Le syndicat Union étudiante de Grenoble (UGE), organisation représentative étudiante majoritaire à l’Université Grenoble Alpes (UGA), informe sur les dérives qui affectent les libertés fondamentales dans l’enseignement supérieur Français et notamment, la suspension de son agrément par le président de l’UGA pour seule raison de ses activités syndicales.
« Cette sanction se fait ressentir de manière très claire ces jours-ci. Alors que nous organisons des événements dans le cadre de notre mois de l’égalité, l’UGA nous écrit pour nous indiquer l’annulation de la réservation de chacune des salles prévues pour nos activités, pourtant d’intérêt général. Si des tiers réservent des salles par solidarité, iels rencontrent le même traitement. N’aurions-nous plus aucun droit d’expression dans cette université ?
Pour rappel, la lettre de suspension n’a été précédée d’aucune rencontre, d’aucun cadre permettant le contradictoire ou bien la défense. En effet, la suspension d’agrément signée par la seule main du président est une procédure inédite. Nous ne savons nullement si d’autres personnes ont participé à prendre cette décision. Pourtant, un grand nombre de règles et procédures existent et sont éprouvées : de la procédure disciplinaire interne à l’attaque en justice, le droit est clair et permet à chaque partie d’accéder à la justice.
En septembre 2025, les loyers de certains logements du Crous Grenoble-Alpes (Isère) augmenteront de 3,26 %. La hausse a été votée de justesse en conseil d’administration du CROUS (11 contre, 14 pour et 2 absentions). Les associations et syndicats étudiants se disent extrêmement déçus et inquiets. Ce n’est pas normal que devant les difficultés du Crous, l’Etat n’intervienne pas pour permettre un gel, voire une diminution des loyers. Trop d’étudiant-es sont en grande précarité.
Après une première hausse l’année dernière de la part du Crous Grenoble-Alpes, cette nouvelle augmentation de 3,26 % met en colère l’Union étudiante de Grenoble. « On sait que les étudiants sont déjà très précaires…de nombreux étudiants ne mangent pas à leur faim, sautent des repas. »
L’entreprise Lynred qui commercialise des capteurs de lumière infrarouge utilisés notamment par les militaires, est épinglée pour avoir fabriqué des composants utilisés par des drones militaires russes. Lyndred, anciennement SOFRADIR issue notamment du CEA-LETI a son site de production et de développement à Veurey-Voroize dans l’agglomération. Elle a des liens avec des laboratoires universitaires grenoblois et par exemple elle a tout dernièrement passé une convention de mécénat avec Polytech Grenoble INP – UGA. « Cette action qui s’est faite par l’intermédiaire de la Fondation Grenoble INP, marque une étape significative dans le rapprochement entre le monde académique et industriel, renforçant les liens entre formation et innovation. »
Des capteurs thermiques fabriqués par Lynred ont été récemment retrouvés dans des drones russes utilisés sur le champ de bataille ukrainien, après la mise en place des sanctions internationales à la suite de l’invasion à grande échelle de février 2022. Pour obtenir ces composants essentiels à la fabrication de ses engins volants, le complexe militaro-industriel russe, qui jusqu’alors était un client régulier de Lynred, utilise désormais un réseau international de contournement de l’embargo, explique un article de Médiapart.
Démarrage des travaux pour la nouvelle aire de jeux du parc Paul Mistral. Les travaux de construction de la nouvelle aire de jeux du parc Paul Mistral en lien avec la restauration de la tour Perret et avec le Plan Guide du parc commencent en ce début d’année 2025. Il s’agit ainsi du premier aménagement important sur le sud-ouest du parc. La nouvelle aire de jeux remplacera l’ancienne qui présentait des signes de vétusté et sera intégrée au parcours muséographique de la tour Perret à proximité du futur pavillon d’accueil de la tour. L’aire de jeux a pour thématique l’hydroélectricité, en référence à l’exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925, dont le centenaire sera célébré en 2025. Elle transportera ainsi les enfants à travers le cycle tumultueux de l’eau, de sa formation dans les montagnes jusqu’à sa transformation en énergie hydraulique. En miroir de la tour Perret, les parois de la structure rappelleront la tour et ses claustras.
