Lundi 9 janvier, les défenseurs, les promoteurs d’une clinique réellement mutualiste ont organisé une manifestation de deuil pour tirer le signal d’alarme devant le pompage financier de la trésorerie du GHM au profit du groupe Avec, les deux structures étant dirigées par Bernard Bensaid véritable prédateur, qui achète à tout va et pompe l’argent de l’une, pour payer les lourdes dettes de l’autre, le groupe Avec.
Un conseil d’administration du GHM aurait dû avoir lieu ce jour-là pour autoriser un nouveau prêt de 2,7 M€ du GHM à Avec, portant le total des prêts successifs à 9,2 M€, ce qui représente le coup du rachat du GHM par Bensaid. Les personnels du GHM et leurs soutiens sont très inquiets de voir ce pompage sans fin qui met la clinique mutualiste en grand danger, les prêts n’étant pas remboursés.
Heureusement les plaintes successives commencent à être entendues et prises au sérieux par la justice puisque ce 9 janvier Bernard Bensaid a été mis en garde à vue et entendu pour des soupçons de prise illégale d’intérêts et de détournement de fonds publics. Des perquisitions ont eu lieu. Le conseil d’administration du GHM a été annulé.
Le 11 décembre, le train desservira de nouveau Grenoble et Gap en passant par le col de Lus-la Croix-Haute. Le collectif de l’Etoile ferroviaire des Alpes propose de fêter cet évènement attendu depuis très longtemps. Cette remise en service a été obtenue de longue lutte par les usagers, habitants et élu-es, cependant tout n’est pas consolidé. Les élu-es, à l’initiative du sénateur de l’Isère Guillaume Gontard ont transmis une lettre au président de la Région Aura et au préfet de région, leur faisant part de leurs inquiétudes concernant les travaux de pérennisation de la ligne : « L’absence de visibilité à ce jour concernant l’engagement des travaux de confortement de la ligne menace de nouveau sa pérennité et remettrait en cause les efforts investis jusque-là ».
Mais il faut fêter le retour du train et notre attachement à la ligne en nous retrouvant à Lus-la Croix-Haute le 11 décembre, soit en venant de Grenoble ou de Gap :
–> Départ de Grenoble avec le train de 10h23, retour de Lus avec le train de 13h59 –> Départ de Gap avec le train de 11h50, retour de Lus avec le train de 14h32
Eveline, notre adhérente est partie (ré)conforter les équipes médicales à l’Ile Saint Martin confrontée au cruel manque de médecins; elle nous a envoyé quelques nouvelles pour nous parler des Caraïbes, ces morceaux de France de l’autre côté de l’Atlantique…
« Je rentre d’un petit séjour en Guadeloupe où j’ai vu des très belles choses et aussi vécu de beaux échanges.
Dès le premier jour, au marché aux épices, je suis tombée sur une manifestation contre les violences faites aux femmes, tout un groupe, le poing levé juste au-dessous de la boutique Doudou Traditions … Ensuite touristes et antillaises, beaucoup de femmes mais aussi les quelques hommes qui le voulaient, nous avons écrit au pinceau sur les dalles du marché les prénoms de toutes ces femmes qui nous manquent tant. J’étais encore dans l’incompréhension de l’appel d’une organisation de Grenoble, qui demandait que les hommes (sic !), ne soient pas mis en avant dans le cortège de leur manifestation !!! Cette manifestation universelle m’a requinquée !
Les méthodes du PDG du groupe AVEC et président de l’UMG- GHM (B. Bensaid) sont de plus en plus dénoncées partout en France. A Grenoble le GHM est ponctionné de 1% de son chiffre d’affaires soit 1,7 M€, montant dénoncé par le Comité Social et Économique (CSE) de la clinique qui a assigné la société AVEC au tribunal des référés. Cette convention a été suspendue par la justice, mais le président du GHM n’en tient pas compte et même veut accélérer ces transferts… Rien ne l’arrête.
