Le Premier ministre s’était engagé à répondre le 20 février aux demandes des syndicats et de nombreux élu-es du territoire sur l’avenir de Vencorex et d’Arkema. La réponse le 21 février est reçue comme une claque par les salariés et les élu-es.
Le gouvernement ne veut pas d’une nationalisation provisoire de Vencorex, ce qui devrait conduire à la reprise par BorsodChem de 50 salariés de Vencorex sur les 460, seule proposition qui devrait être examinée par le tribunal de commerce de Lyon le 6 mars.
Les conséquences sur les autres activités de la plateforme risquent d’être très négatives, le premier ministre renvoyant les solutions vers les élu-es locaux : « Je souhaite vivement qu’un avenir soit donné à la plateforme de Pont-de-Claix par l’intermédiaire d’un pacte territorial avec les élus locaux. Les travaux (…) permettront d’identifier précisément les actions à mener, les acteurs à mobiliser et les modalités de prise en charge des coûts de démantèlement et de dépollution ».
Pour lui il n’y a pas de menaces sur la pérennité de certaines activités de la plateforme de Pont de Claix avec la disparition de l’approvisionnement en sel et chlore par Vencorex : « des solutions existent et permettent aux entreprises concernées (Arkema, Framatome, Ariane Group, ERDF) de ne pas être confrontées à des problématiques d’approvisionnement ». Le sel viendrait d’Allemagne et le chlore d’une autre source française.
Pour les municipales 2026 à Grenoble, Alain Carignon appelle à une large entente politique autour de sa personne et, en réponse, Emilie Chalas la cheffe de file des macronistes à la mairie, s’est empressée d’ouvrir un dialogue avec l’ancien maire corrompu.
Alain Carignon réécrit l’histoire une fois de plus en affirmant avec l’aplomb qu’on lui connait (DL du 21 février 2025) : « Mon histoire politique et personnelle, le fait que j’ai été injustement sali ». Encore une affirmation totalement fausse, Alain Carignon s’est sali lui-même dans une série d’importantes malversations révélées par la justice jusqu’à commettre l’acte le plus grave pour un élu comme le prouve la Cour d’appel de Lyon du 9 juillet 1996.
« …il n’a pas hésité à trahir la confiance que ses électeurs lui manifestaient, en monnayant le pouvoir de maire qu’il tenait du suffrage universel, afin de bénéficier d’avantages matériels qui se sont élevés à 19 073 150 francs et de satisfaire ses ambitions personnelles ; qu’il a ainsi commis l’acte le plus grave qui puisse être reproché à un élu ; qu’un tel comportement est de nature à fragiliser les institutions démocratiques et à faire perdre aux citoyens la confiance qu’ils doivent avoir en des hommes qu’ils ont choisis pour exercer le pouvoir politique…
Le 20 février, l’ADES a organisé une table ronde sur la politique énergétique dans l’agglomération. Autour de Marion Carroz spécialiste de longue date des questions énergétiques, se trouvaient Fabienne Mahrez, présidente d’Energ’Y Citoyennes, Alan Confesson, maire-adjoint de Grenoble, président de la Compagnie de chauffage, Vincent Fristot, maire-adjoint de Grenoble, président de GEG et Nicolas Kada, maire-adjoint de Grenoble, vice-président du CCAS.
Pour lancer la discussion, Marion Carroz présente une image des flux d’énergie dans la métropole en 2022 : dans sa partie gauche la production d’énergie primaire sous toutes ses formes, énergies qui vont être consommées localement (8,4 millions de MWh). La majorité des énergies consommées proviennent de l’extérieur de la métropole (importation de 7,1 millions de MWh).
La quasi-totalité de l’énergie est consommée dans le résidentiel, le tertiaire, l’industrie et les transports et on peut rappeler que pour les ménages, les émissions de gaz à effet de serre se trouvent en grande majorité dans le chauffage du logement, l’alimentation et les mobilités. Il est donc essentiel que les politiques choisies pour diminuer les gaz à effet de serre aient l’impact le plus faible sur les ressources des ménages en premier lieu sur les plus fragiles, ce qui exige une vision sociale dans les choix à faire.
