Archives pour le mot-clef ‘métropole’

Le métro-câble mis en sommeil pour au moins deux ans

Publié le 13 décembre 2024

Vendredi 6 décembre 2024, le président du SMMAG a tenu une conférence de presse sur l’avenir du métro-câble. C’est le 26 mars 2024 que la commission d’enquête avait rendu un avis très défavorable sur ce projet

Depuis plus de 8 mois, le SMMAG n’avait pas pris de position concernant l’avenir de ce projet. Le président du SMMAG vient d’indiquer avec un certain flou ou un flou certain, des éléments concernant un éventuel avenir à ce projet. Il renvoie à deux ans une éventuelle conclusion suite à de nouvelles études. Il n’y a pas d’enterrement mais pas d’avenir clair pour l’instant.

Première information, le SMMAG ne sollicitera pas de déclaration d’utilité publique pour le projet actuel, ce qui est effectivement prudent suite à l’enquête publique ; deuxième information, le président admet qu’il y a eu des erreurs dans ce dossier, sans préciser lesquelles.

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L’avenir de la plateforme chimique du sud-grenoblois en question

Publié le 13 décembre 2024

Puisqu’Arkema n’a pas proposé de reprendre l’activité « sel » de Vencorex, l’effet domino d’une fin de production tant redoutée, était enclenchée ! De plus l’absence de politique industrielle du gouvernement sur ce secteur chimique laisse les entrepreneurs seuls face à une concurrence asiatique très efficace.

Sans le sel de Vencorex, la direction d’Arkema étudie l’abandon de la production de chlore, soit environ 120 licenciements en fermant la partie sud de la plateforme.

Les personnels des deux entreprises sont en grève illimitée, les salariés d’Arkema ont rejoint ceux de Vencorex

Face à cette destruction de toute une filière les salariés demandent une nationalisation partielle et temporaire de cette branche industrielle de la chimie. Cela coûterait plusieurs centaines de millions d’euros, mais ce serait tellement moins destructeur envers les salarié.es et moins coûteux financièrement que des fermetures et des dépollutions.

Les gouvernements successifs n’ont rien fait pour éviter ce drame et les destructions d’emplois industriels se multiplient dans tout le pays.

Reste à réfléchir à l’avenir à moyen et long terme de la chimie grenobloise, qui n’a pas que des bons côtés. Historiquement elle a beaucoup pollué l’environnement et encore actuellement ses rejets dans la Romanche et le Drac dans le voisinage des champs de captage de Rochefort, ne sont pas acceptables.

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L’évolution de la fiscalité à la Métropole en 2025

Publié le 13 décembre 2024

En raison des grandes difficultés du budget de l’Etat, il est probable que durant l’année 2025, les collectivités locales, notamment les plus importantes soient appelées à participer à diminuer le déficit public.

Dans le projet de budget Barnier, il était prévu d’imposer une sévère cure d’austérité aux collectivités locales en leur imposant une diminution de recettes de fonctionnement d’au moins 5 milliards d’euros tout en alourdissant certaines de leurs dépenses. La prévision pour la ville de Grenoble était une ponction d’environ 12 M et pour la Métro, le montant aurait pu atteindre 20 M€.

Les discussions parlementaires, pour l’instant stoppées par la censure, proposaient une diminution de ces prélèvements. On ne sait pas ce qu’il adviendra réellement en 2025. Ce sera au prochain gouvernement de proposer et au parlement de décider.

La Ville de Grenoble a décidé de voter un budget primitif le 16 décembre 2024, comme s’il y avait continuité de la loi de finances votée en 2024, se réservant de faire une décision modificative en 2025 si nécessaire.

