Archives pour le mot-clef ‘quartiers prioritaires’

Diverses actualités

Publié le 15 avril 2022

Une ferme urbaine au cœur des Villeneuves. En 2022 la troisième ferme urbaine de Grenoble va voir le jour, située entre les deux Villeneuves de Grenoble et d’Échirolles. Plus de 10 700m² sont mis à la disposition de la SCOP Pistyles le long de l’avenue d’Innsbruck. Sur cet ancien terrain de rugby, la SCOP prévoit de développer du maraîchage en agroécologie ainsi que quelques cultures fruitières.


Aux arbres citoyen-nes ! En avril, Grenoble Capitale Verte de l’Europe met l’accent sur la nature et la biodiversité. En 2022, après avoir réalisé la plus importante plantation d’arbres sur l’espace public, +1560 cet hiver, la Ville de Grenoble gravit ce mois-ci une nouvelle étape vers une végétalisation de grande ampleur en incitant les propriétaires, copropriétaires, entreprises, bailleurs, et grands propriétaires fonciers à planter sur leur terrain privé.


L’Hôtel de Ville de Grenoble bientôt inscrit Monument Historique. Ville d’art et d’histoire, Grenoble dispose d’un patrimoine architectural à la fois riche et varié notamment du XXème siècle. La ville se réinvente au quotidien, en réponse aux défis d’aujourd’hui et de demain, tout en chérissant nos biens communs qui sont le patrimoine humain, naturel et architectural. Au cœur de la vie publique, l’Hôtel de Ville de Grenoble est proposé pour être inscrit aux monuments historiques L’Hôtel de Ville de Grenoble bientôt inscrit Monument Historique – Grenoble en commun.


Une piste prometteuse pour améliorer la durabilité des repas scolaires en France. Des chercheuses d’INRAE, en collaboration avec MS-Nutrition apportent un résultat prometteur, à l’aide d’un modèle mathématique poussé. Leurs travaux parus le 24 mars dans European Journal of Nutrition, suggèrent que servir aux enfants des repas végétariens 3 fois par semaine, du poisson et de la viande blanche aux 2 autres repas de midi est une piste intéressante pour concilier bonne nutrition et respect de l’environnement.

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Diverses actualités

Publié le 1 avril 2022

Election présidentielle : n’oublions pas les quartiers populaires ! C’est le titre d’un communiqué de 6 associations d’élu-es, dont France Urbaine et l’association des maires de France qui attirent l’attention des candidats sur la situation des quartiers populaires et l’impératif d’y mener des politiques républicaines fortes. Elles proposent un pacte de confiance durable entre l’Etat et les collectivités, avec des engagements réciproques sur les enjeux, la méthode, la gouvernance et plusieurs axes thématiques structurants tels que la réussite éducative, l’insertion et l’emploi, la sécurité, la santé ou encore le logement.


Fin des terrasses chauffées ou climatisées. Il est interdit de chauffer ou climatiser les terrasses des cafés, bars et restaurants, ou de tout espace public extérieur, depuis le 31 mars 2022. Un décret met en œuvre cette disposition de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique, issue d’une proposition de la Convention citoyenne pour le climat visant à réduire la consommation d’énergie.


Vers un service public d’accueil de la petite enfance. Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans un avis du 22 mars fait 15 recommandations pour aller vers un service public de la petite enfance et un droit inconditionnel et universel d’accueil. Il propose une compétence obligatoire petite enfance pour les communes et les intercommunalités. Il manque beaucoup de places d’accueil, seulement à peine 60 places pour 100 enfants.


Le 8e programme d’action pour l’environnement adopté par le conseil de l’Union européenne. Il propose six priorités : la réduction rapide et prévisible des émissions de gaz à effet de serre et le renforcement des absorptions par les puits naturels ; l’adaptation au changement climatique ; un modèle de croissance régénérative, qui rend à la planète davantage qu’elle ne lui prend et l’accélération de la transition vers une économie circulaire non toxique ; la recherche d’une pollution zéro ; la protection, la préservation et le rétablissement de la biodiversité ainsi que la réduction de l’impact de la production et de la consommation sur l’environnement.

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Démographie des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans l’agglomération

Publié le 22 octobre 2021

L’Insee publie de nouvelles données sur les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Au 1er janvier 2018, 5,4 millions d’habitants étaient recensés dans les 1 436 QPV de France métropolitaine et d’outre-mer, soit 8% de la population. Dans la Métropole grenobloise il y a 10 QPV regroupant 38 751 personnes, soit 8,7 % de la population.

