Grenoble agit pour offrir le meilleur parcours possible aux jeunes grenoblois.es
Quand le lundi matin paraît un article pleine page du DL sur un gros titre « entreprises et associations unies contre la précarité », on se dit que la semaine commence bien et malgré un ciel qui se partage entre le gris et le bleu ! Il y a dans ce grand service de la ville de Grenoble, beaucoup de ciel bleu pour les jeunes concernés par cette offre. Toutes les associations citées apportent des pierres plus ou moins importantes à un soutien dans nombre de domaines. Le nombre de jeunes concerné.es n’est pas identique pour ces différentes associations, ce qui compte c’est le résultat d’un partenariat qui permet une grande levée de fonds pour un accompagnement de la jeunesse, surtout les plus démuni.e.s, en partant des très jeunes enfants et leurs parents jusqu’à l’accès à l’emploi et à un logement.
Ces différentes propositions s’additionnent aux autres initiatives en direction de la jeunesse, action publique, associatives, qu’elles soient sportives, groupes de paroles pour les familles isolées, le soutien à la scolarité, ou aux jeunes parfois très isolé.es face à leurs difficultés. Ce beau bouquet de solidarités, offrent des espaces de respiration qui permettent de poursuivre un chemin où les difficultés existeront encore, mais elles paraîtront moins lourdes et moins désespérantes.
Le scénario de l’exercice combinait plusieurs risques naturels présents sur le territoire de la collectivité : d’abord de fortes pluies, cumulées à un redoux et la fonte des neiges associée, auxquels des salves orageuses ont été rajoutées, pour les besoins de l’exercice. Les conséquences de ces événements « primaires » conduisant à l’occurrence d’événements « secondaires » :
Le Programme en bref de l’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise pour 2025 présente une vision globale de son programme partenarial d’activité de cette année. Les études, projets ou missions présentés dans ce document illustrent la diversité des expertises thématiques d’une agence utile dans le faire, apportant des réponses appropriées aux préoccupations de ses membres.
Une agence utile, qui répond aux besoins des territoires :
Comment anticiper les mutations et construire une vision partagée des futurs de mon territoire ? Comment connaître et comprendre les évolutions de mon territoire pour décider avec plus de clairvoyance ? Comment construire une planification territoriale spécifique et efficace correspondant aux réalités de mon territoire ? Comment impulser et concrétiser les projets de mon territoire ? Comment alimenter ma connaissance des sujets à enjeux et préparer mon territoire aux transitions ?
Un plan de prévention du bruit dans l’environnement (abrégé PPBE) est un document dont l’objectif est d’améliorer au quotidien le cadre de vie et la santé des habitants par la prévention et la réduction du bruit dans l’environnement. Ce document stratégique a été mis en place à l’initiative de l’Union Européenne par la Directive européenne 2002/49/CE afin notamment de permettre une évaluation harmonisée de l’exposition au bruit dans l’environnement, dans les vingt-huit États européens. La métropole est compétente en matière de PPBE. Une consultation du public par voie électronique est prévue et se déroulera durant 61 jours du mardi 22 Avril, jusqu’au lundi 23 Juin 2025 à 18h. Une consultation sur place est aussi possible au siège de la Métro.
Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement permet :
De dresser des cartes du bruit pour les 49 communes, concernant trois sources : les routes, les voies ferrées, et l’industrie.
D’identifier des zones « à enjeux », sur lesquelles la valeur limite est dépassée et la population exposée importante. Les zones « calmes » du territoire sont également identifiées.
De lister les actions visant à réduire ou prévenir le bruit dans l’environnement, réalisées dans les 10 années précédentes avec leur bilan, ainsi que celles engagées et à venir dans les 5 années suivantes.
Un porte-parole de Marine Le Pen en 2022 était lui aussi payé par le Parlement européen. Comme quoi le risque de récidive était très présent. Le parti d’extrême droite a été condamné pour son « système » d’assistants fictifs mis en place jusqu’en 2016. Mais selon les informations de Mediapart, Andréa Kotarac (conseiller régional RN) a été illicitement le porte-parole de la candidate du RN lors de la dernière campagne présidentielle. Le contrat d’assistant parlementaire accrédité d’Andréa Kotarac est un contrat à temps partiel à trois quarts temps, rémunéré selon la grille du Parlement européen au moins 3 750 euros brut par mois (environ 5 000 euros s’il avait été à temps plein). L’assistant doit donc en théorie consacrer 75 % de son temps à son député-employeur. Ce temps de travail, l’assistant doit l’effectuer à Bruxelles, Strasbourg ou au Luxembourg. Cette obligation contractuelle est indiquée dans le « régime des règles applicables aux fonctionnaires et autres agents », qui cadre les activités des assistants parlementaires accrédités. Ce régime prévoit une possibilité de s’engager dans une campagne électorale sous condition d’une demande préalable obligatoire et si l’activité reste modeste. Andréa Kotarac n’a pas fait cette demande. La justice devrait être saisie.
