Le conseil municipal de Grenoble va proposer un projet concernant le quartier de la Villeneuve. L’emprise des réseaux de trafics de stupéfiants sur la Villeneuve de Grenoble est visible et omniprésente. Cela constitue un enjeu important pour les collectivités ainsi que les élu-es locaux, souvent en première ligne face à la demande citoyenne de sécurité et de tranquillité publique. En outre, le Maire est responsable de l’animation de la politique de prévention de la délinquance et de la coordination de sa mise en œuvre, puisqu’il dispose d’une compétence propre en la matière, liée notamment à ses pouvoirs de police. De plus, il anime le CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance)
Derniers résultats de l’inventaire forestier national : surface en extension, santé des arbres qui se dégrade et autres faits marquants. Selon les résultats de la dernière campagne d’inventaire forestier national, la forêt française poursuit son expansion, mais son état de santé se dégrade, notamment sous l’effet d’aléas climatiques plus fréquents et plus intenses. Maladies, altération, mortalité : les données collectées révèlent une situation qui doit nous alerter.
PFAS : vers une surveillance élargie. Restreindre l’utilisation des composés per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est une priorité pour limiter leurs émissions dans l’environnement et les pollutions qui en découlent. Face à une famille de substances aussi vaste et hétérogène, identifier les plus préoccupantes est un élément majeur pour optimiser les dispositifs de surveillance. Pour la première fois, l’Anses a compilé et exploité les données de contamination disponibles dans l’ensemble des milieux de l’environnement, l’alimentation, les produits de consommation et la biosurveillance, etc. en France. A l’issue de ce travail, l’Anses dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et propose des stratégies de surveillance adaptées à ces substances. Peu de PFAS actuellement surveillés. Leur toxicité est connue de manière parcellaire. Parmi les milliers de composés PFAS, peu d’entre eux sont recherchés et documentés, exception faite des quelques substances intégrées dans les dispositifs de contrôle réglementaires. Aujourd’hui, quatre PFAS sont règlementés et surveillés dans certains aliments (œufs, produits carnés et produits de la pêche). Vingt PFAS sont listés dans la directive eau potable et intègreront la surveillance obligatoire à partir du 1er janvier 2026.
Rapport d’information sénatorial sur le logement des jeunes. Les rapporteurs dressent le constat d’une situation économique et sociale alarmante de la jeunesse et identifient deux moments-clés dans le parcours de logement des jeunes sur lesquels agir : le départ du domicile parental, avec les études ou l’entrée dans la vie active, nécessitant un accompagnement au sein d’un logement en résidence dédiée ; l’accès à un logement autonome, d’abord en tant que locataire puis en tant que propriétaire. Ils formulent 25 recommandations pour mieux loger les jeunes, qui se résument en trois actions : programmer, accompagner et innover.
Ce phénomène n’est pas récent : en 1985, le taux de chômage des jeunes atteignait déjà ce niveau. Depuis trente ans, il oscille entre 15 % et 25 %. Pour les plus âgés, la montée a été plus constante entre le milieu des années 1970 et des années 1990. Au cours de la même période, chez les 25-49 ans, le taux est passé de 2,5 % à 9,7 %, son niveau le plus élevé en 1997. Depuis, il a oscillé entre 7 et 10 %. Chez les plus de 50 ans, le taux a atteint un maximum de 7 % en 2015.
Les chiffres de la police ou des manifestants indiquent que de 11 000 à 30 000 manifestants ont défilé à Grenoble le 10 septembre après midi. Il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de monde dans une manifestation.
Beaucoup de jeunes très mobilisés contre la politique macroniste et bien décidés à poursuivre les mobilisations, rejoints par des syndicalistes et de nombreux militant-es de gauche. De nombreuses actions de blocages devraient se poursuivre. C’est l’expression d’un ras le bol général ainsi qu’une colère contre les politiques antisociales qui vont en s’amplifiant. Il peut s’installer une guérilla sociale, vu le niveau de ras le bol populaire.
