Le tribunal de commerce de Lyon a rendu son délibéré, il donne le feu vert à la proposition du groupe chinois Wanhua BorsodChem de maintenir une activité croupion d’environ 50 personnes, pour un prix de cession de seulement 1,2 M€.
Evidemment la solution de la coopérative manquait cruellement de temps pour avoir suffisamment de fonds pour reprendre plus de 270 emplois et les anciennes activités de Vencorex qui auraient permis d’éviter d’autres licenciements dans les autres entreprises de la plateforme.
Le tribunal de commerce juge irrecevable le projet de reprise des salariés, car les financements réunis ne permettaient pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de quinze jours.
La responsabilité de l’Etat est vraiment engagée, la lenteur de ses réactions, le désintérêt de ce qui peut se passer sur un territoire, alors qu’il lui suffisait d’avancer une somme relativement modeste pour permettre un redémarrage et attirer d’autres industriels. Il a laissé volontairement pourrir la situation depuis septembre 2024.
L’inauguration du nouveau Lycée Mounier a eu lieu le 10 avril 2025 en présence du maire de Grenoble, de la vice-présidente de la Région chargée des lycées, du recteur de l’Académie nouvellement arrivé et du proviseur du lycée. Une visite détaillée des bâtiments a permis de découvrir un lycée moderne, aux normes environnementales actuelles et de plus avec des équipements modernes et en nombre permettant aux enseignants et aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
De nombreuses personnes ayant participé à la lutte qui a permis d’éviter la disparition du lycée ont découvert avec beaucoup d’émotion le résultat de leur combat débuté en 2010, qui a été rappelé par le maire de Grenoble, Eric Piolle, qui au début de cette histoire était conseiller régional.
Pour lire un court rappel de cette histoire, où l’ADES a apporté un efficace soutien, voir ici.
Le 25 septembre 2023, la Ville de Grenoble se dotait d’une stratégie alimentaire globale. Celle-ci vise à créer un droit universel à une alimentation saine, de qualité et résiliente face aux multiples crises actuelles et futures qui fragilisent les systèmes agricoles et alimentaires.
A Grenoble, en 2018, avant même la crise du Covid-19, 20% des Grenoblois-es déclaraient se priver de nourriture en quantité ou en qualité faute de moyens. Cette situation s’est aggravée affectant de manière disproportionnée les jeunes, les familles monoparentales et les ménages à faibles revenus. En 2022, à Grenoble, l’analyse des besoins sociaux réalisée par le Centre Communal d’Action Sociale auprès des moins de 25 ans a révélé que 44% des jeunes interrogés déclaraient se restreindre sur leurs achats alimentaires pour finir le mois.
Six adultes sur dix et un enfant et adolescent sur trois seront en surpoids ou obèses d’ici 2050 sans une action immédiate et efficace des gouvernements (The Lancet 2025). À l’échelle nationale, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la consommation totale. L’action locale sur le système agroalimentaire se révèle primordiale afin notamment d’inciter à la consommation de produits bio, dont la production émet moins de gaz à effet de serre et nécessite moins de surface de culture.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté les subventions pour 6 missions locales pour l’année 2025. Lors de la préparation du budget 2025 de la Métro, devant les difficultés à boucler un budget très difficile, il avait été proposé de n’affecter que 80 % des montants des subventions à de nombreuses associations dont les Missions locales ; elles ont tiré le signal d’alarme, puisque les autres financeurs avaient annoncé des diminutions et des mobilisations ont permis de sauvegarder les subventions métropolitaines au niveau de 2024.
Le conseil de métropole a décidé pour 2025 le même niveau de soutien aux Missions locales qu’en 2024, soit 1 713 183 euros en fonctionnement.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté l’ensemble des budgets 2025, à savoir le budget principal et 10 budgets annexes. Les budgets annexes, distincts du budget principal, permettent d’établir le coût réel d’un service et de déterminer avec précision le prix à payer par les seuls utilisateurs du service pour équilibrer les comptes (les règles imposées pour l’équilibre du budget principal sont valables pour tous les budgets annexes).