Le 21 janvier 2025, le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse n’avait pas suspendu les travaux de l’A69 car le tribunal allait statuer au fond le mois prochain. L’audience du Tribunal administratif qui s’est tenue mardi 18 février dernier ne laissait que peu de doutes sur l’issue des débats. La rapporteure publique introduisant les débats a eu des mots assez durs contre la raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) accordée par le préfet au projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à Castres. Cette RIIPM permettait au concessionnaire de se soustraire aux obligations de préserver les espèces protégées.
Le tribunal a jugé le 27 février 2025 que le projet autoroutier est annulé faute de nécessité impérieuse à le réaliser.
Mais il peut y avoir appel, ce qui repoussera le projet et souhaitons-le, tuera définitivement cette aberration.
Voici le commentaire du tribunal et le lien pour lire ce jugement historique :
Les juges invoquent une violation de l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme, concernant le « droit à la vie ».
« Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d’une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi. La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire… »
Rémi Fraisse âgé de 21 ans, avait été tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014.
Un arrêté du ministère de la Culture précise : « Au point de vue de l’histoire et de l’art, la conservation de l’Hôtel de Ville représente un intérêt public, dans la mesure où cette œuvre majeure de l’architecte Maurice Novarina, en collaboration avec Jean Prouvé et Joseph-André Motte, constitue un exemple remarquable d’œuvre d’art totale pour l’architecture édilitaire du milieu du XXe siècle, dans sa structure architecturale, particulièrement lisible dès la trémie centrale et dans les espaces d’accueil du rez-de-chaussée surélevé encore préservés. »
Pour accompagner l’adaptation des zones urbaines de l’agglomération au changement climatique, Grenoble-Alpes Métropole a délibéré en février 2022 son Plan canopée, qui fixe comme ambition de développer fortement la canopée, pour un effet climatiseur sur la ville. C’est l’AURG qui effectue le développement méthodologique d’un indice canopée, qui permette de fixer la situation de départ et de suivre son évolution tous les 3 ans.
Nous sommes en ville, mais la campagne et ses agriculteurs, apiculteurs, éleveurs nous intéressent et nous sommes solidaires des luttes de celles et ceux qui souhaitent réaliser un travail de qualité et protecteur de l’environnement, pour offrir une nourriture saine à toutes et tous. Nous savons à Grenoble, en Isère et ailleurs, que les « paysan-nes » traversent encore des périodes difficiles. Leurs revenus sont fragilisés à cause d’épidémies successives sur les différents élevages, des atteintes à la biodiversité comme l’extinction des abeilles, tellement indispensables à la pollinisation ou encore les épisodes de tempêtes destructrices des arbres et de l’environnement et tant d’autres difficultés.
Mais dans notre région Auvergne Rhône Alpes, nous avons un Conseil régional à 2 têtes, un président et son conseiller spécial. C’est probablement cette curieuse doublette, qui a le temps d’écrire et d’envoyer par voie postale une lettre nominative à chacun.e des exploitant.es agricoles de notre vaste région.
« Le juge des référés du Tribunal administratif de Grenoble a prononcé la suspension de l’exécution de la délibération du 20 décembre 2024 du conseil municipal de la commune de Talloires-Montmin visant à organiser un referendum local sur le lieu d’implantation d’une gendarmerie.
Riches un jour, riches toujours ?La mobilité sociale des riches est faible. Pour être riche une année, rien de tel que d’avoir été riche quinze ans plus tôt. Près de 60 % des personnes qui figuraient parmi le dixième le plus riche en 2003 se situent parmi les 10 % les plus riches en 2019, indique une étude de l’Insee. « Les revenus d’un individu une année donnée déterminent fortement ceux qu’il aura près de deux décennies plus tard. Plus les individus sont situés haut dans l’échelle des revenus en 2003, plus ils ont de chances d’occuper un rang élevé de la distribution en 2019 », écrivent les auteurs. La mobilité est faible dans le sens de la descente : seuls 2,2 % des 10 % les plus riches de 2003 se retrouvent parmi les 10 % les plus pauvres en 2019. Globalement, c’est toute la mobilité sur l’échelle des revenus qui fonctionne à vitesse réduite.
