Archives pour le mot-clef ‘grenoble’
Publié le 7 décembre 2018
L’INSEE donne d’utiles renseignements sur les modes de déplacements des résidents grenoblois pour aller travailler.
L’institut analyse quel est le mode de transport le plus couramment utilisé pour les actifs de plus de 15 ans qui vont travailler : soit ne pas se déplacer (travail à domicile), marche à pied, deux roues, voiture ou camion et transport en commun.
On peut noter qu’entre 2006 (64 823 actifs) et 2015 (66 265), il y a des changements très importants : le recul très important de l’automobile (moins 9 points) concurrencé par les transports en commun (qui gagnent 3 points) et surtout les deux roues (qui gagnent 6 points). Alors que près de la moitié des déplacements pour le travail était effectués en voiture en 2006, ils sont maintenant moins de 40%, c’est-à-dire inférieur aux déplacements en transport en commun et aux vélos.
Les politiques volontaristes menées depuis de longues années et accélérées depuis 2014 portent leurs fruits et doivent être poursuivies pour accélérer la transition vers une ville plus apaisée et respirable.
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Mots-clefs : Déplacements, emploi, grenoble, insee
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Publié le 30 novembre 2018
L’INSEE a publié récemment les chiffres du recensement 2015 pour les quartiers IRIS. La ville de Grenoble est divisée en 70 quartiers, suivant un découpage qui date de 2000.
Nous publions les données concernant les catégories socio-professionnelles pour les habitants de 15 ans ou plus.
L’INSEE a défini 8 catégories : les agriculteurs ; les artisans, commerçants, chefs d’entreprises ; les cadres, professions intellectuelles supérieures ; les professions intermédiaires ; les employés ; les ouvriers ; les retraités et un groupe intitulé « autres » regroupant les sans activité professionnelle (chômeurs et la population inactive dont les étudiants).
En 2015, il y avait 135 700 résidents de 15 ans ou plus (134 300 en 2006).
Dans le tableau suivant, pour le simplifier, nous avons enlevé les agriculteurs (ils ne sont que 34 en 2015, ils étaient 26 en 2006).
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Mots-clefs : emploi, grenoble, insee
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Publié le 23 novembre 2018
Le 19 novembre la Ville de Grenoble a réagi par un communiqué au rapport et aux conclusions de la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale. Comme nous l’avions indiqué, ce rapport contenait des propos tout à fait étonnants de la part des commissaires enquêteurs, qui se déclaraient climatosceptiques et n’avaient à aucun moment indiqué que la quasi-unanimité des avis était opposée à délivrer l’autorisation environnementale.
Rappelons que l’avis donné par la Ville demandait à la commission d’enquête de prendre en compte les recommandations et réserves du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale (du 25 juillet 2018), ce qui n’a pas été fait, l’avis de la Ville devenait alors négatif renforçant les avis négatifs des habitants.
« Porter un projet respectueux de l’environnement face à des propos stupéfiants
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Mots-clefs : A480, enquêtes publiques, grenoble, mairie
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Publié le 23 novembre 2018
Comment sont occupées les 83585 résidences principales à Grenoble ? Il y a 32021 propriétaires occupants (38,3%), 49506 locataires payant un loyer (59,2%) et un peu plus de 2050 occupant un logement gratuitement.
Parmi les résidences principales louées il y a 13 077 HLM (15,6%) des résidences principales.
Par rapport à la situation de 2006, il y a un peu plus en pourcentage de propriétaires occupants (37%) et autant en pourcentage d’HLM.
Ces types d’occupation varient beaucoup d’un quartier IRIS à l’autre.
Les quartiers où le taux de propriétaires occupant leur résidence principale dépasse 50% sont : Trois Cours, Eaux Claires-Painlevé, Rondeau-Libération, Diables Bleus, Clémenceau, Reyniès, Péretto, Bajatière Est, Capuche, Alpins, Malherbe, La Bruyère, Constantine.
