Puisqu’Arkema n’a pas proposé de reprendre l’activité « sel » de Vencorex, l’effet domino d’une fin de production tant redoutée, était enclenchée ! De plus l’absence de politique industrielle du gouvernement sur ce secteur chimique laisse les entrepreneurs seuls face à une concurrence asiatique très efficace.
Sans le sel de Vencorex, la direction d’Arkema étudie l’abandon de la production de chlore, soit environ 120 licenciements en fermant la partie sud de la plateforme.
Les personnels des deux entreprises sont en grève illimitée, les salariés d’Arkema ont rejoint ceux de Vencorex
Face à cette destruction de toute une filière les salariés demandent une nationalisation partielle et temporaire de cette branche industrielle de la chimie. Cela coûterait plusieurs centaines de millions d’euros, mais ce serait tellement moins destructeur envers les salarié.es et moins coûteux financièrement que des fermetures et des dépollutions.
Les gouvernements successifs n’ont rien fait pour éviter ce drame et les destructions d’emplois industriels se multiplient dans tout le pays.
Reste à réfléchir à l’avenir à moyen et long terme de la chimie grenobloise, qui n’a pas que des bons côtés. Historiquement elle a beaucoup pollué l’environnement et encore actuellement ses rejets dans la Romanche et le Drac dans le voisinage des champs de captage de Rochefort, ne sont pas acceptables.
En raison des grandes difficultés du budget de l’Etat, il est probable que durant l’année 2025, les collectivités locales, notamment les plus importantes soient appelées à participer à diminuer le déficit public.
Dans le projet de budget Barnier, il était prévu d’imposer une sévère cure d’austérité aux collectivités locales en leur imposant une diminution de recettes de fonctionnement d’au moins 5 milliards d’euros tout en alourdissant certaines de leurs dépenses. La prévision pour la ville de Grenoble était une ponction d’environ 12 M€ et pour la Métro, le montant aurait pu atteindre 20 M€.
Les discussions parlementaires, pour l’instant stoppées par la censure, proposaient une diminution de ces prélèvements. On ne sait pas ce qu’il adviendra réellement en 2025. Ce sera au prochain gouvernement de proposer et au parlement de décider.
La Ville de Grenoble a décidé de voter un budget primitif le 16 décembre 2024, comme s’il y avait continuité de la loi de finances votée en 2024, se réservant de faire une décision modificative en 2025 si nécessaire.
Selon les chiffres du recensement de 2021, il y a 13,8% de chômeurs par rapport au nombre d’actifs de 15 à 64 ans, soit 10 527 personnes au chômage.
Parmi les chômeurs 17,8% sont sans diplôme ou CEP, ce qui est la même proportion parmi les actifs. Les titulaires du brevet des collèges ou DNB sont 15,2% des actifs parmi les chômeurs, alors qu’ils ne représentent que 3,6%. Il y a beaucoup moins d’offres d’emplois pour ce niveau de diplôme sur notre territoire.
Par contre les titulaires de CAP ou BEP sont moins impactés par le chômage.
Un simple bac ou brevet professionnel ne protège pas beaucoup contre le chômage.
A partir de bac + 2, la proportion d’actifs est supérieure celle des chômeurs.
La société publique locale, SPL EDGA, dont la création remonte à 2013 par la Ville de Grenoble, qui absorbe la SEM Sergadi en 2014, société d’économie mixte qui était le délégataire du SIERG pour la distribution de l’eau issue de la Romanche à Jouchy-Pré Grivel. En 2015, la métropole prend la compétence eau potable et devient l’actionnaire principal de la société publique locale qui devient la SPL EDGA. Parallèlement elle crée une régie à autonomie financière qui va rejoindre celle de l’assainissement.
Le service public de l’eau potable métropolitain se retrouve avec deux gestionnaires de structures différentes, la SPL et la régie, situation unique en France. Depuis plusieurs années et de longues réflexions ont conduit à unifier le service dans la régie en reprenant successivement en 2024 la gestion des champs captants de Rochefort et Jouchy-Pré Grivel, puis en janvier 2025 l’ensemble de la distribution de l’eau potable sur le territoire de la métropole. Les personnels de la SPL, poursuivent leurs activités, en intégrant la régie.
