Lyes Louffok est le candidat proposé par La France Insoumise comme candidat du Nouveau Front Populaire pour l’élection partielle qui devrait se tenir en janvier 2025.
Il a 30 ans et milite depuis des années pour les droits de l’enfant étant lui même un ancien enfant placé et pour une réforme de l’aide sociale à l’enfance. Il y a 10 ans il a témoigné dans un livre « Dans l’enfer des foyers » des maltraitances subies.
Il était vice-président l’association « Les oubliés de la République» et signe à ce titre un article dans Le Monde le 9 juillet 2023 : « Détruire la misère, avec les premiers concernés ».
Il s’engage en politique à l’occasion de l’élection législative du 14 juin 2024 comme candidat du Nouveau Front Populaire dans une circonscription réservée à LFI dans le Val-de-Marne, il réalise un score honorable de 36,6% au deuxième tour dans une triangulaire face à la droite et au RN.
La loi impose que moins de deux mois avant le vote du budget annuel, les collectivités locales présentent un Rapport d’Orientation Budgétaire (ROB). En général la ville de Grenoble vote son budget primitif en décembre et propose en novembre le débat sur le ROB qui retient dans la mesure du possible, les décisions prises par le gouvernement et le parlement et qui impactent les finances locales.
Cette année il y a de très grandes incertitudes sur le budget de l’Etat et ses conséquences sur les budgets des collectivités. Il est actuellement impossible de savoir avant la fin décembre quelles seront les décisions décidées par le gouvernement qui aura certainement imposé l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, si il n’est pas censuré.
Le 4 novembre 2024, le Conseil municipal de Grenoble ne pourra pas retenir d’éventuelles décisions de l’Etat puisqu’elles ne seront connues que fin décembre, espérant qu’il y aura un sursaut des parlementaires. Lors du vote du budget en décembre le conseil municipal pourra faire évoluer certains détails du budget primitif et courant 2025, il corrigera le budget par une décision modificative, selon le principe habituel qui intervient plusieurs fois dans l’année.
Il faut reconnaitre qu’actuellement les politiques menées contre le narcotrafic sont en échec. La France est en Europe, le pays à la fois le plus répressif et celui où l’augmentation des utilisateurs de drogues illégales est la plus importante. On « écope la mer avec une petite cuillère ». Il y a une erreur profonde de diagnostic et donc de solution.
Les politiques qui font semblant d’être capables de lutter contre les narcotrafics à coup de grandes déclarations et de multiplication de la vidéosurveillance, seraient bien avisées de parler moins haut et d’examiner les études sérieuses qui traitent de ce sujet, comme par exemple le récent rapport sénatorial de mai 2024.
Cette analyse approfondie sur la lutte contre le narcotrafic, doit aussi s’accompagner d’une réflexion sur le retour d’une police nationale de proximité à côté des corps de polices spécialisées et particulièrement équipées pour les opérations nécessaires contre les personnes dangereuses, violentes et de plus en plus souvent armées et même surarmées. Un grand service public de la sécurité doit pouvoir s’appuyer sur une police présente en permanence dans tous les quartiers de nos villes dont un des rôles essentiels est de faire de la prévention contre la délinquance et rejoindrait ainsi le travail des collectivités dans un vrai continuum de sécurité.
Le sauvetage de la Tour Perret élément du patrimoine grenoblois est réalisé par un chantier très technique et coûteux de 15,5 millions d’euros. Il est coordonné par la Ville, en partenariat avec l’État (DRAC) qui contribue à hauteur de 5 millions d’euros et le Département de l’Isère avec 3 millions d’euros.
Pour que chacun et chacune s’approprie ce chef-d’œuvre, une collecte, en lien avec la Fondation du patrimoine, est ouverte (urlr.me/ybhM9) bénéficiant d’allègements d’impôt.
Il est également prévu une nouvelle aire de jeu dans le parc Paul Mistral, en miroir de la tour, pour un hommage à l’hydroélectricité et aux montagnes environnantes. Elle sera intégrée au parcours muséographique de la tour Perret et accueillera le futur pavillon de la tour. L’aire de jeux, conçue sur mesure, a pour thématique l’hydroélectricité, en référence à l’exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925, dont le centenaire sera célébré en 2025. Elle s’inspire également de la montagne, du cycle de l’eau et ses parois en béton de l’aire de jeux rappelleront la tour Perret et ses claustras. Son coût atteindra plus de 1,5 M€.
