Le Rouge et le Vert suspend sa parution durant les congés de fin d’année et reprendra sa publication début janvier 2020, il souhaite à toutes et tous de profiter au mieux de cette période de fête, malgré les très mauvais coups assénés par le gouvernement Macron. Il y aura déjà à subir la loi de finances 2020 qui poursuivra les attaques graves et continues contre notre système de santé (en particulier les hôpitaux), le logement social, les finances des collectivités et les plus pauvres. L’attaque frontale contre le régime des retraites veut remettre en cause notre système de solidarité entre actifs et retraités ; il est essentiel que les résistances multiples bloquent ce très mauvais coup.
Le vendredi 20 décembre, le conseil de la métropole a adopté le
PLUi en levant les 44 réserves de la commission d’enquête publique et prenant
en compte certaines de ses recommandations. Ainsi la Métro évite que l’avis de
la commission d’enquête devienne automatiquement défavorable si l’une au moins
des réserves n’était pas levée.
Le Plan intercommunal confirme l’amplification de l’effort de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain (38% la réduction de la consommation foncière par rapport à la période précédente), même si on peut estimer que ce n’est pas suffisant. Les recommandations de la commission d’enquête qui sont suivies sont celles ayant fait consensus avec les communes concernées et qui représentent une amélioration du projet sans fragiliser la fiabilité juridique du PLUi si elles risquaient d’atteindre à l’économie générale du plan.
Il y a deux raisons très claires pour ne pas reconnaitre à M.
Carignon une légitimité à participer aux délibérations du Conseil municipal,
même si la légalité le lui permet, sauf s’il est intéressé à l’affaire en débat
ce qui peut arriver.
La première raison que tout le monde connait et qui a été
rappelé avec précision par Claude Coutaz lors d’un vœu aux parlementaires (voir
ci-dessous) qui devrait éloigner les corrompus de leurs victimes. Avoir fait
l’acte le plus grave qu’un élu puisse commettre devrait le disqualifier
définitivement.
La deuxième qui a été révélée avec clarté au Conseil municipal du 16 décembre, c’est de découvrir un élu qui tourne le dos à l’intérêt général en pratiquant exclusivement du pur clientélisme, en profitant de toutes les délibérations pour alimenter sa propre campagne électorale et non les intérêts de la collectivité. Peu importe que ce soit des séries de mensonges, la fin justifie les moyens.
Le conseil municipal du 16 décembre a décidé de la
seconde phase de réhabilitation de l’habitat de la Villeneuve, sur les
copropriétés 60-120 et 130-170 Arlequin. Dans le cadre du nouveau programme de
renouvellement urbain (NPNRU) des Villeneuves, le plan de sauvegarde des
copropriétés de l’Arlequin est un dispositif global de requalification de
l’habitat. Il mobilise d’importantes ressources financières publiques pour
réhabiliter un ensemble immobilier complexe géré en copropriétés et composé de
logements privés et de logements locatifs sociaux. Il a vocation à réhabiliter
énergétiquement les logements et les parties communes, dans l’optique de
réduire les consommations. Les logements seront également rénovés de manière
globale, avec la réfection des parties communes, des réseaux hydrauliques ainsi
que des ouvertures (fenêtres, balcons et loggias).
Tout un symbole ! C’est en tant que délégué du gouvernement Macron qu’O. Noblecourt a déclaré sa candidature à l’élection municipale de Grenoble. Il n’a même pas pris la précaution de démissionner avant de candidater ! La fausse gauche est de retour. D’ailleurs la candidate officielle d’« En marche » a immédiatement déclaré son rapprochement avec Noblecourt. Le PS va devoir faire d’importantes contorsions, lui qui au niveau national se situe clairement dans l’opposition à Macron ; à Grenoble il va devoir soutenir un pur produit du macronisme ambiant. Et GO citoyenneté se trouve aussi piégé, croyant aller à gauche alors que dans « Nouvel air » tout est organisé en soutien au gouvernement puisqu’il n’y a aucune critique de la politique de Macron.
