L’adaptation des logements sociaux aux fortes chaleurs est un défi majeur et peut-être plus complexe à relever que la l’adaptation contre le froid. Un rapport du 9 juillet 2025 de l’Agence nationale de contrôle du logement social, l’ANCOLS, réalise un état des lieux qualitatif des stratégies mises en place par les bailleurs sociaux concernant l’inconfort dans les logements lors de fortes chaleurs. Cette étude est issue des échanges réalisés auprès de trente bailleurs sociaux, implantés sur l’ensemble du territoire national y compris ultramarin et de dix organismes institutionnels accompagnant les bailleurs sur les sujets environnementaux.
Le besoin d’adaptation des logements aux fortes chaleurs est un sujet identifié par les bailleurs. En effet d’ici 2050, les projections indiquent que près de 25 millions de logements sur le territoire français seront exposés à au moins 20 jours de vague de chaleur par an.
Néanmoins cette adaptation est globalement, faiblement intégrée dans leurs stratégies, avec des situations hétérogènes. Les bailleurs les plus moteurs sont ceux situés dans le Sud, les groupes nationaux et ceux confrontés aux îlots de chaleur urbains.
Après la liquidation de Vencorex, excepté la reprise très partielle de 50 emplois par le groupe chinois Wanhua BorsodChem, nous avons craint que la plateforme chimique du Pont-de-Claix serait vouée à l’abandon. Mais le 7 juin un nouveau projet a été présenté, baptisé Exalia, qui propose de réindustrialiser le site autour d’une chimie décarbonée, avec une reprise de la production en 2027.
Ce projet prévoirait de relancer la production de chlore, soude, hydrogène et de sel ultra-purifié à partir du sel de la mine de Hauterives. À court terme, la production tournerait à 60 % de sa capacité, avec un modèle économique centré sur la vente de chlore et de soude, en attendant l’arrivée d’autres projets industriels consommateurs de ces produits.
Exalia prévoit plus de 60 millions d’euros d’investissement en deux ans pour moderniser les installations, sécuriser l’approvisionnement en sel et développer la production. La mise en service est prévue pour septembre 2027.
L’impact social serait important, 250 emplois directs et indirects seront recréés à court terme, plus de 1 000 à horizon 2030. Le projet éviterait aussi la fermeture de la mine de sel, la perte de savoir-faire, et les lourdes conséquences environnementales d’un abandon du site.
Lors du conseil métropolitain du 11 juillet 2025 doit être présenté le bilan 2024 des agréments d’opérations de logements locatifs sociaux et la programmation de l’offre nouvelle de logements locatifs sociaux en 2025. Comme les années précédentes le nombre de logements sociaux programmés est très en dessous des prévisions du PLH.
Voici une liste de difficultés qui freine fortement la production de logements sociaux sur le territoire métropolitain et fragilise le montage économique des opérations :
Une publication de l’Institut des politiques publiques (IPP), analyse la façon dont les Français sont répartis dans les villes et les quartiers. Ce travail financé notamment par la Fédération des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), montre combien la ségrégation sociale, c’est-à-dire la séparation des habitants selon leur niveau de vie, reste très présente. Les chercheurs proposent un nouvel outil : l’IPS Logement (indicateur de position sociale pour le logement), une sorte de « score social » pour les habitants et les quartiers. L’IPS Logement est calculé en prenant les revenus d’activité du ménage et en les divisant par le nombre d’unités de consommation (UC). Rappel pour calculer le nombre d’UC du ménage : le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, le deuxième pour 0,5 UC, et chaque enfant de moins de 14 ans pour 0,3 UC.
En 2022, l’IPS Logement moyen des ménages dans le parc social (13.555 euros) est près de deux fois inférieur à celui du parc privé (25.385 euros). Confirmant, s’il en était besoin, que le logement social accueille bien les ménages aux revenus les plus modestes, alors que deux tiers des ménages français pourraient y accéder.
En 2025, Grenoble a atteint les 25 % de logements sociaux pour respecter la loi SRU, cela a été un long combat car la construction de nouveaux logements sociaux est de plus en plus difficile : la raréfaction de l’espace nécessaire pour bâtir ainsi que les difficultés financières des bailleurs sociaux créées par la politique macroniste : mise en place de la RLS et abandon des aides publiques.