Ces méthodes sont maintenant dénoncées un peu partout et une question orale a même été déposée à l’Assemblée Nationale décrivant les pratiques de la société AVEC et questionnant le gouvernement sur l’absence de contrôle sur cette société. La Première ministre, dans sa réponse, désavoue les pratiques de la société AVEC et affirme la plus grande vigilance notamment du Ministère des Finances.
Le collectif DEROUTAGE 1075 se mobilise contre la réalisation de l’aménagement de la RD 1075 du col du Fau au col de la Croix-Haute, telle que décidée dans la déclaration d’utilité publique et qui va autoriser le passage de poids lourds de 44 tonnes et augmenter fortement le trafic sur cette route.
Le collectif entend informer les populations du Trièves, mais aussi plus largement celles de l’agglomération qui utilisent cette route touristique.
Voici leur communiqué :
« Alors que la nature se consume, nous continuons à l’ignorer. On constate au quotidien que les instances publiques agissent à contresens de leurs promesses. Aux efforts réclamés par les scientifiques pour réduire le dérèglement climatique, ils répondent le plus souvent, par plus de bétons, de camions, de pollutions. Leurs arguments sont bien connus, développement économique, emploi et sécurité. Ils font fi de la transition écologique et des recommandations du GIEC.
On n’a pas le droit de détruire des espèces protégées, rappelle le juge des référés du Tribunal administratif de Grenoble.
A la demande des associations France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes (FNE AuRA), France Nature Environnement Haute-Savoie (FNE Haute-Savoie), Nouvelle Montagne, Mountain Wilderness France et Ligue de Protection des Oiseaux Rhône-Alpes, le 25 octobre 2022 le juge des référés suspend l’exécution de l’arrêté du préfet de la Haute-Savoie accordant une autorisation environnementale à la commune de La Clusaz pour la réalisation d’une retenue collinaire essentiellement destinée à assurer l’enneigement artificiel de la station de ski.
Le juge des référés considère que la condition d’urgence est remplie du fait que les travaux de défrichement sont prévus en octobre-novembre 2022 et que les opposants au projet qui occupent le site, sont susceptibles d’être expulsés par les forces de l’ordre à brève échéance.
En ces temps d’urgence climatique et de crise énergétique, le CEFV dénonce une intolérable absence de concertation, de considération et de prise en compte des usagers de l’Etoile ferroviaire de Veynes par la Région Sud et la Direction TER.
La première agression s’est passée le 10 octobre à Gap lors de la réunion du comité technique des usagers du TER :
Chaque année, le 17 octobre à 18 h une manifestation est organisée place Edmond Arnaud à Grenoble pour rendre hommage aux victimes de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. C’est le collectif du 17 octobre 1961 de l’Isère, regroupant de nombreuses associations, qui l’organise. Une cérémonie a lieu devant la plaque rappelant cette répression avec le maire de Grenoble et les élu-es municipaux.
Après cette cérémonie, un cortège partira comme chaque fois vers la passerelle St Laurent où seront jetées des fleurs dans l’Isère.
Le 7 septembre, des associations, des syndicats et des habitants ont déposé deux recours au Conseil d’Etat pour contester la légalité de la Déclaration d’utilité publique et de l’Opération d’intérêt national.
Les requérants demandent l’annulation :
du décret n° 2022-993 du 7 juillet 2022 déclarant d’utilité́ publique le centre de stockage en couche géologique profonde de déchets radioactifs de haute activité́ et de moyenne activité́ à vie longue Cigéo
du décret n° 2022-992 du 7 juillet 2022 inscrivant le centre de stockage en couche géologique profonde de déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue 46 (Cigéo), parmi les opérations d’intérêt national mentionnées à l’article R. 102-3 du code de l’urbanisme
La vente de la clinique mutualiste à Doctegestio (devenue la société « Avec »), a été fortement critiquée par les usagers, les personnels de la clinique et les collectivités dont la ville de Grenoble et la Métro car c’était mettre fin à l’esprit mutualiste du GHM.