Contrairement au budget principal, ils n’ont pas été atteints directement par la loi de finances nationale qui imposait à la Métro de faire environ 15 M€ d’économies en fonctionnement si elle voulait maintenir ses épargnes et ses investissements. Mais certains budgets annexes ont dû être adaptés, là où il y avait habituellement une intervention du budget principal. C’est le cas notamment pour l’eau et l’assainissement où l’aide d’environ 300 k€ pour l’allocation eau a été supprimée. Dès lors, les budgets annexes eau et assainissement ont été contraints de reprendre cette dépense à leur compte.
Parmi les 10 budgets annexes, 6 ont des recettes de fonctionnement dépassant les 5 M€.
Le président de la métropole conformément à la loi (article L.2122-18-1 du CGCT) a un pouvoir discrétionnaire pour retirer une délégation à un vice-président, mais il ne peut le faire dans un but autre que l’intérêt du service et le retrait ne peut pas être motivé par la volonté de rééquilibrer la répartition des délégations en fonction des différents courants représentés au conseil métropolitain (Conseil d’Etat, 20 mai 1994, n°126958). Or ce qui s’est passé le 4 avril 2025 lors du conseil de métropole peut interroger sur la régularité des décisions successives.
Le 3 avril 2025 par un arrêté, le président, retire sa délégation de chargé des sports au vice-président, Thierry Semanaz.
S’il y a retrait d’une délégation à un vice-président, le conseil métropolitain doit statuer sur le maintien ou non de la fonction de vice-président créée par le conseil en septembre 2020. Si le conseil maintient la fonction sans délégation, il ne peut plus y avoir de conseillers délégués.
Rappelons ce qui s’est passé lors du conseil du 7 juillet 2023 lorsque le président a demandé au conseil de ne pas maintenir Lionel Coiffard dans sa fonction de vice-président, après lui avoir retiré sa délégation : le conseil de métropole ne l’a pas suivi, le président a donc été obligé de lui redonner sa délégation pour maintenir l’exécutif en l’état.
Le 4 avril 2025, le conseil a voté contre le maintien de la fonction de vice-président pour Thierry Semanaz, mais personne n’a jamais mis en cause la qualité du travail de vice-président aux sports.
Dimanche 6 avril 2025 a été publiée la première édition du nouveau média « LE J » dont l’objectif est de délivrer une information citoyenne, indépendante et locale, dans le périmètre de l’ancienne région Rhône-Alpes. Il s’agit d’un journal vidéo.
Les animateurs du « Journ’Alpes » se sont réunis au sein d’un collectif de bénévoles qui s’engage à promouvoir la vie démocratique dans notre région, indissociable de la liberté d’expression et des principes fondamentaux.
« Nous sommes persuadé-e-s que la diversité est source de complémentarité et non d’exclusion, que les divergences doivent servir le débat et que l’information ne peut cohabiter avec l’uniforme et l’uniformité.
Nous sommes attaché-e-s aux règles fondamentales qui permettent de vivre ensemble en restant fidèles au mot « Liberté » que la République définit à l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui… » ; nous y ajoutons « et à l’environnement » comme nous y oblige la Charte de l’environnement.