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La restructuration de l’activité de la SPL Eaux de Grenoble Alpes

Publié le 13 décembre 2024

La société publique locale, SPL EDGA, dont la création remonte à 2013 par la Ville de Grenoble, qui absorbe la SEM Sergadi en 2014, société d’économie mixte qui était le délégataire du SIERG pour la distribution de l’eau issue de la Romanche à Jouchy-Pré Grivel. En 2015, la métropole prend la compétence eau potable et devient l’actionnaire principal de la société publique locale qui devient la SPL EDGA. Parallèlement elle crée une régie à autonomie financière qui va rejoindre celle de l’assainissement.

Le service public de l’eau potable métropolitain se retrouve avec deux gestionnaires de structures différentes, la SPL et la régie, situation unique en France. Depuis plusieurs années et de longues réflexions ont conduit à unifier le service dans la régie en reprenant successivement en 2024 la gestion des champs captants de Rochefort et Jouchy-Pré Grivel, puis en janvier 2025 l’ensemble de la distribution de l’eau potable sur le territoire de la métropole. Les personnels de la SPL, poursuivent leurs activités, en intégrant la régie.

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Les tarifs des services publics de l’eau et de l’assainissement de la métropole

Publié le 6 décembre 2024

Depuis des années, les tarifs de l’eau et de l’assainissement évoluent lentement, en général, en dessous de l’inflation, par exemple entre 2021 et fin 2024, la tarification aura évolué de seulement 2,4%, alors que l’inflation du 1er janvier 2021 à aujourd’hui, atteint environ 14 %. Pourtant ces services publics essentiels ne diminuent pas leurs investissements pour maintenir un service rendu de bonne qualité. C’est le résultat d’une gestion rigoureuse de la régie métropolitaine et de la SPL Eau de Grenoble Alpes.

Au 1er janvier 2025, les tarifs de l’eau et de l’assainissement pour les usagers domestiques resteront identiques à ceux de 2024. C’est une mesure sociale dans un environnement où l’inflation pèse lourdement sur de nombreux ménages.

La santé financière des deux services publics de l’eau potable et de l’assainissement est satisfaisante et la gestion des dettes est très précautionneuse. La dette du service de l’eau serait remboursée en 2,8 ans s’il n’y avait plus d’investissements et celle de l’assainissement en seulement 1,8 ans. La régie pourrait théoriquement investir davantage notamment pour remplacer plus de réseaux, mais le surcroit de travail ne peut pas être actuellement absorbé.

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Alimentation, au cœur de nos vies et de nos territoires

Publié le 29 novembre 2024

L’OBS’y, le réseau des observatoires de la région grenobloise réunit 15 partenaires qui s’engagent à faire de l’observation un outil de pilotage au service de l’action publique. Sur des thèmes aussi variés que l’économie, le social, les mobilités, l’environnement ou le bien-vivre, ils partagent données et analyses.

L’objectif principal de l’OBS’y est d’établir et porter à connaissance des diagnostics multithématiques partagés et dynamiques, en région grenobloise.

Son dernier « Regards croisés », est intitulé : « Alimentation au cœur de nos vies et de nos territoires ».

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La ZFE, zone à faibles émissions, métropolitaine va exclure les Crit’Air 3 au 1er janvier 2025

Publié le 22 novembre 2024

Quelques axes routiers en seront exemptés, cependant la ZFE de Grenoble va s’appliquer sur le territoire de treize communes de l’agglomération : Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Pont-de-Claix, Meylan, Saint-Égrève, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Martin-d’Hères, Seyssinet-Pariset et Seyssins.

  Son règlement comporte de nombreuses dérogations. Pour tout savoir sur la ZFE et qu’elles sont les alternatives proposées aux automobilistes, voir le site dédié de la Métro.

Au 1er janvier 2024 les véhicules portant des vignettes Crit’Air 4 et 5 ont été exclus de la ZFE, sans évaluation du dispositif pour l’instant. Les règles de la ZFE s’appliqueront au 1er janvier 2025, aux véhicules classés Crit’Air 3, c’est-à-dire diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006, ce qui concernera un nombre très important de véhicules.