Logements des étudiants : chiffres 2024 du sillon alpin. Publié en décembre 2024, le rapport 2024 de l’OTLE (Observatoire Territorial du Logement Etudiant) propose une vision homogène de la situation du logement étudiant à l’échelle du Sillon alpin. Au sein de ce périmètre s’étirant d’Annecy à Valence, près de 95 000 étudiants ont été accueillis au cours de l’année universitaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement supérieur (y compris privés).
Appel à projets éducation à l’environnement, à la Métro. Associations, coopératives, fondations et entreprises de l’économie sociale et solidaire : les élèves ont besoin de vous ! Un appel à projet est lancé pour soutenir des actions d’éducation à l’environnement à destination des enfants de la maternelle au CM2 (entre 3 et 11 ans) sur le temps scolaire et/ou extrascolaire. Pour proposer vos projets pédagogiques, les candidatures sont ouvertes du 13 janvier au 19 février à minuit.
Pierre Mériaux adjoint au personnel et Christine Garnier adjointe au scolaire ont présenté une délibération au conseil municipal du 13 mai 2024 afin de financer une bourse CIFRE pour une thèse dont le sujet sera : « La relation entre les temps scolaires et les temps périscolaires : l’enjeu des apprentissages. Pratiques et positionnement des animateurs périscolaires dans la construction des apprentissages ». Thèse encadrée par un laboratoire de l’Université Lyon II Lumière.
Extraits de la délibération du 13 mai 2024 :
« Les conventions CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche)associent, autour d’un projet de recherche, qui conduit à une soutenance de thèse de doctorat, trois partenaires : une entreprise ou collectivité, un-e jeune diplômé-e (BAC+5), un laboratoire.
« Le modèle d’enseignement supérieur français repose historiquement sur des enseignants- chercheurs titulaires qualifiés, chargés d’assurer aussi bien le progrès des savoirs que leur transmission aux étudiantes et aux étudiants. Leur recrutement s’effectue par concours organisés au niveau des universités parmi les détenteurs d’un doctorat qualifié par le Conseil national des universités (CNU). Ils et elles bénéficient d’un statut pérenne qui leur permet de se consacrer pleinement à leurs missions d’enseignement et de recherche. Lorsque des besoins ponctuels ou temporaires se font sentir, l’université a recours à des enseignants contractuels. Ces derniers complètent l’équipe des enseignants titulaires et permettent de répondre avec flexibilité aux évolutions des effectifs étudiants ou à l’émergence de nouveaux domaines d’enseignement.
Des aides spécifiques du CCAS de Grenoble pour les personnes en difficultés financières. La dégradation de la situation sociale imposée par la politique nationale qui se refuse à mettre en place une lutte efficace contre la pauvreté, oblige les collectivités à pallier comme elles le peuvent à cette absence de solidarité. A Grenoble, en plus de ce que fait la ville à à travers de très nombreuses actions notamment par la mise en place progressive du bouclier social et climatique, par des subventions à de nombreuses associations du secteur de la solidarité, le CCAS développe des aides spécifiques pour les habitants en difficultés financières. Le CCAS, par son pôle d’inclusion financière propose des dispositifs d’aides pour les personnes et les ménages en difficulté économiques avec différentes aides sur les questions budgétaires, financières et énergétiques. Pour joindre le pôle inclusion financière : tel : 04 76 69 46 26 ou par courriel : pf.budget@ccas-grenoble.fr ou pf.energie@ccas-grenoble.fr. Pour tous renseignements sur le CCAS : Le CCAS – Grenoble.fr
Respect des droits des personnes migrantes à la frontière intérieure franco-italienne : le Défenseur des droits publie, le 25 avril 2024, une décision-cadre sur le respect des droits des personnes contrôlées et interpellées à la frontière intérieure franco-italienne, par les forces de sécurité françaises, dans les départements des Alpes-Maritimes et des Hautes-Alpes. Le franchissement des frontières de l’Union européenne (UE) est régi par le règlement européen dit code frontières Schengen, qui distingue d’un côté, les « frontières extérieures » de l’UE, et de l’autre, les « frontières intérieures » entre deux États membres de l’UE. Le franchissement de chaque catégorie de frontières obéit à des conditions qui lui est propre. Concernant les frontières intérieures, le principe est la libre circulation des personnes. Le droit de l’UE assure ainsi l’absence de tout contrôle des personnes aux frontières intérieures, quelle que soit leur nationalité, lorsqu’elles franchissent ces frontières. Cependant, depuis 2015, la France a rétabli les contrôles à ces frontières, en faisant application d’une exception prévue par le code frontières Schengen mais strictement encadrée.