Il est difficile de prévoir l’avenir de ces mobilisations qui cherchent à faire la jonction avec la grande journée de mobilisation et de grève du 18 septembre organisée par l’intersyndicale nationale, sur le thème : « les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ».
La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale « sur les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires », a rendu son rapport, qui pointe les défaillances de l’Etat.
Elle va plus loin que la seule affaire « Bétharram » et pour mettre fin à une véritable omerta sur les violences faites aux enfants qui est un phénomène massif, elle fait 50 propositions.
Voici un extrait de l’introduction du rapport :
« Les rapporteurs se sont donc attachés à analyser les ressorts des violences de toutes naturescommises par des adultes ayant autorité ou avec leur complicité, à l’encontre d’élèves, en milieu scolaire, tâche inédite à leur connaissance. Tâche délicate également, dans un contexte d’inquiétude légitime face aux actes de violence commis par les élèves eux-mêmes, y compris à l’égard des personnels des établissements scolaires, auxquels les rapporteurs souhaitent exprimer toute leur reconnaissance et leur respect, en rappelant qu’ils accomplissent leurs missions, dans leur immense majorité, avec professionnalisme et bienveillance, malgré un climat et des conditions de travail souvent dégradés. Ils mettent également en garde contre l’effet de loupe que pourrait produire la lecture du présent rapport et appellent le lecteur à considérer l’ensemble des faits et données présentés au regard du nombre total d’élèves scolarisés dans notre pays – plus de 12 millions –, encadrés et accompagnés au quotidien par plus d’un million de professionnels au sein d’environ 60 000 établissements.
Les jeunes en situation de handicap s’insèrent difficilement sur le marché du travail et accèdent moins que les autres jeunes à des positions sociales élevées. Ce désavantage varie t’il selon leur origine sociale ?
La difficulté des jeunes en situation de handicap à devenir cadre ou à exercer une profession intermédiaire ne dépend pas de leur origine sociale : qu’ils-elles soient issu.es d’un milieu modeste ou favorisé, les jeunes « valides » ont une probabilité d’atteindre ces catégories sociales 1,7 fois plus forte que les jeunes présentant un handicap.
L’écart s’explique principalement par le niveau de diplôme : les jeunes de milieux favorisés sans handicap ont 1,6 fois plus de chances d’être diplômés du supérieur que les jeunes de même condition avec un handicap (1,9 fois pour les jeunes de milieux défavorisés).
La Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Dans un rapport qu’elle rend public le 3 juin 2025, « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes. Pour que l’école reste un levier d’émancipation et permette la réussite de toutes et tous, elle doit garantir à chaque élève la possibilité de choisir et non de subir son orientation.
« Droit au conseil en orientation et à l’information : un droit essentiel encore méconnu
Le droit au conseil en orientation et à l’information prévu par le code de l’éducation (article L313-1), renvoie à de nombreux droits de l’enfant garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : le droit à l’éducation, le droit d’exprimer son opinion et que cette opinion soit entendue, le droit d’être protégé contre toute forme de discrimination, ou encore la primauté de « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Choisir son orientation de manière éclairée prévient le désinvestissement, l’échec et le décrochage scolaires et permet d’échapper aux déterminismes sociaux. C’est aussi la condition essentielle d’une insertion réussie sur le marché du travail ainsi qu’un facteur de confiance dans les institutions. Pourtant, de trop nombreux jeunes méconnaissent leurs droits et subissent leur orientation, faute d’un accompagnement adapté, d’une information claire et accessible ou d’une réelle prise en compte de leur parole.
Les Place(s) aux enfants (PAE) sont de nouveaux espaces piétonnisés, végétalisés et accessibles à toutes et tous aux abords des écoles. De nouvelles places pour transformer les quartiers, permettre la rencontre, quels que soient les âges et les lieux de vie. Un projet porté par la Ville de Grenoble et Grenoble Alpes Métropole, en partenariat avec l’association Rue de l’avenir.
