Archives pour le mot-clef ‘métropole’

Demande d’expérimentation de l’encadrement des loyers par la Métropole

Publié le 27 novembre 2020

L’Observatoire local des loyers (OLL) de la région grenobloise sous maîtrise d’ouvrage de la Métro et de l’Etat, géré par l’AURG, publie depuis 2016 les niveaux des loyers observés sur l’unité urbaine de Grenoble ainsi que sur l’ensemble des communes de la métropole grenobloise soit au total, 75 communes. L’OLL produit des informations sur les montants de loyer des logements du secteur privé (donc hors logements sociaux).

Avant le 23 novembre, il fallait faire la demande d’agrément du dispositif d’encadrement des loyers, sachant que l’OLL avait été préalablement agréé le 10 août 2020. Le Conseil de métropole a délibéré le 20 novembre considérant que les conditions imposées par la loi étaient remplies :

  • Un écart important entre le niveau de loyer constaté dans le parc locatif privé et le loyer moyen pratiqué dans le parc locatif social,
  • Un niveau de loyer médian élevé,
  • Un taux de logements commencés, rapporté aux logements existants sur les cinq dernières années, faible,
  • Des perspectives limitées de production pluriannuelle de logements inscrites dans le programme local de l’habitat et de faibles perspectives d’évolution de celles-ci.
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Le nouvel exécutif de l’EP-SCOT de la région grenobloise

Publié le 13 novembre 2020

Le 6 novembre 2020, le comité syndical de l’Établissement public du schéma de cohérence territoriale de la région grenobloise (EP-SCOT) qui comprend 30 membres, a mis en place son nouvel exécutif.Ce syndicat est formé entre les groupements de communes et sa composition est la suivante : 10 élu-es pour Grenoble-Alpes Métropole (GAM), 4 pour la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, 4 pour la Communauté de Communes Le Grésivaudan, 2 pour la Communauté de Communes de Bièvre Est, 4 pour la Communauté de Communes Bièvre Isère Communauté, 3 pour la Communauté de Communes Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté et 3 pour la Communauté de Communes du Trièves (3).

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Conseils communautaires, la part des femmes en augmentation

Publié le 13 novembre 2020

Le bulletin d’information statistique de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) indique que les élections municipales de 2020 ont permis une nette augmentation du nombre de femmes élues dans les conseils communautaires, qui passe de 31,4% à 35,8 %. Par contre restent des inégalités ancrées dans l’accession aux fonctions les plus importantes. Seulement 11,2% de femmes présidentes en légère augmentation puisqu’elles n’étaient que 8,1% en 2014.

Cette augmentation du nombre d’élues est surtout dû à la présence des grandes villes car les listes d’élu-es sont paritaires. Les très grands EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) se distinguent des autres : parmi les 21 EPCI de plus de 300 000 habitants, il y a désormais 4 présidentes (19,0 %), contre 2 (9,5 %) avant les élections. Il y a presque 40 % de femmes dans les métropoles et les communautés urbaines.

A Grenoble Alpes Métropole il y a seulement 37% de femmes élues et seulement 7 Vice présidentes sur 21 (avec le président) donc seulement 33%.

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Comment les Grenoblois-es se déplacent pour aller au travail ?

Publié le 6 novembre 2020

A Grenoble, en quelques années il y a eu un bouleversement dans les modes de déplacements pour aller au travail.

Il s’agit de connaitre le moyen principal utilisé pour aller au travail par les actifs occupés à partir de 15 ans.

D’après l’INSEE, « la population active occupée (ou population active ayant un emploi) comprend, au sens du recensement de la population, les personnes qui déclarent être dans l’une des situations suivantes :

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La Métropole de Lyon prépare la future gestion en régie du service de l’eau

Publié le 30 octobre 2020

Encore un grand service public de l’eau qui va revenir en gestion directe après une très longue période de délégation à la Compagnie Générale des Eaux-CGE, période qui avait débuté en 1853, c’était la première concession à une entreprise privée d’un service communal de l’eau. La CGE a changé plusieurs fois de nom, Vivendi puis Veolia et devrait prendre en main la société concurrente Suez-Lyonnaise des Eaux, ayant récupéré les actions d’Engie dans Suez.

La Métropole de Lyon est maintenant l’autorité organisatrice des services de l’eau et de l’assainissement. L’assainissement est en régie directe mais l’eau est en délégation de service public à une entreprise privée dédiée « société Eau du Grand Lyon » filiale à 100 % de Veolia Eau. La liste EELV menée par Bruno Bernard avait promis de mettre un terme à cette délégation qui se termine le 31 décembre 2022.