Faire respecter ses droits à l’université : le 24 avril, le Défenseur des droits publie deux nouvelles étudesportant sur les difficultés rencontrées par les étudiants et les étudiantes pour faire respecter leurs droits à l’université, en partenariat avec l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP). Dans un contexte de massification de l’accès à l’enseignement supérieur, le Défenseur des droits est amené à traiter des réclamations contestant les règles d’accès à l’enseignement supérieur ou rendant compte d’expériences de discrimination au sein de l’université. En complément des constats issus du traitement de ces réclamations, le Défenseur des droits publie deux études permettant de renforcer la connaissance sur les atteintes aux droits à l’université.
Ce qui se passe à l’UGA n’est pas toujours respectueux du droit et ce qui s’est passé lors des élections des conseils de l’université, montre que des pratiques non démocratiques ont la vie dure, jusqu’à tout faire pour emporter des élections. A la demande de personnels de l’UGA soutenus par le SNESup, le tribunal administratif a annulé le 8 février les élections. Le Président sortant est lourdement mis en cause dans ce jugement.
Le tribunal annule l’ensemble des opérations électorales des 28 et 30 novembre 2023 visant au renouvellement des représentants des personnels dans les conseils centraux universitaires du fait d’une intervention du Président dans les opérations électorales ayant affecté la sincérité du scrutin alors que celui-ci était chargé de veiller au respect du principe d’égalité entre les listes candidates.
L’Université Grenoble Alpes (UGA) a organisé des élections en vue du renouvellement des représentants des personnels dans ses conseils centraux, à savoir le conseil d’administration, la commission de la formation et de la vie universitaire et la commission de la recherche. Ces élections se sont tenues du 28 au 30 novembre 2023 et les résultats ont été proclamés le 2 décembre 2023. Huit électeurs et un syndicat ont alors demandé l’annulation de ces élections, d’abord en formant un recours préalable puis devant le tribunal administratif qui a été saisi le 20 décembre 2023.
C’est le titre d’une tribune dans Le Monde daté du 20 septembre 2023, signée par 14 présidentes et présidents d’université, mais pas celui de l’Université Grenoble Alpes, ce qui est très dommage. Il serait intéressant de savoir pourquoi ?
Pour les universités de Paris I, Paris Nord, Paris Cité, Sorbonne Université, Aix-Marseille, Lyon-II, Lyon III, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Montpellier, Nantes, Saint-Etienne et Orléans, cette proposition d’allocation permettrait de compenser les manquements gouvernementaux.
Les signataires détaillent une mesure qui pourrait « évoluer au fil de la progression dans un cursus », et qui « permettrait de réduire les inégalités socio-économiques mais aussi les effets de ruptures familiales, favorisant ainsi l’accès aux études supérieures et la cohésion sociale ». Une telle allocation « faciliterait le développement de l’autonomie des étudiants », leur garantirait un revenu décent et « constituerait une véritable reconnaissance économique et sociale ».
« Le vivant ou les cendres ». De l’urgence d’un nouveau mouvement pour refonder l’écologie politique. C’est le titre d’un appel lancé le 20 août par plus de 600 personnalités écologistes. « Aux compagnons de route de l’écologie politique, à ses électrices et électeurs d’un jour ou de toujours, aux militantes et militants actifs, aux sympathisantes et sympathisants attentifs, que vous soyez dans l’enthousiasme, la critique, la bienveillance, l’impatience, l’anxiété, la déception parfois, mais jamais la résignation : nous vous proposons de travailler ensemble à la fondation d’un nouveau mouvement écologiste… »
Coût de la rentrée étudiante à Grenoble. L’association étudiante Interasso Grenoble Alpes a calculé le prix de la rentrée étudiante à 2312,35 € auquel s’ajoutera 1140,78 € de dépenses mensuelles à partir d’octobre. Cette année universitaire coûtera donc à un étudiant grenoblois plus de 14 860 €. Les aides sont très insuffisantes Interasso Grenoble Alpes et tire la sonnette d’alarme. Le coût des études menace d’accroître une inégalité d’accès et de réussite universitaire.