Une rénovation 100% écologique du gymnase Malherbe à Grenoble. Au tour du gymnase Malherbe d’être rénové, avec une amélioration de son efficacité énergétique et de son accessibilité tout en réduisant son impact environnemental. Inscrite dans le « plan gymnases » de la Ville, cette rénovation vise une amélioration globale de la performance énergétique, du confort des usagers-ères et de l’impact environnemental du bâtiment. Avec 45 % d’économies d’énergie prévues, hors production photovoltaïque, cette modernisation s’inscrit dans l’objectif de la Ville de réduire progressivement les consommations énergétiques de ses bâtiments publics. L’amélioration de la qualité de l’air intérieur fait partie des priorités du projet, garantissant un cadre plus sain aux sportifs-ives. Il va pouvoir abriter de nouveaux espaces pour un meilleur confort et des usages polyvalents : nouveaux vestiaires et sanitaires, création d’une salle de musculation, amélioration des espaces de rangement et mise à niveau de l’éclairage pour la pratique du volley. L’accessibilité est également renforcée.
Depuis 2014, adapter la ville de Grenoble au changement climatique. Dans les Alpes, le changement climatique s’opère deux fois plus vite qu’ailleurs. À Grenoble, d’ici 2050, les vagues de chaleur seront plus longues et plus intenses, les étés plus secs, les hivers plus humides et moins enneigés. Le groupe majoritaire Grenoble en Commun revient sur 10 années de politiques publiques menées sur l’espace public pour une lutte pionnière face à cet état de fait. Un ensemble d’actions et d’initiatives qui ont permis à Grenoble de devenir la Capitale Verte de l’Europe en 2022, et de se projeter vers Grenoble 2040 : végétalisation, transformation des écoles, accès à l’eau et à la fraîcheur, chantiers participatifs. Depuis 2014, les initiatives se sont multipliées pour adapter la ville au changement climatique.
Budget participatif de Grenoble, trente projets sont présélectionnés : Le Forum des Idées du Budget participatif s’est tenu samedi 15 février à l’Hôtel de Ville. Les habitants et les habitantes ont pu voter pour leurs projets préférés. Ceux-ci vont être examinés par les services de la Ville avant de les soumettre au vote final cet été ! Budget participatif : voici les trente projets sélectionnés !
Le drame qui s’est déroulé au Village Olympique par une attaque inédite à la grenade, puis la destruction de la bibliothèque Chantal Mauduit, obligent à analyser la situation réelle de l’état de la lutte contre les trafics qui gangrènent notre société et mettent à mal notre démocratie républicaine. Malheureusement le débat public sur le narcotrafic se satisfait de beaucoup trop d’approximations et de caricatures qui parasitent le débat et la réflexion sur l’efficacité des décisions à prendre.
La droite et l’extrême droite jouent sur les réflexes de peur et en appellent à une répression toujours plus musclée, comme si les mouvements de mentons systématiques étaient efficaces, alors que toutes les statistiques indiquent que les consommations de drogues et les comportements addictifs continuent de se développer, preuve de l’inefficacité des politiques mises en avant. A gauche on manque souvent de réflexion et les prises de positions sont inaudibles.
C’est le moment de prendre connaissance du dernier rapport parlementaire sur l’évaluation de l’efficacité de la politique de lutte contre les trafics de stupéfiants, présenté le 17 février qui bat en brèche les positions officielles du gouvernement défendues par Retailleau et Darmanin (voir plus loin)
Il faut vite arrêter les polémiques entre le gouvernement et les communes alors qu’il y a de nombreuses possibilités de coopérations efficaces entre le gouvernement, l’appareil judiciaire et les communes, à condition de respecter les compétences de chacun et faire régulièrement une évaluation des politiques engagées afin de les améliorer ou d’en changer.