A Grenoble cependant, le taux de logements sociaux selon la loi SRU est passé en dix ans de 21,7 % en 2014 à 25,15 % fin 2024.
L’INSEE vient de publier la répartition des logements locatifs sociaux par quartiers IRIS au 1er janvier 2023.
Entre le 2 janvier 2022 et le 1er janvier 2023 il y a eu 382 nouveaux logements sociaux mis à la location à Grenoble. Le parc locatif social atteint 17 645 logements à Grenoble.
Pour Grenoble, la répartition par financement d’origine (en ordre croissant de niveau de loyer) :
La SPL M’TAG a un contrat de délégation de service public avec le SMMAG, autorité organisatrice des transports en commun, mais ce contrat ne permet pas à la SPL de remplir correctement ce service public qui depuis le COVID n’a pas retrouvé l’offre qui devait d’ailleurs être renforcée pour permettre d’améliorer la part modale des transports en commun. Le SMMAG n’a pas suivi les évolutions vers la gratuité même partielle qui permet de renforcer de manière significative la part modale des transports en commun par rapport à la voiture. L’intersyndicale de la M’TAG a décidé d’une grève de deux jours les 20 et 21 juin 2025 pour défendre leurs conditions de travail. L’ADES soutient ces revendications et espère qu’elles auront rapidement une réponse positive.
Le groupe d’élu-es UMA qui est dans l’opposition au SMMAG communique le 19 juin à ce sujet :
« Grève du personnel de M TAG : une mobilisation nécessaire pour défendre le service public
En avril 2025, les autorisations de logements sont en hausse (+ 12,5 % par rapport à mars 2025) et s’établissent à 34 500, cette croissance s’expliquant par le dynamisme des logements collectifs ou en résidence. Le nombre de logements autorisés se situe 11 % en dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant février 2020, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De mai 2024 à avril 2025, 341 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 17 500 de moins que lors des douze mois précédents (‑ 4,9 %) et 26 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En avril 2025, 24 100 logements auraient été mis en chantier, soit 800 de plus qu’en mars 2025 (+ 3,3 %). Le nombre de logements commencés en avril 2025 serait inférieur de 25 % à sa moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Les jeunes en situation de handicap s’insèrent difficilement sur le marché du travail et accèdent moins que les autres jeunes à des positions sociales élevées. Ce désavantage varie t’il selon leur origine sociale ?
La difficulté des jeunes en situation de handicap à devenir cadre ou à exercer une profession intermédiaire ne dépend pas de leur origine sociale : qu’ils-elles soient issu.es d’un milieu modeste ou favorisé, les jeunes « valides » ont une probabilité d’atteindre ces catégories sociales 1,7 fois plus forte que les jeunes présentant un handicap.
L’écart s’explique principalement par le niveau de diplôme : les jeunes de milieux favorisés sans handicap ont 1,6 fois plus de chances d’être diplômés du supérieur que les jeunes de même condition avec un handicap (1,9 fois pour les jeunes de milieux défavorisés).
Les données sur les bénéficiaires proviennent des fichiers des Caisses d’allocations familiales. Le foyer allocataire est composé du responsable du dossier (personne qui perçoit au moins une prestation au regard de sa situation familiale et/ou monétaire), et de l’ensemble des autres ayants droit au sens de la réglementation en vigueur (conjoint, enfant(s) et autre(s) personne(s) à charge). Plusieurs foyers allocataires peuvent cohabiter dans un même lieu, ils constituent alors un seul ménage au sens de la définition statistique Insee. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un couple perçoit des allocations logement et héberge son enfant titulaire d’un minimum social des CAF.
A Grenoble, au 31 décembre 2023, il y avait 51120 allocataires représentant 89 580 personnes couvertes par une ou plusieurs allocations soit 57 % de la population grenobloise.
Dans le tableau suivant, nous indiquons le détail du taux de population percevant une ou plusieurs allocations, puis le taux d’allocataires étudiants par rapport à la totalité des allocataires (25,5%), puis de même les allocataires de moins de 25 ans non étudiants (13,4%), enfin le taux d’allocataires recevant une aide au logement : Aide Personnalisée au Logement, ou Allocation de Logement Familiale, Allocation de Logement Sociale ( 66,6%), le taux d’allocataires percevant l’Allocation Adulte Handicapé (7,7%), le taux de ceux percevant la prime d’activité (28,1%) et ceux recevant le RSA socle (9,4%).