La ligne aérienne, le Puy en Velay-Paris, du fief de Laurent Wauquiez, a été sauvée avec l’argent des contribuables de la Région. Cette ligne est ultra déficitaire depuis des années, la liaison entre la préfecture de Haute-Loire et l’aéroport d’Orly a été rétablie après l’élection de l’ex-président d’Auvergne-Rhône-Alpes à l’Assemblée nationale. Pour permettre le maintien Le Puy-Orly le conseil régional a plus que doublé son financement pour le porter à 1 million d’euros ! La compagnie aérienne Twin Jet assure l’exploitation des trajets depuis 2016. Une décision prise le 28 mars 2025 par la commission permanente du conseil régional.
Inspirés par « L’Affaire du Siècle », 14 personnes lancent une action en justice contre l’État, accompagnées par Greenpeace France, Oxfam France et Notre Affaire à Tous, pour exiger une meilleure protection. Elles l’accusent de manquer à son obligation de protéger tous·tes les citoyen·nes face aux conséquences du changement climatique.
Le gouvernement a présenté son troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) le 10 mars 2025. Le contenu de ce plan est largement insuffisant : il ne protège pas efficacement, ni de façon juste, les populations exposées aux risques climatiques et ne garantit pas un financement à la hauteur des enjeux. Une fois encore, les réponses apportées sont trop lentes, trop faibles et trop éloignées de la réalité des sinistré·es.
Manque d’eau potable, maisons fissurées, pertes agricoles : énormément de Français·es subissent déjà, au quotidien, les conséquences d’un État qui ne les protège pas suffisamment et manque à l’une de ses missions.
Face à l’augmentation du nombre de personnes précaires vieillissantes, accueillies dans les structures d’hébergement et le logement accompagné, l’Uniopss a conduit, en 2024, une étude afin d’identifier et de proposer des solutions alternatives adaptées. Objectif : accompagner au mieux l’avancée en âge et la perte d’autonomie des personnes concernées.
De plus en plus de personnes vieillissantes sont accueillies dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) ou présentes dans les logements accompagnés (comme les pensions de famille). Ainsi, en Ile-de-France, 9 % des personnes accueillies dans les structures AHI (accueil, hébergement, insertion) sont en perte d’autonomie1. De surcroît, leur vieillissement est souvent précoce suite à un parcours de vie chaotique.
Un accès inégal aux espaces verts dans les grands centres urbains. Une étude de l’INSEE montre que la ville de Grenoble est très bien placée. Dijon, Grenoble ou Reims sont les villes les mieux équipées puisque neuf habitants sur dix atteignent un espace vert en marchant jusqu’à 15 minutes, contre moins de quatre habitants sur dix à Quimper, Nîmes ou Bourges. Les espaces verts publics, tels que les parcs, jardins et forêts, jouent un rôle essentiel dans le cadre de vie des citadins, en offrant des lieux de détente et de loisir au cœur des villes. Pourtant, au sein des grands centres urbains, un habitant sur deux n’a pas accès à un espace vert public à moins de cinq minutes de marche de son domicile. Cet accès est fortement influencé par la morphologie du territoire. En effet, la couverture et la disponibilité des espaces verts varient selon l’aménagement urbain, les spécificités géographiques et la densité de population. Ainsi, la part de forêts publiques tend à diminuer à mesure que la population et la densité augmentent, alors que les villes plus densément peuplées concentrent davantage de parcs et jardins, généralement plus accessibles à pied.
Rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance. La commission estime que la recentralisation de cette politique ne résoudrait rien, mais demande une implication forte de l’État dans le pilotage de la protection de l’enfance, en lien avec les départements et les associations. Elle fait 92 préconisations dont certaines mesures à mettre en œuvre immédiatement, comme un audit pour identifier les fragilités de chaque territoire, en insistant sur la gravité de la crise du secteur et sur les lourdes conséquences pour les enfants et jeunes concernés. Il faut un changement de paradigme autour de trois priorités : les interventions à domicile, des normes pour les établissements et des contrôles renforcés.