Du fait de cette absence d’évaluation dans le territoire métropolitain, c’est difficile de savoir comment les habitants possédant des véhicules Crti’Air 4 et 5 ont réagi à ce dispositif assez complexe. Il nous semble important de savoir très vite si ces limitations fonctionnent et donnent de bons résultats car le saut quantitatif au 1er janvier 2025 va être difficile à passer. Seuls 12 000 véhicules étaient concernés, tandis qu’en 2025 cela pourrait concerner environ 46 000 supplémentaires. Jusqu’ici il ne nous semble pas que la circulation automobile dans le territoire de la ZFE ait beaucoup diminué.

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Les dysfonctionnements du conseil métropolitain du 8 novembre

Publié le 15 novembre 2024

Il y a quelque chose de profondément détraqué dans le fonctionnement du conseil métropolitain. Les plus longues interventions et débats lors du conseil du 8 novembre 2024, l’ont été sur des questions qui n’étaient pas à l’ordre du jour et c’est devenu une habitude assez fréquente.

Le président qui est théoriquement maitre de l’ordre du jour, accepte de laisser dériver les débats qui se concentrent sur des mises en cause de la ville de Grenoble, mais pas sur d’autres communes, ces débats n’ont pas lieu d’être n’étant pas à l’ordre du jour.

Il est tout à fait surprenant de voir de très nombreux maires accepter ce déroulement de la séance et d’y participer parfois avec délectation. Que diraient-ils si des décisions de leurs communes étaient critiquées de la sorte à l’occasion de n’importe quelle délibération ?

Sans parler des oppositions à la majorité grenobloise qui s’en donnent à cœur joie, jouant sans scrupule contre les intérêts de leur propre commune.

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Les investissements de la Métro dans les communes sont inégalitaires

Publié le 8 novembre 2024

Lors du conseil municipal de Grenoble du 4 novembre 2024 a été présenté le Rapport de la mission Information et évaluation de Grenoble Alpes Métropole qui dresse un bilan des investissements de la Métropole dans les communes sur la période 2017-2022. Cette mission avait été mise en place à la demande du groupe UMA (gauche et écologistes).

Nous avions fait une analyse sur les dépenses concernant les espaces publics en comparant les engagements métropolitains décidés au moment de la CLECT sur les dépenses de voiries avec les dépenses réalisées sur les espaces publics (qui englobent la voirie mais aussi d’autres dépenses).Elle indiquait de fortes inégalités de traitement entre les communes et surtout un non-respect des engagements de la Métro.

L’adjoint aux finances, Vincent Fristot a présenté une analyse très claire sur les inégalités entre communes concernant les investissements réalisés sur les espaces publics (dont la voirie) en comparant le niveau des investissements par habitant.

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La composition du prochain conseil de la Métro (suite)

Publié le 1 novembre 2024

Au conseil municipal du novembre 2024, la majorité municipale de Grenoble va tirer les conséquences du mauvais fonctionnement de la Métro depuis 2020. Contrairement à sa décision de 2019, la ville centre ne proposera pas un accord local qui octroyait à 9 communes, un deuxième représentant dans le conseil métropolitain, ce qui avait pour conséquence de minorer la représentation des plus grandes villes de l’agglomération au sein duconseil de métropole.

Le fond de l’affaire est très clairement expliqué par la majorité grenobloise : il y aurait nécessité d’avoir en 2026 des listes intercommunales qui proposent un programme politique d’ensemble pour la métropole, ainsi l’élection se ferait à la proportionnelle des électrices et électeurs de l’agglomération et non plus comme actuellement selon la désignation des élu-es métropolitains par les 49 élections communales. L’expérience a démontré que le programme et l’exécutif résultent parfois de marchandages politiciens peu « fair play » c’est le moins qu’on puisse dire.