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Mots-clefs : grenoble, insee, logement
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Publié le 16 novembre 2018
Pour la première fois l’extrême droite aura été autorisée à déposer une gerbe lors de la cérémonie du 11 novembre à Grenoble et ceci grâce à l’autorisation du préfet suite à la demande des parlementaires « En Marche », ce qui n’avait jamais été fait auparavant. Lors de cette cérémonie c’est à l’Etat de déposer une gerbe. Or les parlementaires ne représentent pas l’Etat ; mais la volonté de certains députés de vouloir absolument se montrer les a poussés à faire pression sur le préfet pour qu’il les autorise à faire ce dépôt. Du coup la députée européenne d’extrême droite s’est engouffrée dans la brèche.
Le maire de Grenoble a vivement critiqué cet acte : « Au moment où le président de la République dérapait lourdement en saluant les qualités militaires de Philippe Pétain, pourtant frappé d’indignité nationale, les députés de la république en marche des circonscriptions de Grenoble faisaient pression avec insistance sur la préfecture de l’Isère afin qu’elle leur octroie le privilège, inédit à Grenoble, de déposer des gerbes lors des commémorations nationales du centenaire de l’Armistice. Cette torsion du protocole républicain a pour odieuse conséquence de faire sauter un garde-fou : pour la première fois à Grenoble, l’extrême-droite sera mise à l’honneur lors des cérémonies en déposant elle aussi une gerbe. »
Il faut se souvenir que le 11 novembre à Grenoble n’est pas uniquement une commémoration de l’armistice de 1918, mais aussi un symbole qui a servi contre l’oppression nazie et vichyste. Dans le décret du 4 mai 1944 signé par le Général de Gaulle, qui fait la ville de Grenoble « Compagnon de la libération », se trouve la citation qui fait expressément référence au 11 novembre 1943 :
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Mots-clefs : grenoble, Lutte contre l'extrême-droite, Résistance
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Publié le 16 novembre 2018
Le recensement de l’INSEE de 2015 indique qu’il y a 83 585 résidences principales à Grenoble. Il n’y en a que 7 348 qui datent d’avant 1919 et il y en a 7 929 qui ont été construites entre 1919 et 1945 (soit 294 en moyenne par an). La période de forte extension se situe entre 1946 à 1970 avec 32 505 constructions (soit en moyenne 1 300 par an). Entre 1971 et 1990 ce sont 17 878 constructions (soit 894 en moyenne par an). Entre 1991 et 2005, ce sont 9 380 constructions nouvelles soit 375 en moyenne par an. Entre 2006 et 2012, ce sont 7 073 constructions (soit 1 053 en moyenne par an) et seulement 1 173 ont été construites entre 2013 et 2015. La frénésie de constructions sous le règne de Destot-De Longevialle s’est enfin calmée et la nouvelle majorité a pris un rythme beaucoup plus raisonnable qui permet de stabiliser la population de la ville.
L’étude des périodes de construction par quartiers IRIS, montre très clairement comment la ville a évolué depuis la fin de la dernière guerre :
Les quartiers qui ont plus de 40 % de résidences principales qui datent d’avant 1946 sont : Gabriel Péri, Esplanade, Saint-Laurent-Lavalette, Jean-Jaurès, Créqui-Victor Hugo, Grenette, Saint André, Notre Dame, Génissieu, Préfecture, Championnet.
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Mots-clefs : grenoble, logement, Urbanisme
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Publié le 16 novembre 2018
L’association « Un Plus Bio » est née en 2002 pour favoriser l’introduction d’une alimentation biologique et durable en restauration collective. Elle décerne des « Victoires des cantines rebelles » pour reconnaitre les plus beaux efforts fait par des collectivités pour promouvoir le bio et le local dans les cantines. La ville de Grenoble a été désignée parmi les 7 lauréats des « Victoires des Cantines rebelles 2018 », dans la catégorie collectivités délivrant plus de 3000 repas quotidiens. Dans l’Isère deux autre lauréats ont été désignés : la commune de Saint-Just-de-Claix et les EHPAD l’Obiou (à Mens) et EHPAD Hostachy (à Corps).