Pas de transition énergétique sans appropriation des enjeux ! C’est le titre de l’intervention d’Yves Marignac, porte-parole de l’association négaWatt auprès de la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat. «La transition énergétique passera par plus d’horizontalité, de transversalité et d’appropriation des enjeux par l’ensemble des acteurs.»
Tout savoir sur les Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m). Le cabinet d’avocats Landot a fait une formation (très technique) par une vidéo de 25 minutes sur les ZFE qui sont en pleine phase de mise en œuvre, dans un cadre rénové par plusieurs lois récentes (LOM : loi 3DS…).
Il y avait 11 020 étudiants étrangers (dont 49% de femmes) soit 18 % des étudiants dans l’agglomération, c’est-à-dire 28 % de plus en 5 ans.
27% des étudiants étrangers sont originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, 20% viennent d’Europe et 19% d’Asie-Océanie. Seulement 15% sont originaires d’Afrique subsaharienne (contre 22% au niveau national) et 10% des Amériques.
Les étudiants marocains constituent la première nationalité accueillie avec 12% des effectifs, devant les Chinois (10%), les Italiens (6%) et les Algériens (5%). Les étudiant.es provenant du Liban occupent la 5e place alors qu’ils ne sont que 13e pour la France entière, ce décalage existe aussi pour les étudiant.es en provenance d’Inde (6e contre 16e ) et de Russie (8e contre 18e ).
Pratiquement 70% des étudiants étrangers dans la métropole sont à l’université, avant les écoles de commerce (16% contre 10% au niveau national) et les écoles d’ingénieurs (10%). Il n’y a que1% des étudiants étrangers dans les lycées.
L’étude « Ice velocity and thickness of the world’s glaciers”, publiée le 7 février 2022 dans Nature Geoscience, par des chercheurs de l’Institut des géosciences de l’environnement (CNRS/Université Grenoble Alpes/IRD/Grenoble INP) et du Dartmouth College (États-Unis). Elle permet de mesurer le volume des glaciers du monde entier, leur évolution et les conséquences concernant l’alimentation en eau des populations. Elle est basée sur les images des satellites Sentinel (ESA) et Landsat (NASA) traitées sur les serveurs de l’Université Grenoble Alpes (plus d’un million d’heures de calcul), elle a été soutenue par le CNES.
L’étude Mobilair est une vaste évaluation interdisciplinaire liant environnement, économie, chimie et santé en soutien aux politiques publiques. La partie de l’étude effectuée pour la métropole avait été présentée aux maires de l’agglomération le 15 juin 2021 par Mme Sandrine Mathy (CNRS, GAEL) et M. Rémy Slama (INSERM, IAB). (Voir notre article ici).
Dans un communiqué du 13 janvier 2022, le CNRS annonce que les résultats de Mobilair viennent d’être publiés par Environment International et que ce sont des mesures qui payent pour lutter contre la pollution atmosphérique.
Cette publication tombe à pic, au moment où les discussions sur la préparation du budget 2022 de la Métro sont en cours et où certains maires sont frileux pour donner plus de moyens financiers à la Métro lui permettant de financer son plan pluriannuel d’investissement et augmenter son épargne. Une légère augmentation du taux de taxe foncière est indispensable pour pouvoir financer à un niveau correct les investissements nécessaires durant le mandat. La lutte contre la pollution atmosphérique et le changement climatique oblige à faire ce choix, d’autant plus que le taux de taxe foncière est très bas à la Métropole (1,29%) et les impôts locaux ont fortement diminués par la diminution puis la disparition de la taxe d’habitation.