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Un nouvel ordre dans l’exécutif de la Métro… Est-ce régulier ?

Publié le 23 octobre 2020

Lors du conseil de métropole du 16 octobre 2020, le président a rendu public le nouveau classement protocolaire des 5 premiers vice-président-es qu’il a décidé par arrêté.

Michelle Veyret (1ère vice-présidente à l’administration générale, aux ressources humaines et au patrimoine). Salima Djidel (2e vice-présidente, à la Santé, à stratégie et à la sécurité alimentaire). Raphaël Guerrero, (3e vice-président aux finances, à l’évaluation des politiques publiques et au dialogue de gestion), Mélina Herenger, 4e vice-présidente au Tourisme, à l’attractivité, l’Université, à l’innovation et à la qualité de vie. Lionel Coiffard, 5e vice-président à la prévention, la collecte et la valorisation des déchets.

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Magouilles à l’établissement public foncier local du Dauphiné (EPFL)

Publié le 16 octobre 2020

Les contribuables locaux sont directement intéressés à ce qui se passe à l’EPFL car ils payent chaque année dans leurs impôts locaux une participation au fonctionnement de cet établissement public très utile dans la politique foncière (voir la colonne taxe spéciale d’équipement dans les avis d’impôts locaux).

M. Coigné maire de Sassenage et conseiller départemental (bien à droite) a réussi à se faire élire président de l’EPFL (Etablisement public foncier local du Dauphiné) alors que la Métropole est majoritaire dans le conseil d’administration de cet établissement public avec 8 administrateurs sur 14. La communauté d’agglomération du Pays Voironnais a 2 sièges, le département, la région, la communauté de commune Saint-Marcellin Vercors Isère et la communauté de communes de Bièvres Est ont chacun 1 siège. M. Coigné a été élu avec 8 voix contre 5 à Laurent Amadieu conseiller de la Métro. Ceci signifie que des élus métropolitains ont voté pour M. Coigné. C’est un échec pour la Métro et son président qui aurait dû être plus prudent lorsqu’il a choisi la représentation de la Métro avec des membres de la droite. C’est la première fois que ceci se passe. Mais ce qui est ahurissant c’est que M. Coigné n’a pas le droit d’être président de l’EPFL puisqu’il est directeur général de la SPL Isère aménagement et administrateur d’autres sociétés et de nombreux bailleurs sociaux, il y a donc conflits d’intérêts directs et évidents entre ces diverses responsabilités. Espérons qu’un recours contre cette élection mettra fin à cette illégalité et que la Métro redésignera des administrateurs qui représente vraiment ses intérêts dans l’EPFL.

Rapport de la chambre régionale des comptes sur les réseaux de chaleur de la métropole, dont celui géré par la CCIAG

Publié le 16 octobre 2020

Le 16 octobre 2020 est présenté au conseil métropolitain les observations définitives de la chambre Régionale des Comptes sur les réseaux de chaleur urbains gérés par la métropole durant les années 2015 à 2018. Ce rapport a été transmis le 23 juillet à la Métro, il aurait dû être débattu lors du conseil du 18 septembre ou même du 25 septembre… D’où le rappel à l’ordre de la présidente de la CRC le 9 septembre : « vous avez l’obligation de communiquer le rapport d’observations de la chambre, auquel doit être jointe votre réponse écrite, à votre assemblée délibérante, dès sa plus proche réunion. Il doit faire l’objet d’une inscription à l’ordre du jour de celle-ci, être joint à la convocation adressée à chacun de ses membres et donner lieu à un débat. »

La Métro devra rapidement acheter au moins les 2/3 des actions de la ville de Grenoble dans la CCIAG et veiller à séparer dans le budget annexe de la Régie de chaleur les finances liées à chaque réseau afin de respecter la règle des services publics industriels et commerciaux qui exige que le tarif corresponde directement au service rendu. Donc il n’est pas possible qu’un réseau en finance un autre. Là il y a une irrégularité qu’il faudra lever.

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Le nouvel exécutif du SMMAG, du mou, du très mou !

Publié le 9 octobre 2020

Le conseil syndical du SMMAG (Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise) qui a remplacé le SMTC depuis le 1er janvier 2020, a désigné son nouvel exécutif le 8 octobre 2020. Dans ce conseil la métropole est largement majoritaire avec 16 représentants alors que le Voironnais, le Grésivaudan et le Département ont chacun 4 représentants. Le Département par la voix de son président a déclaré qu’il ne participerait pas à cette réunion mais des élu-es du département sont tout de même venus.

Le Président sortant Yann Mongaburu, fondateur du SMMAG, a déclaré la veille qu’il ne se représenterait pas à la présidence du syndicat. Ceci est la conséquence directe de ce qui s’est passé le 17 juillet 2020 qui a vu Christophe Ferrari se faire élire président de la Métro avec les voix des oppositions de droite et d’extrême droite contre la majorité de gauche écologiste et citoyenne. Depuis cette date Yann Mongaburu a été considéré comme l’ennemi n°1 d’un certain nombre d’élu-es métropolitains, d’ailleurs Ch. Ferrari n’a même pas prononcé son nom dans son intervention lors de l’élection du nouveau président du SMMAG !

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Compte administratif 2019 du SMTC

Publié le 9 octobre 2020

Il s’agit de la photographie de l’état des finances du SMTC au 31-12-2019 c’est-à-dire juste avant la création du SMMAG et avant la pandémie qui va atteindre violemment les finances du SMMAG en 2020 par les fortes baisses des recettes et le maintien des dépenses, sans que l’Etat ne vienne compenser la chute des recettes.

Le SMTC transmet au SMMAG des finances en bon état fin 2019.

En 2019 les recettes ont vu une augmentation exceptionnelle du versement transport de 3,1% par rapport à 2018 qui a atteint 108,5 M€ ainsi qu’une recette liée au rachat du crédit-bail (opération très critiquable pour acheter des rames de tram en 2008) de 6,6 M€ en fonctionnement. Au total les recettes de fonctionnement augmentent de 6,5%. Si les recettes exceptionnelles étaient supprimées l’augmentation ne serait que de 2,8%.

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Un nouveau service pour aider au covoiturage à l’Est et l’Ouest de l’agglomération

Publié le 9 octobre 2020

Le Syndicat mixte des mobilités de l’agglomération grenobloise (SMMAG) et la société Ecov lancent un nouveau service pour le covoiturage M’Covoit-Lignes+. Ce service fonctionne sur le modèle de celui des transports en commun, sans réservation mais avec des lignes régulières et des arrêts physiques.

À l’Est de l’agglomération, M’Covoit-Lignes+ propose 9 arrêts dans la vallée du Grésivaudan et quatre sur le territoire métropolitain. À l’Ouest, c’est trois arrêts dans le pays voironnais et deux dans la Métropole. Le passager se rend à l’un de ces arrêts puis demande un covoiturage via l’application M’Covoit-Lignes+ ou en envoyant un texto (au 06 44 64 42 73).

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Pour une métropole qui fonctionne correctement au service des habitant·es et des usager·es de ses services publics

Publié le 25 septembre 2020
logo Grenoble Alpes Métropole

Il aura fallu trois séances du Conseil métropolitain pour arriver à remettre en état de fonctionnement à peu près normal cette grande institution. La séance du 25 septembre était bloquée car il n’y avait jamais pu avoir de négociation entre les 4 groupes de la majorité depuis le conseil précédant du 18 septembre. Après des contestations sur les modalités de vote pour désigner les représentants de la Métro, il y a eu enfin une négociation entre les 4 groupes avec le président, ce qui a permis de débloquer la situation. Reste encore à désigner les présidences dans les organismes, tout n’est pas réglé.

Le problème important qui reste et non des moindres c’est qu’il n’y a toujours pas de projet politique majoritaire qui définisse les priorités d’actions de la majorité. On peut espérer qu’avec le déblocage effectué le 25 septembre ce sera une priorité de la majorité qui doit réaffirmer son ancrage à gauche, écologiste et citoyen respectant ainsi le vote des habitants de l’agglomération.

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De graves irrégularités lors du conseil métropolitain du 18 septembre

Publié le 25 septembre 2020
balance justice

Depuis le 17 juillet 2020, l’ADES explique qu’il n’est pas régulier d’élire un président dans une séance du conseil métropolitain, puis 2 mois plus tard les vice-présidents et peut être encore plus tard un bureau.

La règle pour mettre en place l’exécutif d’une métropole est fixée par la loi (article L.5211-6 du CGCT). Contrairement à ce qui se passe dans les communes où le maire et les adjoints sont élus dans la semaine qui suit l’élection municipale, la loi donne 4 semaines aux élus métropolitains pour préparer l’élection de leur exécutif car la construction d’une majorité n’est pas faite par les 49 votes des électeurs dans les communes mais par une discussion entre élus métropolitains.

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Politique politicienne

Publié le 25 septembre 2020
fou

Il y a des élus métropolitains qui ne sont pas contents du tout, ayant l’impression (et même plus) d’être les dindons de la mauvaise farce démocratique qui a permis la réélection du président Ferrari le 17 juillet à la tête de la Métropole. Ce sont notamment les élu-es du groupe MTPS (Métropole territoire de progrès solidaire) c’est à dire les macronistes purs et durs (Thoviste, Chalas…). Ils avaient mouillé la chemise pour permettre l’élection de Ferrari en votant pour lui dès le 1er tour et pensaient qu’ils allaient être payés en retour. Ça a bien failli se faire car dans le groupe de la majorité NMC (ou petites communes) ils avaient trouvé des alliés qui ont agi et continuent d’agir pour que la majorité de gauche et écologiste ne puisse pas survivre. Ces élu-es n’ont qu’à s’en prendre à eux même car en politique on perd toujours son âme lorsqu’on essaye de pactiser avec l’adversaire.

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A la Métropole : vers une majorité de gauche écologiste et citoyenne ?

Publié le 18 septembre 2020

Ce vendredi 18 septembre se déroule le Conseil de la Métropole qui prend la suite du conseil du 17 juillet qui a vu l’éclatement de la majorité de gauche écologiste et citoyenne par l’élection de Christophe Ferrari à la présidence avec les voix de la droite de LREM, de Carignon et de l’extrême droite. 

L’institution a été bloquée depuis plus de deux mois et le conseil du 18 septembre, devait être l’occasion de débloquer cette situation en installant un exécutif de gauche, écologiste et citoyen. Les deux groupes des élu-es qui soutenaient la candidature de Yann Mongaburu (UMA et CCC), ont proposé une démarche qui devait permettre d’avancer et de remettre la métropole sur de bons rails, car il y a urgence. Ils ont proposé une rencontre de l’ensemble des élu-es des quatre groupes ayant formé l’ancienne majorité. A Vizille, le 11 septembre cette réunion a permis d’avancer un peu vers un début de déblocage de la situation.

Mais depuis le 11 juillet les discussions n’ont pas pu aboutir avant cette séance pour une simple raison, le résultat des élections municipales qui a fixé les nouveaux équilibres politiques qui devraient être pris en compte pour les nominations dans l’exécutif ainsi que dans les représentations extérieures. Il y a une règle simple en démocratie, c’est la règle de la proportionnelle à la plus forte moyenne comme lors des élections municipales et des élus intercommunaux. Cela doit conduire pour la répartition de 20 vice-présidents à 12 pour UMA et CCC et 8 pour Actes et NMC. Il aura fallu encore des heures de négociations pour faire admettre cette application de la simple démocratie.

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Actualité politique de la métropole

Publié le 11 septembre 2020

Yann Mongaburu, au nom des deux groupes d’élus UMA et CCC a invité les élu-es des deux autres groupes (Actes et NMC) qui formaient l’ancienne majorité à se réunir à Vizille le vendredi 11 septembre pour échanger, à huis clos, sur la possibilité de reconstruire une majorité de gauche, écologiste et citoyenne, comme celle qui a dirigé la métropole depuis mars 2014. Cette existence d’une majorité politique claire a été mise à mal par Christophe Ferrari lors de son élection le 17 juillet.

Cette heureuse initiative est venue de l’élu qui n’a jamais varié depuis le 28 juin sur les positions qu’il a défendu concernant l’avenir de la métropole et notamment, ce qui sera repris plus tard par Ch. Ferrari, sur la reprise en main par les communes de tout ce qui touche à la proximité.

Construire une majorité suppose de se mettre d’accord sur un projet commun, sur des valeurs politiques communes ce qui nécessite d’être clair sur le périmètre politique de cette majorité et évidemment de trouver des modalités de gouvernance en accord avec les principes démocratiques qui respectent les réalités politiques issues du vote des électeurs dans l’ensemble des communes en mars et juin 2020. Le périmètre politique ne peut pas s’ouvrir à des groupes d’élu-e-s se réclamant de LREM, de la droite et de l’extrême droite.

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A quand la gratuité des transports publics le week-end dans l’aire urbaine ?

Publié le 11 septembre 2020

Lors des élections municipales de mars et juin 2020, la liste « Grenoble en commun » menée par Eric Piolle avait proposé la gratuité des transports publics pour tous-tes, le week-end et chaque jour pour les plus modestes des usagers. D’après le président du SMMAG (ex-SMTC), Yann Mongaburu, cela pouvait être mis en place tout de suite, car le coût en était modéré. Malheureusement le coup de force de Ch. Ferrari le 17 juillet 2020 pour se faire réélire président de la Métro a tout bloqué puisque le nouveau conseil syndical du SMMAG n’est pas mis en place, alors que c’est lui qui fixe les tarifs des transports en commun.

Donc plus de deux mois d’immobilisme et de retard pour une mesure sociale qui permettra aux familles d’améliorer leurs déplacements de loisirs et favorisera la vie urbaine durant le week-end, ce qui devrait aider les commerces. Cette mesure devrait faire baisser légèrement les émissions de gaz à effet de serre si cela pousse les ménages à prendre les transports en commun plutôt que la voiture

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La situation à la métropole

Publié le 6 septembre 2020

Beaucoup d’habitants ne comprennent pas ce qui se passe à la métropole, pourtant les réalités politiques sont simples et il ne s’agit pas de problème de personnes, mais de définition d’une majorité politique.

En 2014, il y a eu la mise en place, pour la première fois, d’un accord politique majoritaire entre quatre groupes d’élus : Métropole en transition (ex RCSE) qui deviendra en 2020 UMA (une métropole d’avance), ADIS (petites communes) qui deviendra NMC (notre métropole commune), PASC (PS et apparentés) qui deviendra ACTES et CCC (Communes, coopération, citoyenneté PC et apparentés) qui reste CCC.

Le contrat de majorité de 6 pages précisait : « Nous affirmons ici notre volonté de bâtir une majorité de gauche, citoyenne et écologiste, une majorité de progrès structurée non pas autour d’un homme mais d’une équipe. Cette équipe exécutive, tournée vers la parité, sera constituée de quinze à vingt vice-président-es en charge de délégations équilibrées, à l’image d’une majorité dont la pluralité sera traduite proportionnellement en termes de responsabilités. Cette équipe devra également être représentative de la diversité de nos communes et formera le Bureau communautaire qui pourra être élargi à quelques conseiller-es supplémentaires afin de représenter pleinement la diversité de nos territoires. »

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L’état des courants politiques à la Métro

Publié le 28 août 2020

A la Métro, il n’est pas politiquement viable qu’une large majorité politique de gauche, écologiste et citoyenne soit mise de coté au profit d’un conglomérat politique mêlant des voix du PS et apparentés aux voix d’En Marche, de la droite, des carignonesques et même de l’extrême-droite ! C’est le résultat du vote du 17 juillet obtenu par Ferrari pour se faire réélire.

L’assemblée délibérante de la métropole n’est pas une assemblée des 49 maires des communes, mais une assemblée d’élu-es dans chaque commune suivant à peu près leur poids démographique pour 19 communes et pour les 30 communes trop petites pour avoir une représentation à la proportionnelle, elles sont représentées par un élu qui n’est pas forcément le ou la maire. En général les représentant des grandes communes sont élus sur des critères politiques, ce qui est parfois moins vrai dans les petites communes.

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Que s’est-il passé à la métropole avant et après le 17 juillet ?

Publié le 28 août 2020

De nombreux articles de presse se sont étendus sur l’après-midi et la soirée du 17 juillet qui a vu l’élection de Ch. Ferrari grâce aux voix de la droite, de LREM et de l’extrême-droite en fin de soirée après de longues suspensions de séances et décrivant les éclats et les postures des différents acteurs. Mais en rester à ce niveau ne permet pas de comprendre la réalité de ce qui s’est passé, car la situation de blocage qui s’est déroulée le 17 juillet a été précisément préparée les semaines précédentes. Alors que les élus métropolitains avaient, de par la loi, environ 5 semaines depuis le deuxième tour des municipales du 28 juin pour préparer la mise en place de la majorité, rien n’a été fait par Ch. Ferrari pour préparer politiquement ce conseil métropolitain en tenant compte des résultats des élections municipales des 15 mars et 28 juin 2020.

Au contraire s’est développé dans les médias, un chantage au blocage de l’institution si un élu grenoblois était élu à la présidence et une campagne particulièrement nauséabonde a consisté en attaques publiques contre Yann Mongaburu (notamment celle de Y. Ollivier, ancien vice-président de la Métro), ce qui a choqué de nombreux anciens élus et responsables métropolitains, notamment des membres du groupe ADIS, dit des petites communes.

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