Un enfant sur 250 meurt avant l’âge d’un an en France. En 2024, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 4,1 décès pour 1 000 enfants nés vivants. Depuis 2011, le taux de mortalité infantile a augmenté, passant de 3,5 ‰ à 4,1 ‰ en 2024. Cette hausse s’explique uniquement par celle de la mortalité de 1 à 27 jours de vie, qui est passée de 1,5 ‰ à 2,0 ‰. Depuis 2015, le taux de mortalité infantile en France est supérieur à la moyenne de l’Union européenne. Les garçons risquent 1,2 fois plus que les filles de mourir avant l’âge d’un an et les enfants issus d’un accouchement multiple (comme des jumeaux ou triplés) 5 fois plus que les autres enfants. Le risque est aussi plus élevé pour les mères très jeunes ou très âgées, les employées, les ouvrières, les inactives. En revanche, le taux de mortalité infantile est plus faible pour les mères âgées de 26 ans à 37 ans. De 2010-2014 à 2015-2022, le taux de mortalité infantile est resté stable ou a légèrement augmenté, quelles que soient les caractéristiques des enfants, sauf pour ceux issus d’un accouchement multiple, pour lesquels il a nettement augmenté.
Mercredi 16 avril 2025, à 18h30, à la Maison des Associations rencontre/débat avec Olivier Lecour Grandmaison. A l’occasion du 80ème anniversaire des massacres commis en Algérie le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, le collectif 17 octobre 1961-Isère invite Olivier Lecour Grandmaison qui est historien, spécialisé dans l’histoire coloniale, initiateur de la campagne pour la reconnaissance de ces massacres comme « crime contre l’humanité ». Il interviendra sur le thème : « L’autre 8 mai 1945, un crime contre l’humanité qui doit être reconnu ! »
Le tribunal de commerce de Lyon a rendu son délibéré, il donne le feu vert à la proposition du groupe chinois Wanhua BorsodChem de maintenir une activité croupion d’environ 50 personnes, pour un prix de cession de seulement 1,2 M€.
Evidemment la solution de la coopérative manquait cruellement de temps pour avoir suffisamment de fonds pour reprendre plus de 270 emplois et les anciennes activités de Vencorex qui auraient permis d’éviter d’autres licenciements dans les autres entreprises de la plateforme.
Le tribunal de commerce juge irrecevable le projet de reprise des salariés, car les financements réunis ne permettaient pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de quinze jours.
La responsabilité de l’Etat est vraiment engagée, la lenteur de ses réactions, le désintérêt de ce qui peut se passer sur un territoire, alors qu’il lui suffisait d’avancer une somme relativement modeste pour permettre un redémarrage et attirer d’autres industriels. Il a laissé volontairement pourrir la situation depuis septembre 2024.
L’inauguration du nouveau Lycée Mounier a eu lieu le 10 avril 2025 en présence du maire de Grenoble, de la vice-présidente de la Région chargée des lycées, du recteur de l’Académie nouvellement arrivé et du proviseur du lycée. Une visite détaillée des bâtiments a permis de découvrir un lycée moderne, aux normes environnementales actuelles et de plus avec des équipements modernes et en nombre permettant aux enseignants et aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
De nombreuses personnes ayant participé à la lutte qui a permis d’éviter la disparition du lycée ont découvert avec beaucoup d’émotion le résultat de leur combat débuté en 2010, qui a été rappelé par le maire de Grenoble, Eric Piolle, qui au début de cette histoire était conseiller régional.
Pour lire un court rappel de cette histoire, où l’ADES a apporté un efficace soutien, voir ici.
Le 25 septembre 2023, la Ville de Grenoble se dotait d’une stratégie alimentaire globale. Celle-ci vise à créer un droit universel à une alimentation saine, de qualité et résiliente face aux multiples crises actuelles et futures qui fragilisent les systèmes agricoles et alimentaires.
A Grenoble, en 2018, avant même la crise du Covid-19, 20% des Grenoblois-es déclaraient se priver de nourriture en quantité ou en qualité faute de moyens. Cette situation s’est aggravée affectant de manière disproportionnée les jeunes, les familles monoparentales et les ménages à faibles revenus. En 2022, à Grenoble, l’analyse des besoins sociaux réalisée par le Centre Communal d’Action Sociale auprès des moins de 25 ans a révélé que 44% des jeunes interrogés déclaraient se restreindre sur leurs achats alimentaires pour finir le mois.
Six adultes sur dix et un enfant et adolescent sur trois seront en surpoids ou obèses d’ici 2050 sans une action immédiate et efficace des gouvernements (The Lancet 2025). À l’échelle nationale, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la consommation totale. L’action locale sur le système agroalimentaire se révèle primordiale afin notamment d’inciter à la consommation de produits bio, dont la production émet moins de gaz à effet de serre et nécessite moins de surface de culture.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté les subventions pour 6 missions locales pour l’année 2025. Lors de la préparation du budget 2025 de la Métro, devant les difficultés à boucler un budget très difficile, il avait été proposé de n’affecter que 80 % des montants des subventions à de nombreuses associations dont les Missions locales ; elles ont tiré le signal d’alarme, puisque les autres financeurs avaient annoncé des diminutions et des mobilisations ont permis de sauvegarder les subventions métropolitaines au niveau de 2024.