A Grenoble il y a 4 QPV (Mistral Lys Rouge Camine, Villeneuve – Village Olympique, Teisseire Abbaye Jouhaux Châtelet, Alma – Très Cloîtres – Chenoise) regroupant 22 375 habitants. Soit 14,2% de la population de la commune.

A Echirolles ce sont 3 QPV (La Luire – Viscose, Essarts – Surieux, Village Sud) regroupant 10341 personnes soit 28 % de la population d’Echirolles.

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Agriculture urbaine : 48 nouveaux « Quartiers fertiles »

Publié le 23 avril 2021

Les projets « Les Quartiers fertiles » visent à déployer l’agriculture urbaine sous toutes ses formes (jardins d’insertion, micro-fermes urbaines, projets complexes…) dans une centaine des 450 quartiers du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), mis en œuvre par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). 75 lauréats ont déjà été annoncés lors des deux précédentes vagues et 48 nouveaux lauréats ont été dévoilés le 16 avril, dans le cadre de la deuxième vague.

On y trouve les projets de Grenoble-Echirolles : Ferme urbaine coopérative de Grand’Alpe et de Saint-Martin-d’Hères : Champiloop – les champignons comme solution.


Ferme urbaine coopérative de Grand’Alpe, la description synthétique du projet

« Le projet consiste en la création d’une ferme urbaine coopérative sur un terrain d’environ 1,5ha, à l’interface de plusieurs quartiers. La ferme produira des légumes à destination des habitants des quartiers, via un système de paniers (type AMAP). Les habitants devront en contrepartie participer à la vie de la ferme. D’autres services seront développés, comme la formation de médiateurs pairs autour du bien vivre alimentaire. Ces médiateurs participeront, au même titre que la ferme, à la sensibilisation des habitants sur les questions alimentaires et d’environnement. 

Type de projet : Production, services

Quartier NPNRU : Villeneuve-Village Olympique (Grenoble) et Essarts-Surieux (Echirolles) 

Porteur de projet : Collectif Autonomie Alimentaire de Grenoble 

Calendrier : préfiguration du projet de février à septembre 2021, installation de la ferme de février 2022 à septembre 2022, stabilisation du projet en 2023 »


Champiloop, les champignons comme solution, la description synthétique du projet

Le projet consiste en la création d’une champignonnière dans un parking silo en jachère, par une entreprise locale : Champiloop. Déjà basée sur l’agglomération grenobloise, l’objectif est de développer l’activité sur la fabrication de substrat avec des intrants locaux. La production sera vendue sur site, via le réseau AMAP ou encore à des restaurateurs. En parallèle, des ateliers pédagogiques autour de la production alimentaire auront lieu dans des locaux annexes.

Type de projet : Production, transformation

Quartier NPNRU : Quartier Renaudie, Saint-Martin d’Hères

Porteur de projet : Champiloop

Il y a urgence de mobiliser des crédits pour les quartiers populaires

Publié le 9 avril 2021

En ce qui concerne la politique de la ville, les élus locaux peinent à accéder aux crédits du plan de relance. Les Président-es de cinq associations d’élus locaux, France urbaine, AdCF, AMF, Villes de France et Ville & Banlieue ont écrit au président de la République pour lui faire part des difficultés des élu-es à obtenir des crédits en faveur des projets de cohésion urbaine et sociale et demandent la mise en place d’une cellule de suivi national. Ils rappellent l’urgence de mobiliser des crédits pour les quartiers populaires dont ils ont un besoin dès maintenant. Ils rappellent aussi que l’élaboration des contrats de relance et de transition écologique (CRTE) est un sujet majeur, ceux-ci ayant vocation à accompagner les projets de territoires adoptés pour la mandature 2020-2026. 
Ils regrettent la poursuite et la multiplication, des appels à projet ainsi que des appels à manifestation d’intérêt (AMI), qui entrent en contradiction avec l’esprit des CRTE. Cette situation risque d’accroître les inégalités entre les territoires qui n’ont pas tous les mêmes capacités d’ingénierie pour y répondre et de nuire à la déclinaison opérationnelle des orientations portées par France Relance et le comité interministériel à la ville du 29 janvier. 

Lettre du 1er avril à E. Macron :

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Insertion professionnelle dans les QPV de la Métro

Publié le 2 avril 2021

L’INSEE vient de publier les derniers chiffres concernant l’insertion professionnelle dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Ci-dessous certains chiffres concernant les 10 QPV de la métropole grenobloise dans les communes de Grenoble, Echirolles, Fontaine, Pont de Claix et Saint Martin d’Hères et les comparaisons avec la situation dans chaque commune et dans la métropole. Les chiffres sont en pourcentages.