Ce n’est pas un gag ! A propos de l’avenir de l’entreprise Vencorex à Pont de Claix qui est en redressement judiciaire et ses salariés en grève depuis plus d’une semaine, le maire de Pont de Claix, Christophe Ferrari, vient de recevoir, le 29 octobre 2024, une réponse du Premier ministre à sa lettre du 14 septembre 2024, soit plus d’un mois après, qui lui écrit : « Aussi, compte tenu de l’objet de votre démarche, j’ai transmis votre correspondance à Monsieur Antoine Armand, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, afin qu’il vous tienne directement informé de la suite qui lui sera réservée » !!! On a connu des réactions plus rapides…
Dans ce dossier le gouvernement ne fait rien, comme si l’avenir de l’ensemble des plateformes chimiques de Pont de Claix et de Jarrie ne le concernait pas.
Au conseil municipal du novembre 2024, la majorité municipale de Grenoble va tirer les conséquences du mauvais fonctionnement de la Métro depuis 2020. Contrairement à sa décision de 2019, la ville centre ne proposera pas un accord local qui octroyait à 9 communes, un deuxième représentant dans le conseil métropolitain, ce qui avait pour conséquence de minorer la représentation des plus grandes villes de l’agglomération au sein duconseil de métropole.
Le fond de l’affaire est très clairement expliqué par la majorité grenobloise : il y aurait nécessité d’avoir en 2026 des listes intercommunales qui proposent un programme politique d’ensemble pour la métropole, ainsi l’élection se ferait à la proportionnelle des électrices et électeurs de l’agglomération et non plus comme actuellement selon la désignation des élu-es métropolitains par les 49 élections communales. L’expérience a démontré que le programme et l’exécutif résultent parfois de marchandages politiciens peu « fair play » c’est le moins qu’on puisse dire.
A Grenoble, en 15 ans il n’y a pas eu de bouleversement dans le nombre et la structure de la population en fonction des âges, c’est ce qui ressort de la comparaison dans la pyramide des âges entre 2006 et 2021.
Par contre l’analyse par quartiers IRIS montre des évolutions très importantes de la population dans certains quartiers dues aux différentes opérations de constructions notamment dans de grandes ZAC.
Grenoble
Habitants
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75 ans ou plus
2006
156107
13,92%
32,62%
19,01%
15,42%
10,85%
8,17%
2021
157477
15,00%
30,80%
19,90%
14,60%
11,50%
8,20%
Dans le tableau suivant sont présentés le nombre d’habitants fourni par le recensement de 2021, la structure par âge de la population 2021, l’âge moyen du quartier et l’évolution de la population de 2021 par rapport à celle de 2006.
Voici quelques titres du rapport : « des contrats de concessions déséquilibrés qui devraient se traduire par des rentabilités très élevées des sociétés d’autoroutes ;la fin des concessions en cours, une échéance majeure mal appréhendée par l’état ;sur l’enjeu crucial de la définition du « bon état » des biens de retour, l’approche actuelle de l’état concédant est très inquiétante ».
Ce constat est très lucide mais inquiétant, il montre que l’Etat n’a jamais réellement assuré son travail d’autorité concédante qui doit contrôler de près ses concessions. Tout se passe comme si la gestion des autoroutes était une vraie privatisation au sens où c’est le délégataire qui pilote lui-même le contrat à son profit exclusif. Tout va de travers dans ce dossier.
Budget 2025 de l’Etat : réunion et positions communes des associations du bloc communal. Les associations du bloc communal se sont réunies mercredi 30 octobre pour évoquer le projet de loi de finances pour 2025 actuellement examiné à l’Assemblée nationale. Les sept associations d’élus ont souligné la vive inquiétude qui leur est remontée des 35 000 maires et 1 250 présidents d’intercommunalité face aux ponctions supplémentaires, à hauteur d’au moins 10 milliards d’euros qu’entend réaliser l’État sur leurs budgets. Elles s’opposent à ces prélèvements qui ne sont pas des économies et rappellent leur attachement au principe d’équité qui les lie, comme en témoigne cette première réunion inédite qui marque leur unité. Elles proposeront prochainement des pistes d’économie au Gouvernement dans une contribution commune qui est en préparation. L’État doit se réformer pour être plus efficace et seule la véritable décentralisation permettra de retrouver de la performance publique pour assainir les comptes publics et au service des habitants. Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) ; Association des maires ruraux de France (AMRF) ; Association des petites villes de France (APVF) ; France urbaine ; Intercommunalités de France ; Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) ; Villes de France.