« On est fondé à se demander qui sont vraiment les assistés dans notre pays », invite à penser Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général honoraire et ancien directeur général de l’éducation scolaire (Dgesco), qui a placé la question de la pauvreté et ses conséquences sur les élèves, au centre du débat.
Il interroge et dénonce un système éducatif ségrégatif et inégalitaire. « En réalité, nous avons, sous l’effet du creusement des écarts sociaux et culturels, un système éducatif qui fonctionne par « Ordre », un peu au sens que cela avait sous l’ancien régime » affirme-t-il. Dans ce texte écrit à l’occasion d’un colloque national de la FCPE, il démontre la responsabilité et les effets des politiques décidées et mises en œuvre.
« L’école est le reflet des clivages sociaux au sein de la société
Á l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, l’AFA publie, le 9 décembre 2024, d’une part une centaine de chroniques de jurisprudence inédites et d’autre part, une étude portant sur 504 décisions de justices rendues en 2021 et 2022 qui apporte un éclairage inédit sur le phénomène corruptif.
Ces différents documents offrent une photographie unique du fait corruptif en France tel qu’il apparait devant les tribunaux. Ils permettront de mieux l’identifier, le comprendre, l’analyser et donc le prévenir. Phénomène par définition caché, la corruption est difficile à appréhender. Les études de perception régulièrement publiées en donnent une première image que l’étude élaborée par l’observatoire des atteintes à la probité de l’AFA vise à compléter et objectiver. Elle s’inscrit dans la mission d’une meilleure connaissance du phénomène confiée à l’AFA par l’article 3 de la loi du 9 décembre 2016 relative à transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.
Plus de 500 décisions de justice rendues par les juridictions pénales de première instance et correspondant à 489 affaires ont ainsi été recueillies, anonymisées et analysées par l’AFA.
Label « Territoire numérique libre ». Une belle réussite de 6 communes de l’agglomération. Chaque année depuis 2016, l’association ADULLACT remet un label aux collectivités publiques. Cette association a pour objectifs de soutenir et coordonner l’action des administrations et collectivités territoriales dans le but de promouvoir, développer et maintenir un patrimoine de logiciels libres utiles aux missions de service public. Pour 2024, 24 collectivités ont été récompensées pour leur travail et engagement envers les logiciels libres. Parmi ces 24 collectivités, 6 communes de la métropole grenobloise sont distinguées : le label 5 est remis à Echirolles, le label 4 à Fontaine et Grenoble et le label 3 à la Tronche, Meylan et Saint Egrève. Pour Grenoble c’est Pierre Mériaux adjoint au maire qui a réceptionné le label.
La bande-dessinée « Compagnons de la Libération : Grenoble » reçoit un prix Valérien 2024. Le 7 décembre, les Prix Valérien, décernés par les Hauts lieux de la mémoire nationale en Ile-de-France, ont été annoncés dans le cadre du Salon du livre résistant à Paris. La BD « Compagnons de la Libération : Grenoble », écrite par Jean-Yves Le Naour et illustrée par Philippe Tarral, a ainsi remporté le prix Valérien 2024 de la catégorie bande-dessinée. Sur décision d’Emmanuel Carroz, adjoint à la mémoire, la BD « Compagnons de la Libération : Grenoble » est en cours de distribution à tous les élèves de CM2 afin de faire connaître l’histoire de la ville aux plus jeunes.
Etat des lieux et propositions dans le cadre de la création de l’Autorité de sûreté nucléaire et la radioprotection. Le comité ODISCÉ s’est réuni le 22 novembre 2024 pour sa 10ème réunion plénière et a estimé utile de produire en auto-saisine un 4ème avis. Instauré en 2022 afin de conseiller l’IRSN pour renforcer sa politique d’ouverture à la société et proposer des voies d’amélioration du dialogue entre la société civile et l’Institut, le comité ODISCÉ, acronyme d’Ouverture et impulsion du DIalogue avec la Société Civile sur l’Expertise, est une instance placée auprès du directeur général de l’IRSN et composée d’une vingtaine de membres. Ce quatrième avis vise, d’une part, à établir un premier bilan de fonctionnement du comité après cette période de lancement et, d’autre part, à tirer des enseignements pour envisager les missions futures du comité au vu de la réforme institutionnelle conduisant à la création de l’ASNR à partir du 1er janvier 2025.