Dans les quartiers qui suivent, plus de 65% des habitants reçoivent une allocation de la CAF : Saint Laurent-Lavalette, Hoche, Mistral, Abry, Alliés-Clos d’Or, Valmy, Paul Cocat, Teisseire, Les Trembles, Arlequin, Constantine-Géants, Vigny-Musset, Village Olympique Nord et Sud.
Un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), rédigé notamment par Matthieu Angotti ancien directeur du CCAS de Grenoble et Directeur Général Adjoint de la Ville, a été mis en ligne le 13 mai 2025 : il analyse l’action sociale et sanitaire des communes dans toutes leurs diversités. Ce rapport arrivant avant les élections municipales de 2026 peut donner des idées pour faire évoluer ces actions sanitaires et sociales dans une situation qui se détériore fortement au niveau national et où les communes peinent à compenser les manques de l’Etat.
A noter une proposition : « la mission formule un certain nombre de recommandations quant à la conduite des projets par le bloc communal. Elle préconise de redéployer une partie des ressources associées aux contractualisations pour financer l’ingénierie et les savoir-faire nécessaires à la participation des habitants et à l’évaluation des projets. Sur ce point, la détermination d’objectifs explicites en termes d’utilité sociale et d’un nombre limité d’indicateurs favoriserait une appréciation partagée des résultats, avant de décider de la prolongation, de la pérennisation ou de l’arrêt du projet. »
La Cour des comptes rend public le 26 mai 2025 son rapport sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale. Elle tire le signal d’alarme car elle craint une crise des liquidités à l’avenir qui pourrait se traduire par un empêchement de la sécurité sociale à remplir ses fonctions par un défaut de paiement. Le déficit de la Sécurité sociale est dû aux trois quarts par un manque de recettes dont seulement un quart du côté de la branche maladie. Pour la Cour, il y a une perte de maîtrise des comptes sociaux et une trajectoire financière hors de contrôle.
Jusqu’en 2024, la nouvelle dette créée par le déficit de la Sécurité sociale pouvait être prise en charge par la Caisse d’Amortissement de la Dette sociale (Cades), qui a la possibilité d’emprunter à moyen et long terme, dans des conditions plus favorables qu’à court terme.
Mais, depuis 2024, la Cades est arrivée au maximum de la dette qu’elle peut prendre en charge, et les déséquilibres actuels entre recettes et dépenses doivent être comblés par l’Agence centrale des Organismes de Sécurité sociale (Acoss), qui ne peut qu’emprunter à court terme.
La Cades peut être « rechargée » et prolongée – elle l’a été à plusieurs reprises depuis sa création en 1996 –, ce qui repousserait le risque évoqué par la Cour des Comptes. Mais une loi organique est nécessaire ce qui paraît compliqué dans la situation politique actuelle au parlement.
Depuis des années Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient et commercialisaient, était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. Cela a été dénoncé par le Monde et la cellule d’investigation de Radio France. De nombreux articles dans différents médias ont rapporté qu’au plus haut niveau de l’Etat, cette situation était connue et acceptée au mépris des lois et règlements.
Une commission d’enquête sénatoriale analyse « les pratiques des industriels de l’eau en bouteille et les responsabilités des pouvoirs publics dans les défaillances du contrôle de leurs activités et la gestion des risques économiques, patrimoniaux, fiscaux, écologiques et sanitaires associés », vient de rendre, le 19 mai 2025, un rapport accablant qui démontre qu’un rapport sanitaire défavorable à Nestlé a été modifié par l’Etat suite aux pressions de l’industriel.
Débattre de la structure du budget 2026 tôt dans l’année était une bonne idée, mais la façon dont elle s’organise est malsaine et contre-productive. Chaque jour voit différents ministres faire de nouvelles propositions et même le premier ministre qui en vient à un référendum sur le budget de l’Etat, tout cela est une grande cacophonie et cache les vrais débats.
Les lois de finances sont divisées en trois grandes parties : le budget de l’Etat, de la Sécurité Sociale et des collectivités locales qui représentent respectivement 39 %, 43% et 18 % des dépenses publiques.
Le budget de la Sécurité Sociale est le socle de notre Etat social, qu’il faut à tout prix défendre, il en va de la santé, de la solidarité et du bien vivre de toutes et tous. Il n’est pas question d’y faire des coupes claires. Mais on peut en adapter certaines. Ce n’est pas ici qu’on trouvera les solutions pour équilibrer durablement les lois de finances d’autant plus qu’en pourcentage du PIB il s’agit de dépenses assez constantes et qui ont même diminuées.