Depuis la rentrée 2021, la Ville et la Métropole travaillent à la transformation des abords d’école en place(s). Le déploiement des PAE est co-construit, avec les habitant-es, les enfants et les personnels des écoles.
Le projet se scinde en deux phases : l’aménagement transitoire et l’aménagement définitif.
Où en est-on aujourd’hui ?
13rues qui ont été piétonnisées et aménagées de manière transitoire dès le démarrage du projet.
10rues qui ont été réaménagées ou sont en cours de travaux.
6rues, dont les études sont en cours, sont programmées pour un démarrage de travaux prochain.
4 sites sont à l’étude pour des travaux dans les années à venir.
Grenoble agit pour offrir le meilleur parcours possible aux jeunes grenoblois.es
Quand le lundi matin paraît un article pleine page du DL sur un gros titre « entreprises et associations unies contre la précarité », on se dit que la semaine commence bien et malgré un ciel qui se partage entre le gris et le bleu ! Il y a dans ce grand service de la ville de Grenoble, beaucoup de ciel bleu pour les jeunes concernés par cette offre. Toutes les associations citées apportent des pierres plus ou moins importantes à un soutien dans nombre de domaines. Le nombre de jeunes concerné.es n’est pas identique pour ces différentes associations, ce qui compte c’est le résultat d’un partenariat qui permet une grande levée de fonds pour un accompagnement de la jeunesse, surtout les plus démuni.e.s, en partant des très jeunes enfants et leurs parents jusqu’à l’accès à l’emploi et à un logement.
Ces différentes propositions s’additionnent aux autres initiatives en direction de la jeunesse, action publique, associatives, qu’elles soient sportives, groupes de paroles pour les familles isolées, le soutien à la scolarité, ou aux jeunes parfois très isolé.es face à leurs difficultés. Ce beau bouquet de solidarités, offrent des espaces de respiration qui permettent de poursuivre un chemin où les difficultés existeront encore, mais elles paraîtront moins lourdes et moins désespérantes.
Le 4 avril 2025, le conseil de métropole a voté les subventions pour 6 missions locales pour l’année 2025. Lors de la préparation du budget 2025 de la Métro, devant les difficultés à boucler un budget très difficile, il avait été proposé de n’affecter que 80 % des montants des subventions à de nombreuses associations dont les Missions locales ; elles ont tiré le signal d’alarme, puisque les autres financeurs avaient annoncé des diminutions et des mobilisations ont permis de sauvegarder les subventions métropolitaines au niveau de 2024.
Le conseil de métropole a décidé pour 2025 le même niveau de soutien aux Missions locales qu’en 2024, soit 1 713 183 euros en fonctionnement.
Faire vivre les solidarités au quotidien à Grenoble. Depuis 2014, la majorité municipale développe une politique de solidarité ambitieuse pour que chaque habitante et habitant de Grenoble puisse vivre dignement. Une ville engagée contre la précarité, où l’entraide et la justice sociale sont au cœur de l’action publique. Une ville qui lutte contre les inégalités, qui soutient les plus vulnérables et qui fait vivre les solidarités, ici et à l’international. Voici les têtes de chapitre de ce document de synthèse : Crise covid et crise énergétique : répondre aux effets des crises par plus de solidarité. Lutter chaque jour contre toutes les discriminations pour une ville plus solidaire. Faire vivre les valeurs grenobloises de solidarité à l’international. Proposer des lieux refuge, d’accueil, d’écoute ou de répit pour celles et ceux qui en ont besoin. La tarification solidaire pour un accès équitable aux services publics
Commerces : « Halte au Grenoble bashing ! » C’est le titre d’un article du magazine « Présence » François Gagliardi, responsable de l’activité commerces au sein de l’agence Axite CBRE à Grenoble, dresse un bilan positif de l’immobilier commercial à Grenoble. « On observe une très nette progression, avec plus de 14 000 m2 de transactions réalisées hors centres commerciaux : c’est plus de trois fois plus qu’en 2023. » Le nombre de transactions est passé de 37 à 52, effectuées pour 70 % d’entre elles à Grenoble intra-muros. Cette dynamique est confirmée par un taux de vacance resté stable, à 12 %. « C’est faible par rapport à d’autres villes de France et c’est le même taux de vacance qu’il y a vingt ans à Grenoble, à une époque où l’on ne s’en formalisait pas. » François Gagliardi regrette la persistance du « Grenoble bashing », totalement infondé selon lui. « La problématique qui touche les commerçants à Grenoble est identique à celle observée partout ailleurs en France et même à l’échelle européenne : c’est la rentabilité… Autrement dit, les difficultés rencontrées par certains magasins grenoblois ne sauraient être imputées à la ville elle-même.