735 sans domicile fixe morts en 2023. Selon le collectif « Les Morts de la rue » qui mène ce recensement depuis 2012, il n’y a jamais eu un nombre aussi élevé de décès, en hausse par rapport à 2022, où 624 personnes sont décédées dans la rue. Ces chiffres sont à interpréter avec précaution, en effet une part significative des décès échappant à cette étude. L’âge moyen de décès des personnes recensées est environ 49 ans, soit près de 30 ans de moins que la population générale. Les décès concernent très majoritairement des hommes (86%), bien que la part de femmes ait augmenté par rapport aux années précédentes. Les Morts de la rue a pour objectif de faire savoir que vivre à la rue mène à une mort prématurée, dénonce les causes souvent violentes de ces morts, veille à la dignité des funérailles, tout en soutenant et en accompagnant les proches en deuil.
Baromètre État de la France : quel rapport à la démocratie en 2024 ? Pour mieux comprendre l’état d’esprit des Français et leur perception de l’avenir, Ipsos a mené pour le CESE (Conseil économique social et environnemental), une enquête d’où il ressort que la santé prend la tête des préoccupations des Français, devant le pouvoir d’achat (qui était en tête l’an passé) et la situation économique du pays. Les questions économiques au sens large continuent donc d’occuper les premières places du classement.
Le Nouveau Front Populaire (NFP) a permis aux député-es de gauche et écologistes de survivre à la dissolution de l’Assemblée nationale et a empêché, grâce au Front Républicain, le Rassemblement National de gagner. Nous regrettons que le NFP n’approfondisse pas son projet. Nous observons qu’il n’adopte pas une tactique très efficace pour démontrer sa capacité à gouverner en ne recherchant pas les alliés de circonstance qui avanceraient, même doucement, dans la direction stratégique de lutte contre les inégalités, pour la transition énergétique et environnementale devenue incontournable face aux catastrophes dues à l’accélération du dérèglement climatique.
L’incapacité du NFP à vouloir se développer localement est malheureusement un handicap important. L’unité à la base a toujours été un atout bénéfique, pour que l’ensemble des forces progressistes créent ou inventent des majorités à la fois culturelles, sociales, écologiques et économiques. Ces initiatives politiques locales, obligeraient les responsables nationaux à mieux gérer leurs différences. On en est loin.
L’entreprise chimique Vencorex emploie 450 personnes à Pont de Claix. Elle était mise en redressement judiciaire le 10 septembre 2024. Son propriétaire était le groupe thaïlandais PTT Global Chemical. Vencorex n’était plus capable de soutenir la concurrence asiatique. Malheureusement et contrairement aux espoirs des salarié.es, un seul repreneur a déposé une offre de reprise. Il s’agit de l’entreprise hongroise BorsodChem, qui appartient à un groupe chinois. Toutefois, elle ne reprendrait que 25 salariés sur les 46 qui composent l’atelier de tolonates, qui fabrique des composants pour peintures et vernis, qui alimentent bon nombre d’industries chimiques, dont l’usine Arkema à Jarrie.
Le personnel de Vencorex a décidé en assemblée générale de se mettre en grève illimitée avec blocage du site le mercredi 23 octobre. Une grève est aussi déclenchée à Arkema qui craint aussi pour son avenir. C’et tout le complexe chimiste qui est atteint.
Le tribunal de commerce doit rendre une décision le 6 novembre prochain, soit poursuivre le redressement judiciaire de Vencorex ou prononcer la liquidation de l’entreprise.
Si les propositions du budget Barnier sont adoptées ce sera une attaque sans précédent sur les budgets des collectivités territoriales, c’est-à-dire une purge beaucoup plus lourde que celle de Valls, Hollande entre 2014 et 2017, qui avait obligé la ville de Grenoble à mettre en place un plan de sauvegarde des services publics. Il faut absolument éviter une telle catastrophe pour les collectivités.