Pour les collectivités locales la loi les oblige à être vertueuses et surtout ce sont elles qui financent la grande majorité des investissements publics et ce sont ces investissements qui créent un petit déficit dans les lois de finances et augmentent un petit peu la dette, mais vouloir annuler ce léger déficit signifierait une diminution forcée de l’investissement public ce qui mettrait en péril les politiques de transition et accélèrerait une récession déjà en marche. Donc il ne faut chercher des économies à ce niveau.
Après une très légère augmentation des autorisations de construction et des débuts de construction depuis quelques mois, en mars 2025 c’est la stagnation à un niveau très faible. Le manque de logements notamment de logements sociaux est criant et la politique gouvernementale totalement inefficace. Mais une petite musique est continuellement diffusée, surtout après le passage du ministre du logement M. Kasparian : « la principale responsabilité de cet état de fait vient des normes obligatoires imposées au fur et à mesure des années ». Il en va de même du logement comme l’agriculture, plus on essaie d’aller vers de l’amélioration environnementale qui exige un changement progressif pourtant pas très énergique de méthodes de productions de logements, que d’abandon des pesticides. Si nous étions un peu cyniques : à quand le retour vers des constructions de logements des années 1960/70/80, qui nécessitent aujourd’hui des rénovations indispensables en raison de la dégradation du bâti et surtout l’inadaptation au réchauffement climatique ? Le bâti existant privé et public, nécessite une politique d’ampleur sérieuse et responsable de rénovation, plus on attend plus il se dégrade et coûtera des fortunes pour le rénover. La résistance au changement a empêché une accélération des formations continues des salarié.es de toutes les entreprises du bâtiment, en apportant, entre autres, des aides aux petites et moyennes entreprises de constructions, pour les aider à faire face à l’augmentation du coût des matières premières, aux besoins indispensables de formations aux nouvelles constructions, ne sont toujours pas vraiment à l’ordre du jour de ce gouvernement. Et pendant ce temps là, le réchauffement climatique se poursuit, les logements vides des immeubles privés notamment augmentent, et les files d’attente pour accéder à un logement social s’allongent désespérément !
Grenoble agit pour offrir le meilleur parcours possible aux jeunes grenoblois.es
Quand le lundi matin paraît un article pleine page du DL sur un gros titre « entreprises et associations unies contre la précarité », on se dit que la semaine commence bien et malgré un ciel qui se partage entre le gris et le bleu ! Il y a dans ce grand service de la ville de Grenoble, beaucoup de ciel bleu pour les jeunes concernés par cette offre. Toutes les associations citées apportent des pierres plus ou moins importantes à un soutien dans nombre de domaines. Le nombre de jeunes concerné.es n’est pas identique pour ces différentes associations, ce qui compte c’est le résultat d’un partenariat qui permet une grande levée de fonds pour un accompagnement de la jeunesse, surtout les plus démuni.e.s, en partant des très jeunes enfants et leurs parents jusqu’à l’accès à l’emploi et à un logement.
Ces différentes propositions s’additionnent aux autres initiatives en direction de la jeunesse, action publique, associatives, qu’elles soient sportives, groupes de paroles pour les familles isolées, le soutien à la scolarité, ou aux jeunes parfois très isolé.es face à leurs difficultés. Ce beau bouquet de solidarités, offrent des espaces de respiration qui permettent de poursuivre un chemin où les difficultés existeront encore, mais elles paraîtront moins lourdes et moins désespérantes.
Le Centre d’observation de la société fait remarquer que les personnes âgées ont disparu de l’analyse des classes sociales en France. Plus aucune ne porte sur leur répartition par groupe social en fonction de leur ancienne profession.
Pourtant, notre ne pays compte pas moins de 18 millions de personnes âgées ayant travaillé au cours de leur vie et 29 millions d’actifs. Une fois à la retraite, ces personnes disparaissent ainsi des analyses des classes sociales en France qui ne portent que sur les personnes ayant une profession. Oubliant les aînées, on occulte plus d’un tiers de l’ensemble des adultes. Et on déforme notre connaissance de la structure sociale.