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Composition du futur conseil de la Métropole grenobloise en 2026

Publié le 25 octobre 2024

Durant de nombreuses années, la ville de Grenoble n’avait que 16 sièges sur 142 dans l’assemblée délibérante de la communauté d’agglomération. En 2014 Grenoble avait 31 sièges sur 124. En 2020 Grenoble passe à 36 sièges sur 119 suite à un accord local passé entre les communes. Il en a résulté une augmentation de 9 sièges d’élu-es au profit de 9 villes moyennes : Vif, Varces, Claix, Vizille Seyssins, Domène, la Tronche, Gières et Saint Martin le Vinoux qui ont donc eu deux représentants à la Métro au lieu d’un seul, comme le précise le texte de loi de la proportionnelle à la plus forte moyenne.

Pour le prochain mandat qui débutera en 2026, la composition du conseil de Métropole ne fera pas appel à un accord local, car le conseil municipal de Grenoble ne devrait pas l’approuver lors du conseil du 4 novembre 2024.

Contrairement aux autres communes de l’agglomération, la ville-centre a une spécificité, octroyée par la loi, qui consiste à accepter ou non les changements de statuts de l’EPCI et d’accepter ou non un accord local transformant la composition de l’assemblée métropolitaine en l’éloignant de la représentation démographique.

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Le nouvel actionnariat de Grenoble Habitat

Publié le 4 octobre 2024

Le 30 septembre, le Conseil municipal de Grenoble a adopté une délibération identique à celle adoptée par le conseil de métropole le 27 septembre, concernant l’apport de 16 M€ de la Métro pour recapitaliser la SEM et lui donner les moyens de poursuivre la construction de logement sociaux conformément au PLH. Grenoble Habitat, l’avenir s’éclaircit « ADES – Le Rouge et le Vert (ades-grenoble.org)

Le maire de Grenoble et le président de la Métro vont pouvoir signer le pacte d’actionnaires qui précise dans le détail l’avenir à court et moyen terme de la SEM.

Les actionnaires de la SEM vont se réunir en octobre en assemblée générale extraordinaire (AGE) pour approuver l’augmentation de capital de la Métro. Une deuxième AGE prévue en novembre, constatera l’augmentation de capital, modifiera les statuts en conséquence et approuvera le pacte d’actionnaires.

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Aménagement de la Chronovélo sur le secteur Berriat-Sémard-Vercors

Publié le 4 octobre 2024

La plus ancienne Chronovélo va pouvoir enfin permettre de relier Grenoble à Fontaine ; le projet initial de passer par le cours Berriat s’est avéré trop compliqué.  Si nécessaire, des études complémentaires seront effectuées ultérieurement. Suite à une longue participation « De Grenoble à Fontaine La Poya, la chronovélo se prolonge, les espaces publics se transforment – Plateforme Métropole Participative (metropoleparticipative.fr) », le projet définitif a été arrêté par la Métro, le SMMAG et Grenoble.

Nous notons le bon bilan concernant les arbres si utiles contre les ilots de chaleur : 33 arbres seront plantés, dont 22 sur le cours Berriat, en plus des 105 arbres existants sur le périmètre de l’opération, tous conservés.

Une délibération, présentée par Gilles Namur adjoint au maire, et adoptée par le conseil municipal du 30 septembre 2024, qui approuve la convention de co-maîtrise d’ouvrage et de fonds de concours relative aux travaux d’aménagement d’une Chronovélo sur le secteur Berriat-Sémard-Vercors. Les travaux coûteront environ 4 M€ à la Ville.

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Gratuité des transports en commun, débat interdit à la métropole sauf pour le président !

Publié le 27 septembre 2024

Dans le journal de la Métro « Métropole Mag » de septembre 2024, l’éditorial du président est consacré, pour plus du tiers, à la politique de mobilité.  Il y évoque les questions de tarification des transports en commun, des horaires, de fréquences de passage… C’est-à-dire tout ce qui est de la compétence exclusive du SMAAG et surtout pas de la métropole. Mais alors pourquoi ce qui est permis au président de la Métro serait interdit d’être débattu, au conseil métropolitain, même sans vote ! Voir notre article ici.