Lors du conseil municipal du 16 décembre, M. Chamussy a fait de nombreuses déclarations d’amour à la politique gouvernementale. Pour l’instant il n’a pas choisi avec qui il va faire campagne, mais il a le choix car il y a deux listes « macronistes ». C’est une position très confortable, il peut faire monter les enchères. Il aime tellement pérorer au Conseil municipal qu’il va avoir du mal à décrocher.
Le nombre de mensonges concernant les finances de
la ville et du CCAS devient très important. Les élus des oppositions ainsi que
des candidats aux élections qui colportent ces mensonges font preuve de paresse
intellectuelle car ils n’ont pas lu les documents budgétaires qui expliquent
dans le détail les transferts financiers entre la Ville et la Métro, entre la
Ville et le CCAS, documents qui sont sur le site de Grenoble. C’est un peu
austère mais tout est dit. Donc globalement les investissements sont restés à
peu près constant et les subventions au CCAS ont été très faiblement diminuées
car il y a eu quelques économies de faites, sans mise en cause de son activité.
Donc les fausses informations colportées démontrent que leurs auteurs ne font
que de la politique politicienne de bas étage.
Lors du recensement, il est demandé aux habitants de plus de 15 ans non
scolarisés, quel est le diplôme le plus élevé obtenu. Les résultats pour le
dernier recensement (2016) sont publiés pour tous les niveaux territoriaux. Une
comparaison entre la ville de Grenoble, la Métro, le Département de l’Isère, la
Région Auvergne-Rhône Alpes et la France montre que Grenoble se détache très
nettement pour le taux de titulaires du bac et plus.
L’INSEE classe les habitants en différentes
catégories, par exemple pour ce qui intéresse cet article :
Sans diplôme ou BEPC, brevet des collèges, DNB (diplôme national du brevet)
CAP – BEP
BAC
Diplôme d’enseignement supérieur
Depuis 10 ans, il y a eu une forte évolution à
Grenoble avec une diminution importante de 8 points des non diplômés et une
augmentation aussi forte des diplômés de l’enseignement supérieur. Par contre
pour les catégories intermédiaires, c’est assez stable
Lors du Conseil municipal, l’adjoint aux finances, Hakim Sabri est passé assez vite sur la dette issue des années de gestion du maire corrompu, mais M. Carignon a protesté car la majorité n’a parlé que de l’explosion de la dette qu’il avait créée, alors qu’elle aurait dû montrer que les impôts n’avaient pas été augmentés durant son mandat (1983 -1995) et que les dépenses de fonctionnement avaient été maitrisées.
Voici donc des graphiques qui répondent à cette demande et qui montrent que la gestion de l’argent public par le corrompu manquait beaucoup de rigueur dans la gestion et que sa mémoire est très détériorée.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales
(ONDRP) présente l’édition 2019 de l’enquête annuelle « Cadre de vie et
sécurité » réalisée en partenariat avec l’INSEE. Il s’agit d’un bilan national concernant la délinquance subie par les personnes
physiques : violences, menaces, vols, tentatives de vol, actes de
vandalisme, fraudes à la carte bancaire…
Il ne s’agit pas des données issues des rapports faits par les
forces de l’ordre, mais d’une enquête de victimisation. Un échantillon de
population est interrogé et l’étude détermine quelle proportion des personnes
interrogées a été victime de violence. Il s’agit donc de chiffres obtenus par
extrapolation et non de données brutes. Mais ces chiffres représentent mieux la
réalité car toutes les victimes ne vont pas porter plainte, on le sait
notamment pour les violences faites aux femmes. L’année 2018 a vu un nombre important d’indicateurs en baisse.
Le seul indicateur qui augmente fortement est celui des débits frauduleux sur
comptes bancaires ; les autres sont stables ou à la baisse.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) lance une plateforme pour signaler les pratiques non conformes au Règlement général sur la protection des données (RGPD). La CNIL répond ainsi aux inquiétudes d’électeurs quant aux conditions d’utilisation de leurs données par les candidats en campagne.
