Grenoble agit pour offrir le meilleur parcours possible aux jeunes grenoblois.es
Quand le lundi matin paraît un article pleine page du DL sur un gros titre « entreprises et associations unies contre la précarité », on se dit que la semaine commence bien et malgré un ciel qui se partage entre le gris et le bleu ! Il y a dans ce grand service de la ville de Grenoble, beaucoup de ciel bleu pour les jeunes concernés par cette offre. Toutes les associations citées apportent des pierres plus ou moins importantes à un soutien dans nombre de domaines. Le nombre de jeunes concerné.es n’est pas identique pour ces différentes associations, ce qui compte c’est le résultat d’un partenariat qui permet une grande levée de fonds pour un accompagnement de la jeunesse, surtout les plus démuni.e.s, en partant des très jeunes enfants et leurs parents jusqu’à l’accès à l’emploi et à un logement.
Ces différentes propositions s’additionnent aux autres initiatives en direction de la jeunesse, action publique, associatives, qu’elles soient sportives, groupes de paroles pour les familles isolées, le soutien à la scolarité, ou aux jeunes parfois très isolé.es face à leurs difficultés. Ce beau bouquet de solidarités, offrent des espaces de respiration qui permettent de poursuivre un chemin où les difficultés existeront encore, mais elles paraîtront moins lourdes et moins désespérantes.
Le Centre d’observation de la société fait remarquer que les personnes âgées ont disparu de l’analyse des classes sociales en France. Plus aucune ne porte sur leur répartition par groupe social en fonction de leur ancienne profession.
Pourtant, notre ne pays compte pas moins de 18 millions de personnes âgées ayant travaillé au cours de leur vie et 29 millions d’actifs. Une fois à la retraite, ces personnes disparaissent ainsi des analyses des classes sociales en France qui ne portent que sur les personnes ayant une profession. Oubliant les aînées, on occulte plus d’un tiers de l’ensemble des adultes. Et on déforme notre connaissance de la structure sociale.
Si l’on observe la répartition par catégorie sociale des retraités, se dévoile une France beaucoup plus populaire que celle des actifs. Ces données intègrent en effet des générations ayant commencé à travailler parfois dans les années 1960, une époque où les emplois qualifiés, de cadres notamment, étaient beaucoup moins développés. Parmi les retraités, on compte 13 % de cadres supérieurs contre 20 % chez les actifs (données Insee 2020). Ouvriers et employés représentent plus de la moitié des plus âgés, contre 47 % chez les actifs. Les non-salariés, agriculteurs, artisans, commerçants, chefs d’entreprise constituent également une proportion plus importante de retraités.
La ville de Grenoble a décidé de financer une initiative de Sécurité Sociale de l’Alimentation dès 2025. Inspirée des principes du régime général de la Sécurité sociale du programme du Conseil National de la Résistance, elle garantit le droit universel à une alimentation de qualité et choisi. Ce droit serait financé par la cotisation sociale des bénéficiaires. Un tel dispositif repose sur une caisse de cotisation propre, gérée démocratiquement, alimentée par les cotisant-es, dans le but de conventionner des produits bons pour la santé, bons pour le vivant et justement rémunérateurs pour les paysannes et paysans.
Ce système permettrait à chacune et chacun d’avoir concrètement les moyens de se nourrir comme il ou elle le souhaite en quantité et en qualité suffisante, tout en garantissant des débouchés aux paysans, travailleuses et travailleurs des filières vertueuses.
Le 24 mars 2025, après plusieurs années de travaux de la part de la collectivité et des acteurs de terrain, le conseil municipal a voté une subvention annuelle de 229 000 € à l’Union des Mutuelles de France Savoie, à la tête d’un consortium de structures associatives et coopératives locales.
L’agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS), établissement public placé sous la tutelle de l’État, est chargée de contrôler et d’évaluer les organismes du logement social. Ses missions sont précisées à l’article L. 342-2 du code de la construction et de l’habitation.
L’Ancols a contrôlé en 2024 les 30 bailleurs (750 000 logements) les plus susceptibles de rencontrer des difficultés face aux échéances de la loi climat et résilience (aucun n’intervient en Isère). Les enseignements tirés de ces 30 contrôles simultanés ont nourri un rapport thématique qui permet de comprendre les freins à la rénovation énergétique.
La loi climat et résilience de 2021 a modifié la loi du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs.