Le projet de loi de finances a été passé à la moulinette de la commission des finances de l’Assemblée nationale, où un grand nombre d’amendements a été adopté démontrant qu’il n’y avait aucune majorité structurée qui se dégageait. C’est parti dans tous les sens. Et au final, le budget tel qu’amendé a été rejeté par la commission. Conclusion, c’est le budget initial qui est renvoyé en séance plénière à partir du 21 octobre jusqu’au 29 octobre.
On voit mal comment une majorité même relative va pouvoir faire voter un texte qui ait un sens.
De 2006 à 2021 en 15 ans à Grenoble, les modes de déplacements domicile/travail pour les actifs de 15 ans ou plus, ont beaucoup évolué. La voiture représentait presque 50 % des modes de transport en 2006, ils sont tombés à 34 % en 2021 et la diminution est constante. C’est l’utilisation du vélo qui permet cette évolution et Grenoble a pris la tête des grandes villes cyclables. Par contre l’utilisation de transports en commun stagne. La réduction des places de stationnement est très efficace pour dissuader l’utilisation de la voiture surtout les pendulaires. Elle permet une diminution de l’utilisation de la voiture sur l’ensemble de l’agglomération.
Durant de nombreuses années, la ville de Grenoble n’avait que 16 sièges sur 142 dans l’assemblée délibérante de la communauté d’agglomération. En 2014 Grenoble avait 31 sièges sur 124. En 2020 Grenoble passe à 36 sièges sur 119 suite à un accord local passé entre les communes. Il en a résulté une augmentation de 9 sièges d’élu-es au profit de 9 villes moyennes : Vif, Varces, Claix, Vizille Seyssins, Domène, la Tronche, Gières et Saint Martin le Vinoux qui ont donc eu deux représentants à la Métro au lieu d’un seul, comme le précise le texte de loi de la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Pour le prochain mandat qui débutera en 2026, la composition du conseil de Métropole ne fera pas appel à un accord local, car le conseil municipal de Grenoble ne devrait pas l’approuver lors du conseil du 4 novembre 2024.
Contrairement aux autres communes de l’agglomération, la ville-centre a une spécificité, octroyée par la loi, qui consiste à accepter ou non les changements de statuts de l’EPCI et d’accepter ou non un accord local transformant la composition de l’assemblée métropolitaine en l’éloignant de la représentation démographique.
Annie Molier et Catherine Gucher qui entourent Jean Giard, ancien adjoint d’Hubert Dubedout, qui à 98 ans est venu les féliciter, avec les autres intervenants, pour leurs actions en faveur des personnes âgées.
Mardi 22 octobre à l’Hôtel de ville, a eu lieu une remise de médailles de la ville à deux femmes, Catherine Gucher et Annie Molier qui ont consacré leur vie professionnelle notamment au CCAS de Grenoble sur des politiques sociales importantes liées au maintien à domicile des personnes âgées.
C’est Kheira Capdepon adjointe au maire, déléguée aux ainé.es, aux aidants, à l’intergénérationnel et à l’inclusion numérique était l’animatrice de la réunion.
Elle a rappelé que la Ville avait récemment adopté un « Plan de soutien aux aidants de personnes âgées», qui propose une évolution dans la politique municipale en direction des personnes âgées, évoluant d’une logique fortement marquée par la gestion d’établissements et de services médico-sociaux, à la proposition plus affirmée d’une offre territoriale cohérente et plurielle, qui entend soutenir les aidants et les professionnel.les pour le maintien à domicile, qui est le souhait de l’immense majorité des personnes âgées.
A la suite du meurtre d’un cycliste sur une voie cyclable à Paris, n’est-il pas temps d’ouvrir des « sessions obligatoires de formation tout au long de la vie » en direction des automobilistes. Le code de la route évolue, les usages des voies publiques se sont diversifiés, le moment est venu d’inventer des séances obligatoires de formation continue à la conduite automobile, qui sécuriseraient les cyclistes et les piétons. Ces formations seraient aussi très bénéfiques aux conducteurs en leur évitant les graves conséquences d’actes dangereux. Ces « informations-formations » mettraient à jour les éléments essentiels du code de la route pour respecter dans l’ordre, les piétons, les vélos et les autres voitures. La citoyenneté se perd trop souvent au volant de la voiture qui peut devenir un engin meurtrier.