Faire vivre les solidarités au quotidien à Grenoble. Depuis 2014, la majorité municipale développe une politique de solidarité ambitieuse pour que chaque habitante et habitant de Grenoble puisse vivre dignement. Une ville engagée contre la précarité, où l’entraide et la justice sociale sont au cœur de l’action publique. Une ville qui lutte contre les inégalités, qui soutient les plus vulnérables et qui fait vivre les solidarités, ici et à l’international. Voici les têtes de chapitre de ce document de synthèse : Crise covid et crise énergétique : répondre aux effets des crises par plus de solidarité. Lutter chaque jour contre toutes les discriminations pour une ville plus solidaire. Faire vivre les valeurs grenobloises de solidarité à l’international. Proposer des lieux refuge, d’accueil, d’écoute ou de répit pour celles et ceux qui en ont besoin. La tarification solidaire pour un accès équitable aux services publics
Commerces : « Halte au Grenoble bashing ! » C’est le titre d’un article du magazine « Présence » François Gagliardi, responsable de l’activité commerces au sein de l’agence Axite CBRE à Grenoble, dresse un bilan positif de l’immobilier commercial à Grenoble. « On observe une très nette progression, avec plus de 14 000 m2 de transactions réalisées hors centres commerciaux : c’est plus de trois fois plus qu’en 2023. » Le nombre de transactions est passé de 37 à 52, effectuées pour 70 % d’entre elles à Grenoble intra-muros. Cette dynamique est confirmée par un taux de vacance resté stable, à 12 %. « C’est faible par rapport à d’autres villes de France et c’est le même taux de vacance qu’il y a vingt ans à Grenoble, à une époque où l’on ne s’en formalisait pas. » François Gagliardi regrette la persistance du « Grenoble bashing », totalement infondé selon lui. « La problématique qui touche les commerçants à Grenoble est identique à celle observée partout ailleurs en France et même à l’échelle européenne : c’est la rentabilité… Autrement dit, les difficultés rencontrées par certains magasins grenoblois ne sauraient être imputées à la ville elle-même.
Appel à la mobilisation des entreprises du territoire grenoblois pour lutter contre la précarité des jeunes de 0 à 25 ans. Depuis 2023, la Ville de Grenoble, le CCAS, GAIA, des associations et entreprises grenobloises se sont associéespour porter le dispositif Ambition Jeunesse, créé initialement par Break Poverty. Le programmevise à mobiliser les entreprises pour lutter collectivement contre la précarité des 0 à 25 ans à Grenoble et soutenir la réussite de 9 000 jeunes et parents de tout-petits. Suite à un diagnostic deterrain réalisés en 2023, 8 projets associatifs ont été sélectionnés pour combattre le déterminismesocial et la précarité des jeunes, des enfants et de leurs parents. Aujourd’hui, la Ville, le CCAS etGAIA, structure porteuse du dispositif à Grenoble, appellent largement les entreprises du territoireà rejoindre l’un des 8 projets, comme l’ont déjà fait 18 d’entre elles. Un grand événement de mobilisation a eu lieu le mercredi 9 avril. https://www.grenoble.fr/uploads/Presse/pse_fichier/b8/2114_007_CP-Ambition-jeunesse.pdf
Il faudra attendre quelques jours pour connaitre la décision du tribunal de commerce de Lyon sur l’avenir de Vencorex, l’audience a eu lieu jeudi 3 avril et le tribunal a mis en délibéré, le jugement sera rendu public le 10 avril.
Il y a toujours seulement deux offres ; soit le tribunal décide la liquidation de Vencorex soit il choisit l’une des deux offres :
Celle du groupe chinois Wanhua BorsodChem qui propose de reprendre très peu de salariés, une cinquantaine.
Celle de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) portée par des salariés de Vencorex, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) et plusieurs collectivités locales, dont la métropole, des communes et prochainement la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce projet envisage la reprise totale des actifs corporels et incorporels de Vencorex, ainsi que 273 employés sur les 301 que compte désormais l’entreprise, après une première vague de licenciement en mars. Les salariés proposent un prix symbolique de 2 euros pour cette reprise.
Sans surprise, le tribunal judiciaire de Paris a rendu son jugement en première instance sur le financement des assistants parlementaires du RN. La seule question qui agitait le landernau politique était de savoir si, concernant Marine Le Pen, la loi s’appliquerait, c’est-à-dire son inéligibilité immédiate.