Trois collectifs citoyens, qui militent pour la gratuité des transports en commun réagissent à cette situation ubuesque. Grenoble Citoyenne, le Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise (Cgtpag) et Alternatiba-Grenoble ont envoyé à la presse le communiqué suivant :

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Grenoble Habitat, l’avenir s’éclaircit

Publié le 20 septembre 2024

Lors du prochain conseil métropolitain du 27 septembre, les élu.e.s communautaires devront se prononcer sur une délibération qui décide d’apporter en deux ans, 16 M€ à la SEM Grenoble Habitat en augmentation de capital, pour lui permettre de poursuivre les constructions de logements sociaux dans l’agglomération.

Le président de la Métro a enfin compris que si la métropole voulait avoir à sa disposition un outil performant pour développer le logement social et remplir ses obligations inscrites dans son PLH (Programme Local de l’Habitat), il fallait intervenir rapidement pour recapitaliser la SEM.

Après cette augmentation, les actionnaires publics auraient 61,34 % du capital (Grenoble 40,70%, La Métro 20,26% et La Tronche 0,37%), les actionnaires privés 38,66 % (dont CDC 24,50%, Caisse d’Epargne 8,57 %, Action logement 4,75%…).

Il restera dans les années suivantes à la Métro à acheter tout ou partie des actions de la ville de Grenoble qui n’a plus la compétence logement social.

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A la métropole, un système de pétition citoyenne à réformer

Publié le 20 septembre 2024

Le 9 juillet 2024, 50 personnes déposent une pétition qui demandait au président de la Métro d’organiser un débat sur la gratuité des transports en commun au conseil métropolitain. Le règlement voté par le conseil métropolitain, précise que la Métro a juste deux mois pour donner une réponse.

La réponse est arrivée le 10 septembre donc hors délai et indiquait que cette pétition était refusée car hors de compétence de la métropole, sans explication détaillée, seul le SMMAG ayant la compétence transports en commun.

La réponse tardive est donc irrégulière. Le président de la Métro devrait donc retirer cette réponse et proposer aux demandeurs un nouvel examen de leur demande.

Sur le fond, cette réponse est un peu faible puisque chaque année le conseil de Métro débat du versement d’une subvention importante au SMMAG. Le conseil a donc bien la compétence pour débattre de cette subvention et de son emploi.

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Parking Mallifaud, vers une nouvelle enquête publique ?

Publié le 30 août 2024

Nous nous étions inquiétés de l’absence de l’avis du commissaire enquêteur suite à l’enquête publique sur le déclassement du domaine public métropolitain du parking Mallifaud à Grenoble afin de permettre une transformation en parc et espace fraicheur. L’avis et les conclusions du commissaire enquêteur auraient dû être rendus publiques vers la fin mai 2024, soit un mois après la fermeture de l’enquête publique.

Le 22 mai 2024, le commissaire enquêteur, choisi par le président de la Métro, rendait un avis défavorable au déclassement du domaine public métropolitain du parking Mallifaud, mais ce n’est qu’à la mi-août que la Métro informe de cette décision, alors que la collectivité qui organise une telle enquête se doit de la rendre publique immédiatement.

Il est surprenant que le commissaire enquêteur, compétent en droit de l’environnement, n’ait pas relevé le fait que cette enquête publique n’était pas obligatoire et que la Métro pouvait déclasser ce parking de son domaine public par une simple délibération, sans passer par une enquête publique. Donc elle peut passer outre à cet avis défavorable.

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Accessibilité aux soins de premier recours dans les communes de l’agglomération

Publié le 30 août 2024

L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) possède une solide expertise dans la production et l’utilisation de grandes bases de données, associant différentes sources de données médico-administratives (en particulier avec la base de données de l’Assurance maladie nationale) et des enquêtes. Il a ainsi un accès permanent au Système national des données de santé (SNDS).  L’IRDES a rendu public une étude sur l’accessibilité aux soins de premier recours dans l’ensembles des communes françaises.