La justice vient de donner raison au CSE (Comité Social et Economique) de la clinique qui contestait une convention qui imposait au GHM de verser chaque année à la maison mère « Avec » une somme de 1,4% du chiffre d’affaires soit environ 1,7 M€ pour un certain nombre de services fournis par le groupe “Avec”.
Dans une note de juin 2022, le collectif « Nos Services publics » Collectif Nos Services Publics pointe ce qui doit changer pour rendre au service public sa pensée stratégique. Par manque de temps, d’effectifs ou de compétences techniques, les agents publics n’ont plus les moyens de réfléchir sur des enjeux de long terme comme la transition écologique. Le collectif identifie quatre obstacles principaux à l’existence d’une pensée stratégique dans l’administration : l’insuffisance des moyens humains, le peu d’intérêt porté aux travaux des structures publiques de réflexion existantes, le sous-financement de la recherche universitaire et la préférence accordée par le personnel politique au temps court plutôt qu’au long terme. Sur la question des effectifs, Nos Services publics déplore en particulier la tendance à l’externalisation des missions ; ce recours à l’externalisation implique un amoindrissement des compétences techniques de la sphère publique.
Ce collectif est formé de centaines de fonctionnaires ou contractuel·le·s participant, au sein de l’administration, à la conception et à la mise en œuvre des politiques publiques de l’Etat, des collectivités territoriales, des hôpitaux, de la sécurité sociale…
Élections législatives dernières inscriptions sur la liste électorale avant le 4 mai en ligne et le 6 mai sur place. Il faut fournir les documents suivants : Justificatif d’identité, Justificatif de domicile de moins de 3 mois, Formulaire cerfa n°12669. Il est important de voter nombreuses et nombreux. Voir ici.
Samedi 9 avril à 14 h Parc Paul Mistral, Anneau de vitesse. Marche pour le futur, organisée par Greenpeace, Alternatiba et Citoyens Pour Le Climat
Samedi 9 avril, à partir de 14h, à l’Esplanade : ouverture de la foire des Rameaux, jusqu’au 1er mai. Rappel, la foire a été sauvée par l’équipe municipale élue en 2014. L’équipe précédente voulait construire des logements sur toute l’Esplanade et donc la foire, chassée de l’Esplanade, aurait été supprimée.
La décision du président Russe d’envahir l’Ukraine est une remise en cause radicale des engagements, des traités signés et de l’ordre international, par un membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies. Elle fait suite à des agissements en Crimée et au Donbass qui ont déjà montré que ce dirigeant pouvait piétiner ses propres engagements et traités en attisant les séparatismes.
La Charte de l’Organisation des Nations unies, dans son article 2, fonde les principes de l’inviolabilité des frontières, du respect de l’intégrité territoriale des États et de l’interdiction du recours à la force.
La Conférence d’Helsinki (1er août 1975) a organisé le respect des frontières en Europe et donné naissance à l’Organisation pour la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE) dont est membre la Russie.
Les travaux d’urgence ont obtenu difficilement leurs financements. La circulation reprend après un an de travaux sur les lignes Marseille/Briançon et Valence/Briançon avec le retour du train de nuit Paris/Briançon (13 décembre), la circulation s’interrompt entre Vif et Aspres (11 décembre) en attente des travaux d’urgence en 2022.
Pour fêter cela, l’Etoile Ferroviaire de Veynes donne rendez-vous aux élus, usagers, associations, cheminots dans toutes les gares du 11 au 13 décembre 2022.
La saga de la construction très contestée sur une petite parcelle à l’angle du quai Jongkind et de la rue Lachmann à l’Ile Verte n’est pas terminée puisque le maire de Grenoble a refusé pour la 5ème fois le permis de construire.