Depuis les premières révélations de Médiapart il y a 12 ans, cette affaire s’étire en longueur. Le parti d’extrême droite s’enrichissait en finançant les postes de certains de ses permanents, en faisant travailler à son profit les assistants parlementaires payés par le Parlement européen. La justice reconnait qu’il ne s’agissait pas d’enrichissement personnel de Marine Le Pen ou de ses co-accusés, mais un enrichissement du RN qui ainsi gagne des marges de propagande et de diffusion pour gagner des voix.
Ce parti est condamné à 2 millions d’euros d’amende dont un avec sursis et doit verser 4,4 millions de dommages-intérêts au Parlement européen.
Marine Le Pen, elle, est condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire (application immédiate) et à quatre ans d’emprisonnement – dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique.
Le système mis en place à la préfecture de l’Isère était dénoncé par les associations de soutien aux étrangers car il était conçu pour les décourager lors du renouvellement des titres de séjour.
L’ADA (Accueil des demandeurs d’asile), l’APARDAP (Association de parrainage républicain des demandeurs d’asile), l’ODTI (Observatoire des discriminations et des territoires interculturels, l’Institut de défense des droits de l’homme (IDH) et la Cimade ont déposé un référé pour que soit notamment suspendu le système de téléservice mis en place par la préfecture de l’Isère sans qu’aucune modalité alternative ne soit prévue. Les interventions du Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés et du Syndicat des Avocats de France sont admises par le juge.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a enfin adopté son budget 2025. Contrairement à l’Etat, les collectivités locales sont financièrement vertueuses, la loi leur imposant des règles budgétaires strictes pour leur éviter de financer leur dette par de nouveaux emprunts et de veiller à leur équilibre budgétaire annuel. S’il y a parfois des dérapages, les Chambres régionales des comptes sollicitées par l’Etat local veillent au grain.
Pour tenter de sortir de son surendettement de l’Etat, les gouvernements successifs imposent des contraintes supplémentaires aux collectivités soit par des baisses de recettes, soit par des ponctions impactant les dépenses prévisionnelles, diminuant ainsi les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités. Pour l’année 2025, la loi de finances impose l’austérité à de nombreuses collectivités en pratiquant d’office une diminution de leurs recettes alors que leurs dépenses augmentent, notamment les cotisations de retraites de leurs agents fonctionnaires.
Pour la Métro cela consiste, si elle ne veut pas diminuer son épargne ou augmenter sa dette, à s’imposer une diminution d’au moins 15 M€ de ses dépenses de fonctionnement, afin de poursuivre son programme d’investissements très important et nécessaire pour préparer l’avenir.
Le syndicat Union étudiante de Grenoble (UGE), organisation représentative étudiante majoritaire à l’Université Grenoble Alpes (UGA), informe sur les dérives qui affectent les libertés fondamentales dans l’enseignement supérieur Français et notamment, la suspension de son agrément par le président de l’UGA pour seule raison de ses activités syndicales.
« Cette sanction se fait ressentir de manière très claire ces jours-ci. Alors que nous organisons des événements dans le cadre de notre mois de l’égalité, l’UGA nous écrit pour nous indiquer l’annulation de la réservation de chacune des salles prévues pour nos activités, pourtant d’intérêt général. Si des tiers réservent des salles par solidarité, iels rencontrent le même traitement. N’aurions-nous plus aucun droit d’expression dans cette université ?
Pour rappel, la lettre de suspension n’a été précédée d’aucune rencontre, d’aucun cadre permettant le contradictoire ou bien la défense. En effet, la suspension d’agrément signée par la seule main du président est une procédure inédite. Nous ne savons nullement si d’autres personnes ont participé à prendre cette décision. Pourtant, un grand nombre de règles et procédures existent et sont éprouvées : de la procédure disciplinaire interne à l’attaque en justice, le droit est clair et permet à chaque partie d’accéder à la justice.