Un article d’Alternatives économiques intitulé « Cinq ans d’austérité devant nous », tire le signal d’alarme. Le choix fait dans le budget 2025 de diminuer fortement des dépenses publiques au lieu de rechercher de nouvelles recettes par la taxation des plus riches, conduit à un scénario dangereux qui mène à une récession économique et une austérité sans doute renforcée dans les années à venir. La conséquence en sera la destruction de nombreux services publics.
« Si le gouvernement ne souhaite pas accroître les impôts existants, il doit se tourner vers les bases fiscales peu taxées. Par exemple, le patrimoine des très riches. La direction générale des finances publiques (DGFiP) vient de montrer que le taux d’imposition moyen du top 0,1 % des plus hauts revenus a baissé entre 2003 et 2022, passant de 29,3 % à 25,7 % (- 3,6 points) alors que les inégalités de patrimoine en faveur des très aisés sont criantes, a démontré l’Insee.
Par une ordonnance du 17 février 2025, la juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, suspend l’exécution de la délibération du 16 décembre 2024 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a modifié le règlement du temps de travail en instituant, à compter du 1er janvier 2025, une autorisation spéciale d’absence dite de « congés paternité et d’accueil » pour ses agents.
Mais cette suspension est seulement de forme puisque la juge explique : « il revient au chef de service, dans le silence des textes, de fixer les règles applicables aux agents concernés relatives aux autorisations spéciales d’absence instituées par l’article L. 622-1 du code général de la fonction publique, et notamment de dresser la liste des événements familiaux ou liés à la parentalité susceptibles de donner lieu à des autorisations spéciales d’absence et d’en définir les conditions d’attribution et de durée…rien ne s’oppose en l’état de l’instruction à ce que le maire de Grenoble institue et définisse le régime des autorisations spéciales d’absence dite « 2ème parent ».
En conséquence la Ville va appliquer cette disposition, puisqu’il suffit d’une note de service du maire pour mettre en place cette nouvelle autorisation spéciale d’absence.
Le 13 février 2025, la Cour des comptes a déposé un rapport sur la situation des finances publiques début 2025 et alerte sur le niveau inédit de la dette publique française, qui appelle à des choix importants dans les années à venir. Une de ses analyses met directement en cause les collectivités locales qui s’endetteraient trop.
Rappelons la différence fondamentale entre la dette des collectivités locales et celle de l’Etat. La loi interdit aux collectivités d’emprunter pour payer du fonctionnement et le remboursement du capital de leur dette doit être faite par des ressources propres (épargne brute, cessions d’actifs, FCTVA). A l’inverse l’Etat emprunte pour payer essentiellement du fonctionnement dont les salaires de ses agents et pour rembourser la dette existante, ce qui est totalement aberrant et dangereux.
La Cour des comptes ne tient pas compte de la différence fondamentale de nature entre les deux dettes, l’une totalement contrôlée et l’autre incontrôlable et dangereuse et examine seulement les montants et non leurs natures.
Lors du conseil métropolitain du 14 février a été adoptée une délibération qui modifie, d’une part le règlement du dispositif métropolitain d’aides directes à l’investissement des entreprises commerciales, artisanales avec vitrine et des commerces non sédentaires et d’autre part ses deux annexes du règlement : « performance énergétique » et « valorisation des devantures commerciales contribuant à l’animation de l’espace public : fresques murales et œuvres d’art sur les devantures des commerces »
La stratégie métropolitaine se décline en 3 axes :
Maintenir une attractivité commerciale durable sur l’ensemble du territoire en confortant les polarités métropolitaines, les cœurs de ville et cœurs de bourg,
Renforcer l’attractivité du centre historique de la Métropole,
Renforcer l’accompagnement de proximité des commerçants et artisans pour un commerce responsable et engagé dans les transitions.
La Commission consultative des services publics locaux (CCSPL) est une instance règlementaire obligatoire pour les communes de plus de 10 000 habitants et les établissements de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants. Elle doit donner son avis sur de multiples activités de la Métro.