Voici un extrait du communiqué de presse du CNRS du 13 janvier 2021 :
Le Conseil constitutionnel censure une partie de la loi sur la vigilance sanitaire. Saisi, par des députés et des sénateurs, de six articles de la loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire, le Conseil constitutionnel censure celui relatif à l’accès des directeurs d’établissements scolaires à des données de santé concernant les élèves, ainsi que des dispositions portant habilitation à prendre des ordonnances. Il en profite pour rappeler que « la présentation du « passe sanitaire » ne peut être exigée pour l’accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques ».
L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 12,1 ans pour les femmes et de 10,6 ans pour les hommes. C’est ce qu’indique une étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) d’octobre 2021. L’espérance de vie sans incapacité correspond au nombre d’années que peut espérer vivre une personne sans être limitée dans ses activités quotidiennes. Elle est établie à partir de données exhaustives de mortalité complétées d’une question posée à un échantillon de 16 000 ménages.
Le lourd impact de l’épidémie sur la santé mentale des étudiants, notamment pendant les périodes de confinements. La pandémie de Covid-19 s’est accompagnée d’une dégradation de l’état de santé mentale d’une grande partie de la population française. Une étude de l’Inserm et de l’Université de Bordeaux montre que les étudiants sont particulièrement vulnérables. Pendant les deux premiers confinements, les prévalences des troubles anxieux et dépressifs, ainsi que des pensées suicidaires, étaient plus élevées dans cette population en comparaison à des non étudiants.
Pour comprendre la difficile lutte contre l’augmentation des tarifs réglementés de gaz et d’électricité : une note du cabinet d’avocats Seban explique qu’il va falloir concilier respect du fonctionnement du marché européen de l’énergie, autonomie énergétique, réduction des gaz à effet de serre, et protection des consommateurs, au moins les plus fragiles. C’est un débat qui dépasse la France qui tente aujourd’hui, avec les outils juridiques qui sont les siens, d’éviter la hausse des prix réglementés de l’énergie, mais ce n’est pas gagné.
Note d’information sur le coût moyen par étudiants en 2019.Ce coût atteint 11 530 €. Malgré une dépense totale en hausse (+ 0,2 % en 2019 et + 11,7 % en euros constants depuis 2009), le coût par étudiant est en baisse pour la sixième année consécutive (− 1,4 % en 2019 et − 7,9 % depuis 2009), car les effectifs augmentent fortement (+ 1,6 % en 2019 et + 21,3 % depuis 2009). Le coût moyen varie de 10 100 € pour un étudiant à l’université à 15 700 € en classes préparatoires aux grandes écoles.
Les inégalités sociales de santé : vingt ans d’évolution. Ce dossier examine le rôle des politiques publiques dans la construction des inégalités sociales de santé. Il propose une vision prospective des inégalités sociales de santé et des prochaines thématiques à mieux maîtriser, notamment à partir des premiers résultats à l’heure de l’épidémie de Covid‑19 et de ce qu’ils montrent sur les inégalités sociales de santé.
C’est le glacier des Alpes qui est surveillé depuis le plus longtemps (1949). Situé à 65 km de Grenoble, entre 2900 et 3000 m d’altitude, il va disparaitre définitivement d’ici trois ou quatre ans à cause du changement climatique. Il est étudié par les glaciologues de l’unité de recherche grenobloise ETNA (Érosion Torrentielle, Neige et Avalanche) d’INRAE. « Sa surface, qui est aujourd’hui de quelques hectares, a fortement diminué au cours du XXe siècle, passant ainsi de 124 ha en 1908 à 85 ha en 1952 et 41 ha en 2003, 12 ha en 2009 et 9 ha en 2014. Son épaisseur actuelle est estimée à environ 10-20 m de glace d’après des mesures radar effectuées en 1992. Il a perdu localement plus de 120 m d’épaisseur depuis le début du XXe siècle. »
« Tous les ans depuis
1949, des scientifiques montent observer ce site. Il s’agit de la plus longue
série de mesure de tout l’arc alpin, et la seconde plus longue série au monde
derrière celle du glacier Storglaciären, en Suède, initiée en 1946. Chaque
printemps, des prélèvements sont effectués pour mesurer le volume de neige, le
peser, en mesurer la densité et en donner l’équivalence en mètre d’eau pour
suivre l’enneigement hivernal. Quand la neige a fondu, l’épaisseur de glace est
mesurée à partir de balises insérées à dix mètres de profondeur. « Le
glacier a perdu 100 mètres d’épaisseur, il reste au point le plus haut 10
mètres d’épaisseur de glace », relève le glaciologue.