Un Plus Bio porte et anime « l’Observatoire de la restauration collective bio et durable ». Ce dernier vient de publier son rapport 2018 qui indique que manger bio à la cantine ne coûte pas plus cher que le traditionnel. Le travail d’enquête a été mené auprès de 239 collectivités, soit 3 400 cantines et plus de 500 000 convives. De plus le bio dans les cantines et en majorité local (59 % en moyenne nationale). L’augmentation du bio est nette : « En 2018, les cantines de l’échantillon affichent 32% d’achat en bio pour 1,88 euro de matière première par repas contre 20% de bio et 1,80 euro en 2017 »
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Mots-clefs : bio, écoles, grenoble
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Publié le 9 novembre 2018
A l’occasion du 100ème anniversaire de la fin de la boucherie de la guerre de 14-18, Emmanuel Macron a jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal Pétain, en soulignant que le chef du régime de Vichy avait été « pendant la première guerre mondiale un grand soldat », même s’il a « conduit des choix funestes » (sic) pendant la seconde guerre mondiale.
La déclaration de Macron est grave ! Un Président de la République remet en cause un jugement d’une juridiction républicaine : en effet en 1945 à la Libération, Pétain a été condamné à la peine d’indignité nationale (privation des droits civiques, dégradation, suppression de toute décoration, etc) pour haute trahison et faits de collaboration avec l’Allemagne nazie par la Haute cour de justice de la République ! De Gaulle, chef du gouvernement provisoire, avait finalement commué sa condamnation à mort en une détention à perpétuité.
Décidément Macron ne manque pas une seule occasion de montrer ses idées « progressistes ». À Grenoble, ville compagnon de la Libération, les citoyen-nes ne peuvent que rejeter cette relecture de l’Histoire.
Un soutien actif du PS Grenoblois et animateur d’un site internet qui veut jouer les chevaliers blancs, vient d’être condamné lourdement pour injure publique à caractère raciste. En effet, M. Clérotte a été condamné à 5000 € d’amende (dont la moitié avec sursis) et 1000 € de dommages et intérêt à Soukaïna Larabi candidate de gauche et écologiste aux législatives contre M. Destot en juin 2017 à Grenoble. Il avait déformé volontairement son prénom en « Soulquaeda » pour la rapprocher du groupe terroriste. Maintenant tout le monde sait qui se cache réellement derrière ce personnage peu recommandable.
Mots-clefs : grenoble, histoire, justice, Politique droite-gauche, République
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Publié le 9 novembre 2018
Le 5 novembre un débat a eu lieu au Conseil municipal de Grenoble sur un plan d’action de la ville en matière de prévention, de sécurité et de tranquillité publique. Contrairement à ce qui pouvait être craint, la forme et le fond du débat a été de bonne qualité. Les divergences restent entre les différents groupes politiques, mais loin des caricatures portées par les populistes professionnels qui essayent de surfer sur les peurs et qui dégradent l’image de la ville et de l’agglomération, comme l’ancien maire corrompu ou les députés grenoblois (« En Marche ») qui ne se sont pas privés de dégrader le débat politique en jetant de l’huile sur le feu.
La droite par M. Chamussy a demandé que la ville augmente les moyens de la police municipale et que son cadre d’emploi évolue, en estimant que l’Etat ne pourra pas mobiliser les moyens nécessaires à hauteur de la situation. Cette position est à la fois irréaliste et dangereuse car jusqu’en 2022 l’Etat interdit aux communes d’augmenter leurs dépenses de fonctionnement et oblige même à les diminuer, alors comment augmenter les moyens de la police municipale sans détruire les autres services publics et en plus, indiquer à l’Etat que les collectivités sont prêtes à prendre le relais de son incapacité serait le meilleur moyen pour qu’il continue dans sa politique inefficace. Rappelons que l’Etat a moyen de mobiliser des finances pour améliorer le service public de sécurité et de la justice en récupérant d’importantes sommes dans les aides inefficaces aux entreprises à travers le CICE et une réorganisation en profondeur de l’organisation des services de police et de la justice.
La vidéosurveillance est revenue par la petite porte, la majorité estimant qu’elle était utile et efficace en milieu clos (trams, bus, immeubles…), des oppositions estimant qu’il fallait la multiplier dans l’espace public (sans dire comment la payer), la majorité restant sur la priorité à la présence de la police municipale dans l’espace public.