Appel à la mobilisation des entreprises du territoire grenoblois pour lutter contre la précarité des jeunes de 0 à 25 ans. Depuis 2023, la Ville de Grenoble, le CCAS, GAIA, des associations et entreprises grenobloises se sont associéespour porter le dispositif Ambition Jeunesse, créé initialement par Break Poverty. Le programmevise à mobiliser les entreprises pour lutter collectivement contre la précarité des 0 à 25 ans à Grenoble et soutenir la réussite de 9 000 jeunes et parents de tout-petits. Suite à un diagnostic deterrain réalisés en 2023, 8 projets associatifs ont été sélectionnés pour combattre le déterminismesocial et la précarité des jeunes, des enfants et de leurs parents. Aujourd’hui, la Ville, le CCAS etGAIA, structure porteuse du dispositif à Grenoble, appellent largement les entreprises du territoireà rejoindre l’un des 8 projets, comme l’ont déjà fait 18 d’entre elles. Un grand événement de mobilisation a eu lieu le mercredi 9 avril. https://www.grenoble.fr/uploads/Presse/pse_fichier/b8/2114_007_CP-Ambition-jeunesse.pdf
Le conseil municipal du 3 février 2025 a décidé de mettre gratuitement à la disposition de l’AGECSA un espace du domaine public pour ouvrir un nouveau centre de santé rue Maurice Dodero à la Villeneuve.
Il a même été annoncé par l’adjoint, Pierre-André Juven, qu’un autre centre de santé sera envisagé ailleurs dans la Ville.
L’AGECSA, association de gestion des centres de santé, est un partenaire privilégié de la Ville et un acteur essentiel de l’offre de santé du territoire grenoblois. Le projet de l’association d’ouvrir un centre de santé dédié à la santé des enfants autour d’enjeux de prévention dès le plus jeune âge fait écho aux enjeux de santé des enfants portés par la Ville via son Plan Municipal de Santé.
Le ski scolaire et la découverte de l’alpinisme sont partie intégrante des politiques publiques pour les jeunes Grenoblois-es depuis des décennies, notamment suite aux actions menées par Sadok Bouzaïene créateur en 2003-2004 du programme « Jeunes en montagne ». En 2020, les élu-es de la majorité promettaient un “droit à la montagne” pour n’exclure personne de l’épanouissement par les activités en montagne. En parallèle, le changement climatique et les menaces croissantes sur la biodiversité, beaucoup plus prégnants dans les Alpes qu’en plaine, ont conduit la municipalité à une approche adaptée en liant les programmes aux défis environnementaux et climatiques.
Inauguration de la nouvelle école Anne Sylvestre à Grenoble. L’école Anne Sylvestre, au cœur du quartier Flaubert, a ouvert ses portes à la rentrée de cette année. D’une surface de plus de 3300m², l’école est composée en partie de matériaux naturels tels que la terre crue et le bois. Les cours de récréation végétalisées offrent des espaces ludiques et permettent de nombreux usages. La rue George Sand attenante a quant à elle été en partie piétonnisée pour offrir une Place(s) aux enfants, également végétalisée et sécurisée, aux élèves, leurs familles et aux riverain-es. Cette école nouvelle génération représente un des plus gros chantiers de la Ville, pour un budget de près de 14,6 millions d’euros.