Depuis le 1er janvier 2025, la remise en location de logements avec une étiquette énergétique G est interdite. Cette disposition concerne tous les bailleurs dont les bailleurs sociaux.
La situation géopolitique a profondément changé avec l’arrivée de Trump au pouvoir évènement qui se conjugue avec la politique de la Russie de Poutine ; il y a un danger réel pour la stabilité de l’Europe depuis l’invasion de l’Ukraine, le droit international est violé de par l’intervention russe dans les campagnes électorales de différents états européens pour aider les candidats d’extrême droite.
Qu’une majorité d’Etats européens, veuillent renforcer leurs budgets militaires parait une attitude politique compréhensible. Par contre le discours de Macron qui explique vouloir augmenter fortement les dépenses militaires, sans augmenter les impôts est inacceptable : sur quelles dépenses seront faites les économies pour dégager les recettes nécessaires à cette option ? Nous pensons que ce sera sur les dépenses d’intérêt social et écologique, déjà largement menacées (école, santé, sécurité sociale, retraites, collectivités locales…). Le recours à la dette sera nécessairement très limité vu les taux d’intérêts des emprunts devenus plus élevés pour notre pays.
Il s’agit d’une affaire complexe et financièrement très délicate car le chiffre d’affaire de Vencorex en 2022 était de 462 M€ et en 2023 il n’était plus que de 272 M€. En 2022 la société était presqu’à l’équilibre, mais en 2023 le résultat d’exploitation était négatif de 50 M€ ! Même allégée des dettes, une reprise d’exploitation par une SCIC demandera un apport financier important, peut-être 250 M€. De plus la concurrence internationale installe des prix de vente des produits finis extrêmement bas qui asphyxie les entreprises chimiques françaises.
Pour tenter de sauver leurs emplois, des salariés de Vencorex proposent avec la CGT une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) demandent d’être aidés par les collectivités locales (communes, métropole, région), par des industriels intéressés à la remise en route des activités de Vencorex et par l’Etat qui devrait être le garant d’une politique industrielle nationale.
Cette étude ne rappelle malheureusement pas le très mauvais coup porté aux bailleurs sociaux par la politique macroniste qui a supprimé le versement des APL aux locataires du logement social et pour éviter de les appauvrir, il a appauvri le bailleur en lui imposant de baisser les loyers du montant des APL supprimées, c’est la RLS (Réduction du loyer de solidarité) qui coûte 1,3 milliards d’euros aux bailleurs chaque année. L’Etat s’est par ailleurs totalement désengagé du financement des bailleurs sociaux. Il serait vraiment urgent de réfléchir à la création d’un service public du logement décliné au niveau national et local
L’étude évoque quatre grands leviers financiers mobilisés par les bailleurs sociaux pour soutenir ces services :
Situation financière et perspectives du système de retraites. Rapport rendu par la Cour des comptes demandé par Bayrou, mais qui ne le satisfera pas car il contredit ses affirmations catastrophistes lors de la discussion budgétaire. « Ce rapport a vocation à servir de base indiscutable à la délégation permanente des partenaires sociaux, qui aura dès lors pour mission de proposer des solutions pour améliorer le système de retraites, dans un objectif de justice et d’équilibre financier. »
PFAS : la loi visant à restreindre l’usage des « polluants éternels » définitivement adoptée par le Parlement. L’Assemblée nationale a largement approuvé ce jeudi 20 février une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces « polluants éternels » massivement présents dans la vie courante, dont l’impact sur la santé inquiète l’opinion et les pouvoirs publics. Son article phare prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception de certains textiles industriels ou « nécessaires à des utilisations essentielles ».
Le Conseil d’Etat confirme l’éviction des chaines C8 et NRJ12. Le Conseil d’État juge que l’Arcom n’a pas commis d’illégalité dans son analyse qui l’a amenée à écarter C8 et NRJ12, aussi bien dans l’appréciation qu’elle a portée sur chacun des dossiers que dans la comparaison de leurs mérites. Toutefois, compte tenu du fait que le groupe Canal+ a retiré sa candidature pour 4 chaînes payantes six jours avant la décision de l’Arcom, le Conseil d’État juge que le régulateur doit, sans délai, lancer une nouvelle procédure d’étude d’impact et de consultation publique pour évaluer si un nouvel appel à candidatures doit être lancé pour attribuer ces quatre fréquences vacantes.
A partir du moment où le PS et le RN refusaient de censurer le gouvernement en cas d’appel au 49-3, sur ces deux budgets, l’affaire était pliée.
Le Budget de l’Etat est définitivement voté suite à l’accord du Sénat et dans quelques jours, ce sera celui de la Sécurité sociale qui sera définitivement voté. Le Conseil Constitutionnel pourrait faire subir quelques corrections à la nouvelle loi de finances 2025.
Le contenu de ces budgets ne satisfait personne, surtout pas lagauche. Validés par la CMP (commission mixte paritaire) où la droite est majoritaire et où toute la gauche a voté contre, ce sont des budgets de droite.
Ils n’apporteront pas de bonnes solutions pour le pouvoir d’achat des classes défavorisées ou pour la classe moyenne ; l’écologie est une grande perdante du budget de l’Etat et les collectivités locales seront mises à la diète même si c’est un peu moins qu’avec les projets des budgets précédents.
Le conseil municipal du 3 février 2025 a autorisé le maire de Grenoble à signer la convention de partenariat avec la Mutuelle « Entrenous » pour la création d’une mutuelle communale. Il s’agissait d’un engagement de la majorité « Grenoble en commun ».
L’accès aux soins et à la prévention reste conditionné par le reste à charge des frais de santé, et près de 16 % des Grenoblois-es ne disposent pas de complémentaire santé (données de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Isère, janvier 2024).
Dans le cadre de son Plan Municipal de Santé Plan Municipal et Contrat Local de Santé de Grenoble – Grenoble.fr, la Ville de Grenoble souhaite mettre en place une mutuelle communale afin de proposer aux Grenoblois-es une complémentaire santé à tarifs négociés, accessible et de qualité pour l’ensemble de la population non couverte via les dispositifs réglementaires existants ou adhérente d’une mutuelle santé souscrite à titre individuel moins avantageuse.
Le ministère du Logement annonce que 98.682 logements sociaux ont été financés par l’État en 2024, soit une hausse de 8,2% par rapport à 2023. Mais c’est un bilan qui inclut les logements sociaux résultant de programmes de l’Agence nationale du renouvellement urbain, soit 13 301 logements. Bilan dérisoire estime l’Union sociale pour l’habitat (USH) qui fait de son côté état d’environ 85.300 agréments de logements sociaux délivrés en 2024, soit une hausse de 4%, en rappelant que les logements sociaux issus de l’Anru sont « déjà existants » puisqu’ils réapparaissent à l’issue d’opérations de démolitions-reconstructions.
Mais ces chiffres sont très en dessous de ce qu’il faudrait faire car la demande de logements sociaux explose : au 31 décembre 2024, quelque 2,76 millions de ménages avaient fait une demande de logement social, soit 100.000 demandes supplémentaires en un an.
Le ski scolaire et la découverte de l’alpinisme sont partie intégrante des politiques publiques pour les jeunes Grenoblois-es depuis des décennies, notamment suite aux actions menées par Sadok Bouzaïene créateur en 2003-2004 du programme « Jeunes en montagne ». En 2020, les élu-es de la majorité promettaient un “droit à la montagne” pour n’exclure personne de l’épanouissement par les activités en montagne. En parallèle, le changement climatique et les menaces croissantes sur la biodiversité, beaucoup plus prégnants dans les Alpes qu’en plaine, ont conduit la municipalité à une approche adaptée en liant les programmes aux défis environnementaux et climatiques.
À compter du 1er janvier 2025, les communes ont toutes la pleine compétence pour l’organisation du service public de la petite enfance (moins de 3 ans) créé par la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi (articles 17 et 18) : « Les communes sont les autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant. »
Mais comme souvent il s’agit plutôt d’un vœu dirigé vers les parents, car il n’est pas assorti de la création d’un droit opposable qui leurs permettrait de se retourner contre la commune en cas de défaut de place. La réalité est une pénurie de professionnel.le.s et le manque de places…
Malgré ce défaut il s’agit d’une petite avancée, car de nombreuses communes ne s’étaient pas emparées de cette compétence facultative avant le 1er janvier 2025 et désormais toute nouvelle implantation sera soumise à l’autorisation de la commune de plus de 3500 habitants, ce qui constitue l’avancée en droit la plus significative.
N’est-ce pas une grande hypocrisie de la part de l’Etat (et du parlement) qui crée un outil sans indiquer avec quels moyens les propositions seront mises en œuvre ? Les communes devront encore une fois se débrouiller. Et surtout, comment les Services de l’Etat vont assurer une vigilance pour ne pas dire un contrôle de l’application des règles édictées. « Faire confiance » ne veut rien dire, hélas l’expérience nous a appris que l’Etat depuis bientôt 10 ans, n’assure plus son rôle de vigilance sur les politiques publiques tant en nombre qu’en qualité de service rendu, des outils d’accueil des jeunes enfants. C’est un peu comme le canada dry, c’est un effet d’annonce de Service Public, sans avoir la réalité d’un vrai Service Public soucieux du bien-être des jeunes enfants.
Le nombre de constructions de logements stagne à un niveau très bas (moins de 260 000 sur 12 mois). C’est grâce aux logements collectifs qu’il y a stagnation contrairement à la construction des logements individuels dont la diminution continue depuis juillet 2022… Est-ce que la diminution des taux d’intérêts va permettre de redresser un peu la situation, ce n’est pas sûr car la difficulté de mettre en place une politique gouvernementale incitative invite à l’immobilisme.
En novembre 2024, les autorisations de logements diminuent (- 5,7 % par rapport à octobre 2024) et s’établissent à 26 900. Le nombre de logements autorisés se situe 30 % en dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De décembre 2023 à novembre 2024, 330 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 44 900 de moins que lors des douze mois précédents (- 11,9 %) et 28 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Les cheminots sont en lutte pour la défense du fret ferroviaire. Il y a eu une action le 21 novembre, et il y a un appel à la grève pour le 11 décembre 2024. C’est un combat important qu’il faut soutenir très largement. Il y a un enjeu à la fois social et écologique.
Le projet gouvernemental de division de Fret SNCF en deux entreprises distinctes, qui sera mis en œuvre dès janvier 2025, est en réalité un projet de casse industrielle visant à liquider le fret SNCF. C’est un affaiblissement considérable du fret ferroviaire qui est programmé, avec des capacités réduites de moitié, alors que sa part dans le transport de marchandises est déjà très faible (10 % en France contre 17 % dans l’Union européenne). Il faudrait au contraire donner des moyens à la SNCF pour doubler la part du fret ferroviaire d’ici 2030 et respecter les engagements environnementaux pris au niveau international.
La casse programmée du fret ferroviaire au profit du privé signifie un accroissement important du nombre de camions, c’est à dire plus de pollution, de gaz à effet de serre, d’encombrement des routes et des autoroutes, et donc d’accidents graves. La casse du fret ferroviaire va forcément nuire au développement du train, alors que les déplacements en train doivent être au cœur d’une politique de transports à la fois sociale et respectueuse de l’environnement.
Pendant le mois de novembre 2024, Grenoble a organisé le « Mois de l’Accessibilité ». Cette mise en avant des politiques publiques en faveur d’une ville pour toutes et tous, est pilotée par Luis Beltran-Lopez, conseiller municipal délégué au handicap et à l’accessibilité.
Le Mois de l’Accessibilité est un événement organisé chaque année depuis 16 ans par Grenoble pour sensibiliser la population aux questions d’accessibilité et d’inclusion des personnes en situation de handicap. Cet événement s’échelonne sur tout le mois de novembre et propose diverses activités et rencontres autour de thèmes en lien avec les handicaps. L’édition 2024, en écho aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, était tournée sur la thématique des Jeux et du Handicap. Pendant ce mois de novembre, plusieurs associations, institutions et acteurs locaux se sont mobilisés pour proposer des ateliers, des conférences, des expositions et des animation, afin de promouvoir l’accessibilité dans différents domaines, notamment sportif. Mais aussi des activités ludiques et artistiques notamment avec des expositions et des découvertes de jeux de société. L’objectif de ce mois est de faire du lien et permettre à tous-tes de mieux comprendre les enjeux et les défis quotidiens que rencontrent les personnes en situation de handicap, qu’il s’agisse d’accessibilité physique (rampe d’accès, signalétique adaptée) ou de communication (accessibilité numérique, langue des signes, etc.).
La construction des logements collectifs s’est stabilisée depuis quelques mois, mais la baisse de constructions de logements individuels, se poursuit principalement les logements individuels purs, les logements individuels groupés diminuent un peu moins. Il est à craindre que le rapprochement des élections municipales ne soit pas une période de relance de ces constructions.
En octobre 2024, les autorisations de logements augmentent (+ 12,9 % par rapport à septembre 2024) et s’établissent à 28 900. Le nombre de logements autorisés se situe 25 % en dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De novembre 2023 à octobre 2024, 335 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39 300 de moins que lors des douze mois précédents (- 10,5 %) et 27 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En octobre 2024, 20 400 logements auraient été mis en chantier, soit 2 100 de plus qu’en septembre 2024 (+ 11,5 %). Le nombre de logements commencés en octobre 2024 serait inférieur de 36 % à sa moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Les passe-droits dans l’éducation nationale à Grenoble. La nouvelle préfète obtient pour son fils un passe-droit dans le collège le plus élitiste de Grenoble. Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ». Voir article de Médiapart du 3 décembre 2024. Le 4 mars 2024, Marianne titrait : Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. Déjà à la Cité internationale, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat, mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste.
Regards croisés sur la précarité énergétique, exposition jusqu’au 15 décembre 2024 à l’Hôtel de ville de Grenoble. La précarité énergétique est souvent synonyme de charge mentale, d’isolement, de honte, mais c’est aussi la recherche de solutions, la débrouille, les stratégies, la ténacité. À travers cette exposition initiée par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Grenoble, vous découvrirez des témoignages, des objets détournés, des quizz, des portraits et des drôles d’oiseaux. Une invitation à se saisir de notre pouvoir d’agir collectif, pour repenser ensemble les questions de précarité, d’accès à l’énergie et de maîtrise des consommations. Exposition ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h50 11, Boulevard Jean Pain.
Analyse des besoins sociaux 2023 : observer la population grenobloise. À Grenoble, l’analyse des besoins sociaux est réalisée par la Mission Observation sociale de la Ville et du CCAS de Grenoble. Le document constitue un outil partagé de connaissance sur la population grenobloise, à l’échelle de la collectivité mais également de ses partenaires et de ses habitant-es. Ce document très riche donne de très nombreux renseignements sur la population et ses évolutions ainsi que sur les populations en difficultés sociales, notamment les familles monoparentales.
Lancement de la saison de plantations 2024-2025 à Grenoble. Présentation de la stratégie de végétalisation de la Ville de Grenoble. Bilan chiffré du patrimoine arboré pour l’année 2023 : 40317 arbres font partie du patrimoine arboré grenoblois dont 31 899 arbres individuels et 8418 arbres en bosquets boisés ; saison 2023/2024 : plantation de 1004 arbres individuels et 1535 jeunes arbres en bosquet boisé, soit 2539 arbres au total ; sur les 3 dernières années : plantation de 2652 arbres individuels et de 13 348 jeunes arbres en bosquets boisés, soit 16 000 arbres : en 2023 : 1449 interventions de soin aux arbres ont été effectuées dont 297 interventions d’abattage sur des arbres morts ; le renforcement de la vigilance apportée aux arbres se traduit par une hausse de 38 % du nombre d’arbres diagnostiqués par des expert-es indépendant-es en 2023 (8640 arbres diagnostiqués en 2023 contre 6252 arbres en 2022) ; 900 nouvelles protections du patrimoine végétal figurent au PLUI…
France, portrait social Édition 2024. Cet ouvrage, réalisé par l’INSEE, rassemble trois analyses des discriminations ressenties et vécues par différents groupes de personnes. Par ailleurs, deux dossiers analysent le niveau de vie des ménages en 2023, année encore marquée par une forte inflation. Enfin, une quarantaine de fiches synthétiques dressent le panorama social de la France.
De nombreuses personnes renoncent encore à faire valoir leurs droits sociaux, par manque d’information, par complexité des démarches administratives ou par crainte d’être stigmatisées. Ce phénomène, connu sous le nom de “non-recours aux droits”, affecte des millions de citoyens chaque année en France. Par exemple les études nationales montrent qu’environ 30 % des ayant droit au RSA ne le demandent pas. Ce non recours est lié principalement au défaut d’information comme l’indique un rapport de la Drees.
La ville de Grenoble et son CCAS ont mis en place le dispositif “Territoire Zéro Non Recours” (TZNR), permettant à chaque habitant-e un accès effectif à ses droits.
Les premiers résultats de cette expérimentation sont encourageants. Selon les données recueillies, de nombreux-ses citoyen-nes qui ne faisaient pas valoir leurs droits auparavant ont pu être identifié-es et accompagné-es dans leurs démarches