On voit très clairement de lourdes différences concernant l’emploi entre les trois plus grandes communes de la Métro et le reste concernant le taux d’emploi pour les personnes de 15 à 64 ans. Dans ces trois communes (Grenoble, Saint Martin d’Hères et Echirolles) le taux d’emploi est inférieur à 59% alors que sur l’ensemble de la Métro il est de 62,5%. Mais la différence avec l’ensemble des autres communes de la Métro est encore beaucoup plus grande puisque ces trois communes représentent plus de la moitié des habitants de la Métro, ce pourrait être environ 65 % dans les 46 autres communes.

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Bilan triennal 2017-2019 de la loi SRU sur le logement social

Publié le 29 janvier 2021

Rappelons que la loi adoptée le 13 décembre 2000, relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) vise à favoriser l’équilibre social dans les territoires et à répondre à la pénurie de logements sociaux. Elle oblige certaines communes à disposer d’un nombre minimum de logements sociaux, proportionnel à leur parc résidentiel (25% ou 20%). Les communes déficitaires en logement social au titre de cette loi sont soumises à un rythme de rattrapage défini pour trois ans qui doit lui permettre d’atteindre le taux légal, et dont le respect fait l’objet d’un bilan triennal. Les préfets de département peuvent prononcer des arrêtés de carence à l’encontre des communes n’ayant pas atteint leurs objectifs de rattrapage sur la période écoulée et ne pouvant le justifier par des éléments objectifs recevables : retards de réalisation indépendants de leur volonté, recours…

Dans l’Isère voici la liste des 8 communes carencées : Vif, Claix, Corenc, Meylan, Montbonnot-Saint-Martin, Saint-Ismier, Seyssinet-Pariset, Varces-Allières-et-Risset.

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Que deviennent les jeunes des quartiers prioritaires de la ville après leur bac ?

Publié le 12 juin 2020

Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) est un établissement public sous tutelle du ministère chargé de l’éducation et du ministère chargé du travail et de l’emploi. Il a pour mission notamment de mieux connaître et comprendre les liens entre formation, travail et emploi,

L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), créée par la loi du 22 juillet 2019, a été mise en place le 1er janvier 2020.

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Le renouvellement urbain à la Villeneuve se poursuit

Publié le 21 décembre 2019

Le conseil municipal du 16 décembre a décidé de la seconde phase de réhabilitation de l’habitat de la Villeneuve, sur les copropriétés 60-120 et 130-170 Arlequin. Dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU) des Villeneuves, le plan de sauvegarde des copropriétés de l’Arlequin est un dispositif global de requalification de l’habitat. Il mobilise d’importantes ressources financières publiques pour réhabiliter un ensemble immobilier complexe géré en copropriétés et composé de logements privés et de logements locatifs sociaux. Il a vocation à réhabiliter énergétiquement les logements et les parties communes, dans l’optique de réduire les consommations. Les logements seront également rénovés de manière globale, avec la réfection des parties communes, des réseaux hydrauliques ainsi que des ouvertures (fenêtres, balcons et loggias).

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Une « maison du projet » pour le renouveau du quartier de la Villeneuve

Publié le 22 novembre 2019

Le 15 novembre, la Maison du projet a été inaugurée au sein de la Maison des habitants, « le Patio » ; c’est un lieu d’exposition et de présentation du programme de renouvellement de la Villeneuve.  Il y aura des outils pédagogiques (maquette, totems, écrans, boites à idées…) permettant de présenter le programme de renouvellement urbain de la Villeneuve. Elle informera les habitants du quartier sur l’actualité des travaux, les offres d’emploi, etc. Il s’y tiendra une permanence tous les jeudis de 16h30 à 18h30.

Il s’agit d’un grand programme de rénovation de l’habitat et des espaces publics. Ce projet devrait permettre la réhabilitation de plus de 2400 logements sociaux et la « résidentialisation » de près de 1270 logements sociaux. Il prévoit également la réhabilitation de 360 logements privés. Le programme de renouvellement urbain de la Villeneuve prévoit un investissement de 191 millions d’euros pour la rénovation thermique des logements mais aussi une meilleure gestion de l’eau et l’aménagement d’îlots de fraicheurs.