Le mois des p’tits lecteurs dans toutes les bibliothèques de Grenoble. De 0 à 6 ans. Quatre semaines riches en animations, expositions, spectacles, ateliers, projections… attendent les familles, avec une véritable immersion dans l’univers de Laëtitia Devernay. Du 1er au 31 octobre, les bibliothèques et leurs partenaires proposent une programmation construite autour du thème de l’oiseau pour sensibiliser les enfants au monde du vivant, et pour, comme lui, se lover dans un nid, trouver son équilibre et prendre son envol. Voilà une belle occasion de partager entre petits et grands, à la découverte d’une œuvre délicate et sensible.
Des fouilles archéologiques préalables aux travaux sur l’Esplanade. Le quartier de l’Esplanade s’apprête à prendre de nouvelles couleurs, résolument plus vertes ! En son cœur, la Grande Esplanade constituera d’ici 2027 un nouvel espace public convivial en entrée de ville. Avant cela, une étape préalable de diagnostics archéologiques menée par l’Inrap, sur prescription et contrôle de l’Etat (Drac Auvergne – Rhône-Alpes), a eu lieu en 2022. Suite à la découverte de vestiges durant cette phase, des fouilles approfondies sont réalisées sur la Grande Esplanade entre le 14 septembre et jusqu’à fin novembre sur une surface de 1240 m².
Les travailleurs des plateformes, par exemple, sont surreprésentés dans les quartiers populaires. Autre exemple, il y a 170.000 livreurs exerçant par le biais d’une plateforme au 1er janvier 2022, dont environ un quart réside dans un QPV.
« Le phénomène d’ubérisation de l’emploi touche les quartiers de la politique de la ville (QPV) davantage que d’autres territoires. Si l’amplitude du phénomène varie selon la configuration socio-urbaine des territoires concernés, on constate une corrélation, à pauvreté et taux de chômage comparables, avec l’importance dans ces quartiers de la population étrangère. De manière générale, les jeunes candidats au travail ubérisé tendent à échapper aux dispositifs d’accompagnement, car ceux-ci, configurés pour l’entrepreneuriat ou le salariat, ne répondent pas nécessairement à leurs besoins ou attentes.
Le groupe des élu-es métropolitains UMA (gauche et écologistes) s’élève contre certains tarifs décidés par le SMMAG pour les transports en commun en remarquant que l’augmentation sur les jeunes permet de payer le manque à gagner de M’Tag à cause des tarifs solidaires pour les plus précaires. Voici une copie du communiqué du groupe UMA :
Une offre sportive et culturelle renforcée notamment pour les jeunes dans le quartier Mistral. Fin 2022, la Ville nouait de nouveaux partenariats pour des accueils de loisirs et des structures d’éducation populaire plus ambitieux en accueillant plus de jeunes dans de meilleures conditions. Depuis un an, l’équipement le Plateau accueille les mêmes structures qu’auparavant à l’exception de l’association le Plateau. Les jeunes accueillis par l’association le Plateau ont rejoint les autres structures d’éducation populaire du quartier. Le projet final de l’équipement, au cœur du quartier Mistral, verra le jour au deuxième semestre 2024. Les travaux définitifs commenceront au printemps, pour créer un grand espace associant le sport et la culture, avec le déménagement de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral. Les associations accueillies dans le bâtiment seront en grande majorité relogées dans le quartier ou à proximité le temps des travaux.
Mission d’information sur l’adaptation de la politique de l’eau au défi climatique. Pour améliorer la résilience des territoires face aux effets du changement climatique sur la disponibilité de la ressource en eau et parer aux conflits d’usages, un rapport, présenté ce 17 janvier devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, propose d’agir sur plusieurs fronts. Solutions fondées sur la nature, sobriété hydrique, stockage d’eau, réutilisation des eaux usées, aménagement du territoire, compteurs intelligents, tarification progressive, aquaprêts, outils fiscaux… composent ce « bouquet de solutions ».