La délibération adoptée rappelle les caractéristiques et les missions essentielles de la police municipale à Grenoble :
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Mots-clefs : conseil municipal, grenoble, Sécurité, tranquilité publique
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Publié le 9 novembre 2018
Le Conseil municipal du 5 novembre a débattu du rapport d’orientation budgétaire 2019 qui décrit, en préalable au vote du budget annuel les grands choix financiers de la ville. Contrairement au débat sur la sécurité, celui sur les orientations budgétaires a été beaucoup plus animé et sa qualité très médiocre. Pour les oppositions il fallait absolument démontrer que la majorité n’avait pas redressé les finances de la ville sans augmenter les taux des impôts, comme si cette réussite allait peser lourd dans les prochaines élections. Ils devaient alors nier à toute force ce redressement.
La majorité a poursuivi ses priorités : organisation de la résistance à la politique d’austérité gouvernementale en faisant les choix les moins impactant pour les habitants et les services publics. Grâce au plan de sauvegarde et de rénovation des services publics locaux, les finances de la ville sont sorties de la zone dangereuse, mais elles restent fragiles car les actions passées pèsent toujours lourdement sur la ville centre. Le poids de la dette (issue de la période Carignon) est toujours là, le niveau des impôts locaux très lourd qui interdit d’en augmenter les taux car ils sont injustes et fondés sur des bases datant de 1970…
Le groupe PS et assimilés, par Mme Salat, s’est acharné à attaquer tous les choix de la majorité mais sans expliquer quelle alternative il aurait proposé. Suite à un aveu sur sa gestion passée on a pu comprendre qu’il était adepte de l’augmentation des taux des impôts. En effet Mme Salat a justifié l’augmentation des taux de 9% en 2009 comme réponse à la baisse des dotations de l’Etat et la nécessité de maintenir le service public. Or à l’époque la baisse des dotations de l’Etat était très faible : 0,2 M€ entre 2007 et 2008. En décembre 2008, date du vote du budget 2009 et de la décision d’augmenter les taux (alors que M. Destot avait promis de ne pas les augmenter lors des élections de mars 2008), il n’y avait donc aucune raison d’augmenter les impôts. Face à la diminution de 17 M€ des dotations de l’Etat, le PS aurait réagi en augmentant encore une fois les taux des impôts comme l’ont fait de nombreuses grandes villes. Le silence absolu du groupe PS et assimilés sur une alternative à la politique financière de la majorité démontre qu’il n’a aucune pensée construite à ce sujet.
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Mots-clefs : budget, conseil municipal, grenoble
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Publié le 9 novembre 2018
Il y a une règle bien connue et efficace pour diminuer la circulation automobile des non-résidents, c’est de diminuer le nombre de places de stationnement près des zones de travail et augmenter la congestion sur les axes routiers pour allonger le temps de parcours. De ce point de vue l’élargissement de l’A480 est un mauvais signal donné.
Par contre pour les résidents grenoblois c’est plutôt l’inverse. Ce n’est pas parce qu’il y a plus de places de parking privatif qu’il y a plus de voitures à Grenoble. Il y a des changements de comportements des ménages par rapport à l’utilisation de la voiture et des modes alternatifs notamment le vélo et les transports en commun.
Pour la ville de Grenoble intra-muros une comparaison entre les chiffres du recensement de 2006 et ceux du recensement de 2015 apporte des informations intéressantes.
Première constatation, le pourcentage de ménages ayant au moins une voiture est en forte diminution de 68,4 % en 2006 à 64,5% et pourtant le pourcentage de ménages ayant une place de parking privée a augmenté passant de 35,9% à 37,8%.
Il y a environ 1100 voitures de résidents en moins à Grenoble malgré l’augmentation de 4830 ménages. Le nombre de places de parking privé est en forte augmentation (+3275) dû aux nouvelles constructions.