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La Police de sécurité du quotidien (PSQ) débarquera à Grenoble fin 2019

Publié le 15 février 2019

Le ministre de l’intérieur a annoncé le 8 février que 32 nouveaux quartiers de reconquête républicaine verront le jour d’ici la fin de l’année 2019, au lieu de 15 initialement prévus.

Parmi ces 32 quartiers figurent les quartiers de la Villeneuve de Grenoble et d’Echirolles et le quartier Renaudie-Chamberton à Saint Martin d’Hères.

Depuis 2 ans, les Villes de Grenoble, Echirolles et Saint-Martin d’Hères portaient une candidature commune pour obtenir la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) et ces villes avaient été oubliée dans la première vague notamment à cause du Grenoble bashing savamment entretenu par les députés « En Marche » et les diverses oppositions municipales à Grenoble. Mais les maires ont continué leur demande avec détermination et fin septembre 2018, Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur d’alors, avait annoncé que Grenoble et son agglomération obtiendraient rapidement des renforts et feraient dans un second temps partie de la 2ème vague de la PSQ, avec l’arrivée de 35 policiers supplémentaires fin 2019.

Conformément à ces engagements, 20 policiers ont été déployés à la fin de l’année 2018 et 15 supplémentaires le seront en juin 2019.

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De nouvelles données sur les quartiers prioritaires

Publié le 8 février 2019

Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) dont dépend l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) lui a commandé deux nouvelles études sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). La première sur la mobilité et l’enclavement, la deuxième sur l’insécurité et la victimisation

En voici la présentation sur le site de l’ONPV.

« La moitié des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont coupés par une route importante, une voie de chemin de fer ou un cours d’eau. En outre, en considérant les coupures surfaciques (surfaces d’activités, forêts, cimetières, etc.) et topographiques (distance à la mairie, pente environnante, etc.), un quart des QPV apparaît comme fortement ou très fortement soumis à des coupures physiques qui contribuent à leur enclavement. Ceux situés dans la zone centrale de l’Île-de-France et l’Outre-mer sont particulièrement concernés. Cet enclavement est susceptible d’avoir un impact sur les mobilités quotidiennes des habitants. Les résidents des QPV se déplacent moins souvent en voiture. Cependant, cet écart est principalement dû à des différences d’accès à la voiture (possession du permis et d’une voiture) et de caractéristiques des habitants (statut d’emploi, par exemple). À caractéristiques similaires, les habitants de QPV se déplacent chaque jour le même nombre de fois que ceux hors QPV, mais sur une distance et une durée moins longues.

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La rénovation de la Villeneuve en route

Publié le 1 février 2019

Le 4 février, au Conseil municipal, sera débattu la convention pluriannuelle des projets de renouvellement urbain concernant la Villeneuve de Grenoble, le Village Olympique et le quartier Mistral-Lys Rouge. Ces projets font partie du programme de renouvellement urbain porté par la métropole qui comprend ces quartiers grenoblois, ceux de la Villeneuve d’Echirolles et le quartier Renaudie-Chamberton à Saint Martin d’Hères.

Ce programme de renouvellement urbain (environ 450 M€) est financé par l’ANRU, les bailleurs sociaux, l’ANAH et les collectivités (essentiellement les trois communes et la Métro). Pour la Villeneuve de Grenoble et le Village Olympique le financement atteint presque 200 M€. Il s’agit donc d’un programme très conséquent et qui devrait changer profondément ces quartiers. La Ville de Grenoble s’engage à hauteur de 32 M€ dans ce programme avec 6 M€ pour l’habitat et le reste pour les espaces publics et les équipements.

L’ANRU qui est le principal financeur de ces projets, oblige à des démolitions, sinon pas de rénovation. Contrairement à ce qui est proposé à Mistral et à la Villeneuve d’Echirolles, les démolitions sont très limitées à la Villeneuve de Grenoble. Dans les négociations avec l’ANRU, pour la première phase du projet (la plus importante), la Ville de Grenoble a réussi à limiter les démolitions, par exemple le 10 galerie de l’Arlequin qui était menacé, reste à réhabiliter par la SCIC Habitat, par contre le 20 qui comprend 95 appartements sera détruit. Au 160 galerie de l’Arlequin le foyer désaffecté depuis des années sera détruit (49 ex-logements). Au Village Olympique le foyer Adoma sera démoli et reconstruit ailleurs dans l’agglomération. Ces démolitions sont financées principalement par l’ANRU (80 % environ) et par les bailleurs.