Il s’agit d’un espace de dialogue entre habitants, associations et élus, contribuant à la pédagogie et à la transparence de l’action publique métropolitaine la CCSPL permet : d’ouvrir des espaces d’échanges sur le fonctionnement des services publics locaux relevant de la compétence de la Métropole ; d’apporter un regard citoyen et d’usager sur le service rendu ; de rendre compte du fonctionnement des services publics locaux, de leur gestion financière et de leurs perspectives d’évolution.
Voulant sans doute se présenter aux prochaines élections municipales à Grenoble, H. Gerbi déclare à la presse locale le 17 février 2025 : « il est temps d’organiser un référendum d’initiative locale sur la sécurité en application des articles L1112-15 et suivants du Code général des collectivités territoriales, une telle consultation permettrait enfin aux Grenobloises et aux Grenoblois d’exprimer leurs positions sur les priorités à engager… »Alors qu’il est avocat il est surprenant de lire de sa part de tels propos qui ne correspondent pas à ce que stipule la loi ! Il confond referendum local et consultation. Le référendum local est prescrit aux articles L1112-1 à L1112-14 du CGCT, par contre les articles suivants cités par l’avocat correspondent à une consultation et non à un référendum ! La loi n’autorise que les personnes inscrites sur les listes électorales et pas les Grenobloises et Grenoblois, inscrits ou non sur la liste électorale à participer à une telle consultation ou referendum. De plus le referendum d’initiative locale n’existe pas, l’avocat laisse croire que les Grenobloises et Grenoblois peuvent proposer ou organiser un tel référendum. Pour une simple consultation il faudrait un dixième des électeurs inscrits soit 8150 personnes inscrites sur la liste électorale qui demandent l’inscription à l’ordre du jour du jour du conseil municipal d’une délibération organisant une consultation sur les questions de sécurité de compétence communale.
Situation financière et perspectives du système de retraites. Rapport rendu par la Cour des comptes demandé par Bayrou, mais qui ne le satisfera pas car il contredit ses affirmations catastrophistes lors de la discussion budgétaire. « Ce rapport a vocation à servir de base indiscutable à la délégation permanente des partenaires sociaux, qui aura dès lors pour mission de proposer des solutions pour améliorer le système de retraites, dans un objectif de justice et d’équilibre financier. »
PFAS : la loi visant à restreindre l’usage des « polluants éternels » définitivement adoptée par le Parlement. L’Assemblée nationale a largement approuvé ce jeudi 20 février une proposition de loi écologiste restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS, ces « polluants éternels » massivement présents dans la vie courante, dont l’impact sur la santé inquiète l’opinion et les pouvoirs publics. Son article phare prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception de certains textiles industriels ou « nécessaires à des utilisations essentielles ».
Le Conseil d’Etat confirme l’éviction des chaines C8 et NRJ12. Le Conseil d’État juge que l’Arcom n’a pas commis d’illégalité dans son analyse qui l’a amenée à écarter C8 et NRJ12, aussi bien dans l’appréciation qu’elle a portée sur chacun des dossiers que dans la comparaison de leurs mérites. Toutefois, compte tenu du fait que le groupe Canal+ a retiré sa candidature pour 4 chaînes payantes six jours avant la décision de l’Arcom, le Conseil d’État juge que le régulateur doit, sans délai, lancer une nouvelle procédure d’étude d’impact et de consultation publique pour évaluer si un nouvel appel à candidatures doit être lancé pour attribuer ces quatre fréquences vacantes.
Samedi 15 février 2025, forum des idées pour le budget participatif, à l’Hôtel de Ville de Grenoble de 11h00 à 17h00. Le but du jeu est de sélectionner 30 projets parmi les 98 idées proposées qui feront ensuite l’objet d’une étude technique, juridique et économique avant le vote final à l’été 2025. Voir les 98 propositions.
Jeudi 20 février à 20 h à la salle de la Maison du Tourisme à Grenoble, réunion publique organisée par l’ADES : Quelle organisation du service public de l’énergie pour répondre aux besoins des habitantes et habitants tout en préservant notre environnement ? Voir article ci-dessous.