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Mots-clefs : grenoble, stationnement
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Publié le 9 novembre 2018
La ville de Grenoble a créé en 2017, le site www.solidarites-grenoble.fr qui s’inscrit dans son « Plan d’actions pour l’accès aux droits et contre le non-recours ». Il vise en effet à faciliter l’accès aux droits, en aidant les personnes en difficulté et celles qui les accompagnent à savoir où trouver le service ou le soutien dont elles ont besoin. Mais en fait il intéresse tout le monde grâce à la richesse de ses renseignements, notamment les associations qui souvent ont besoin de savoir où trouver telle ou telle information.
A l’origine le site était destiné à donner une information claire et simple aux personnes en grande précarité et aux personnes en position de les accueillir et les orienter (bénévoles et travailleurs sociaux) du bassin grenoblois : « Qui peut m’aider à répondre à ce besoin ? Où aller pour trouver telle réponse ? »
Des CCAS d’autres villes se sont rapprochés de la Ville de Grenoble pour reproduire le site. C’est pour faciliter la duplication du site qu’une licence Creative Commons pour les éléments iconographiques du site a été choisie.
Dans le cadre du Plan d’accès aux droits et contre le non-recours, la Ville de Grenoble a déployé d’autres actions innovantes telles que l’équipe juridique mobile et la caravane des droits.
Mots-clefs : CCAS, grenoble, solidarité
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Publié le 2 novembre 2018
A l’ordre du jour de ce conseil il y a 100 délibérations dont certaines vont faire l’objet de débats politiques importants et nécessaires. La majorité municipale a décidé de mettre au débat du Conseil un plan d’action de la ville en matière de tranquillité publique en termes de prévention et de sécurité.
Rappelons la loi à ce propos. Dans les communes où il y a une police nationale, les compétences du maire en matière de police municipale sont alors plus restreintes. En ce qui concerne les atteintes à la tranquillité publique, seuls les troubles de voisinage peuvent être réprimés par la police municipale (article L 2214-4 du CGCT), le reste des atteintes à la tranquillité publique est du domaine exclusif de l’Etat, mais la police nationale doit aussi appliquer les arrêtés du maire. D’où la nécessité d’une collaboration très étroite entre police municipale et police nationale qui est décrite dans une convention de coordination entre les deux polices. Le plan d’action présente les activités détaillées de la police municipale et l’ensemble des actions de prévention effectuées. La mobilisation de la mairie est importante et diversifiée sur ces questions contrairement à ce que veulent faire croire les oppositions. Il faut souhaiter que les promesses de G. Collomb avant son départ du ministère de l’intérieur soient intégralement mises en place.
Le Conseil prendra acte de différents rapports obligatoires avant le vote du budget annuel : un rapport sur la situation en matière de développement durable pour la Ville de Grenoble décrivant les politiques qu’elle mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation. Le rapport 2017-2018 sur l’égalité femmes hommes dans la vie locale.
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Mots-clefs : conseil municipal, grenoble
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Publié le 2 novembre 2018
La population de la ville de Grenoble change fréquemment de logements. Les chiffres du dernier recensement de 2015, indiquent qu’il y a 10 % des habitants qui habitaient, un an auparavant, dans une autre commune et qui ont déménagé à Grenoble et 8,7 % qui habitaient à Grenoble mais qui ont changé de logement
Il y a 20 % des habitants qui ont emménagé dans leur logement depuis moins de deux ans, 29% entre 2 et 4 ans, ce qui signifie que pratiquement la moitié des habitants n’habitait pas au même endroit 4 ans auparavant ! Et seulement un tiers habitent dans le même logement depuis 10 ans ou plus.
Mais ces proportions sont très variables d’un quartier à l’autre. La présence des étudiants en nombre doit peser sur ces statistiques,
Il y a des quartiers où il y a plus de 30 % des habitants (presqu’un tiers) qui y vivent depuis moins de 2 ans : Jean Macé, Europole, Cours Berriat, Grenette, Génissieu et Valmy.
A contrario, les quartiers où plus de 40 % des habitants ont emménagés depuis 10 ans ou plus sont : Hébert Mutualité, Eaux Claires-Painlevé, Houille Blanche, Clémenceau, Reyniès, Bajatière Est, Capuche, Alliés-Clos d’Or, Beauvert, Jouhaux, Poterne, Malherbe, La Bruyère, Helbronner-Géants, Constantine, Baladins et Village Olympique Nord et Sud.