En 2020, près de 9 % des logements sont vacants en Auvergne-Rhône-Alpes. Une étude de l’INSEE. Cette part est particulièrement élevée dans les départements situés à l’ouest de la région, et plus faible dans les zones touristiques des Alpes. Si le nombre de logements vacants a augmenté de façon proportionnelle au nombre total de logements entre 1990 et 2009, le phénomène de vacance s’est nettement accéléré depuis. Au cours de la période 2009-2020, la vacance a d’ailleurs progressé plus rapidement en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en France métropolitaine, en particulier à l’est de la région.
La recherche des responsabilités qui ont mené à l’explosion de colère et aux jacqueries à grande échelle suite à l’assassinat de Nahel à Nanterre, doit être menée par l’ensemble des institutions de notre République. Même si les premières réactions ont enflammé les jeunes issus des quartiers politique de la ville, la diversité des acteurs des pillages montre que la réalité dépasse ces seuls territoires. On ne peut pas se contenter des raccourcis débiles enjoignant les parents à s’occuper de leurs enfants et ensuite tout ira bien.
Dans l’immédiat, il y a tout de même des responsabilités évidentes de certains acteurs politiques dont les trois derniers présidents de la République, leurs gouvernements et leurs soutiens parlementaires. Nous mettons en cause la nouvelle loi sur la sécurité publique adoptée à la fin de la présidence Hollande, l’abandon par N. Sarkozy de la police de proximité, l’évolution de la doctrine du maintien de l’ordre de plus en plus violente et enfin le refus de Macron en 2018 de prendre en compte le plan Borloo pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Et il faudra bien admettre un jour que la lutte contre les mafias de la drogue qui pourrissent la vie dans certains quartiers est inefficace et penser à la légalisation du cannabis à l’instar du tabac et de l’alcool.
Et si on regardait d’un peu plus près ce qui se cache derrière les algorithmes, qui ne sont pas seulement des merveilles technologiques et pour citer le plus en vogue ChatGPT, qui peut écrire une belle musique, et pourquoi pas peindre un tableau exceptionnel, ou rédiger un texte de loi et aussi raconter n’importe quoi…
Après Parcours Sup pour les futur.e.s étudiant.e.s, le ministère du travail a missionné un délégué interministériel pour faire évoluer Pôle Emploi, notamment pour les jeunes.
Depuis 1982, date de création des missions locales une nouvelle méthode d’insertion par la formation et l’emploi, avait été proposée par le rapport de Bertrand Schwartz. Elle était destinée aux jeunes de 16 à 25 ans qui sont à la recherche d’un emploi ou d’une formation soit après une rupture scolaire durant la période de scolarisation avant le baccalauréat, et maintenant post bac suite à des inscriptions ratées de parcours sup ou en raison d’un arrêt après l’entrée en études supérieures. Les Missions locales viennent de fêter leurs 40 ans d’existence.
Depuis quelques années, des tentatives d’intégration des missions locales dans Pôle emploi sont régulièrement annoncées et font violemment réagir l’Union nationale des missions locales (UNML). Elle estime qu’il s’agit, ni plus ni moins, de les dissoudre dans Pôle emploi ce qui serait très négatif au vu de la spécificité des missions locales, contrôlées par les collectivités locales, et efficaces concernant l’emploi des jeunes.
L’exemple de la mission locale de Grenoble démontre qu’elle va bien au-delà de l’action de Pôle emploi concernant les jeunes de 16 à 25 ans, avec une offre de service qui utilise la démarche de l’Education populaire : c’est un soutien global à la personne jeune qui vient s’inscrire pour sa recherche d’emploi et de formation, mais aussi un accompagnement pour accéder au logement, à la santé et toutes les difficultés liées à la précarité des jeunes, à leur isolement. Les missions locales représentent une décentralisation réussie. Il serait désastreux de les remettre en cause en les intégrant dans la grosse machine de Pôle emploi.