La condamnation en première instance de Marine Le Pen est prononcée pour enrichissement de son parti mais pas pour un enrichissement personnel. C’est exactement l’inverse de ce qui s’est passé pour Carignon qui a essayé d’expliquer que ce qu’il a fait c’était pour financer ses activités politiques, mais la justice ne s’est pas laissé prendre par ce discours, il a été corrompu pour s’enrichir personnellement. Ce dernier n’a jamais reconnu ce fait, il pourrait donc récidiver. Les Grenobloises et Grenoblois devront s’en rappeler en mars 2026, en lui refusant toute prétention à revenir aux affaires.
Le 28 mars 2025, lors du débat budgétaire au département de l’Isère, Simon Billouet expliquait la position du groupe UGES (Union de la gauche écologiste et solidaire) sur le chapitre éducation, notamment en ce qui concerne un soutien anachronique et toujours poussé au maximum, en augmentation de 30% cette année, à l’investissement dans les collèges privés. Le président Barbier a alors reproché à ce groupe de ne pas aller dans les collèges privés. Le groupe a alors fait remarquer au président qu’ils avaient été exclus de leurs conseils d’administration ! De manière très subtile, le président a eu ces mots : « Vous savez, il faut exclure les mécréants ! Vade retro !« , sous les rires goguenards de sa majorité dont le comportement est malheureusement très irrespectueux et politicien.
Les Départements de droite refusent de financer l’augmentation du RSA au 1er avril. Ces départements, comme l’Isère, s’engagent à ne pas verser à la Caisse d’Allocations Familiale l’augmentation du RSA, prévue au 1er avril, écrivent-ils dans un communiqué diffusé à l’issue d’un séminaire de travail organisé les 25 et 26 mars à Beauvais. Ces exécutifs départementaux refusent de payer toute dépense nouvelle ou supplémentaire décidée unilatéralement par le gouvernement et non compensée intégralement.Mais ceci est imposé par une loi, donc les départements, après avoir boudé, et alors même qu’il s’agit dans ce cas d’une dépense très sociale, s’exécuteront.
Santé publique France a publié ce 1er avril 2025, dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire une étude sur l’exposition au bruit des professionnels. Plus de cinq millions de travailleurs en France, en particulier dans le BTP, la mécanique et le travail des métaux, sont exposés au bruit à des niveaux dommageables pour la santé, parfois jusqu’à la surdité. Cette étude semble être la première du genre.
En voici un résumé : l’exposition professionnelle au bruit a des impacts sur la santé.
En dessous de 80 dB(A) sur 8 heures de travail (noté dB(A)Lex,8h), les effets, réversibles, sont auditifs (acouphènes…) et extra-auditifs (fatigue, troubles cardiovasculaires…). Au-delà, le niveau est dit lésionnel, avec des atteintes auditives possiblement irréversibles (surdité). L’objectif de cette étude est de décrire l’exposition professionnelle au bruit en France hexagonale en 2019, ainsi que son évolution globale depuis 2007.
Le Centre d’observation de la société fait remarquer que les personnes âgées ont disparu de l’analyse des classes sociales en France. Plus aucune ne porte sur leur répartition par groupe social en fonction de leur ancienne profession.
Pourtant, notre ne pays compte pas moins de 18 millions de personnes âgées ayant travaillé au cours de leur vie et 29 millions d’actifs. Une fois à la retraite, ces personnes disparaissent ainsi des analyses des classes sociales en France qui ne portent que sur les personnes ayant une profession. Oubliant les aînées, on occulte plus d’un tiers de l’ensemble des adultes. Et on déforme notre connaissance de la structure sociale.
Si l’on observe la répartition par catégorie sociale des retraités, se dévoile une France beaucoup plus populaire que celle des actifs. Ces données intègrent en effet des générations ayant commencé à travailler parfois dans les années 1960, une époque où les emplois qualifiés, de cadres notamment, étaient beaucoup moins développés. Parmi les retraités, on compte 13 % de cadres supérieurs contre 20 % chez les actifs (données Insee 2020). Ouvriers et employés représentent plus de la moitié des plus âgés, contre 47 % chez les actifs. Les non-salariés, agriculteurs, artisans, commerçants, chefs d’entreprise constituent également une proportion plus importante de retraités.