M. Patrick Lévy avait bien caché son jeu. Candidat aux élections municipales de Grenoble sur la liste de O. Noblecourt en tant qu’universitaire, ancien président de l’université de Grenoble, il s’est empressé de démissionner du conseil municipal, car une personne de son rang ne pouvait supporter d’être dans l’opposition. Mais avec d’autres universitaires, il s’est permis, es-qualité et en violant les règles universitaires, d’utiliser ses titres universitaires pour participer à une attaque politicienne et de campagne électorale contre la majorité grenobloise sur le site d’une Fondation en portant atteinte à la déontologie qui s’impose aux universitaires, en cachant un conflit d’intérêt évident.
Et voilà que les autorités officielles de contrôle nous révèlent d’autres manquements importants à la déontologie universitaire notamment commis par M. Patrick Lévy lorsqu’il était président de l’Université Grenoble Alpes (UGA), qui viennent d’être sanctionnés par le tribunal administratif de Grenoble par un jugement du 25 février 2021, obtenu par un universitaire, après plus de quatre ans d’instruction par la justice. Ces violations répétées de la déontologie universitaire de la part de M. Patrick Lévy n’ont pas fait l’objet de publicité à l’extérieur de l’université, et n’ont évidemment pas été relayés par les comités de soutien de politiques dont il faisait partie, ni par la Fondation UGA qu’il préside.
Un
article du Monde du 24 mars 2021 résume l’affaire :
Dans une lettre du 26
janvier, Eric Piolle écrit à deux ministres, Madame Frédérique Vidal ministre
de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation et Monsieur
Olivier Véran ministre des Solidarités et de la Santé, pour leur demander des
actions immédiates concernant la crise sociale inquiétante qui atteint une
grande partie des étudiants.
« Grenoble accueille
plus de 68 000 étudiants sur son campus universitaire. L’ensemble des
établissements d’enseignement supérieur du territoire contribuent à faire de
Grenoble l’une des premières villes françaises où il fait bon étudier.
Cependant, depuis bientôt
un an, les étudiant-es sont touchés de plein fouet par la pandémie.
L’Etat d’urgence sanitaire ouvre de
larges brèches dans l’Etat de droit ; par la loi du 23 mars le Premier Ministre
dispose de moyens étendus pour restreindre les libertés individuelles et cette
urgence sanitaire manque de contrôles notamment par le Parlement.
Une initiative à saluer vient du professeur de droit public à l’université de Grenoble-Alpes, S. Slama avec ses collègues du Centre de Recherche juridique CRJ de Grenoble, qui a organisé un colloque virtuel (du 30 au 31 mars) sur « Le droit face aux circonstances sanitaires exceptionnelles ». On peut suivre les vidéos de ce colloque ici
Pour S. Slama, « le danger, ce n’est pas
tellement la proclamation de l’état d’urgence, c’est son installation dans la
durée et aussi qu’il constitue un laboratoire – on le voit par exemple avec
l’utilisation des drones pour contrôler le confinement des populations. »
Le Conseil Constitutionnel, lui-même, a pris une
décision qui montre qu’on peut déroger aussi à la Constitution !
Suite à l’augmentation scandaleuse des
droits d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers, des
associations d’étudiants ont déposé une QPC (question prioritaire de
constitutionnalité) en estimant que cette augmentation violait le préambule de
la Constitution de 1946 qui fait partie du bloc constitutionnel.
Le 11 octobre 2019, le Conseil
constitutionnel leur donne raison sur le fond en rappelant « que l’exigence constitutionnelle de gratuité s’applique à l’enseignement
supérieur public. Cette exigence ne fait pas obstacle, pour ce degré d’enseignement,
à ce que des droits d’inscription modiques soient perçus en tenant compte, le
cas échéant, des capacités financières des étudiants. »