Macron s’est exprimé après la censure du gouvernement, sans tirer les conséquences de sa dissolution et le seul message clair qu’il a donné, c’est qu’il restera jusqu’à la fin de son mandat. Il nommera un premier ministre pour avoir un gouvernement d’intérêt général, ce qui est la moindre des choses, puisque l’intérêt général se définit par le respect de nos principes constitutionnels et des lois. A noter qu’il a estimé qu’il n’y avait aucun chaos créé par la censure du gouvernement et qu’une loi spéciale suffirait pour assurer la continuité de l’Etat avant le vote d’une loi de finance pour 2025, ce que le Nouveau Front Populaire (NFP) avait toujours expliqué.
La logique politique voudrait que le prochain gouvernement soit dirigé par une personnalité du NFP qui devrait s’engager à ne plus utiliser le 49-3, cherchant des compromis avec le camp républicain, respectant ainsi le front républicain qui a été à l’origine de l’Assemblée Nationale actuelle. Mais Macron n’ira pas dans cette direction avec un grand risque d’instabilité.
Le décret du 29 novembre 2024 (n° 2024-1080) convoque les électeurs de la circonscription le dimanche 12 janvier 2025 pour le 1er tour et si nécessaire, le second tour aura lieu le dimanche 19 janvier 2025. Les candidatures devront être déposées à la préfecture de l’Isère au plus tard le 20 décembre à 18 h pour le premier tour et le mardi 14 janvier 2025 à 18 h. Pour l’instant il y a 7 candidat-es qui ont annoncé leur candidature.
Alors qu’en juillet 2024 il y a eu une triangulaire au 2ème tour, il y a une très forte probabilité qu’au second tour il n’y ait que 2 candidats, car la participation sera nettement inférieure à celle de juillet, comme pour toute élection partielle.
Le seul candidat à gauche et écologiste est Lyes LOUFFOK du Nouveau Front populaire.
L’activité professionnelle des personnes entre 15 ans et 64 ans est divisée en 6 catégories socioprofessionnelles dans les données du dernier recensement : Agriculteur ; Artisans, commerçants, chefs d’entreprise ; Cadres, professions intellectuelles supérieures ; Professions intermédiaires ; Employés ; Ouvriers. Les définitions plus précises de ces catégories sont précisées en fin d’article.
A Grenoble il n’y a que 20 personnes dont l’activité est l’agriculture, nous ne les avons pas mis dans les présentations qui suivent.
La grande différence entre Grenoble et la France métropolitaine, c’est le peu d’ouvriers et un grand nombre de professions intellectuelles supérieures.
Depuis des années, les tarifs de l’eau et de l’assainissement évoluent lentement, en général, en dessous de l’inflation, par exemple entre 2021 et fin 2024, la tarification aura évolué de seulement 2,4%, alors que l’inflation du 1er janvier 2021 à aujourd’hui, atteint environ 14 %. Pourtant ces services publics essentiels ne diminuent pas leurs investissements pour maintenir un service rendu de bonne qualité. C’est le résultat d’une gestion rigoureuse de la régie métropolitaine et de la SPL Eau de Grenoble Alpes.
Au 1er janvier 2025, les tarifs de l’eau et de l’assainissement pour les usagers domestiques resteront identiques à ceux de 2024. C’est une mesure sociale dans un environnement où l’inflation pèse lourdement sur de nombreux ménages.
La santé financière des deux services publics de l’eau potable et de l’assainissement est satisfaisante et la gestion des dettes est très précautionneuse. La dette du service de l’eau serait remboursée en 2,8 ans s’il n’y avait plus d’investissements et celle de l’assainissement en seulement 1,8 ans. La régie pourrait théoriquement investir davantage notamment pour remplacer plus de réseaux, mais le surcroit de travail ne peut pas être actuellement absorbé.