A Constantine et au Village Olympique Nord, il y a moins de 10 % d’habitants qui y habitent depuis moins de 2 ans. Lire le reste de cet article »
Mots-clefs : emploi, grenoble, insee, population
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Publié le 26 octobre 2018
Le Conseil municipal du 25 septembre 2017 a pris des engagements importants concernant l’évolution du réseau de lecture publique notamment il a confirmé le maintien de la bibliothèque Alliance et l’ouverture prochaine de relais lecture au Musée et au Village Olympique. Il s’est engagé à associer les usagers et les habitants à la vie et à l’évolution du réseau de lecture publique grenoblois et à l’élaboration du plan lecture 2018-2025.
Du 18 avril au 5 mai 2018, la ville a mené une grande enquête quantitative et qualitative sur les pratiques et attentes des habitants du bassin grenoblois (Grenoblois, non Grenoblois, usagers et non usagers du réseau) en matière de lecture publique.
Le plan lecture est le projet de développement du réseau de la bibliothèque municipale de Grenoble sera proposé au conseil municipal au début de l’année 2019, après débat public.
Le livre de propositions est une étape essentielle de ce plan il est écrit par les professionnels et nourri de plusieurs mois d’un travail interne constitué de différentes étapes (formations, journées d’études, voyages, ateliers…) favorisant les échanges. Il a pour objet de formaliser les réflexions et de les rendre publiques. Il présente 58 propositions « des bibliothèques pour tous les publics et toutes les lectures du monde » qui seront présentées en débat public durant la semaine du 12 novembre 2018.
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Mots-clefs : culture, grenoble, lecture publique
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Publié le 19 octobre 2018
Le livre de Raymond Avrillier et Philippe Descamps « Le système CARIGNON » qui était épuisé est maintenant disponible en libre accès sur internet ici : http://www.lesystemecarignon.fr/
C’est le document indispensable pour comprendre comment s’est mis en place ce système de corruption qui a conduit le maire de la ville en prison. Ce livre a été édité en avril 1995 par la Découverte. Il ne couvre pas les décisions judiciaires qui ont été prononcées à l’encontre du maire corrompu. L’ADES a édité en 2003 une petite brochure qui complète cet ouvrage.
Sur le site de l’ADES, de nombreux articles sont consacrés aux dégâts de la corruption, dégâts qui durent aujourd’hui par la présence d’une dette très importante (la ville paye chaque année depuis 1992, 15 M€ de trop à cause de l’augmentation de plus de 100 M€ de la dette par une gestion calamiteuse du corrompu entre 1983 et 1995) et des impôts locaux très lourds (augmentés de plus de 12% par le maire corrompu). Les dégâts profonds de la corruption à Grenoble restent encore très présents.
Voici le texte de la 4ème page de couverture du livre « le système CARIGNON »
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Mots-clefs : Corrompu, grenoble
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Publié le 19 octobre 2018
Depuis 2005, la ville de Grenoble et la Métro sont mobilisées sur le plan énergie climat territorial et vu l’urgence de s’adapter au changement climatique et atténuer autant que faire se peut l’évolution très négative décrite années après années par le GIEC, elles renforcent leurs actions. Le 9 février 2018 Sous l’impulsion de Jérôme Dutroncy, Vice-président délégué à l’environnement, l’air, le climat et la biodiversité, la métropole a mis à jour son Plan Air Energie Climat.
Du coté de la ville, après avoir adopté en novembre 2015, sur un rapport de Vincent Fristot adjoint à l’urbanisme, au logement, à l’habitat et à la transition énergétique, le programme « Grenoble air énergie climat, la Ville a lancé en 2017 une étude exploratoire pour mieux comprendre les contours du climat en 2050, identifier les effets du changement climatique pour son territoire et établir une stratégie d’adaptation et un plan d’actions. Cette étude a été confiée au cabinet TEC. Le projet de PLUI va aussi dans le même sens en organisant la résistance à la périurbanisation en permettant une densification des zones urbanisée afin aussi d’arrêter la destruction des zones agricoles.
