qui font l’objet d’une veille spécialement dédiée à la
surveillance du moustique tigre, mais sans qu’aucun spécimen n’y ait été
intercepté
L’intersyndicale
CGT-SUD-FSU du CHSCT du Ministère du travail tire le signal d’alarme depuis de
longues semaines sur la mise en danger des agents du Ministère du travail. Le
CHSCT vote le recours à un expert suite à la mise à disposition des agents de
masques non conformes.
Le 6 mai,
l’intersyndicale a fait le communiqué suivant :
« Nous
voulons des masques efficaces et conformes !
L’avis du HCSP, daté du 24 avril, regroupe de nombreuses préconisations « relatives à l’adaptation des mesures barrières et de distanciation sociale à mettre en œuvre hors champs sanitaire et médico-social ».
Ces mesures
organisées en 20 chapitres sont très utiles pour les collectivités locales.
Tout doit être repensé dans
les moindres actes de la vie quotidienne. Le Centre d’études et d’expertise
pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) propose
des recommandations pour gérer au mieux la circulation des piétons sur les
trottoirs au moment du déconfinement, en prenant en compte les contraintes de
distanciation physique et l’augmentation progressive des flux.
Une largeur de 2,50 m pour les trottoirs : Alors que la réglementation accessibilité prévoit une
largeur minimale de cheminements sans obstacle de 1,40 m, il recommande une
largeur de 2,50 m pour les trottoirs. « Dans des rues où les flux
piétons sont très importants (magistrales piétonnes, grands boulevards, rues
touristiques …) ou bien à proximité d’équipements, il est préférable de
dimensionner plus généreusement les espaces dédiés aux piétons« .
Depuis 3
semaines on ne parle que de prévention pour éviter l’hospitalisation. Depuis de
nombreuses années on a fait disparaitre les grandes politiques de prévention
santé issues du Conseil National de la Résistance (CNR), comme la Protection
maternelle et infantile (PMI).
En France, la
prévention santé est une notion très tendance depuis 3 semaines. Quelle sera sa
durée de vie sur le long terme ? Une fois la crise passée, la prévention
santé risque encore d’être reléguée au 3ème ou 4ème plan.
Une politique de prévention doit, suivant les thématiques, soit s’adresser au
« grand public » Comme les campagnes anti « le tabac et/ou
l’alcool qui tuent », et dont le prix n’arrête ni le fumeur ni
l’alcoolique (mais on porte toujours attention à la grogne ou la colère des
alcooliers), mais aussi à des publics particuliers. La grossesse et la petite enfance sont des
moments particuliers de la vie ou les concerné.e.s sont très réceptif.ve.s aux
différents messages de prévention. Pourtant, on assiste à la disparition
progressive de la Protection maternelle et infantile, grand service
public de la prévention santé, mis en place par le CNR en 1945, alors qu’il est
considéré dans le reste du monde, comme une réussite française.
Selon des sismologues le séisme du Teil aurait pu être
provoqué par la réouverture d’une carrière exploitée par Lafarge. À méditer
dans le cas où la société Vicat reprendrait ses activités à Grenoble.
Mais il ne faudrait pas que cette interrogation
cache la sous-estimation du séisme historique vraisemblable qui aurait
dû être pris en compte par l’ASN, EDF et ORANO AREVA pour la construction de la
centrale nucléaire de Cruas.
Voici des extraits d’un reportage de France 3 Auvergne
Rhône-Alpes intitulé : « Le séisme du Teil a-t-il été « déclenché » par une
activité humaine ? Une hypothèse qui fait trembler »
Le
11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil
à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y
a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de
Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications.
Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale
nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2
dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de
la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la
réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.
A
noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour
les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le
risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance
du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en
aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus
important en France.
Le
séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors
en 1962, de magnitude 5,3.
Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.