Les cheminots sont en lutte pour la défense du fret ferroviaire. Il y a eu une action le 21 novembre, et il y a un appel à la grève pour le 11 décembre 2024. C’est un combat important qu’il faut soutenir très largement. Il y a un enjeu à la fois social et écologique.
Le projet gouvernemental de division de Fret SNCF en deux entreprises distinctes, qui sera mis en œuvre dès janvier 2025, est en réalité un projet de casse industrielle visant à liquider le fret SNCF. C’est un affaiblissement considérable du fret ferroviaire qui est programmé, avec des capacités réduites de moitié, alors que sa part dans le transport de marchandises est déjà très faible (10 % en France contre 17 % dans l’Union européenne). Il faudrait au contraire donner des moyens à la SNCF pour doubler la part du fret ferroviaire d’ici 2030 et respecter les engagements environnementaux pris au niveau international.
La casse programmée du fret ferroviaire au profit du privé signifie un accroissement important du nombre de camions, c’est à dire plus de pollution, de gaz à effet de serre, d’encombrement des routes et des autoroutes, et donc d’accidents graves. La casse du fret ferroviaire va forcément nuire au développement du train, alors que les déplacements en train doivent être au cœur d’une politique de transports à la fois sociale et respectueuse de l’environnement.
Pendant le mois de novembre 2024, Grenoble a organisé le « Mois de l’Accessibilité ». Cette mise en avant des politiques publiques en faveur d’une ville pour toutes et tous, est pilotée par Luis Beltran-Lopez, conseiller municipal délégué au handicap et à l’accessibilité.
Le Mois de l’Accessibilité est un événement organisé chaque année depuis 16 ans par Grenoble pour sensibiliser la population aux questions d’accessibilité et d’inclusion des personnes en situation de handicap. Cet événement s’échelonne sur tout le mois de novembre et propose diverses activités et rencontres autour de thèmes en lien avec les handicaps. L’édition 2024, en écho aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, était tournée sur la thématique des Jeux et du Handicap. Pendant ce mois de novembre, plusieurs associations, institutions et acteurs locaux se sont mobilisés pour proposer des ateliers, des conférences, des expositions et des animation, afin de promouvoir l’accessibilité dans différents domaines, notamment sportif. Mais aussi des activités ludiques et artistiques notamment avec des expositions et des découvertes de jeux de société. L’objectif de ce mois est de faire du lien et permettre à tous-tes de mieux comprendre les enjeux et les défis quotidiens que rencontrent les personnes en situation de handicap, qu’il s’agisse d’accessibilité physique (rampe d’accès, signalétique adaptée) ou de communication (accessibilité numérique, langue des signes, etc.).
Le 16 septembre 2024, le Parlement européen a adopté le projet de révision d’une nouvelle directive, suivi ensuite par le Conseil de l’Europe le 14 octobre 2024, ce qui a permis la publication de cette directive le 20 novembre 2024. Directive qui concerne la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe.
Cette directive va imposer de nouvelles normes sur la qualité de l’air à partir de 2030, mais qui n’atteindront pas encore les normes de l’OMS.
Comme l’ont déjà démontré de nombreuses études scientifiques, l’exposition à la pollution atmosphérique engendre une multitude de problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires, cardiovasculaires et même l’augmentation de risques de certains cancers.
La construction des logements collectifs s’est stabilisée depuis quelques mois, mais la baisse de constructions de logements individuels, se poursuit principalement les logements individuels purs, les logements individuels groupés diminuent un peu moins. Il est à craindre que le rapprochement des élections municipales ne soit pas une période de relance de ces constructions.
En octobre 2024, les autorisations de logements augmentent (+ 12,9 % par rapport à septembre 2024) et s’établissent à 28 900. Le nombre de logements autorisés se situe 25 % en dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De novembre 2023 à octobre 2024, 335 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39 300 de moins que lors des douze mois précédents (- 10,5 %) et 27 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En octobre 2024, 20 400 logements auraient été mis en chantier, soit 2 100 de plus qu’en septembre 2024 (+ 11,5 %). Le nombre de logements commencés en octobre 2024 serait inférieur de 36 % à sa moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Une étude réalisée sur huit villes françaises montre que les zones à faibles émissions (ZFE) impactent l’accès à l’emploi des plus modestes. Il faudrait donc accompagner ce dispositif visant à réduire la pollution atmosphérique de mesures supplémentaires afin que celui-ci ne se fasse pas au détriment des plus précaires.