Un document est maintenant disponible qui propose, sur la base de données climatiques consolidées, de résumer les contours du climat grenoblois en 2050, les effets attendus et les enjeux pour Grenoble ainsi que les axes stratégiques d’adaptation sur lesquels adosser un plan d’actions.
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Mots-clefs : climat, développement durable, grenoble
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Publié le 12 octobre 2018
Comme chaque année depuis le début du mandat de la majorité municipale, les orientations budgétaires sont débattues avec les habitants qui le désirent et avant que les décisions finales soient prises lors du vote du budget qui aura lieu cette année le 17 décembre 2018.
Avant même que les grandes orientations budgétaires soient débattues par le Conseil municipal du 5 novembre 2018, un débat est organisé avec les habitants le mardi 16 octobre à 18 h en salle 1 à l’Hôtel de ville. Auparavant la mairie aura organisé pour les Unions de quartiers et les CCI une séance de formation-information sur les finances communales.
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Mots-clefs : budget, démocratie locale, grenoble
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Publié le 12 octobre 2018
La 4ème votation pour le budget participatif a vu 5 625 grenoblois voter pour choisir les propositions des habitants qui seront réalisées à partir de 2019. Soit 60 % de plus que l’an passé. Cette promesse électorale de la nouvelle équipe municipale rencontre un très vif succès et s’il n’y avait pas eu les grandes difficultés financières pour le budget de la ville, le montant annuel des investissements dédiés à ces réalisations aurait été nettement plus élevé et le nombre de réalisations beaucoup plus important. On commence à voir dans la ville de plus en plus de réalisations issues de ces budgets participatifs. Le fait qu’il y ait de nombreuses propositions et tant de votants montrent une ville vivante et des citoyens actifs et surtout plein d’idées intéressantes et utiles pour la vie de tous les jours. Et comme toutes les autres fois le choix des grenoblois montre leur intérêt pour l’écologie et la solidarité. Cette année des projets liés au changement climatique ont eu la faveur des habitants.
Les propositions gagnantes : le « gros projet » : l’Oasis de fraicheur qui réhabilite des fontaines dans 3 jardins de la ville.
Les 6 projets plus modestes financièrement sont :
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Mots-clefs : démocratie locale, FInances, grenoble, investissements
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Publié le 5 octobre 2018
Le 4 octobre, les porteurs du projet Anru 2, La Métro, les communes de Grenoble, Echirolles et Saint Martin d’Hères, l’Etat et les bailleurs, ont tenu une conférence de presse pour faire le point après avoir reçu les recommandations du comité d’engagement pour la finalisation de la convention Anru2.
L’avis du comité d’engagement date du 11 juillet, il a tardé à être diffusé, il rappelle que « le dossier déposé à l’ANRU est un projet de territoire, porté pleinement par la métropole qui continuera à assurer un rôle prépondérant dans la gouvernance et la mise en œuvre de la convention pluriannuelle de renouvellement urbain… la vocation portée par les élus pour les quartiers de la Villeneuve de Grenoble et les Essarts Surieux est celle d’écoquartiers populaires, dont la capacité à permettre au logement pour les ménages modestes serait préservée tout en luttant contre la paupérisation. Le projet des Villeneuves est articulé autour de 4 axes : attractivité, emploi, éducation et proximité, qui en font un projet urbain, économique et social, un projet de territoire pour lutter contre la fracture territoriale. »
Le comité d’engagement distingue clairement deux phases dans la mise en place du projet : la première bien définie jusqu’en 2021 et la seconde qui sera soumise à arbitrages à mi-parcours. Mais avec une perspective clairement affichée de nombreuses démolitions de logements puisqu’il est prévu au total 541 démolitions dont 263 à Villeneuve-VO, 192 aux Essarts Surieux et 86 à Mistral. C’est la réaffirmation de la logique de l’ANRU : d’abord la démolition si vous voulez des subventions. Par contre il y aura plus de 3000 réhabilitations de logements sociaux (soit 42 % du total) et 1733 requalifications de propriétés privées subventionnées par l’ANAH qui font partie intégrante du projet soit 80 % des propriétés privées.
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Mots-clefs : Echirolles, grenoble, quartiers prioritaires, Urbanisme
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