Il faut dire que le promoteur a acquis un terrain de petite superficie (moins de 400 m2) sur lequel il tient absolument à construire suffisamment de logements pour rentabiliser son achat, soit 7 logements.
Mais pas de chance pour lui, les habitants du 25 quai Jongkind n’acceptent pas de voir leur cadre de vie massacré par une construction qui ne viendrait pas s’implanter dans l’alignement de leur bâtiment, mais qui détruirait la continuité de la végétalisation à cet endroit et détruirait une grande partie de la vue.
Ils ont créé un collectif. Ils sont soutenus par l’Union de Quartier de l’Ile Verte et de nombreux habitants de ce quartier.
L’imposition trop généralisée du passe sanitaire fait couler beaucoup d’encre et suscite de nombreuses contestations. Par exemple, la justice a été appelée à trancher la question de l’accès aux grandes surfaces commerciales qui a obligé le gouvernement à assouplir sa position.
A Grenoble dès le 13 août, le maire a écrit au ministre de la santé pour lui demander une dérogation pour les établissements recevant du public de petite jauge (moins de 50 personnes), dont font partie notamment les bibliothèques. Pas de réponse.
Le 31 août c’est une demande à la ministre de la culture au préfet de l’Isère, mais sans plus de succès à ce jour. D’autres villes ont écrit des courriers dans le même sens au gouvernement (Lyon, Villeurbanne, Strasbourg…), sans réponses non plus. Ce mépris des autorités qui prennent des décisions impactant la vie des citoyens et l’accès aux services publics est décidément une marque de fabrique de ce gouvernement.
Les salariés de la société Cykléo qui gère l’exploitation du service Métrovélo pour le compte du SMMAG sont en grève depuis le 7 septembre.
Cykléo gère ce service dans le cadre du marché public n°2019-673 « Exploitation du service de location vélo et de consignes METROVELO », conclu pour une durée de 4 ans, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023, suivant une délibération de la Métropole du 27 septembre 2019. Puis ce marché a été transféré au SMMAG en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité en 2020.
L’explosion de l’utilisation du vélo (presque 10 000 Métrovélos) n’a pas été anticipée par Cykléo, ni par le président du SMMAG. Les personnels (38 salariés) se plaignent de la dégradation constante des conditions de travail, d’un manque de moyens humains et matériels, d’un dialogue social déficient, de nouveaux logiciels défaillants et mettant en danger la continuité du service public et la satisfaction des usagers. Il n’y a pas assez de mécanicien pour réparer les 1400 vélos en attente. Le logiciel de location n’est pas adapté à la quantité de demandes…
Un décret du 30 août précise l’essentiel de la réforme des modes d’accueil de la petite enfance, en préparation depuis près de deux ans et annoncée par l’ordonnance du 19 mai 2021 relative aux services aux familles. Le gouvernement fait régresser la qualité de l’accueil et des conditions de travail dans ce secteur.
Le décret traite notamment des obligations des assistantes maternelles en matière de déclaration de leurs places disponibles, des traitements et soins médicaux des enfants pris en charge par des professionnels d’un mode d’accueil du jeune enfant, de la réglementation commune aux établissements d’accueil du jeune enfant et des crèches collectives.
Cette réforme a fait réagir fortement « Pas de bébés à la consigne » regroupement de très nombreuses associations, syndicats et professionnels de la petite enfance, qui milite pour une politique publique ambitieuse pour la petite enfance permettant aux familles qui le souhaitent d’accéder à un mode d’accueil de qualité sans barrière financière, car c’est la première condition pour assurer le droit au travail des femmes.
Il faut souhaiter que les collectivités locales résistent à certaines dispositions, qui peuvent dégrader fortement la qualité du service, notamment sur l’encadrement des enfants. Elles devront mettre en place des supervisions des équipes de crèche ce qui est positif et l’inscription de la charte petite enfance qui peut devenir une bonne base pour travailler le projet pédagogique des crèches municipales.