Elle estime que les bénéfices des ZFE pour la santé sont largement prouvés, par contre l’impact sur les mobilités sont plus controversées : « Parmi les arguments fréquemment invoqués, les ZFE nuiraient au droit à la mobilité des habitants, et seraient mises en place trop rapidement pour permettre aux habitants de s’adapter, entraînant des mobilisations d’associations d’automobilistes et d’habitants. Elles sont de ce fait souvent qualifiées de « bombes sociales », génératrices d’exclusion car les habitants les plus pauvres seraient fatalement les plus impactés puisqu’ils possèdent souvent des véhicules plus polluants.
Les passe-droits dans l’éducation nationale à Grenoble. La nouvelle préfète obtient pour son fils un passe-droit dans le collège le plus élitiste de Grenoble. Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ». Voir article de Médiapart du 3 décembre 2024. Le 4 mars 2024, Marianne titrait : Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. Déjà à la Cité internationale, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat, mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste.
Regards croisés sur la précarité énergétique, exposition jusqu’au 15 décembre 2024 à l’Hôtel de ville de Grenoble. La précarité énergétique est souvent synonyme de charge mentale, d’isolement, de honte, mais c’est aussi la recherche de solutions, la débrouille, les stratégies, la ténacité. À travers cette exposition initiée par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Grenoble, vous découvrirez des témoignages, des objets détournés, des quizz, des portraits et des drôles d’oiseaux. Une invitation à se saisir de notre pouvoir d’agir collectif, pour repenser ensemble les questions de précarité, d’accès à l’énergie et de maîtrise des consommations. Exposition ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h50 11, Boulevard Jean Pain.
Le droit international peut-il être une « boussole pour la paix » ? Conférence-débat samedi 30 novembre 2024 de 14h30 à 17h00 à l’Amphithéâtre de la Maison du Tourisme (Grenoble). Avec Ziad Majed politiste et universitaire franco-libanaisRencontre organisée par le collectif 17 octobre 1961 Isère.
Le ministre de l’intérieur n’a toujours pas décidé de la date du scrutin. Il est probable que ce sera les 12 et 19 janvier 2025.
Tant que le décret fixant les dates du scrutin et les dates de dépôt des candidatures n’est pas publié, il n’est pas possible de faire une liste exhaustive des candidats et de leur étiquette politique.
Pour l’instant trois candidat-es, dit-es du bloc central, soutiennent le gouvernement Barnier et se déchirent dans cette campagne, comme d’ailleurs leurs collègues à l’Assemblée nationale.
Pour tous les mouvements de gauche et écologistes, il n’y a qu’un seul candidat, Lyes LOUFFOK qui représente le Nouveau Front Populaire. Voici sa déclaration politique de candidature où les questions de fond sont abordées au moment même ou Barnier passe un deal avec le RN pour éviter la censure.
La lecture des rapports de la société d’économie mixte SEM CCIAG, dite Compagnie de chauffage, adoptés fin décembre 2023 par l’assemblée générale de la société donne des informations importantes sur sa stratégie financière. La délégation de service public (DSP) avec la SEM CCIAG a été décidée par le conseil de la métropole en 2018 pour une durée de 15 ans.
Ce contrat de DSP a marqué une nouvelle époque dans la gestion de ce service public concédé par la collectivité publique à la Compagnie de chauffage, car sa gestion a été dans le passé entachée d’illégalités et d’infractions par ses dirigeants, des affidés de Carignon, ce qui nous avait obligé à faire juger par le tribunal administratif que tous les tarifs affectés aux usagers de 1983 à 2008 étaient illégaux, et que les nombreuses illégalités dans la gestion de cette SEM n’avaient pas été corrigées par M. Destot.
Un changement important date de 2014 lorsque la nouvelle majorité grenobloise décide que les directeurs généraux des SEM seront nommés par l’actionnaire public majoritaire et non par les actionnaires privés…