Nous avons extrait la classification des 49 communes de la métropole (voir plus bas).

Les médecins généralistes libéraux sont inégalement répartis sur le territoire avec pour conséquence des espaces mieux dotés quand d’autres apparaissent sous-dotés, qui sont couramment appelés des « déserts médicaux ». Cette situation est exacerbée par la désertification médicale qui est liée à une baisse de l’offre disponible de médecins généralistes.  Cette situation va encore durer jusqu’à la fin de la décennie. Dans le même temps, l’accessibilité à d’autres professions de santé de premier recours (infirmièr.e.s et masseurs-kinésithérapeutes, par exemple) s’améliore.

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L’avenir de Grenoble Habitat, de nouvelles annonces de la métropole

Publié le 12 juillet 2024

Il aura fallu que le président de la SEM Grenoble Habitat annonce que si la métropole, qui a la compétence exclusive de la politique du logement social, ne recapitalise pas rapidement la SEM, cette dernière devra en appeler à la CGLLS (Caisse de Garantie du Logement Locatif Social) pour éviter de se retrouver en difficultés financières. Grenoble Habitat devrait alors cesser de construire, ce qui mettrait à mal le PLH (Programme Local de l’Habitat) de l’agglomération.

L’effort de construction très massif de Grenoble Habitat pour la construction de logements sociaux dans l’agglomération, ces dernières années, a augmenté fortement sa dette, cette difficulté est essentiellement due à l’augmentation des taux d’intérêts ainsi que l’inflation sur les coûts de construction obligeant à investir beaucoup de fonds propres, 3 raisons essentielles qui ont entraîné un déséquilibre des finances.

En l’absence de prise de contrôle de la SEM par la Métro, la ville de Grenoble était entrée en négociation avec la CDC Habitat pour qu’une de ses filiales lui apporte 15 M€ de recapitalisation et que la société, retrouve une capacité à poursuivre la construction de logements sociaux et remplisse les engagements pris dans le PLH. Ceci impliquait que le nouvel actionnaire rachète aussi les actions de la ville pour 30 M€ et que la SEM disparaisse au profit d’une société anonyme classique. La Métro ne voulait pas prendre en main la SEM, car ne voulait pas payer le vrai prix des actions et son immobilisme mettait en péril le bailleur social en refusant que Grenoble vende ses actions à la CDC Habitat.

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Les investissements de Grenoble Alpes Métropole  dans l’espace public de chaque commune

Publié le 12 juillet 2024

Voici un complément à l’article publié la semaine dernière concernant la MIE (Mission d’information et d’évaluation), dont les résultats ont été présentés au conseil métropolitain du 5 juillet 2024.

Rappelons qu’en 2015, la loi imposait à la Métro de prendre la compétence de l’ensemble des voiries de l’agglomération, auparavant gérées par chaque commune. Il s’agissait donc de transférer pour chaque commune les dépenses et les recettes en fonctionnement et en investissement à la métropole concernant les voiries. Cela a été acté par une CLECT (Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées) en 2015. Les communes ont voté le rapport et le conseil de Métro l’a définitivement adopté fin 2015.

Pour ce qui concerne les investissements de voirie, il a été décidé que la Métro dépenserait seulement 30 M€ (valeur 2015) et que si les communes voulaient plus d’investissements elles devraient apporter des suppléments par fonds de concours. Les communes ont apporté aussi les recettes afférentes lors du transfert de compétences alors pour équilibrer l’opération, la Métro a diminué les attributions de compensation aux communes de seulement 15 M€ pour ce qui concerne les dépenses de voirie.

Pour analyser plus finement les résultats des montants d’investissements effectués dans chaque commune durant les 6 années de 2017 à 2022, il est intéressant de rappeler quels ont été les engagements pris par la Métro en 2015 pour chaque commune en ce qui concerne la voirie.

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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