Si l’on observe la répartition par catégorie sociale des retraités, se dévoile une France beaucoup plus populaire que celle des actifs. Ces données intègrent en effet des générations ayant commencé à travailler parfois dans les années 1960, une époque où les emplois qualifiés, de cadres notamment, étaient beaucoup moins développés. Parmi les retraités, on compte 13 % de cadres supérieurs contre 20 % chez les actifs (données Insee 2020). Ouvriers et employés représentent plus de la moitié des plus âgés, contre 47 % chez les actifs. Les non-salariés, agriculteurs, artisans, commerçants, chefs d’entreprise constituent également une proportion plus importante de retraités.
La ville de Grenoble a décidé de financer une initiative de Sécurité Sociale de l’Alimentation dès 2025. Inspirée des principes du régime général de la Sécurité sociale du programme du Conseil National de la Résistance, elle garantit le droit universel à une alimentation de qualité et choisi. Ce droit serait financé par la cotisation sociale des bénéficiaires. Un tel dispositif repose sur une caisse de cotisation propre, gérée démocratiquement, alimentée par les cotisant-es, dans le but de conventionner des produits bons pour la santé, bons pour le vivant et justement rémunérateurs pour les paysannes et paysans.
Ce système permettrait à chacune et chacun d’avoir concrètement les moyens de se nourrir comme il ou elle le souhaite en quantité et en qualité suffisante, tout en garantissant des débouchés aux paysans, travailleuses et travailleurs des filières vertueuses.
Le 24 mars 2025, après plusieurs années de travaux de la part de la collectivité et des acteurs de terrain, le conseil municipal a voté une subvention annuelle de 229 000 € à l’Union des Mutuelles de France Savoie, à la tête d’un consortium de structures associatives et coopératives locales.
L’agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS), établissement public placé sous la tutelle de l’État, est chargée de contrôler et d’évaluer les organismes du logement social. Ses missions sont précisées à l’article L. 342-2 du code de la construction et de l’habitation.
L’Ancols a contrôlé en 2024 les 30 bailleurs (750 000 logements) les plus susceptibles de rencontrer des difficultés face aux échéances de la loi climat et résilience (aucun n’intervient en Isère). Les enseignements tirés de ces 30 contrôles simultanés ont nourri un rapport thématique qui permet de comprendre les freins à la rénovation énergétique.
La loi climat et résilience de 2021 a modifié la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs.
Depuis le 1er janvier 2025, la remise en location de logements avec une étiquette énergétique G est interdite. Cette disposition concerne tous les bailleurs dont les bailleurs sociaux.
La situation géopolitique a profondément changé avec l’arrivée de Trump au pouvoir évènement qui se conjugue avec la politique de la Russie de Poutine ; il y a un danger réel pour la stabilité de l’Europe depuis l’invasion de l’Ukraine, le droit international est violé de par l’intervention russe dans les campagnes électorales de différents états européens pour aider les candidats d’extrême droite.
Qu’une majorité d’Etats européens, veuillent renforcer leurs budgets militaires parait une attitude politique compréhensible. Par contre le discours de Macron qui explique vouloir augmenter fortement les dépenses militaires, sans augmenter les impôts est inacceptable : sur quelles dépenses seront faites les économies pour dégager les recettes nécessaires à cette option ? Nous pensons que ce sera sur les dépenses d’intérêt social et écologique, déjà largement menacées (école, santé, sécurité sociale, retraites, collectivités locales…). Le recours à la dette sera nécessairement très limité vu les taux d’intérêts des emprunts devenus plus élevés pour notre pays.
Il s’agit d’une affaire complexe et financièrement très délicate car le chiffre d’affaire de Vencorex en 2022 était de 462 M€ et en 2023 il n’était plus que de 272 M€. En 2022 la société était presqu’à l’équilibre, mais en 2023 le résultat d’exploitation était négatif de 50 M€ ! Même allégée des dettes, une reprise d’exploitation par une SCIC demandera un apport financier important, peut-être 250 M€. De plus la concurrence internationale installe des prix de vente des produits finis extrêmement bas qui asphyxie les entreprises chimiques françaises.
Pour tenter de sauver leurs emplois, des salariés de Vencorex proposent avec la CGT une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) demandent d’être aidés par les collectivités locales (communes, métropole, région), par des industriels intéressés à la remise en route des activités de Vencorex et par l’Etat qui devrait être le garant d’une politique industrielle nationale.