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Le logement dans les quartiers politique de la ville

Publié le 9 novembre 2018

Deux études, l’une de l’Observatoire National de la Politique de la Ville (ONPV/CGET), et l’autre de l’Insee (Insee première n°175) viennent apporter des informations intéressantes sur les conditions d’habitat des ménages les plus modestes

L’étude de l’ONPV met l’accent sur les conditions de logement plus dégradées dans les quartiers prioritaires. Les logements collectifs sont en moyenne plus grands en quartier prioritaire (66 m2 contre 61 m2 dans les autres quartiers), les logements sont plus souvent surpeuplés, plus vétustes et cumulent plus de défauts graves de confort que ceux des autres quartiers des unités urbaines. 22% des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé, contre 12% hors quartier prioritaire. Mais c’est encore plus le cas dans le parc locatif libre, où 32% des logements sont surpeuplés en QPV, contre 20% dans les autres quartiers.Les ménages des quartiers prioritaires consacrent une part plus importante de leur revenu au logement, et ce même si l’on tient compte des aides au logement dont ils sont le plus souvent bénéficiaires : malgré un coût du logement moindre en QPV, les revenus plus faibles des habitants engendrent un taux d’effort très supérieur à celui des ménages des autres quartiers. Le taux d’effort est de 30%, contre 20% dans les autres quartiers. Une fois pris en compte les aides au logement, les taux d’effort se rapprochent : 23% pour les habitants des QPV, contre 19% pour les autres. Et cela, quel que soit le statut d’occupation. Comme quoi « le pognon de dingue » mis dans les aides sociales est efficace et doit être maintenu et amélioré.

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ANRU 2 : des informations précises sur une grosse usine à gaz technocratique

Publié le 5 octobre 2018

Le 4 octobre, les porteurs du projet Anru 2, La Métro, les communes de Grenoble, Echirolles et Saint Martin d’Hères, l’Etat et les bailleurs, ont tenu une conférence de presse pour faire le point après avoir reçu les recommandations du comité d’engagement pour la finalisation de la convention Anru2.

L’avis du comité d’engagement date du 11 juillet, il a tardé à être diffusé, il rappelle que « le dossier déposé à l’ANRU est un projet de territoire, porté pleinement par la métropole qui continuera à assurer un rôle prépondérant dans la gouvernance et la mise en œuvre de la convention pluriannuelle de renouvellement urbain… la vocation portée par les élus pour les quartiers de la Villeneuve de Grenoble et les Essarts Surieux est celle d’écoquartiers populaires, dont la capacité à permettre au logement pour les ménages modestes serait préservée tout en luttant contre la paupérisation. Le projet des Villeneuves est articulé autour de 4 axes : attractivité, emploi, éducation et proximité, qui en font un projet urbain, économique et social, un projet de territoire pour lutter contre la fracture territoriale. »

Le comité d’engagement distingue clairement deux phases dans la mise en place du projet : la première bien définie jusqu’en 2021 et la seconde qui sera soumise à arbitrages à mi-parcours. Mais avec une perspective clairement affichée de nombreuses démolitions de logements puisqu’il est prévu au total 541 démolitions dont 263 à Villeneuve-VO, 192 aux Essarts Surieux et 86 à Mistral. C’est la réaffirmation de la logique de l’ANRU : d’abord la démolition si vous voulez des subventions. Par contre il y aura plus de 3000 réhabilitations de logements sociaux (soit 42 % du total) et 1733 requalifications de propriétés privées subventionnées par l’ANAH qui font partie intégrante du projet soit 80 % des propriétés privées.

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Allocataires CNAF dans les quartiers politique de la ville

Publié le 25 mai 2018

L’INSEE a rendu les statistiques au 31 décembre 2016 en ce qui concerne les allocataires de la Caisse nationale des Allocations Familiales (CNAF) dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Dans la métropole il y a 10 QPV avec au total presque 40 000 habitants : 4 QPV à Grenoble représentant plus de 23 000 habitants dont plus de la moitié à la Villeneuve et au Village Olympique, 3 à Echirolles représentant plus de 10 000 habitants, un à Fontaine, Pont de Claix et Saint Martin d’Hères.

Les QPV sont définis en fonction des revenus par habitant, il n’est pas étonnant que presque les ¾ des habitants en QPV soit couvert par une allocation de la CNAF : aide au logement, adulte handicapé, prime d’activité, RSA.

Dans les QPV métropolitain 40 % des allocataires ont un revenu constitué à plus de 50% des prestations sociales et plus de 23 % n’ont que les prestations sociales comme revenu.