La poursuite des politiques publiques qui diminuent les vitesses autorisées sont nécessaires et indispensables. Elles rendent la circulation automobile plus difficile, le développement de pistes cyclables transforme les usages des routes et des rues… elles sont efficaces même si elles ne peuvent pas empêcher les comportements à risques et certaines résistances au changement, heureusement minoritaires à Grenoble.
Dans une étude publiée le 16 octobre, l’Institut des Politiques publiques (IPP) s’est intéressé aux effets de la politique de la ville sur les choix d’établissement scolaires. Cette politique permet d’attribuer des moyens supplémentaires à des zones défavorisées, appelées “quartiers prioritaires” (QPV) depuis 2014, dont le revenu est situé sous le seuil de pauvreté (à 60% du revenu médian). Mais elle peut aussi en contrepartie créer des effets de labellisation de nature à stigmatiser les établissements situés dans les zones ciblées.
L’étude révèle que cette politique entraîne une augmentation notable de l’évitement scolaire dans les collèges publics des QPV. Après la réforme de 2014 et le premier renouvellement de la carte des QPV en décembre 2023, on observe une augmentation de 3,5 points de la proportion de parents choisissant d’inscrire leurs enfants en 6ᵉ dans un établissement en dehors du secteur. En revanche, l’étude ne constate pas de changement dans les choix des parents dont les enfants étaient déjà scolarisés dans le secondaire, ce qui indique un mécanisme informationnel à l’origine de cette stigmatisation.
L’étude souligne que cet évitement varie en fonction du statut socio-économique et de la profession du parent référent. La désignation d’un quartier comme « prioritaire », entraîne une augmentation de 3,6 points de l’évitement vers l’enseignement privé parmi les familles favorisées. Bien qu’aucun déplacement vers le privé ne soit noté chez les familles défavorisées, une tendance vers d’autres collèges publics situés hors du quartier prioritaire est observée, atteignant 4,8 points de pourcentage.
Lyon-Turin : des camions-citernes envisagés pour ravitailler la vallée en eau potable ! Le constructeur du tunnel de la Ligne à haute vitesse Lyon-Turin a publié un appel d’offres pour organiser l’acheminement d’eau, si besoin, en Haute-Maurienne. Une preuve du risque de siphonnage des eaux souterraines. Pour les opposant.es, cet appel d’offres est une façon de reconnaître que le constructeur se prépare à pallier des ruptures d’eau potable, possibilité qu’il a toujours niée. Le creusement des deux tubes ferroviaires entre la France et l’Italie, de 57,5 kilomètres chacun, risque de siphonner les eaux souterraines provoquant un tarissement de sources et un drainage de nappes.
Dégradation très rapide de la situation financière de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL). Cette caisse sert les pensions des agents retraités des fonctions publiques territoriale (FPT) et hospitalière (FPH), a fait l’objet, à quelques jours d’intervalle, d’un rapport des inspections générales puis de développements dans le rapport annuel de la Cour des comptes sur les finances publiques locales. Leurs conclusions, toutes aussi alarmantes, dessinent la perspective d’une mise à contribution des employeurs territoriaux dont les conséquences sur les finances locales seraient considérables.
La qualité de vie au travail et santé des agents dans les collectivités territoriales.Le Panorama des acteurs territoriaux 2024 a été publié par le cabinet Relyens. Il note que l’absentéisme dans la fonction publique territoriale est en léger recul en 2023, mais la gravité des arrêts maladie progresse. Le panorama a effectué une analyse détaillée des absences pour raison de santé) auprès d’un échantillon de 455 000 agents affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) et répartis dans 15 160 collectivités en 2023. Il dévoile les facteurs influençant l’augmentation des durées d’absence, les principales causes des arrêts prolongés et, surtout, les mesures efficaces à adopter pour améliorer la qualité de vie au travail et réduire l’impact sur les services publics. La maladie ordinaire reste la première cause des absences au travail, la durée des arrêts s’allonge pour atteindre 51 jours.
Mercredi 23 octobre 2024 inauguration du mois de l’accessibilité à partir de 17 h à l’ancien Musée de peinture 9, place de Verdun- Grenoble.
Ciné montagne à Grenoble du 5 au 9 novembre 2024. Au Palais des Sports. Ouverture des portes à 18h00 / Projections à partir de 19h30 / Entracte de 45 minutes. Voir tous les tarifs et la programmation ici.