L’utilisation de la plateforme est très simple : l’électeur délivre son
identité, renseigne le nom du candidat et éventuellement celui du parti
politique concerné ainsi que la manière dont il a été contacté (SMS, mail,
téléphone fixe ou mobile, réseaux sociaux, courrier, porte à porte…) et décrit
enfin la pratique à laquelle il a été confronté.
Pour écarter tout risque de non-conformité au RGPD, la Cnil rappelle que
sont inscrites, parmi les obligations des candidats ou des partis politiques,
celles d’informer les électeurs sur l’identité et les coordonnées du
responsable du traitement des données, les finalités du traitement, les
destinataires des données et la durée de conservation des données ».
Le 19
novembre 2019, le tribunal administratif valide un arrêté du préfet de la Drôme
du 24 octobre 2008 qui a autorisé le cirque Muller à présenter au public dix lions
et un hippopotame au sein de l’établissement mobile de présentation au public
d’animaux d’espèce non domestiques. Le 9 mai 2017, l’association « One
Voice » a demandé au préfet de la Drôme de procéder à l’abrogation de
l’arrêté mentionné ci-dessus « en tant qu’il autorise la détention de
l’hippopotame et d’autre part de transférer cet animal dans un sanctuaire aux
frais avancés de son détenteur. Par courrier du 28 juin 2017, le préfet de la
Drôme a fait savoir que le cirque Muller disposait d’un certificat de capacité
pour la présentation au public de l’hippopotame, que son établissement était
régulièrement autorisé et que lors des contrôles périodiques de ses
installations, il apparaissait que s’agissant de l’hippopotame, il se conformait
aux dispositions de l’arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention
et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques dans les
établissements de spectacles itinérants. »
Pour
compenser l’exonération de 500 millions d’euros de taxe foncière dont les
bailleurs sociaux ont bénéficié en 2018, les communes et leurs groupements
n’ont perçu que 16 millions d’euros de la part de l’État, indique un rapport du
gouvernement !!! Les débats au parlement indiquent que la majorité
n’entend pas changer cela pour 2020. Encore une diminution de recette imposée
d’en haut et non compensée. Cela participe à l’étranglement financier des
collectivités.
Un
rapport que le ministère de l’Action et des Comptes publics fait le point sur
le coût en 2018 pour les collectivités territoriales et les établissements
publics de coopération intercommunale des diverses mesures d’exonérations et
d’abattements d’impôts locaux. Les exonérations de taxe foncière sur les
propriétés bâties sont particulièrement mal compensées. En cumulant
l’exonération en faveur des personnes de condition modeste, les exonérations
décidées dans le cadre de la politique de la ville et celles qui portent sur
les logements sociaux, le montant de taxe foncière sur les propriétés bâties
exonéré est grimpé en 2018 à plus de 1,3 milliard d’euros Or, la compensation
de l’État ne s’est élevée qu’à 123,2 millions d’euros, soit 11% du montant
exonéré !!!
L’INSEE dans ses informations rapides du 17 décembre, démontre
qu’en 2018, la forte baisse des emplois aidés a entrainé une légère diminution
de l’emploi public. Ce qui a évidemment impacté l’activité des collectivités
locales et en particulier les communes. Le volume annuel de travail a diminué
de 0,4% par rapport à 2017.
Lundi 16 décembre à 14 h devant le siège de la métropole, rue Bir-Hakeim, rassemblement pour « fêter » le retour du maire corrompu au conseil municipal.
Le 9 décembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, l’ADES a rappelé, lors d’une conférence de presse, que les dégâts du système corruptif grenoblois continuent à peser sur les services publics locaux, sur leurs usagers, sur les contribuables et que le retour du maire corrompu au Conseil municipal complique sérieusement la situation.
C’est pourquoi nous
demandons au Préfet de saisir
les autorités de contrôles, dont le tribunal administratif et la chambre
régionale des comptes afin de disposer d’avis concernant l’impossibilité de
fonctionnement normal des institutions locales de Grenoble en présence du
retour d’un corrompu ayant manié l’argent public à des fins étrangères à
l’intérêt général.