77 % des allocataires touchent une aide au logement, ce qui démontre que la baisse des APL touche de manière très brutale les bailleurs sociaux qui ont des logements dans les QPV. Cette politique d’économie des APL du gouvernement est principalement dirigée contre l’action publique dans ces quartiers.

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Politique de la ville, quel avenir ?

Publié le 18 mai 2018

Politique de la ville en questionsSuite à la remise du rapport Borloo au Premier ministre, l’exécutif devrait préciser ses propositions le 22 mai. De nombreuses collectivités locales demandent au gouvernement de saisir cette occasion pour définir une politique de la ville plus efficace et donnant de vrais moyens pour que les acteurs de terrain puissent apporter des solutions améliorant la vie quotidienne de millions de personnes en situation très précaire et laissées pour compte.

Le Conseil municipal de Grenoble du 14 mai 2018 a transmis un vœu au gouvernement lui demandant de : mettre en œuvre les mesures prévues dans le rapport Borloo, de déployer tous les moyens nécessaires dans les territoires à cet effet et de faire apparaître des mesures concrètes plus explicites et plus volontaristes pour une meilleure intégration des migrant.es dans les 19 programmes proposés.

Voici le vœu voté le 14 mai :

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Tables de quartier : un guide pour accueillir des jeunes en service civique

Publié le 13 avril 2018

Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a publié début 2018 un guide pratique intitulé « Des services civiques pour les conseils citoyens ! » A Grenoble ces conseils citoyens dans les quartiers politique de la ville sont intitulés « Tables de quartier » pour ne pas les confondre avec les conseils citoyens indépendants (CCI).

« Pour appuyer les conseils citoyens – aujourd’hui au nombre de 1 200 à travers la France – dans leurs missions, les jeunes volontaires de 16 à 25 ans peuvent, sans condition de diplôme, effectuer leur service civique au sein des structures d’accueil de ces instances de participation citoyenne (collectivités ou associations). L’enjeu ? Favoriser la pérennisation et la montée en compétences des conseils citoyens, composés d’habitants, d’acteurs économiques et associatifs, tous bénévoles… 

Toutefois, depuis 2014, le nombre total de jeunes volontaires en mission de Service Civique mobilisés dans le cadre des conseils citoyens est relativement faible, ce qui laisse des marges de progression importantes compte tenu des besoins réels des conseils citoyens.

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Tables de quartier : des précisions

Publié le 17 février 2017

Le 2 février, le ministre de la ville a envoyé aux Préfets une circulaire qui donne des précisions sur la création et le fonctionnement des conseils citoyens imposés par la loi du 21 février 2014 dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. A Grenoble pour ne pas les confondre avec les CCI (Conseils Citoyens Indépendants) ils s’appellent : « Tables de quartiers ». Cette circulaire prend en compte les dernières préconisations de la loi relative à l’égalité et à la citoyenneté (27 janvier 2017) sur le droit d’interpellation des tables de quartier et d’un droit à un congé d’engagement associatif pour les membres salariés de ces tables de quartier.

La circulaire rappelle le périmètre d’intervention, le nombre de membres (entre 15 et 50), le tirage au sort à partir de différentes listes (bailleurs, téléphone, fichier électricité, liste électorale…), la représentation des jeunes (pas d’âge minimum requis, le statut (soit porté par une personne morale existante sur le quartier, soit se constituer en association), les moyens techniques et financiers (mise à disposition d’un local, d’un budget de fonctionnement), l’animation (1 000 volontaires en service civique sont mis à la disposition des conseils citoyens pour participer à leur animation), la formation (des crédits spécifiques sont prévus en préfecture).

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Politique de la ville, Contrat de ville et Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) : lancement d’une dynamique de projet

Publié le 23 décembre 2016

Lundi 19 décembre 2016 au conseil municipal de Grenoble une décision stratégique a été votée concernant le Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine, NPNRU comme on l’appelle, visant la mise en œuvre opérationnelle de la politique de la ville et du contrat de ville adopté en 2015, pour la période 2015-2020, par la Métropole, les 49 communes et l’ensemble des acteurs publics et professionnels.  Présentée par le Maire et Maryvonne Boileau en charge depuis le printemps 2016 de cette politique, cette délibération qui concerne l’ensemble du territoire de la Métropole, a été votée par une large partie du conseil municipal. Seul le FN a voté contre, la droite s’abstenant. Bref, quand il s’agit de l’essentiel, enfin les élu-es du peuple convergent et savent parfois voir où est l’intérêt commun pour Grenoble dans la Métropole.

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