Il s’agit d’une étude d’Atmo- Auvergne-Rhône-Alpes publiée le 28 mars 2025. Dans le cadre du Plan Régional Ozone piloté par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes publie une synthèse scientifique sur les relations complexes entre ozone et végétation. Cette contribution est destinée à aider les décideurs dans l’élaboration de politiques publiques adaptées aux enjeux de qualité de l’air.
L’ozone, un polluant complexe qui menace aussi la végétation :
La pollution à l’ozone a des effets multiples sur la santé, les bâtiments ou encore le climat. S’y ajoute également un impact important sur la végétation, notamment en diminuant la capacité de photosynthèse des plantes ou en entrainant l’apparition de nécroses sur les feuilles.
L’ozone est aujourd’hui le seul polluant réglementé à voir ses niveaux moyens augmenter. Polluant secondaire à la chimie complexe, il n’est pas directement émis par des sources de pollution mais résulte de transformations chimiques de polluants dits « précurseurs » déjà présents dans l’air. Ces précurseurs sont multiples et proviennent de sources diverses liées à l’activité humaine (trafic routier, activités industrielles, agriculture) mais également de la végétation (arbres et arbustes principalement). L’évolution des concentrations d’ozone dans l’air est donc complexe à appréhender et chacune des sources de ses polluants précurseurs doivent être prises en compte.
Pourquoi les villes mieux adaptées aux enfants sont aussi plus durables. On observe, depuis environ 40 ans, un retrait progressif des enfants de l’espace public. L’un des éléments d’explication tient à l’urbanisme, pensé pour et autour de la voiture. Des pistes existent pourtant pour recréer des villes « à hauteur d’enfant », plus inclusives, mais aussi plus résilientes sur les plans climatique et environnemental, par exemple à Grenoble avec la politique municipale. Entre 3 et 10 ans, 4 enfants sur 10 ne jouent jamais dehors pendant la semaine, selon l’Institut national de veille sanitaire. Alors que nos grands-parents parcouraient couramment plusieurs kilomètres à pied par jour au début du XXe siècle, nos enfants ont vu le rayon au sein duquel ils sont autorisés à se déplacer seuls, réduit à moins de 500 mètres. Cette situation a des conséquences sur la santé mentale et physique à plus long terme.
De l’eau, pas des puces. Le 30 mars a eu lieu une manifestation contre l’agrandissements de STMicroelectronics et de Soitec. L’objectif, rendre visible la lutte du collectif STopMicro et réclamer l’abandon de l’agrandissement de deux usines de puces électroniques, STMicroelectronics et Soitec, dans la zone d’activités qui jouxte les villes de Crolles et Bernin. Les militant·es critiquent la consommation d’eau potable démesurée de cette industrie, les polluants qui sont relâchés dans les cours d’eau, et l’imperméabilisation de terres arables, mais aussi le projet de vie ultra-connectée promis par le développement des puces électroniques.
Rejets de PFAS par les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). À partir des données recueillies par les Directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) auprès de près de 2700 installations classées (ICPE), Générations Futures dévoile aujourd’hui les résultats exclusifs de son analyse sur les rejets industriels de PFAS en France. L’étude révèle que 5,4% des établissements seraient responsables de plus de 99% des rejets quantifiés. Ces « polluants éternels » contaminent durablement l’environnement et l’eau potable, grâce à ces données nous savons où agir efficacement. Nous appelons les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent au plus vite.
Du 2 au 4 avril 2025, Le Printemps du Livre investit Grenoble avec un programme riche et accessible à toutes et tous. La ville devient un terrain d’exploration littéraire, avec des rencontres, des lectures, des performances et des ateliers répartis entre la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, l’Hôtel de Ville, le parc Paul Mistral, le Muséum, le Musée de Grenoble, les bibliothèques du réseau et une diversité de partenaires.