Nous réaffirmons que nous sommes pour la
réinsertion des délinquants, mais pas au milieu de leurs victimes.
Le 9 décembre a été déclarée
« Journée internationale de lutte contre la corruption » par
l’ONU, afin de sensibiliser le monde car « La corruption engendre la
corruption et favorise l’impunité, qui ronge la société… La corruption
s’attaque aux fondements des institutions démocratiques » (Convention des Nations Unies contre la corruption
(résolution 58/4) du 31 octobre 2003)
La corruption est « l’acte le plus grave
qui puisse être reproché à un élu » (CA Lyon, 9 juillet 1996).
Lors du Conseil municipal du 16 décembre, sera voté le budget 2020 de Grenoble. C’est un budget particulier puisqu’il est voté par l’équipe actuelle mais sera exécuté en grande partie par la nouvelle équipe municipale mise en place fin mars 2020. Il est construit dans un champ de contraintes très lourdes. La loi interdit à ce que les dépenses de fonctionnement dépassent de 1,27 % le montant de l’année passée, c’est-à-dire moins que l’inflation.
Or les dépenses de personnel atteignent environ 60 % des dépenses de gestion (fonctionnement moins les intérêts de la dette) vont augmenter de 2,4 % notamment à cause de décision nationales non compensées. Donc il faut que les 40 % d’autres dépenses diminuent en euros courants. Ceci touche les charges générales qui permettent aux personnels de travailler et les subventions aux associations et au CCAS. Le budget 2020, décide de ne pas diminuer les subventions et donc de poursuivre les efforts d’une gestion très rigoureuse de l’argent public.
Samedi 14 décembre, en deux manifestations, va voir se clôturer l’acte 1 de la démarche citoyenne de Grenoble en commun animée par Eric Piolle et soutenue par la quasi-totalité des organisations de gauche écologistes et citoyennes, formant un très large arc humaniste.
La première réunion de 14 à 17 h à la Plateforme (ancien musée de peinture) place de Verdun, verra l’élaboration de la synthèse des très nombreuses propositions à mettre dans un programme municipal et métropolitain. Depuis le 5 octobre, plus de 700 Grenobloises et Grenoblois ont participé aux 8 Fabriques en ville. Près de 150 ont participé aux trois Apéros Philo organisés en soirée. Au total, plus de 600 propositions ont été déposées sur la Fabrique en ligne.
Le deuxième temps du samedi 14 aura lieu de 18 h à 20 h, pour l’inauguration du local de campagne de « Grenoble en commun » au 8 rue Brocherie. Il sera notamment proposé de découvrir la bière artisanale et locale « Grenoble en Commun » ainsi qu’une limonade bio. Un bal populaire animé par un DJ. La convivialité et le partage sont les deux piliers pour bâtir ensemble l’avenir de Grenoble ! Voir une vidéo ici.
Une véritable révolution se fait jour dans les modes de déplacements pour aller au travail dans la ville de Grenoble depuis quelques années. Alors qu’en 2006 il y avait 48,4% d’actifs qui utilisaient la voiture pour aller travailler, il n’y en a plus que 39% 10 ans après.
Il y a 6 000 Grenobloi-ses qui ont changé de mode de déplacement domicile-travail en 10 ans, en abandonnant la voiture pour le vélo et les transports en commun.
Voici les résultats des recensements de l’INSEE concernant les actifs de plus de 15 ans qui ont une activité professionnelle, suivant du mode de transport choisi pour aller au travail :
La candidate pro-Macron, E. Chalas fait de la
surenchère en voulant devenir la plus écologiste de tout le monde. Elle propose
de planter 50 000 arbres dans Grenoble en 6 ans soit 8 300 arbres par an.
Or un arbre coûte en moyenne 3000 € à planter (si on en met la moitié dans les
parcs et la moitié ailleurs), soit un investissement annuel de 25 millions
d’euros !!! Soit environ les 2/3 des investissements annuels de la Ville.
Il va falloir qu’elle explique comment elle finance cela … par la dette ou par
l’augmentation des impôts ou par les deux ? Mais comment est-elle
conseillée et par qui, pour dire de telles âneries ?
L’ancien maire corrompu fait feu de tous bois. Après
avoir proposé de ne pas réparer les dégâts de l’incendie à l’Hôtel de Ville, le
voilà qui s’offusque de la fermeture de la piscine Vaucanson, fermée pour cause
de péril immédiat suite à la chute d’éléments de structure. Mais par contre il
demande la fermeture totale de la mairie pour raisons de sécurité !! Il va
falloir qu’il choisisse ou bien il veut entretenir le patrimoine ou bien il
veut l’abandonner comme il l’a fait avec talent entre 1983 et 1995 avec en
prime une augmentation colossale de la dette puisqu’il empruntait 100% des
dépenses d’équipement car il avait détruit l’épargne en jetant l’argent public
par les fenêtres. Attention, cet homme est dangereux car il est prêt à
promettre n’importe quoi pour être élu.
Voilà que la liste de Noblecourt, pro-Macron se met à regretter que la majorité municipale n’ait pas fait de nombreuses crèches, n’a pas maintenu les subventions aux associations, au CCAS, n’ait pas embauché assez de policiers municipaux, n’ait pas créé de nombreux emplois, n’ait pas financé à 2 millions d’euros les budgets participatifs…. Ils se trompent allègrement dans les chiffres. Ces militants qui se sont désintéressés de l’activité municipale, ne savent pas qu’une politique d’austérité a été imposée aux collectivités par les gouvernements successifs qu’ils ne critiquent pas puisqu’ils les soutiennent (Grenoble a perdu 87 millions d’euros de dotations durant ce mandat). Le message qu’ils font passer : avec nous ça va changer et pour ce faire on va augmenter les impôts locaux pour trouver les financements nécessaires. Attention à la purge….
La
Direction de la recherche, de l’évaluation et des statistiques (Drees) des
ministères sociaux vient de publier « L’aide
et l’action sociales en France – Perte d’autonomie, handicap, protection de
l’enfance et insertion ». Il s’agit d’un ouvrage de 220 pages
téléchargeable qui offre une vue d’ensemble de tout ce secteur, sous un angle
statistique, mais assortie de nombreux commentaires, analyses et explications. Les
fiches thématiques sont le résultat de l’enquête « Aide sociale » que
la Drees collecte chaque année auprès de l’ensemble des conseils
départementaux, qui sont les premiers acteurs de l’aide sociale.
Voici
l’avant-propos de l’ouvrage :
« L’aide et l’action
sociales en France relèvent de multiples domaines de l’action publique, et en
particulier de la lutte contre la pauvreté et les exclusions, de l’aide aux
personnes âgées ou handicapées et, enfin, de l’enfance, la jeunesse et la
famille. L’ouvrage rassemble et synthétise les statistiques disponibles en 2019
et s’appuie principalement sur les résultats de l’enquête Aide sociale que la
DREES collecte chaque année auprès de l’ensemble des conseils départementaux,
premiers acteurs de l’aide sociale.
La politique du logement d’E. Macron est de plus en
plus inquiétante. Après avoir décidé de transformer radicalement la politique
du logement social en étranglant les bailleurs sociaux, notamment ceux qui,
sont dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, il poursuit
sa recherche d’économies en ralentissant le déblocage de crédits pour la rénovation
urbaine. En effet, un rapport sénatorial, élaboré dans le cadre du projet de
loi de finances 2020, questionne l’engagement de l’État concernant le
financement du programme de rénovation urbaine. La sénatrice qui rapporte au
nom de la commission des affaires économiques, soupçonne l’Etat de vouloir
étaler sa participation financière. L’Etat ne finance plus que 10 % des
subventions apportées pour la rénovation urbaine. En effet sur les 10 milliards
de subventions, 6,6 sont apportés par Action Logement (l’ex 1% patronal) et 2,4
milliards sont apportés par la Caisse de garantie du logement locatif social
(CGLLS), c’est-à-dire par les bailleurs sociaux.
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