Le conseil de métropole a décidé pour 2025 le même niveau de soutien aux Missions locales qu’en 2024, soit 1 713 183 euros en fonctionnement.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté l’ensemble des budgets 2025, à savoir le budget principal et 10 budgets annexes. Les budgets annexes, distincts du budget principal, permettent d’établir le coût réel d’un service et de déterminer avec précision le prix à payer par les seuls utilisateurs du service pour équilibrer les comptes (les règles imposées pour l’équilibre du budget principal sont valables pour tous les budgets annexes).
Contrairement au budget principal, ils n’ont pas été atteints directement par la loi de finances nationale qui imposait à la Métro de faire environ 15 M€ d’économies en fonctionnement si elle voulait maintenir ses épargnes et ses investissements. Mais certains budgets annexes ont dû être adaptés, là où il y avait habituellement une intervention du budget principal. C’est le cas notamment pour l’eau et l’assainissement où l’aide d’environ 300 k€ pour l’allocation eau a été supprimée. Dès lors, les budgets annexes eau et assainissement ont été contraints de reprendre cette dépense à leur compte.
Parmi les 10 budgets annexes, 6 ont des recettes de fonctionnement dépassant les 5 M€.
Le président de la métropole conformément à la loi (article L.2122-18-1 du CGCT) a un pouvoir discrétionnaire pour retirer une délégation à un vice-président, mais il ne peut le faire dans un but autre que l’intérêt du service et le retrait ne peut pas être motivé par la volonté de rééquilibrer la répartition des délégations en fonction des différents courants représentés au conseil métropolitain (Conseil d’Etat, 20 mai 1994, n°126958). Or ce qui s’est passé le 4 avril 2025 lors du conseil de métropole peut interroger sur la régularité des décisions successives.
Le 3 avril 2025 par un arrêté, le président, retire sa délégation de chargé des sports au vice-président, Thierry Semanaz.
S’il y a retrait d’une délégation à un vice-président, le conseil métropolitain doit statuer sur le maintien ou non de la fonction de vice-président créée par le conseil en septembre 2020. Si le conseil maintient la fonction sans délégation, il ne peut plus y avoir de conseillers délégués.
Rappelons ce qui s’est passé lors du conseil du 7 juillet 2023 lorsque le président a demandé au conseil de ne pas maintenir Lionel Coiffard dans sa fonction de vice-président, après lui avoir retiré sa délégation : le conseil de métropole ne l’a pas suivi, le président a donc été obligé de lui redonner sa délégation pour maintenir l’exécutif en l’état.
Le 4 avril 2025, le conseil a voté contre le maintien de la fonction de vice-président pour Thierry Semanaz, mais personne n’a jamais mis en cause la qualité du travail de vice-président aux sports.
Dimanche 6 avril 2025 a été publiée la première édition du nouveau média « LE J » dont l’objectif est de délivrer une information citoyenne, indépendante et locale, dans le périmètre de l’ancienne région Rhône-Alpes. Il s’agit d’un journal vidéo.
Les animateurs du « Journ’Alpes » se sont réunis au sein d’un collectif de bénévoles qui s’engage à promouvoir la vie démocratique dans notre région, indissociable de la liberté d’expression et des principes fondamentaux.
« Nous sommes persuadé-e-s que la diversité est source de complémentarité et non d’exclusion, que les divergences doivent servir le débat et que l’information ne peut cohabiter avec l’uniforme et l’uniformité.
Nous sommes attaché-e-s aux règles fondamentales qui permettent de vivre ensemble en restant fidèles au mot « Liberté » que la République définit à l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui… » ; nous y ajoutons « et à l’environnement » comme nous y oblige la Charte de l’environnement.
Faire vivre les solidarités au quotidien à Grenoble. Depuis 2014, la majorité municipale développe une politique de solidarité ambitieuse pour que chaque habitante et habitant de Grenoble puisse vivre dignement. Une ville engagée contre la précarité, où l’entraide et la justice sociale sont au cœur de l’action publique. Une ville qui lutte contre les inégalités, qui soutient les plus vulnérables et qui fait vivre les solidarités, ici et à l’international. Voici les têtes de chapitre de ce document de synthèse : Crise covid et crise énergétique : répondre aux effets des crises par plus de solidarité. Lutter chaque jour contre toutes les discriminations pour une ville plus solidaire. Faire vivre les valeurs grenobloises de solidarité à l’international. Proposer des lieux refuge, d’accueil, d’écoute ou de répit pour celles et ceux qui en ont besoin. La tarification solidaire pour un accès équitable aux services publics
Commerces : « Halte au Grenoble bashing ! » C’est le titre d’un article du magazine « Présence » François Gagliardi, responsable de l’activité commerces au sein de l’agence Axite CBRE à Grenoble, dresse un bilan positif de l’immobilier commercial à Grenoble. « On observe une très nette progression, avec plus de 14 000 m2 de transactions réalisées hors centres commerciaux : c’est plus de trois fois plus qu’en 2023. » Le nombre de transactions est passé de 37 à 52, effectuées pour 70 % d’entre elles à Grenoble intra-muros. Cette dynamique est confirmée par un taux de vacance resté stable, à 12 %. « C’est faible par rapport à d’autres villes de France et c’est le même taux de vacance qu’il y a vingt ans à Grenoble, à une époque où l’on ne s’en formalisait pas. » François Gagliardi regrette la persistance du « Grenoble bashing », totalement infondé selon lui. « La problématique qui touche les commerçants à Grenoble est identique à celle observée partout ailleurs en France et même à l’échelle européenne : c’est la rentabilité… Autrement dit, les difficultés rencontrées par certains magasins grenoblois ne sauraient être imputées à la ville elle-même.
Appel à la mobilisation des entreprises du territoire grenoblois pour lutter contre la précarité des jeunes de 0 à 25 ans. Depuis 2023, la Ville de Grenoble, le CCAS, GAIA, des associations et entreprises grenobloises se sont associéespour porter le dispositif Ambition Jeunesse, créé initialement par Break Poverty. Le programmevise à mobiliser les entreprises pour lutter collectivement contre la précarité des 0 à 25 ans à Grenoble et soutenir la réussite de 9 000 jeunes et parents de tout-petits. Suite à un diagnostic deterrain réalisés en 2023, 8 projets associatifs ont été sélectionnés pour combattre le déterminismesocial et la précarité des jeunes, des enfants et de leurs parents. Aujourd’hui, la Ville, le CCAS etGAIA, structure porteuse du dispositif à Grenoble, appellent largement les entreprises du territoireà rejoindre l’un des 8 projets, comme l’ont déjà fait 18 d’entre elles. Un grand événement de mobilisation a eu lieu le mercredi 9 avril. https://www.grenoble.fr/uploads/Presse/pse_fichier/b8/2114_007_CP-Ambition-jeunesse.pdf
Il faudra attendre quelques jours pour connaitre la décision du tribunal de commerce de Lyon sur l’avenir de Vencorex, l’audience a eu lieu jeudi 3 avril et le tribunal a mis en délibéré, le jugement sera rendu public le 10 avril.
Il y a toujours seulement deux offres ; soit le tribunal décide la liquidation de Vencorex soit il choisit l’une des deux offres :
Celle du groupe chinois Wanhua BorsodChem qui propose de reprendre très peu de salariés, une cinquantaine.
Celle de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) portée par des salariés de Vencorex, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) et plusieurs collectivités locales, dont la métropole, des communes et prochainement la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce projet envisage la reprise totale des actifs corporels et incorporels de Vencorex, ainsi que 273 employés sur les 301 que compte désormais l’entreprise, après une première vague de licenciement en mars. Les salariés proposent un prix symbolique de 2 euros pour cette reprise.
Sans surprise, le tribunal judiciaire de Paris a rendu son jugement en première instance sur le financement des assistants parlementaires du RN. La seule question qui agitait le landernau politique était de savoir si, concernant Marine Le Pen, la loi s’appliquerait, c’est-à-dire son inéligibilité immédiate.
Depuis les premières révélations de Médiapart il y a 12 ans, cette affaire s’étire en longueur. Le parti d’extrême droite s’enrichissait en finançant les postes de certains de ses permanents, en faisant travailler à son profit les assistants parlementaires payés par le Parlement européen. La justice reconnait qu’il ne s’agissait pas d’enrichissement personnel de Marine Le Pen ou de ses co-accusés, mais un enrichissement du RN qui ainsi gagne des marges de propagande et de diffusion pour gagner des voix.
Ce parti est condamné à 2 millions d’euros d’amende dont un avec sursis et doit verser 4,4 millions de dommages-intérêts au Parlement européen.
Marine Le Pen, elle, est condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire (application immédiate) et à quatre ans d’emprisonnement – dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique.